Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

vendredi 27 mars 2015

Pierre Mongin quitte la RATP et rejoint GDF Suez


Le PDG de la RATP quitte ses fonctions pour rejoindre GDF Suez, en tant que Directeur Général adjoint à compter du 1er mai 2015.

Gérard Mestrallet, PDG de GDF Suez a indiqué que Pierre Mongin "apportera une contribution précieuse à la transformation du groupe". Il a ajouté que "Notre enjeu principal pour 2015 est de réussir l'accélération de la transformation de GDF Suez pour faire face à un monde de l'énergie toujours en plein bouleversement", avait en effet déclaré ce dernier, à l'occasion de la publication de ses résultats annuels. En outre, Isabelle Kocher, appelée à prendre la succession de Gérard Mestrallet au printemps 2016, doit faire des propositions dans le courant de l'année "pour améliorer encore l'efficacité du groupe et identifier les leviers permettant d'accélérer (sa) transformation".

A 60 ans, Pierre Mongin entame donc une nouvelle collaboration dans l'industrie après avoir passé près de 10 ans à la tête de la RATP. Ancien élève de l'ENA (promotion Voltaire, sorti en 1980, tout comme Ségolène Royal et François Hollande), il a été notamment préfet et directeur de cabinet d'Yves Galland, ministre des Collectivités locales sous la première cohabitation, de 1987 à 1988. Il a été également chef de cabinet d'Edouard Balladur lorsqu'il était premier ministre et directeur de cabinet de Dominique de Villepin lorsqu'il a été ministre de l'Intérieur.

C'est par le décret du 12 juillet 2006 que Pierre Mongin est nommé, à la place d'Anne-Marie Idrac, PDG de la RATP. Sous sa présidence, le groupe Systra, détenu à parts égales par la RATP et la SNCF, s'unifie pour conquérir les marchés internationaux en devenant le numéro deux mondial de l'ingénierie ferroviaire et leader dans le domaine de la grande vitesse et afin de viser les grands chantiers du Grand Paris Express. Pierre Mongin part de la RATP en laissant de bons résultats à son actif, notamment une augmentation de 3,4% du chiffre d'affaires et en prévoyant une année 2015 au moins aussi bonne que 2014.

Le Monde indique que Pierre Mongin et Gérard Mestrallet se connaissent bien car M.Mongin "était représentant de l'Etat au sein du conseil d'administration de GDF Suez, un groupe à la veille de bouleversements importants." Toujours selon Le Monde, "Le niveau de la rémunération a sans doute aussi joué dans le choix de M. Mongin. A la RATP, il percevait une rémunération fixe de 300 000 euros bruts par an et sa part variable pouvait aller jusqu'à 100 000 euros. Les salaires des hauts dirigeants de GDF Suez sont supérieurs."

vendredi 20 mars 2015

La rémunération de Ben van Beurden à la tête de Shell


La presse a récemment publié le montant du salaire du Directeur Général de Shell, salaire rendu public par le rapport annuel de la société. Ben van Beurden est en effet le deuxième patron le mieux payé du FTSE 100, ayant reçu pour 2014 pas moins de 24,2 millions d'euros.

Entré en fonction à la tête du groupe pétrolier Royal Dutch Shell le 1er janvier 2014, pour remplacer Peter Voser, l'annonce, à l'époque, avait été une surprise. De nationalité néerlandaise, Ben van Beurden a rejoint Shell en 1983 et y a occupé plusieurs postes techniques et commerciaux, en Europe, Afrique, en Malaisie et aux Etats-Unis. A 57 ans, il est père de 4 enfants.

Sa rémunération pour sa première année d'exercice en tant que PDG de l'entreprise multinationale se décompose en plusieurs parties. Son salaire de base est de 1,4 million d'euros, auquel s'ajoute un bonus de 3,3 millions d'euros et des actions pour un montant de 863 000 euros. La plus grosse part de ses émoluments est constituée d'une pension en prévision de sa retraite, de 10,7 millions d'euros ainsi que de 7,9 millions d'euros de réajustement fiscal afin de couvrir une hausse d'impôt due à son départ du Royaume-Uni.
Et c'est justement ce dernier point qui pourrait être sujet à polémique en Grande Bretagne. Interviewée par le Guardian, Deborah Hargreaves, chargée de la surveillance des rémunérations des dirigeants dans les entreprises à la High Pay Commission, a notamment déclaré la rémunération de Ben van Beurden pourrait se transformer en un problème politique au moment des élections, ajoutant que les débats sont vifs aujourd'hui dans le pays sur ce sujet.  

A noter par ailleurs que c'est une cadre de Shell, Deirdre Michie, qui va prendre très prochainement la direction générale de la fédération britannique du pétrole et du gaz, Oil & Gas UK, l’association des opérateurs de l’offshore du Royaume Uni.

vendredi 13 mars 2015

Georges Plassat de retour à Carrefour


Après avoir été arrêté suite à une opération chirurgicale en février dernier, le PDG du groupe de distribution sera de retour dans l'entreprise avant la fin du mois d'avril indique Carrefour dans un communiqué.

