Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

lundi 20 février 2017

Les Européens rejettent le rapport du FMI sur la Grèce



180% c’est peut-être le chiffre du jour, en tout cas c’est le niveau de la dette Grecque par rapport au PIB de ce pays selon le FMI qui se précipite pour dire que c’est intenable sur le long terme. Une bombe à retardement qu’il sera difficile de désamorcer après 2030.
Alors que les relations entre Athènes et ses souteneurs (UE, FMI) est plus que délétère, ce nouveau rapport des équipe de Christine Lagarde semble être la goutte d’eau de trop. Le FMI n’y est pas allé avec le dos de la cuillère déjà très énervé par les tiraillements autour du troisième plan d’action sur l’aide à la Grèce,  la seconde institution de Breton Woods est allé un peu plus loin en soulignant que la dette ira crescendo et atteindra 250% du PIB Grec d’ici 2060. Un autre avertissement à l’endroit des européens notamment l’Allemagne qui demande l’austérité alors que le FMI estime qu’elle inhibe la croissance.

L’eurogroupe sur le pied de guerre

L’Europe ne compte pas céder un iota face aux conditions du FMI et s’est empressé de critiquer ce rapport par l’intermédiaire de son président  Jeroen Dijsselbloem, qui lors d’une interview accordée à la télévision Néerlandaise répond en ces termes le rapport «très sombre du FMI a entre-temps été rattrapé par la réalité», il poursuit en disant «La Grèce se porte déjà mieux maintenant que ce qui est décrit dans le rapport.» Le fond de sauvetage de la zone Euro navigue dans le même sens que l’Eurogroupe et par l’intermédiaire d’un de ses portes parole soutient «Il n'y a pas de raison de faire une évaluation alarmiste de la situation de la dette grecque». Tout ça pour dire que l’Europe continue à respecter ses engagements et la Grèce sera mieux soutenue après les élections en France, au Pays Bas et en Allemagne qui auront lieu cette année.


La Grèce risque d’être frappée de défaut de paiement

Pendant que les européens et le FMI se disputent sur la démarche à suivre concernant la Grèce, le pays a besoin d’argent le plus rapidement possible pour solder des dettes de plusieurs milliards d’Euro durant l’été à venir. Le problème c’est que les créanciers refusent de s’engager tant qu’il n y a pas d’accord entre le FMI et l’Europe. En effet ce rapport de la FMI est un signal fort envoyé par le FMI qui risque de ne pas s’engager et la Grèce sera dès lors contrainte d’arrêter ses paiements et  de ce fait de faire défaut comme le souligne e cabinet Capital Economics dans une note publiée Mercredi. Une entente sur les efforts budgétaires avant 2018 serait un ouf de soulagement pour la Grèce. Mais l’Europe ne compte pas reculer et le FMI pareil ce qui augure d’un statut quo. Toutefois les européens semblent prendre les devants pour contraindre le FMI en demandant plus d’austérité notamment par rapport aux retraités. En effet une nouvelle baisse des retraites est en train d’être planifié ce qui risque de briser un pays déjà à terre.


vendredi 17 février 2017

13 millions d’euros : le montant débloqué par l’Etat en faveur de la maison mère de William Saurin



 Le plan de sauvetage financier lancé pour venir en aide à la maison mère de William Saurin à trouver un dénouement heureux. Au total, 13 millions d’euros seront débloqué par l’Etat pour cette cause. Rappelons-le, en 2016, suite à la mise à nue du trucage de ses comptes, elle n’est pas passée loin de la disparition totale.

Un plan qui comprend plusieurs volets

Outre les 13 millions d’euros que l’Etat débourse au compte de son fonds de développement économique et social (FDES), le plan comprend normalement un prêt de 66 millions d’euros et un arrêt sur une année des échéances des dettes financières de la boite. Dans l’annonce faite par le gouvernement, il est clairement indiqué que la justice a autorisé l’entente de financement visant à sauver Financière Turenne-Lafayette (nom du groupe alimentaire en question), ses banques et l’Etat lui-même.

