Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

lundi 22 avril 2024

Des Citroën toujours produites en Russie malgré le contrôle perdu par Stellantis



Après les sanctions internationales consécutives à l'invasion de l'Ukraine, Stellantis avait annoncé en avril 2022 l'arrêt de sa production de véhicules en Russie. Cependant, l'usine de Kalouga, située à 200 km au sud-ouest de Moscou, n'a pas fermé ses portes. Elle serait désormais le théâtre de l'assemblage de Citroën C5 Aircross sous la direction du constructeur chinois Dongfeng, selon une enquête de Radio France.

Une production clandestine

Alors que Stellantis avait annoncé l'arrêt de la production à l'usine de Kalouga en raison des sanctions et des difficultés logistiques, des Citroën C5 sont désormais disponibles à la vente sur le site citroen.ru. Stellantis admet avoir "perdu le contrôle" de cette usine, où environ 125 000 voitures sont produites chaque année. Cette situation laisse entendre que le géant automobile ne serait pas au courant de cette reprise de la production, qualifiée de "piraterie industrielle".

Un assemblage russo-chinois

L'entreprise russe Automotive Technologies a annoncé en mars dernier l'assemblage de modèles de Citroën C5 Aircross dans l'ancienne usine Stellantis. Les voitures, assemblées à partir de kits de 1 700 pièces importés en Russie par Dongfeng Motor, partenaire historique de Peugeot et Citroën en Chine, seront disponibles chez les concessionnaires Citroën à partir de mai 2024. Cependant, il est indiqué que ces kits pourraient contenir des pièces soumises aux sanctions occidentales contre la Russie, ce qui pose question quant à leur légalité.

La réaction de Stellantis

Une source interne de Stellantis confirme que le groupe a demandé à Dongfeng Motor de cesser l'exportation de ces pièces vers la Russie. Cette affaire soulève des inquiétudes quant à d'autres entreprises pouvant être victimes de programmes d'importations parallèles similaires, alors que la Russie fait face à un isolement croissant après les sanctions internationales.

 

 

 

Pauline Glikman : la discrète entrepreneuse montante de la French Tech



Dans le monde de la finance technologique, 2024 débute sur les chapeaux de roue avec l'émergence de nouvelles licornes telles que Pennylane, spécialisée dans la comptabilité, et Pigment, un logiciel de planification financière. Parmi ces jeunes pousses, Payflows se distingue en bouclant une levée de fonds de 25 millions d'euros, menée par le fonds de capital-risque Balderton Capital, aux côtés d'investisseurs historiques.

Des fondations solides

Pauline Glikman, ancienne vice-présidente en charge des opérations chez Luko, assure désormais la direction de Payflows aux côtés de Joseph Assouline. Son parcours atypique, comprenant des expériences chez Airbnb à Londres et à Singapour, la prédestinait à l'entrepreneuriat dans le secteur BtoB.

Payflows s'attaque au domaine de la gestion financière en entreprise, souvent délaissé par les start-up au profit des TPE-PME. Contrairement à une approche par verticale, la start-up propose une plateforme tout-en-un, adaptée aux besoins des grandes entreprises. Cette approche innovante lui permet de séduire des acteurs majeurs de la French Tech tels que Swile, Ornikar et Spendesk.

Une entrepreneuse discrète, mais déterminée

Pauline Glikman incarne un mélange unique d'énergie, d'audace et de détermination, selon ses pairs. Malgré sa discrétion, son travail acharné et son intelligence sont reconnus par la communauté des investisseurs. Cette jeune entrepreneuse, décrite comme un "mensch" par ses soutiens, préfère laisser son travail parler pour elle, tout en suscitant l'admiration de ceux qui la côtoient.

 

 

lundi 15 avril 2024

Les livres d’occasion ont la cote… et si cela n’était pas une bonne nouvelle ?

Alors que le Festival du livre de Paris attire les passionnés, une étude révèle une tendance croissante à l'achat et à la vente de livres de seconde main, remettant en question l'équilibre du secteur de l'édition. Près d'un livre sur cinq est désormais acquis d'occasion, à un prix bien inférieur à celui d'un livre neuf.


L'essor des plateformes en ligne

Les plateformes comme Leboncoin et Vinted offrent un vaste choix de livres à prix réduit. Des romans récents tels que le dernier Goncourt ou les œuvres de Joël Dicker sont disponibles à des prix considérablement réduits par rapport à ceux pratiqués en librairie. Des applications comme Momox, Recyclivre et Book Off facilitent également la vente et l'achat de livres d'occasion, attirant ainsi un nombre croissant d'acheteurs et de vendeurs.

Une pratique répandue et en expansion

Une étude récente menée par la Société française des intérêts des auteurs de l’écrit (Sofia) et le ministère de la Culture révèle que près d'un Français sur six a acheté au moins un livre d'occasion en 2022. Ce chiffre est en constante augmentation, avec près d'un livre sur cinq désormais acquis d'occasion. Les romans policiers sont les plus prisés dans cette catégorie, suivis de près par la science-fiction et le roman sentimental.

Les motivations des acheteurs

L'aspect financier est la principale motivation des acheteurs de livres d'occasion, avec des outils en ligne de plus en plus sophistiqués qui facilitent leurs recherches. Les considérations environnementales ne semblent pas jouer un rôle majeur dans leur décision d'achat.

Alors que les acheteurs et vendeurs de livres d'occasion sont souvent les mêmes personnes, cette pratique entraîne une diminution des ventes de livres neufs, ce qui impacte directement les revenus des auteurs, des éditeurs et des libraires. Malgré la popularité croissante des livres d'occasion, le marché du neuf reste essentiel pour rémunérer la création littéraire et soutenir l'industrie du livre dans son ensemble.



Olaf Scholz en Chine pour des discussions cruciales sur le commerce

Le chancelier allemand Olaf Scholz entame une visite de trois jours en Chine, où il doit rencontrer le président Xi Jinping pour discuter des relations commerciales entre les deux pays. Cette visite intervient dans un contexte où l'Union européenne et les États-Unis accusent la Chine de pratiques commerciales déloyales.



Renforcement des liens commerciaux

Olaf Scholz arrive en Chine avec une importante délégation de chefs d'entreprises, soulignant ainsi l'importance des questions économiques dans cette visite. Cette démarche vise à renforcer les liens commerciaux entre l'Allemagne et la Chine, qui est le premier partenaire commercial de l'Allemagne.

Concurrence déloyale et critiques envers la Chine

La visite d'Olaf Scholz survient également dans un contexte de tensions entre l'Occident et la Chine. Les accusations de concurrence déloyale et les critiques envers la Chine, notamment concernant sa proximité avec la Russie et ses prétentions sur Taïwan, pèsent sur les relations internationales.

Défense des intérêts allemands en Chine

Olaf Scholz devrait plaider la cause des industriels allemands implantés en Chine, qui rencontrent des difficultés d'accès au marché chinois. Cette visite permettra également de souligner l'importance de l'Allemagne dans les investissements étrangers en Chine.