Né en 1949 à Bollène dans le Vaucluse, Georges Plassat est un ancien élève de l'École hôtelière de Lausanne dont il sort diplômé en 1975. Il est également titulaire de l'Advanced Management Program de l'Université Cornell aux États-Unis, promotion 1973.

Il entré dans la distribution en 1983, chez Casino en tant que directeur marketing de la branche restauration. Il succède ensuis à Antoine Guichard, à la tête de l'entreprise, en 1996. En 2000, il rejoint le groupe Vivarte (anciennement Groupe André) en tant que Président du directoire, groupe de distribution de prêt-à-porter et de chaussures. Deux ans après son arrivée, le groupe retrouve la profitabilité grâce à sa contribution sur le marketing, la logistique et la distribution. Après un départ provoqué par les actionnaires en 2002, l’OPA du fonds d’investissement PAI partners lui permet de revenir au sein du groupe en tant que Président-directeur général. À son retour, il développe le groupe grâce aux acquisitions de Naf Naf, Chevignon, Beryl et Accessoires diffusion. Entre 2004 et 2006, le chiffre d’affaires passe de 2 à 2,3 milliards d’euros et le résultat opérationnel passe de 220 à 365 millions d’euros. Georges Plassat détient toujours 10 % de Vivarte.

C'est en 1998 que Georges Plassat arrive dans le groupe Carrefour. Il dirige pendant deux ans la branche espagnole de l’enseigne. Il revient ensuite au sein de l'entreprise en avril 2012 en tant que Directeur Général Délégué avant d’être nommé PDG par le conseil d'administration lors de l’assemblée générale des actionnaires du 18 juin 2012. Il succède alors à Lars Olofsson. Selon un article publié par Capital en 2013, "Ce leader hors du commun, qui profite à fond de la liberté que lui accordent les actionnaires, semble leur donner raison. Sa méthode? Rester lui-même. C’est-à-dire un commerçant avant tout, affranchi des convenances et obsédé du détail." L'auteur de l'article ajoute : "Pour se doter d’une équipe à sa main, monsieur 
Plassat, comme il exige qu’on le nomme, a immédiatement fait le ménage dans le comex et remercié ou déplacé plusieurs responsables des principales divisions – marketing, logistique, immobilier, marchandises, communication, relations publiques… Ensuite, il a imposé son style: le management selon Plassat, c’est le contact direct avec un maximum d’interlocuteurs, et en priorité les gens du terrain. Une façon de procéder aux antipodes de la précédente direction, repliée sur elle-même."


vendredi 6 mars 2015

Jean-Paul Herteman est remplacé par un tandem à la tête de Safran


Le PDG de Safran quittera son poste au printemps 2015. Il est revenu ces derniers jours sur son action, ayant été notamment élu "Industriel de l'année" en 2013.

Sur sa fiche Wikipedia, on apprend que Jean-Paul Herteman est né en 1950 et est un ancien élève de l’École polytechnique (Promotion 1970) et de l'École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace (SUPAERO), dont il est diplômé en 1975. Il commence sa carrière à la Délégation générale de l’Armement en 1975 au Centre d’essais aéronautiques de Toulouse, où il est d’abord ingénieur d’essais, puis chef du département Matériaux.

En 1984, Il rejoint la Snecma et devient chef du bureau d’études en 1993, puis directeur technique adjoint l’année suivante. En 1996, il devient directeur technique de Snecma, puis prend en 1999 la direction générale de la division Moteurs-fusées. En 2004, Jean-Paul Herteman est nommé directeur général adjoint du groupe Snecma et directeur général de la branche Propulsion aéronautique et spatiale. À la création du groupe Safran en 2005, il est confirmé dans ses fonctions. En décembre 2006, il prend la direction générale de la branche Défense Sécurité. Il est désigné comme président du Directoire du groupe Safran en juillet 2007 et prend ses fonctions en septembre. Le 21 avril 2011 le conseil d'administration de Safran le nomme enfin PDG du Groupe Safran.

Marié et père de deux enfants, le bilan de cet ingénieur est exemplaire. Un article paru dans l'Usine Nouvelle en fait son éloge : " C’est un ingénieur, débordant d’un enthousiasme communicatif lors des visites d'usines avec la presse, capable de s'extasier comme un étudiant devant une technologie aussi âpre qu’une centrale de navigation inertielle. L’homme, stratège reconnu, trouve plus d'attrait à parler innovation que résultat d'exploitation. Il vient d’ailleurs de se voir confier la présidence du conseil d'administration du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM)."
A la tête de Safran, Jean-Paul Herteman laisse la place à un tandem : le directeur financier Ross McInnes à la présidence et le patron de la filiale sécurité Morpho, Philippe Petitcolin, à la direction générale.

Challenges note les derniers très bons résultats de Safran : "15,35 milliards d'euros de chiffre d'affaires (+6,9%) et 2,1 milliards de résultat opérationnel (+17,4%) "Les bases sont solides, nous pouvons avoir une grande confiance en l'avenir", a martelé le PDG".