C’est le tribunal de commerce de Paris qui l’aurait d’ailleurs validé jeudi dernier, souligne Christophe Sirugue, entre autre secrétaire d’Etat en charge de l’industrie. Bien avant validation, le secrétaire avait déjà fait état le 20 décembre passé de l’existence de cet accord entre le groupe agroalimentaire qui emploie tout de même 3200 personnes sur 21 unités à travers la France, et ses banques.

Les causes qui auraient pu conduire à la fermeture

C’est en 2016 qu’un audit, réalisé peu de temps après la mort de l’ancienne responsable du groupe agroalimentaire, Monique Piffaut, que les éléments de trucage des comptes ont été révélés. Le groupe, et pas des moindres, parce que connu pour ses marques comme William Saurin, Paul Prédault ou encore Madrange, aurait pu fermer ses portes suites à ces événements.

Juste là en début d’année, Le Figaro renseignait que ce trucage de comptes orchestré par l’ancienne dirigeante, aurait duré plus de 10 ans et qu’il porterait sur près de 250 à 300 millions de factures erronées.  Toujours par la voix du secrétaire d’Etat, ce plan a pour effet principal de permettre au Groupe de poursuivre ses activités et de préserver les emplois, tandis qu’il doit trouver des réelles solutions courant 2017.

Attendre le printemps pour avoir des réelles solutions

Selon Eric Gouvelo, le nouveau patron du groupe agroalimentaire, c’est autour du printemps qu’il faudrait attendre e voir quelles réelles solutions seraient prises afin de parvenir au sauvetage de l’entreprise, disait-il en décembre dernier. Un adossement partiel ou total à un autre groupe serait par exemple une alternative. Avec des telles perspectives, on est bien loin des 900 millions d’euros de chiffre d’affaires que le groupe espérait réaliser en 2016.

L’Etat a joué une forte partition pour que le Groupe évite une liquidation judiciaire, affirme toujours le secrétaire d’Etat. « Désormais, le tour revient aux fournisseurs du Groupe et à leurs assureurs-crédit », poursuivait-il. « La grande distribution devrait aussi jouer un rôle actif. C’est d’ailleurs à leur endroit que nous (Etat) adressons une demande de contribution afin que les 4.000 salariés du Groupe et ses filières à travers la France soient sauvés », concluait le secrétaire.

jeudi 2 février 2017

Le coût du baril de pétrole va atteindre 60$ en 2017

Un changement progressif devrait être noté d’ici à la fin 2017. En effet, le cours du pétrole devrait évoluer pour atteindre 60 dollars au moins pour le montant du baril avec un rééquilibrage notable sur le plan mondial, d’après une publication de Reuters faite ce jeudi, concernant une enquête réalisée sur le sujet.

Les prévisions sur le cours du pétrole

Les analystes mettent en exergue certaines prévisions qui concernent le pétrole pour l’année à venir. Ils déclarent d’un côté qu’il y a une possibilité pour que la hausse soit ralentie avec l’influence d’une valeur forte du dollar, le redémarrage de la production de pétrole de schiste par les américains, des risques de non-respect concernant le traité sur la baisse de la production ou encore un apaisement des tensions géopolitiques entre les pays nigérien et libérien.

D’après les 29 économistes, analystes qui se sont prononcés pour Reuters, le cours du Brent pourrait se stabiliser à 56,90 dollars environ, un chiffre un peu plus bas que celui présenté par l’enquête précédente où le cours moyen était établi à 57 dollars. Cependant, sa valeur devrait varier d’un trimestre à un autre : il devrait atteindre entre 53,67 et 56,51 dollars entre les deux premiers trimestres et évoluer de 58,69 à 59,78 pour les deux derniers. Pour cette année, le bilan avance une moyenne de 45 dollars pour la valeur du baril de pétrole.

Pour l’analyste d’Intesa San Paolo, Daniela Corsini, le prix du pétrole devrait se stabiliser à un montant supérieur à la moyenne de l’année écoulée pour la plupart du temps. Pour le second semestre, un plus grand potentiel d’augmentation devrait se manifester avec une possible amélioration significative sur les fondements du marché mondial.

Les engagements sur l’exploitation du pétrole

Une réunion des pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole a produit comme résultat une décision pour l’engagement sur la réduction sur la production de la matière. Les chiffres établis sont comptés à 1,2 millions environ de barils produits dans un jour. La décision devrait être appliquée dès le début de la prochaine année. Elle concerne également les pays producteurs non membres de l’OPEP qui devront limiter leur production à 558.000 bpj, conformément à l’accord convenu avec les pays du cartel pétrolier datant de 2001.