Question ukrainienne au centre des discussions

La question de l'Ukraine sera également au cœur des discussions, alors que le président Zelensky a averti de la possibilité de perdre la guerre faute de munitions. Olaf Scholz souligne l'importance de faire pression sur la Chine pour qu'elle n'appuie pas la Russie dans son conflit avec l'Ukraine.

Enjeux diplomatiques et économiques

Cette visite vise à renforcer les liens économiques entre l'Allemagne et la Chine tout en prenant en compte les enjeux diplomatiques internationaux. La transition vers les énergies propres et la diversification des investissements seront également au cœur des discussions entre les deux pays.

lundi 8 avril 2024

Les loyers : une augmentation modérée en vue malgré la fin du bouclier

La fin du dispositif d'encadrement des loyers, le bouclier loyer, ne devrait pas entraîner une flambée des prix à court terme, rassure le ministère de la Transition Écologique, cité par MoneyVox. Cette mesure, instaurée par la loi sur le pouvoir d'achat en août 2022, visait à limiter temporairement l'augmentation des loyers. Cependant, avec la fin de l'encadrement de l'Indice de Référence des Loyers (IRL) le 31 mars 2024, les locataires se questionnent sur l'impact sur leurs finances.


Clôture du plafonnement des loyers

Le dispositif de l'encadrement des loyers, initialement prévu jusqu'au deuxième trimestre 2023, a été prolongé pour protéger les locataires des hausses excessives jusqu'au premier trimestre 2024. Cela a limité la hausse de l'IRL à 3,5 % en métropole, 2 % en Corse et 2,5 % en Outre-mer, ce qui a préservé le pouvoir d'achat des locataires malgré une inflation élevée.

Transition vers de nouvelles conditions

Depuis le 31 mars 2024, le bouclier loyer a pris fin. Cependant, les locataires ne seront pas immédiatement affectés par une hausse significative des loyers. Les révisions à venir seront basées sur l'IRL du premier trimestre 2024, plafonné à 3,5 %. Il faudra attendre la publication suivante de l'IRL en mi-juillet pour que ce plafond disparaisse réellement.

Prévisions modérées

La révision annuelle des loyers ne peut dépasser l'IRL, basée sur l'inflation. Heureusement, la hausse générale des prix ralentit, selon les prévisions de la Direction Générale du Trésor, avec une inflation prévue à +2,6 % pour l'année à venir. Ainsi, malgré la fin du bouclier loyer, il est probable que l'IRL reste en dessous de 3,5 % à la mi-juillet, assurant une augmentation modérée des loyers en 2024.




Face au déficit public, l'État opte pour la vente de ses biens immobiliers

Pour contrer le dérapage du déficit public à 5,5 % en 2023, l'État français a décidé de prendre des mesures drastiques. L'une d'entre elles consiste à vendre une partie de ses biens immobiliers. En 2023, cette initiative a permis d'économiser 280 millions d'euros, dans le cadre d'un objectif à plus long terme de cinq milliards d'euros.


Réduction du parc immobilier de l'État

Sous l'impulsion du Premier ministre Gabriel Attal et du ministre des Comptes publics, Thomas Cazenave, l'État a mis en vente 645 biens immobiliers en 2023. Cette démarche vise non seulement à réduire les dépenses énergétiques liées à ces bâtiments, mais aussi à générer des recettes pour combler le déficit public.

Objectif : réduire le déficit en-dessous de 3 %

Gabriel Attal et Bruno Le Maire ont réitéré leur engagement à ramener le déficit en-dessous de 3 %, un objectif crucial pour stabiliser les finances publiques. Dans cette optique, des députés de la majorité travaillent sur des propositions visant à taxer les rentes, notamment dans le secteur énergétique, tout en restant ouverts à d'autres idées pour renflouer les caisses de l'État.

Stratégie d'économies et de revenus

Outre la vente de biens immobiliers, l'État envisage également de réduire ses dépenses en loyers en libérant des espaces de bureaux. Cette mesure pourrait permettre d'économiser jusqu'à un milliard d'euros annuels. Parallèlement, la location de certains espaces existants a déjà rapporté un milliard d'euros en recettes supplémentaires l'année dernière, illustrant une stratégie globale visant à optimiser les ressources financières de l'État.

Valorisation potentielle et gestion rigoureuse

Avec un parc immobilier comprenant 190 000 bâtiments et près de 100 millions de mètres carrés, l'État estime que la valeur potentielle de ces actifs s'élève à cinq milliards d'euros. Cette vente planifiée s'accompagne d'une gestion rigoureuse, comme en témoigne l'augmentation de 20 % des revenus locatifs en 2023, démontrant ainsi une volonté affirmée de renforcer les finances publiques et de garantir une gestion plus efficace des ressources de l'État.



mardi 2 avril 2024

La France franchit le cap des 30% d'énergies renouvelables dans la consommation d'électricité"

Pour la première fois, la France a dépassé en 2023 le seuil symbolique des 30% d'énergies renouvelables dans sa consommation totale d'électricité, marquant ainsi une hausse de six points par rapport à l'année précédente. Cette progression est largement attribuée à l'essor de l'énergie éolienne et solaire à travers le pays.


L'impact de l'éolien et du solaire

L'éolien et le solaire ont enregistré des augmentations spectaculaires, contribuant significativement à cette hausse. Les parcs éoliens, notamment en mer avec les installations au large de Saint-Brieuc et de Fécamp, ont permis une contribution notable, même si les volumes restent relativement modestes avec environ 50 térawatts/heure pour l'éolien et 21 pour le solaire. Malgré cela, l'hydraulique demeure la première source d'énergie renouvelable en France, représentant une part importante de la production totale.

Disparités régionales et retard par rapport à d'autres pays

La répartition des énergies renouvelables varie considérablement d'une région à l'autre en France. Les Hauts-de-France sont leaders en éolien terrestre, tandis que la Nouvelle-Aquitaine se distingue par son utilisation du solaire. Cela dépend en grande partie des conditions météorologiques et du déploiement des infrastructures éoliennes et solaires dans chaque région.

Selon le panorama énergétique, la France a atteint 93% de ses objectifs intermédiaires en matière de production d'électricité à partir de sources renouvelables. Cependant, elle accuse un retard d'environ six mois pour le solaire et d'un an et demi pour l'éolien terrestre par rapport à ses objectifs fixés. Comparée à d'autres pays européens, la France est en retard, avec une part des renouvelables dans la production totale d'électricité encore en dessous de la moyenne européenne. Des pays comme l'Allemagne, l'Espagne et le Portugal ont déjà dépassé les 50% en 2023, soulignant ainsi le besoin d'accélérer la transition énergétique en France.


