vendredi 9 décembre 2022

EDF : La nationalisation prorogée



En raison de plusieurs recours, la nationalisation de EDF est toujours incertaine. La durée de l’OPA a ainsi été prolongée par l’État français pour le rachat de l’entreprise. Des actionnaires par ailleurs minoritaires qui ont fait un recours en justice sont cités. L’offre de rachat est donc prolongée, sans qu’on ne puisse connaître la date de la fin. Une annonce du gendarme de la bourse. L’achat des actions, par l’État français devaient en principe prendre fin le 22 décembre. L’autorité en charge des marchés financiers annonce, qu’une date sera dévoilée si modification il y’a. 

Des batailles sont ainsi menées par des actionnaires qui contestent le prix d’une action EDF. Ils index ainsi, la sous-évaluation du groupe EDF. Pour eux, cette situation est totalement anormale vu qu’elle a été anormalement pénalisé par le même État français. Cette situation oblige le fournisseur d’énergie à vendre du courant à un prix bas. 

Provoquer l’échec de l’OPA 

En bourse l’autorisation avait été donnée en novembre pour l’achat. Ce projet, avait fait l’objet d’un rapport qui a fait valider la possibilité de rachat compte tenu du rapport. Mais, le 2 décembre une demande a été faite par recours pour l’obtention d’un sursis par rapport à cette autorisation d’achat faite par le
gendarme de la bourse. Les demandeurs en recours auprès de la cours d’appel, demandent ainsi l’annulation de la décision. Ils estiment ainsi que le prix de l’action ne reflète en rien la vraie valeur de EDF. C’est un groupe d’actionnaires de premier plan qui sont à la baguette, mené par Martine Faure la présidente.

Déposer auprès du tribunal du commerce et la cour d’appel de Paris, le recours doit en principe être évalué vendredi par des juges. Les actionnaires menées par leur leader Mme Martine Faure, réclament une hausse du prix de l’action en espérant être cette fois jugé sur la base de faits concrets. D’autres associations, soutiennent le mouvement, L’association de défense pour les actionnaires a par exemple fait une requête auprès du Conseil d’État. L’association explique que les modifications ne doivent pas se faire par le gouvernement.