Thomas Pugh, travaillant pour le Capital Economics, parle des attentes et des doutes par rapport à l’accord qui doit entièrement être appliqué et déclare qu’il y a un risque avec les pays non membres de l’OPEP et les petits pays qui en sont membres qui auront tendance à revenir sur les termes de l’accord. Cependant, il pense que les réductions pourraient bien être suffisantes pour un rééquilibre du marché.


Une estimation sur le brut léger américain donne une moyenne de 55 dollars environ pour 2017, une hausse par rapport à 2016 avec 43,38 dollars d’après l’enquête de Reuters. Raymond James, courtier est plus optimiste et annonce un montant de 83 dollars pour 2017 et GMP se montre plus pessimiste avec un montant inférieur à 45 dollars.

Le passage du DG de l’Arcep vers Google fait du bruit

Le passage de Benoit Loutrel, vers le poste de Directeur des affaires publiques et des relations institutionnelles de Google France, ne fait pas que des satisfaits dans la société. Pour une sénatrice qui s’est clairement exprimée, quitter le poste de directeur général de l’Arcep pour rejoindre Google France, pousse à s’interroger tant sur des questions d’éthiques que sur la notion de préservation de l’intérêt général.

Google agit en chasseur de tête

Le géant américain emploie des méthodes de recrutement  dignes de chasseur de tête. Pour mieux asseoir ses activités et veiller sur ses intérêts, comme c’est le cas en France, elle opère durement dans la mise à sa disposition des grandes têtes de choix. Ainsi, depuis beaucoup d’années, experts du secteur public ou du privé, des véritables connaisseurs des secrets du pouvoir et des technologies sont ses cibles de choix.

C’est d’ailleurs ce énième passage d’un cadre de la trempe de Benoit Loutrel qui pousse beaucoup à s’interroger. Ses méthodes de recrutement se confirmeraient alors une fois de plus. De plus, celui que le désormais ex-DG de l’Arcep remplacera ne rien d’autre que Francis Donnat,  précédemment au Conseil d’Etat et détaché à la cour de justice de l’Union Européenne. Son arrivée en 2014 chez Google avait d’ailleurs engendrée la furie de Fleur Pellerin, ministre délégué à l’économie numérique de l’époque.

Une nomination au gout de menace à la souveraineté numérique

Les montées au filet ne se sont pas fait attendre. La sénatrice Catherine Morin-Desailly y est allée sans détours sur son compte Twitter : « Hormis le côté éthique de cette nomination qui semble piétiné, la souveraineté numérique se trouve menacée par des conflits d’intérêts majeurs. » Au passage, elle lance un appel à la Secrétaire d’Etat au Numérique, Axelle Lemaire.

Elle est allée plus loin dans une communication rendue publique. La sénatrice y a mis toute son énergie pour bouder contre ce débauchage supplémentaire de la part de Google France. Elle aurait à cet effet écrit deux rapports qui font état de la dominance américaine  sur l’internet mondial d’une part, mais aussi sur l’importance de conserver la souveraineté française sur le plan du numérique.

Limiter ses rapports avec l’Arcep pour apaiser les tensions

Au courant sa nomination du côté de Google France causerait inévitablement des remontées de colère comme celle de la sénatrice centriste, Benoit Loutrel se serait ainsi proposer des limiter sinon supprimer ses rapports avec l’Arcep durant trois ans. Est-ce pour autant que la sénatrice se sentira rassurée ? Et pourtant, du côté de la Commission de déontologie de l’Arcep les choses sont bien claires : un accord aurait été donné pour faire ce transfert.


Au-delà de tout ceci, la sénatrice Catherine Morin-Desailly s’est tout de même adressée à l’exécutif pour demander des éclaircissements : « je souhaiterai que le gouvernement d’une part, et l’Arcep également d’un autre côté, donnent des éclaircissements au sujet du travail qui a été ou non effectué par la Commission de déontologie dans l’optique de favoriser ce transfert. De plus, que l’on montre comment les intérêts supérieurs de la France ne sauraient en pâtir de cette nomination. »