 

Élargissement de la définition de l'abus de confiance : La Cour de cassation inclut les biens immobiliers

Dans une décision récente, la Cour de cassation a élargi sa conception de l'abus de confiance pour englober l'utilisation abusive de biens immobiliers. Cette évolution jurisprudentielle met en lumière l'importance du respect des accords avec les propriétaires de biens, sous peine de poursuites pénales.


Nouvelle jurisprudence

Selon le Figaro immobilier, la Cour de cassation a récemment élargi sa jurisprudence pour reconnaître qu'un abus de confiance peut également concerner un bien immobilier. Cette décision, rendue le 13 mars 2024, clarifie la définition de l'abus de confiance, traditionnellement limitée aux fonds, valeurs et biens meubles.

Un exemple concret

Dans cette affaire, un propriétaire avait confié son terrain à une entreprise pour l'enfouissement de déchets. Cependant, des déchets non autorisés ont été enfouis, réduisant les capacités restantes du terrain. Cette situation a conduit la Cour à reconnaître que les biens immobiliers peuvent être concernés par un abus de confiance.

Mise en garde

Il est désormais clair que l'utilisation d'un bien au-delà de ce qui a été convenu avec son propriétaire peut être considérée comme un abus de confiance, passible de sanctions pénales. Les entreprises et les particuliers doivent respecter les termes des contrats et des accords conclus pour éviter tout litige juridique.

Condamnation et responsabilité

La Cour de cassation met en garde contre les comportements répréhensibles, soulignant que tout type de bien peut faire l'objet d'un abus de confiance. Il est crucial de respecter les droits de propriété et de ne pas abuser des biens qui nous sont confiés, sous peine d'être tenus responsables de nos actions.



mardi 26 mars 2024

Guerre froide technologique : la Chine bannit AMD, Intel et Windows de ses administrations

La Chine a récemment décidé de bannir les processeurs AMD et Intel des PC et serveurs utilisés dans l'ensemble de ses administrations. Désormais, seuls les ordinateurs équipés de processeurs développés par des entreprises chinoises seront autorisés. Ce bannissement concerne également d'autres produits, tels que Windows.


Contexte de tensions géopolitiques

Les tensions entre les États-Unis et la Chine se sont intensifiées ces dernières années, conduisant à des mesures restrictives de part et d'autre. Un exemple marquant est le cas de Huawei et ZTE, qui se sont vus interdire de commercer avec des entreprises américaines, entraînant notamment la rupture des contrats avec Google et l'impossibilité d'utiliser la version commerciale d'Android.

Malgré le récent retrait de Xiaomi de la liste noire américaine, les tensions persistent, avec chaque pays adoptant une politique d'autarcie technologique, créant ainsi un climat de méfiance mutuelle. Des applications et des services sont régulièrement bannis, comme TikTok, menacé d'interdiction aux États-Unis si sa filiale américaine n'est pas vendue.

Restrictions sur les exportations de puces

En octobre 2022, les États-Unis ont bloqué les exportations de puces et de semi-conducteurs vers la Chine, et en janvier suivant, malgré une interdiction de vente décrétée en octobre 2023, la Chine a réussi à se procurer des GPU NVIDIA. Cette situation souligne la dépendance de la Chine vis-à-vis des technologies étrangères, notamment dans les domaines des semi-conducteurs et des GPU utilisés pour les intelligences artificielles.

Avancées technologiques chinoises

La Chine poursuit son propre agenda technologique avec le xinchuang, un calendrier spécifique axé sur l'innovation dans l'application des technologies de l'information. Ce mouvement témoigne des efforts du pays pour développer ses propres capacités technologiques et réduire sa dépendance vis-à-vis des fournisseurs étrangers, notamment dans le domaine des processeurs et des systèmes d'exploitation.



Dépenses publiques malgré la situation budgétaire : Le gouvernement sous pression

 

Il y a un mois, Bruno Le Maire gelait 10 milliards d'euros de crédits ministériels, anticipant ainsi une dégradation des finances publiques. Cette mesure était un avant-goût des ajustements budgétaires à venir, avec inévitablement d'autres coupes dans les dépenses publiques, alors que le déficit public s'annonce plus important que prévu.






Contrainte à des économies

Le gouvernement se trouve contraint par des prévisions de déficit pour 2023 bien plus alarmantes que prévu. Toutes les options sont envisagées, sauf une : l'augmentation des impôts, répète Bruno Le Maire. Les réformes de l'Assurance-chômage, des dépenses de santé et de l'apprentissage sont envisagées pour maîtriser les dépenses publiques.

Contradiction entre économies et nouvelles dépenses

Malgré la recherche d'économies, le gouvernement continue à dépenser. Des fonds ont été débloqués pour les agriculteurs, les hôpitaux en difficulté ont reçu une aide supplémentaire, et des primes importantes ont été allouées aux fonctionnaires pour les Jeux olympiques. De plus, une aide de 3 milliards d'euros a été annoncée pour l'Ukraine.

Dépendance à la dépense

Lisa Thomas-Darbois de l'institut Montaigne souligne que la France est accro à la dépense. Chaque nouvelle dépense est considérée comme due, ce qui rend difficile de remettre en question ces dépenses. Il est impératif de changer de cap, avec un objectif d'au moins 20 milliards d'euros d'économies pour l'année prochaine.




lundi 18 mars 2024

Euro/dollar : Quelles perspectives pour l'euro en 2024 ?

L'euro reste relativement stable par rapport au dollar depuis le début de l'année, malgré les révisions des anticipations sur les baisses de taux des banques centrales, qui n'ont bénéficié à aucune devise. La question se pose alors : l'élection présidentielle américaine pourrait-elle changer la donne ?


Évolution mitigée de l'euro

Au cours des derniers mois, l'euro a fluctué sans s'effondrer face au dollar. Bien qu'il soit passé de 1,11 dollar à 1,07 dollar avant de se stabiliser autour de 1,0888 dollar, il affiche une légère baisse de 1,4 % par rapport au dollar sur l'ensemble de l'année 2024.

Influence des politiques monétaires des banques centrales

La politique monétaire des grandes banques centrales reste un facteur déterminant dans l'évolution des devises. Tant la Réserve fédérale américaine que la Banque centrale européenne ont abaissé leurs anticipations de baisse des taux, créant une situation d'équilibre entre l'euro et le dollar.

Prévisions contrastées pour l'euro

Les perspectives pour l'euro varient selon les prévisions des institutions financières. UBS prédit une légère remontée de l'euro, tandis que Bank of America est plus optimiste, tablant sur un euro à 1,15 dollar à la fin de l'année. En revanche, Deutsche Bank estime que l'euro restera relativement faible face au dollar.

Impact de l'élection présidentielle américaine

L'élection présidentielle américaine est un facteur majeur d'incertitude pour l'évolution de l'euro. Selon UBS, une victoire de Donald Trump pourrait initialement favoriser le dollar en raison des tensions géopolitiques, mais à long terme, la politique budgétaire incertaine pourrait affaiblir le dollar.

Incertitudes quant à l'évolution de l'euro

En somme, l'évolution de l'euro face au dollar reste sujette à de multiples variables, notamment les politiques monétaires, les performances économiques et les événements politiques. Cette incertitude crée un environnement complexe pour les investisseurs et les cambistes, qui surveillent de près les développements sur les marchés financiers internationaux.



La France et l'IA : une spécificité reconnue

Joëlle Barral, directrice de la recherche en intelligence artificielle chez Google DeepMind, souligne l'importance croissante de l'IA au sein de Google, notamment avec l'inauguration d'un hub à Paris regroupant les équipes de recherche en IA.


L'écosystème français de l'IA

Elle met en lumière l'écosystème émergent en France, avec plus de 500 000 chercheurs, des startups de la French Tech telles que Mistral AI, et des grands laboratoires comme Meta et Google qui contribuent au développement et à l'impact de l'IA à l'échelle mondiale.

Pour Joëlle Barral, la France dispose d'une culture mathématique reconnue et de nombreux talents formés localement, ce qui en fait un acteur clé dans le domaine de l'IA. Elle souligne également la spécificité française en la matière.

L'appel à l'investissement

Le président Emmanuel Macron a récemment appelé à un investissement massif dans l'IA pour que la France joue un rôle de premier plan sur la scène mondiale, suivant ainsi les recommandations du rapport remis le 13 mars. L'implication de géants comme Google dans l'écosystème français est perçue comme un signe positif pour attirer davantage de talents et d'investissements dans le pays.

La France cherche ainsi à endiguer la fuite des cerveaux vers d'autres destinations, en capitalisant sur ses atouts en matière d'IA et en créant un environnement propice à l'innovation et à la recherche dans ce domaine en pleine expansion.



lundi 11 mars 2024

Crise dans l'industrie agroalimentaire : Les négociations commerciales sous tension

Ces dernières semaines, des géants de l'industrie agroalimentaire ont annoncé des fermetures d'usines en France, suscitant des inquiétudes quant à l'avenir du secteur. Mondelez International, Nestlé et Unilever font partie des multinationales qui ont pris des décisions difficiles, signalant un malaise profond.


Les tensions dans les négociations commerciales

 

Au cœur de cette crise, les tensions dans les négociations commerciales avec les distributeurs sont pointées du doigt. Les relations avec les acteurs de la grande distribution sont décrites comme "plus tendues et dégradées que dans d'autres pays européens". Les sièges des multinationales évoquent des préoccupations telles que le niveau des marges, le coût du travail, et les relations difficiles avec les centrales d'achats européennes.

 

Une étude révèle un problème d'attractivité

 

Une étude réalisée par le cabinet EY, commandée par l'Ilec, indique un problème d'attractivité pour les filiales françaises des multinationales. Environ un dirigeant sur six envisage la fermeture d'un site de production en France dans les trois prochaines années, avec peu de nouveaux investissements prévus. Près de quatre entreprises sur dix ont vu leurs projets d'investissements refusés par leur maison mère.

 

Le rôle clé des négociations commerciales

 

La tension persiste même après la clôture officielle des négociations commerciales. Selon une source, de nombreux contrats ne sont toujours pas signés avec une des centrales d'achats européennes. Les fournisseurs soulignent l'importance de rétablir leur profitabilité et de pouvoir appliquer des hausses de prix pour faire face à la concurrence des marques de distributeurs.

 

Le dossier préoccupe le gouvernement, avec le directeur général de l'Ilec multipliant les rencontres avec des acteurs du secteur. Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, suit de près la situation, et une mission parlementaire spécifique à la filière agroalimentaire est prévue dans le cadre du projet de loi Egalim



Or : Les raisons énigmatiques derrière le récent record historique

Le métal précieux a récemment franchi son record historique, se rapprochant des 2 150 dollars l'once. Cependant, cette ascension suscite des interrogations quant à ses fondamentaux. Alors que d'autres actifs comme les indices boursiers et le bitcoin battent des records, l'or attire l'attention par son mouvement inhabituel.

Une progression surprenante

 

Mardi dernier, l'or a atteint un sommet historique en bourse, dépassant les 2 185,50 dollars l'once, enregistrant une hausse de 4% depuis le début de l'année et de 18,5% sur un an. Cependant, cette ascension surprend les observateurs de marché, car elle semble déroger à la logique attendue.

 

Traditionnellement, l'or affiche une corrélation négative avec les taux d'intérêt. L'absence de rendements intrinsèques rend l'or moins attractif en période de taux élevés. Malgré une hypothétique stabilisation des taux directeurs, les anticipations de baisses ont été révisées à la baisse, ce qui devrait, en théorie, soutenir l'or.

 

Facteurs possibles derrière la hausse

 

Différents facteurs pourraient expliquer cette montée soudaine. La demande physique d'or, notamment en Chine où les consommateurs auraient acheté de l'or pour se prémunir des incertitudes sur les marchés, est avancée comme une possibilité. De plus, le risque d'une correction sur les marchés mondiaux aurait pu stimuler la demande. Les achats de certaines grandes banques centrales, comme la Banque populaire de Chine, sont également mentionnés.

 

Analyse d'UBS

 

Malgré des fondamentaux en apparence faibles, UBS remet en question la récente hausse de l'or. La banque suisse souligne l'incohérence théorique avec la hausse des taux d'intérêt anticipée par les marchés. UBS suggère que des facteurs techniques ont pu jouer un rôle, les prix dépassant des niveaux de résistance clés. Cependant, l'attention croissante envers l'élection présidentielle américaine, les achats continus des banques centrales et le positionnement spéculatif modeste indiquent un potentiel de croissance à moyen terme.

 

Bien que l'or ait atteint des sommets historiques, les raisons derrière cette ascension demeurent énigmatiques. Des éléments techniques, la demande physique, et des anticipations de marché contradictoires s'entremêlent, créant un scénario complexe. Les investisseurs, incertains de la durabilité de cette hausse, restent attentifs aux évolutions futures, tandis qu'UBS suggère une approche prudente en attendant davantage de clarté.



lundi 4 mars 2024

Espionnage des téléphones mobiles : Alerte de l'Anssi

 L'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi) a récemment dévoilé son panorama de la cybermenace pour l'année 2023. Le constat est alarmant, avec une augmentation significative du niveau de menace informatique en France. L'Anssi souligne une hausse de 30% du nombre d'attaques par rançongiciel par rapport à l'année précédente, un indicateur préoccupant en termes d'évolution et de diversification des cyberattaques.


Les Jeux olympiques de Paris, une opportunité pour les pirates

L'Anssi exprime ses inquiétudes quant aux Jeux olympiques de Paris prévus cet été. Les pirates informatiques pourraient profiter de cet événement mondial pour mener diverses attaques, mettant ainsi à l'épreuve les capacités de cybersécurité du pays. Vincent Strubel, directeur général de l'Anssi, considère les JO comme "un test grandeur nature", avec une attention particulière sur la protection des 350 entités liées à la compétition, dont 80 sont qualifiées de critiques.

La menace croissante de l'espionnage des téléphones mobiles

L'Anssi met en garde contre une augmentation notable des attaques visant à espionner des individus via leurs téléphones portables. Cette menace est alimentée par le commerce croissant d'outils d'intrusions sophistiqués. Certains fournisseurs proposent des codes malveillants avancés à des entreprises et particuliers mal intentionnés, entraînant la prise de contrôle d'appareils. Les cibles privilégiées de ces attaques, comptées par dizaines, incluent notamment les cadres dirigeants. L'espionnage stratégique et industriel, avec un accent sur les groupes de réflexion, les instituts de recherche et les entreprises de télécommunications, se positionne comme la menace principale mobilisant les équipes de l'Anssi en 2023.

L'Anssi se prépare face aux nouvelles menaces émergentes

L'agence signale également des activités potentielles de "prépositionnement" dans le secteur de l'énergie, impliquant des tentatives de prise de contrôle discrète des réseaux en vue de les éteindre ou de les détruire à un moment opportun. Face à ces menaces émergentes, l'Anssi assure s'être préparée pour y répondre de manière efficace.



Tarifs de l'électricité : mise en garde de la commission de régulation de l'énergie

La baisse des prix de l'électricité sur les marchés incite les fournisseurs alternatifs à multiplier les offres alléchantes. Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), met en garde les consommateurs contre certaines propositions pouvant être décevantes, voire abusives.


Attention aux offres alléchantes des alternatifs

Emmanuelle Wargon alerte sur les offres agressives de certains fournisseurs alternatifs d'électricité. Actuellement, avec la diminution des prix de gros de l'électricité sur les marchés, certains acteurs en profitent pour proposer des tarifs inférieurs à ceux réglementés par EDF. Cependant, ces offres, promises à des économies substantielles, peuvent s'avérer décevantes, voire abusives, générant un taux élevé de litiges, selon le médiateur de l'électricité.

Les fournisseurs mis en cause

Des entreprises telles qu'Ohm, Mint et Elmy sont citées par Emmanuelle Wargon comme fournisseurs dont les offres suscitent des mécontentements. Pour éviter les mauvaises surprises, elle recommande aux consommateurs de vérifier attentivement les détails des offres, la qualité du service proposé et la stabilité financière de la société. Dans un marché où l'installation d'opérateurs est aisée, la présidente de la CRE plaide en faveur de règles plus strictes pour assainir le secteur.

Les causes de la baisse des prix

Deux facteurs expliquent la baisse des prix de l'électricité. Premièrement, EDF a récupéré une capacité de production normale avec le retour en service de réacteurs produisant davantage d'électricité. Deuxièmement, la baisse significative du prix du gaz, utilisé comme référence pour le tarif de l'électricité, influence également cette diminution. Les grands fournisseurs, tels que Total, Engie et Shell, ont diversifié leurs sources d'approvisionnement, contribuant ainsi à la diminution des coûts. De plus, la consommation française a baissé grâce à des températures clémentes et des incitations à la sobriété.

Bien que les prix de l'électricité soient moins volatils pour l'année 2024, des inquiétudes subsistent en raison de la situation géopolitique instable. La prudence est donc de mise, car des problèmes éventuels d'EDF pourraient entraîner une remontée des tarifs. Les consommateurs sont toutefois libres de résilier leur contrat à tout moment, sans motif.

 



mardi 27 février 2024

Tournant défavorable pour les voitures électriques en Europe en 2024

 

Alors que l'année 2023 avait été marquée par le succès des voitures électriques en Europe, dépassant même la part de marché des diesel, le mois de janvier 2024 présente une toute autre réalité. Cette tendance s'explique principalement par la diminution des aides gouvernementales dans plusieurs pays, mais d'autres facteurs entrent également en jeu.


Une baisse de la Part de marché des voitures électriques

Les voitures électriques ont atteint des sommets en Europe en 2023, avec le Tesla Model Y comme la voiture la plus vendue toutes catégories confondues. De plus, la part de marché des voitures électriques neuves a dépassé celle des véhicules diesel pour la première fois sur l'ensemble de l'année.

Cependant, les chiffres de vente européens de janvier 2024, dévoilés par l'ACEA (Association des Constructeurs Européens d’Automobiles), révèlent un recul significatif de la part de marché des voitures électriques par rapport aux mois précédents.

Retour en arrière : la voiture électrique derrière le diesel

Bien que janvier 2024 ait été un mois positif pour les ventes de voitures en Europe, avec une hausse globale de 12,1 % par rapport à janvier 2023 (851 690 immatriculations au total), la part de marché des voitures électriques a connu un net recul. Malgré une augmentation des ventes de 28,9 % par rapport à janvier 2023, avec des hausses notables dans plusieurs marchés européens, la part de marché a chuté de 18,5 % en décembre 2023 à 10,9 % en janvier 2024.

Impact de la fin des subventions

Bien que la fin soudaine des subventions pour l'achat de voitures électriques en Allemagne en décembre 2023 ne soit pas la seule responsable, elle a incontestablement eu un impact significatif. La part de marché des voitures électriques est passée de 18,4 % sur l'ensemble de l'année 2023 à seulement 10,1 % en janvier 2024.

Les grandes perdantes de cette situation sont l'essence et le diesel, qui ont augmenté respectivement de 34,4 % à 39 % et de 17,1 % à 21,9 % sur la même période. L'Allemagne, en tant que plus grand marché automobile d'Europe, a inévitablement influencé ces changements.

Il est également possible que de nombreux constructeurs aient immatriculé un grand nombre de voitures en décembre 2023 pour constituer un stock stratégique, influençant ainsi les chiffres de vente et biaisant la comparaison.

Les incertitudes en France

La France pourrait également être impactée dans les semaines à venir, avec la révision du bonus écologique, notamment la baisse à 4 000 euros pour les ménages aisés et la suppression pour les entreprises, pouvant dissuader les futurs clients.

Enfin, l'attente des consommateurs pour les prochains lancements, tels que la Dacia Spring et la Citroën ë-C3 à des tarifs abordables, ainsi que la Renault 5 E-Tech et les Renault Scénic E-Tech et Peugeot E-3008 dans les segments supérieurs, pourrait influencer les tendances du marché.



Bruno Le Maire propose la création d'un "Produit d'Épargne Européen"

 

Le ministre des Finances français, Bruno Le Maire, a suggéré la création d'un "produit d'épargne européen" en collaboration avec les États membres de l'Union européenne (UE) intéressés. L'objectif principal est de mobiliser les capitaux privés pour stimuler la croissance économique.


Proposition de lancement en 2024

Bruno Le Maire a présenté cette proposition avant une réunion avec ses homologues des Vingt-Sept à Gand, en Belgique. Il a préconisé le lancement dès 2024 d'un produit d'épargne européen, dont les caractéristiques et le rendement seraient définis en collaboration avec les États volontaires.

Une union des marchés de capitaux en Europe

Le ministre a également envisagé la possibilité que quelques pays participent initialement à cette initiative, formant ainsi une union des marchés de capitaux en Europe. Bien qu'il n'ait pas précisé quels États pourraient être volontaires, il a souligné l'impossibilité de démarrer immédiatement avec les 27 membres de l'UE.

Urgence de l'union des marchés de capitaux

L'Union européenne est confrontée à la fragmentation de ses marchés de capitaux, entravant les effets d'échelle comparables au marché américain. Bruno Le Maire a exprimé son impatience face à cette situation et a appelé à des progrès concrets dès 2024.

La nécessité de mettre l'argent européen au travail

Le ministre a estimé que l'épargne des Européens, évaluée à environ 35 000 milliards d'euros, doit être mobilisée pour la croissance, l'innovation, la recherche, les entreprises et l'emploi. Il a souligné que plus de 10 000 milliards d'euros "dorment sur des comptes bancaires" et devraient être activés pour soutenir l'économie.

Objectifs pour stimuler la croissance

Bruno Le Maire a insisté sur l'importance de l'Union des Marchés de Capitaux pour permettre aux entreprises de financer plus facilement leurs projets et aux particuliers de trouver de meilleures opportunités d'investissement. Il a également proposé une supervision européenne volontaire et un projet de garantie pour la titrisation, visant à libérer les bilans des banques et à stimuler les prêts aux particuliers et aux entreprises.



mardi 20 février 2024

Worldcoin (WLD) explose de 140% grâce à l'IA !

Worldcoin, porté par le cofondateur d'OpenAI, Sam Altman, mise sur l'intelligence artificielle (IA) pour révolutionner le domaine de la crypto. Ce choix audacieux commence à porter ses fruits, avec Worldcoin dépassant le million d'utilisateurs. L'effet sur son token, WLD, est spectaculaire, enregistrant une croissance de 140% en une seule semaine.


Sam Altman : l’architecte du succès

Sam Altman, entrepreneur visionnaire à la tête d'OpenAI, a appliqué son savoir-faire en IA au secteur de la crypto. L'objectif ambitieux est d'utiliser la numérisation biométrique par IA pour créer une identité numérique inviolable, assurant des transactions sécurisées. Cette approche innovante a séduit plus d'un million d'utilisateurs en moins d'un an.

La combinaison de l'IA et de la crypto se révèle payante pour Worldcoin, propulsant son nombre d'utilisateurs au-delà du million. Le jeton WLD a connu une envolée remarquable, enregistrant une hausse de plus de 140% en une semaine. Cette performance a propulsé sa valeur au-delà de 6$, atteignant une capitalisation boursière de près de 5 milliards de dollars.

Un avenir prometteur

Le lancement récent du portefeuille Sora facilite davantage l'utilisation quotidienne du jeton WLD. Avec des projets ambitieux, dont le déploiement dans plus de 20 nouveaux pays d'ici fin 2023, Worldcoin semble destiné à étendre encore plus son influence.

La croissance constante, avec une augmentation de 40% des utilisateurs le dernier mois, souligne la dynamique positive de Worldcoin. Porté par l'enthousiasme des experts, ce projet novateur de Sam Altman pourrait bien s'imposer comme la crypto de référence dans les années à venir.

Un avenir brillant pour le jeton WLD

Worldcoin, dopé à l'IA, se positionne comme une force majeure dans le monde de la crypto. La récente explosion de 140% du jeton WLD n'est que le début d'une tendance haussière prometteuse. La ruée vers l'or Worldcoin ne fait que commencer, préparant le terrain pour un avenir brillant dans l'univers de l'IA et de la crypto.



lundi 19 février 2024

La pause de Biden sur les exportations de GNL américain n'affectera pas l'Europe à court terme

 Selon un fonctionnaire de l'Union européenne, la suspension par le président Joe Biden des approbations de nouvelles exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) n'aura pas d'impact sur les approvisionnements européens à court terme. Maros Sefcovic, vice-président exécutif de la Commission européenne, a rassuré lors d'une réunion à Washington en affirmant qu'il ne devrait y avoir aucune incidence sur l'approvisionnement en GNL américain de l'Europe au cours des deux ou trois prochaines années.


Suite à l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022, l'Europe a connu des changements énergétiques majeurs, réduisant ses importations de gaz russe grâce aux approvisionnements en GNL des États-Unis. M. Sefcovic a souligné que les États-Unis devraient répondre à la demande européenne dans les années à venir, et la pause de Biden contient une clause d'urgence pour assurer les approvisionnements en cas de besoin.

 

Bien que les États-Unis soient devenus le premier exportateur mondial de GNL l'année dernière, la responsabilité de garantir la sécurité énergétique mondiale va au-delà de l'Europe, selon M. Sefcovic. Les États-Unis sont maintenant considérés comme le "garant mondial de la sécurité énergétique", avec une responsabilité envers l'Asie du Sud-Est, l'Inde, l'Amérique latine et l'Afrique.

 

Cependant, des interrogations subsistent quant à l'engagement à long terme des États-Unis à fournir du GNL. Certains pays d'Asie du Sud-Est, l'Italie et l'Allemagne se questionnent sur la continuité des approvisionnements. Des inquiétudes ont été exprimées au sujet du Vietnam, qui lutte pour obtenir du GNL en raison de désaccords sur les prix, de retards dans la construction d'usines et de l'absence de contrats d'approvisionnement.

 

Malgré l'impact initial de la pause de Biden sur le GNL, la situation s'est stabilisée grâce à l'assurance que les approvisionnements américains dans le cadre de projets déjà approuvés sont en croissance. Certains législateurs américains envisagent de légiférer pour transférer le pouvoir d'approbation des exportations de GNL du ministère de l'Énergie à la Commission fédérale de réglementation de l'énergie.

 

La Maison-Blanche s'oppose fermement à cette législation, affirmant qu'elle compromettrait la capacité des États-Unis à garantir que les exportations de GNL soient conformes à leurs intérêts économiques, de sécurité énergétique, de politique étrangère et environnementaux.



lundi 12 février 2024

Sartorius Stedim Biotech : Succès d'une augmentation de Capital de 1,2 Milliard d'Euros

Sartorius Stedim Biotech S.A. a mené avec succès un placement privé international en plaçant 5 150 215 actions auprès d'investisseurs institutionnels, grâce à une construction de livre d'ordres accélérée.


Résultats de l'augmentation de Capital

 

    Montant total de l'émission : 1 200 000 095 euros.

    Prix de souscription : 233,00 euros par action.

    Décote : 5,42% par rapport à la moyenne pondérée des cours des trois dernières séances.

    Nombre d'actions nouvelles émises : 5 150 215, représentant 5,6% du capital de l'émetteur (avant émission).

    Date d'émission : 9 février 2024.

    Cotation : marché réglementé d'Euronext Paris.

 

Utilisation des produits

 

Les fonds nets de l'augmentation de capital seront utilisés pour accélérer le désendettement de l'émetteur, au-delà de la forte génération de trésorerie interne, et renforcer sa flexibilité stratégique. À la date de reporting du 31 décembre 2023, les prêts d'actionnaires au sein du groupe s'élevaient à environ 3,56 milliards d'euros. L'émetteur prévoit d'allouer au moins deux tiers des fonds nets pour rembourser partiellement ces prêts d'actionnaires, réduisant ainsi la dette nette et le ratio de levier d'environ 1,5x.

 

Intention des actionnaires

 

Sartorius AG, l'actionnaire majoritaire, a exprimé son intention de souscrire pour environ 400 millions d'euros, représentant environ un tiers de l'augmentation de capital. À la suite de cette opération, Sartorius AG détiendra 71,5% du capital social de l'émetteur.

 

Conjointement avec l'augmentation de capital, Sartorius AG a également procédé au placement d'actions de préférence auto-détenues pour un montant d'environ 200 millions d'euros, par le biais d'un placement privé.

 

Cette opération renforce la position financière de Sartorius Stedim Biotech et offre des perspectives favorables pour son développement futur.



Bilan électrique France 2023 : vers un nouvel équilibre énergétique

 Malgré les défis énergétiques de 2022, marqués par des crises simultanées dans le gaz, le nucléaire et l'hydraulique, le système électrique français a démontré une résilience remarquable, évitant toute rupture d'approvisionnement.


Nouvelle dynamique en 2023

 

L'année 2023 marque un nouvel équilibre pour le système électrique, éliminant les inquiétudes concernant la sécurité d'approvisionnement. Toutefois, cet équilibre diffère de celui des années 2010, tant du côté de la consommation que de la production d'électricité.

 

La tendance à la baisse de la consommation française entamée à l'automne 2022 s'est poursuivie tout au long de 2023, atteignant un niveau inférieur à celui de 2020 (période de confinement). La production d'électricité des filières décarbonées a nettement augmenté, avec une reprise marquée de la production nucléaire et hydraulique.

 

Records de production éolienne et solaire

 

Les productions éolienne et solaire ont atteint des niveaux record, tandis que la production thermique fossile a atteint son niveau le plus bas depuis 2014, avec une production à base de charbon devenue anecdotique dans le mix énergétique.

 

La France est redevenue exportatrice nette d'électricité en 2023. Les émissions de gaz à effet de serre du système électrique français ont atteint un minimum historique, reflétant une dynamique de décarbonation régionale où les pays voisins privilégient les énergies renouvelables.

 

Nouvelle structure et décarbonation

 

En 2023, dans un contexte de sortie de crise, le système électrique français présente une nouvelle structure, favorisant la dynamique de décarbonation nécessaire pour atteindre les objectifs climatiques et de souveraineté énergétique. Les niveaux de prix ont également diminué, reflétant une amélioration de l'équilibre entre l'offre et la demande sur les marchés électriques.



mercredi 31 janvier 2024

Eutelsat Communication : Retards de OneWeb et Impacts sur les Comptes

 


Eutelsat Group, l'opérateur de satellites, connaît une baisse significative à la Bourse de Paris après avoir réduit ses prévisions pour l'exercice 2023-2024 en raison de retards dans les résultats de OneWeb. Cette annonce intervient quatre mois après la finalisation de la fusion entre OneWeb et Eutelsat.

La fusion Eutelsat-OneWeb

 

Annoncée en juillet 2022 et finalisée en septembre 2023, la fusion entre Eutelsat et OneWeb était censée offrir des avantages, mais elle semble rencontrer des obstacles. L'opération a transformé Eutelsat en Eutelsat Group, avec OneWeb comme filiale.

Impact financier et suspension de dividendes

 

Avant la fusion, Eutelsat présentait une activité en déclin mais générait un cash important, permettant des dividendes. Cependant, le cash est désormais utilisé pour le déploiement de la deuxième génération de satellites OneWeb, appelée Gen-2, évalué à 4 milliards de dollars. En conséquence, Eutelsat suspend le versement de dividendes jusqu'à l'exercice 2024-2025.

Des retards chez OneWeb

 

OneWeb affiche une santé financière moins robuste que celle d'Eutelsat, avec une perte de 200 millions d'euros d'EBITDA sur les douze derniers mois jusqu'en septembre 2022. La fusion entraîne une baisse significative de la valeur des actions d'Eutelsat, passant de 10,43 euros à 3,46 euros.

Avertissement sur les résultats et suspension d'objectifs

 

Eutelsat Group révèle un avertissement sur les résultats, anticipant des revenus entre 1,25 et 1,3 milliard d'euros, et un EBITDA ajusté entre 650 et 680 millions d'euros. Ces prévisions sont revues à la baisse après l'examen des résultats post-fusion, indiquant des retards dans les activités LEO (Low Earth Orbit) de OneWeb.

Des défis à court terme

 

Les retards significatifs soulèvent des préoccupations quant à l'exécution de la fusion, en particulier en raison du manque de bilan financier éprouvé de OneWeb. Les actionnaires subissent les conséquences de ces retards. Eutelsat mentionne la confiance dans les perspectives de OneWeb, mais les défis à court terme persistent.

Évaluation des perspectives futures

 

Eutelsat suspend également ses objectifs pour 2024-2025, annonçant une réévaluation lors de la publication des résultats de l'exercice 2023-2024 en août 2024. Malgré les défis, le groupe vise une croissance annuelle à deux chiffres de ses revenus et de sa marge d'EBITDA ajusté entre 2024 et 2028.

Perspectives mitigées

 

La fusion comporte des risques d'exécution importants, particulièrement avec les retards significatifs dans les activités de OneWeb. Les investissements nécessaires pour la deuxième génération de constellations de satellites coïncident avec des dettes arrivant à échéance, nécessitant probablement des levées de fonds pour Eutelsat.


Pourquoi Tesla interrompt la production à la Gigafactory de Berlin

 


Tesla fait face à des interruptions majeures de production à sa Gigafactory de Berlin, et la principale raison réside dans une pénurie de pièces détachées due aux attaques de rebelles Houthis au Yémen contre des navires en mer Rouge.

La suspension de la production

 

Tesla a annoncé la suspension de sa production à la Gigafactory de Berlin à partir du lundi 29 janvier, avec une prévision de deux semaines d'arrêt. Cette décision est attribuée à des difficultés d'approvisionnement en pièces détachées, empêchant l'assemblage des véhicules.

Les attaques Houthis perturbent les transports maritimes

 

Les attaques des rebelles Houthis au Yémen contre des navires de transport de marchandises en mer Rouge ont entraîné des déviations préventives pour éviter de possibles attaques. De nombreuses entreprises de transport évitent le canal de Suez, allongeant ainsi les itinéraires, contournant le continent africain avant de rejoindre l'Europe par le flanc atlantique.

Impact sur la chaîne d'approvisionnement

 

Le contournement du canal de Suez a considérablement rallongé les délais de transport, passant de 10 jours à 20 jours au total. Cette situation a créé une pénurie de pièces détachées cruciales, affectant la production à la Gigafactory de Berlin. En conséquence, la majorité des 11 500 employés de l'usine se retrouvent en chômage technique.

Les inquiétudes des employés

 

Les employés, interrogés par Franceinfo, expriment leur inquiétude face à la fragilité de la chaîne d'approvisionnement mondiale des constructeurs automobiles. Ils espèrent un retour rapide à la normale, soulignant les préoccupations liées à la dépendance des entreprises vis-à-vis de cette chaîne d'approvisionnement internationale.

Rétablissement de la production

 

Tesla annonce que la production reprendra à partir du 12 février 2024. La Gigafactory allemande, située à environ 40 kilomètres de Berlin, produit actuellement environ 250 000 Tesla par an.

Conséquences pour l'industrie automobile

 

Tesla n'est pas le seul constructeur à subir les conséquences des troubles en mer Rouge. D'autres constructeurs automobiles pourraient également faire face à des pénuries de pièces détachées, bien que, pour le moment, aucun autre n'ait annoncé d'interruption de production.

Défis logistiques persistants

 

Cette interruption de la production s'inscrit dans une série de défis logistiques persistants pour l'industrie automobile, aggravés par la complexité de la chaîne d'approvisionnement internationale et les événements géopolitiques. Ces problèmes ont parfois contraint les constructeurs, y compris Tesla, à livrer des véhicules avec des pièces manquantes, avec la promesse d'intégrer ces composants ultérieurement dès leur réception. À ce stade, Tesla n'a pas communiqué sur l'impact de cette pause sur les délais de livraison des véhicules commandés.


mercredi 24 janvier 2024

L'Élargissement des BRICS : Complexité et Diversité

 


Un Contexte d'Élargissement

L'année 2023 a été marquée par un élargissement significatif du groupe BRICS, constitué initialement par le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine, et l'Afrique du Sud. Cinq nouveaux membres ont rejoint cette entente économique, à savoir l'Arabie saoudite, l'Argentine, l'Égypte, les Émirats arabes unis, l'Éthiopie, et l'Iran, à compter du 1er janvier 2024. Cette décision, annoncée à l'issue du 15e sommet du groupe, suscite des réflexions sur le positionnement du BRICS dans le contexte mondial, en particulier en tant qu'acteur contestataire de l'ordre international occidental.

 

Deux Dynamiques de l'Acronyme BRICS

L'acronyme BRICS revêt deux significations distinctes. Initialement introduit par Jim O'Neill en 2001, il désignait les pays émergents prometteurs sur le plan économique, à savoir le Brésil, la Russie, l'Inde, et la Chine (BRIC). Plus tard, à partir de 2009, le terme BRICS a évolué pour englober une dimension politique, symbolisant la construction d'un club de nations émergentes.

 

Commentaires sur l'Élargissement

Cet élargissement n'est pas une première pour le BRICS, qui avait intégré l'Afrique du Sud en 2011. Cependant, l'ajout de six nouveaux membres soulève des questions sur le leadership du groupe dans la contestation de l'ordre mondial occidental. Il est crucial de ne pas adopter une lecture figée de ces acteurs et de comprendre les usages politiques variés au sein et en dehors du BRICS.

 

Diversité et Complexité des BRICS

L'élargissement renforce une réalité déjà évidente : la diversité au sein des BRICS. Il souligne que la catégorisation du Sud global ne peut se baser uniquement sur des caractéristiques économiques ou socio-économiques. Toute tentative de rechercher une homogénéité statistique se révélerait peu fructueuse. Ainsi, il est essentiel de reconnaître que les effets de cet élargissement sont complexes, non linéaires, et soumis à des interprétations variées.

 

En conclusion, l'année 2023 restera marquée par cette évolution majeure au sein du BRICS, offrant une perspective nuancée sur la dynamique de ce groupe d'acteurs émergents dans le paysage mondial.


Les Enjeux de la Voiture Électrique : Les Appréhensions de Stellantis

 



Préparation aux Élections : Deux Scénarios Possibles

Carlos Tavares, le patron de Stellantis, exprime ses inquiétudes concernant les élections américaines et européennes de cette année et leur impact sur le plan d'investissement de 30 milliards d'euros dans les véhicules électriques. Deux scénarios sont envisagés : une accélération si les progressistes l'emportent, ou un ralentissement en cas de victoire des populistes.

 

Adaptation Face à l'Incertitude Politique

Tavares reste lucide quant aux possibles changements politiques, indiquant que l'industrie électrique pourrait être influencée par des résultats favorables aux populistes ou aux progressistes. Il assure que Stellantis s'adaptera en conséquence, soulignant l'importance d'ajuster les plans en fonction du contexte politique.

 

Objectifs Maintenus malgré les Incertitudes

Malgré ces incertitudes, Stellantis maintient son objectif de vendre 100 % de voitures électriques en Europe d'ici 2030 et 50 % aux États-Unis. Le plan Dare Forward vise également la neutralité carbone d'ici 2038. Tavares insiste sur le fait que, même en cas de scénario défavorable, Stellantis ne reviendrait pas complètement aux moteurs à essence, soulignant l'engagement envers la lutte contre le réchauffement climatique.

 

Préoccupation Face à la Guerre des Prix Initiée par Tesla

Carlos Tavares exprime également son inquiétude face à la guerre des prix initiée par Tesla. Il considère que s'aligner sur les prix bas de Tesla est une "course vers le fond" qui pourrait entraîner un "bain de sang" pour l'industrie. Tavares souligne la nécessité pour les constructeurs automobiles de rester rentables pour investir dans de nouvelles technologies et contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.

 

Risques pour les Marques à Marges Faibles et Tensions avec la Chine

Les marques avec des marges faibles pourraient rencontrer des problèmes en raison de la guerre des prix. Tavares aborde également les tensions avec la Chine, soulignant la nécessité continue de subventionner l'achat de véhicules électriques pour éviter des représailles et une éventuelle guerre commerciale.

 

Influence Politique sur le Marché des Véhicules Électriques

La déclaration passée de Donald Trump remettant en question la viabilité du marché des véhicules électriques soulève des inquiétudes quant à la politique future dans ce domaine. L'opposition à l'interdiction de la vente de véhicules thermiques d'ici 2035, exprimée par certains populistes en Europe, suggère que les véhicules électriques deviennent un enjeu électoral majeur.

 

En conclusion, Stellantis se prépare à un avenir incertain, adaptant ses stratégies en fonction des résultats politiques, tout en maintenant son engagement envers la transition vers des véhicules plus durables.