Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

samedi 24 novembre 2018

L’OCDE s’inquiète sur la croissance à l’échelle mondiale

À l’échelle mondiale, l’économie risque de ne plus tenir d’ici deux ans.  En effet, l’OCDE accroit les risques liés aux activités en annonçant que le taux de croissance pourrait baisser d’ici 2020. D’après les prévisions, ce taux pourrait passer de 3,7% en 2018 à 3,5% en 2020.  Les organisations internationales ne manquent pas d’afficher leurs craintes à la vue de ces résultats peu prometteurs. Ces résultats poussent l’organisation de coopération et de développement économique à réduire le niveau de croissance des derniers mois. Toutefois, il convient de préciser qu’une hausse ou une baisse du produit intérieur brut à l’échelle mondiale dépend de l’activité de chaque pays. Ces derniers peuvent influencer les résultats à l’échelle mondiale en fonction de la branche d’activité dans laquelle ils prospèrent.  Dans certains pays les politiques menées par les chefs d’État peuvent d’une manière ou d’une autre créer un déficit remarquable au niveau du taux de croissance.  Les facteurs créant ce ralentissement de l’économie à l’échelle mondiale peuvent varier d’un pays à un autre. Cette situation peut s’empirer si les choses ne changent pas.

Les tensions au niveau des différentes zones


L’effet de ce ralentissement de la croissance diffère selon les différentes régions du monde. En Europe, le Produit intérieur brut ne croit pas. Au contraire, il ne cesse de chuter. D’après les prévisions, il passerait de 1.9% en 2018 à 1,6% en 2020. Aussi, le soutien apporté par la Banque Centrale au produit intérieur pourrait entrainer une baisse des activités économiques des pays. Notamment en Italie où la crise politique entraine une méfiance par rapport aux institutions financières malgré l’effort fourni par ces derniers.  L’organisation de la coopération et du développement économique prévoit dans ce sens l’augmentation des dettes de l’Italie face à cette crise politique.  Elle escompte une régression du produit intérieur brut de la chine à 6% en 2020 à cause de la crise démographique et de baisse des mises de fond des chinois. Pour l’OCDE les économies qui commencent par s’affleurer  comme l’Argentine et la Turquie peuvent connaitre des chutes,  mais qui resteront hors d’atteinte à l’échelle mondiale. Grâce à leurs marchés qui restent encore peu étendus. Cela peut toutefois entraver la croissance économique sur le marché mondial si la situation ne parvient pas à être réglementée. Quant à la France, le PIB du pays pourrait croitre en 2018, mais connaitre une régression d’ici 2020. Une rechute qui est attribuée au climat sociofiscal.

Les préoccupations de l’OCDE


L’OCDE est particulièrement sceptique face à cette situation, notamment à cause des tensions commerciales et géo politiques qui la sous-tendent. De plus, les politiques commerciales adoptées sont celles qui contribuent à encourager ce ralentissement. En faisant accroitre les charges de production des entreprises et celles de consommation au niveau des ménages, les retombées de ces politiques ne sont pas à applaudir. Dans  certains pays comme les États-Unis, la politique commerciale pourrait faire plus de dégâts et faire ralentir encore plus le niveau du commerce à l’échelle mondiale. Surtout lorsque l’on sait que les tensions commerciales entre les États-Unis ne sont pas près de s’apaiser, ce qui pourrait faire ralentir le commerce international au niveau mondial.  




La France toujours aussi attractive à international


Les entreprises étrangères se sont toujours plus en France, et la tendance ne fait qu’évoluer. Cette courbe évolutive a été confirmée par une enquête Ipsos à l’initiative des États de la France et qui a été rendu public le 22 novembre dernier. L’enquête confirme que de nombreux patrons d’entreprises étrangères trouvent la France de plus en plus attractive. En effet, sur 200 responsables d’entreprises interrogés, près de 74 % ont émis un avis favorable sur la « Gaule réfractaire ». Un nombre qui a donc évolué en quatre ans, car seulement passant de 23 % en 2014, 60 % en 2017 et 74 % cette année.

Une bonne nouvelle pour le gouvernement et l’État français


Le président de la République Emmanuel Macron et son gouvernement souriront sans doute devant les résultats d’une telle enquête. C’est du moins la pensée ironisant du directeur général délégué d’Ipsos, Brice Teinturier. Les entreprisses étrangères vont dans la ligne opposée avec la plupart des Français qui pensent inopportuns les reformes mises en place par l’exécutif ces 18 mois précédents. En effet, ils sont 95 % des entreprises étrangères qui approuvent au contraire ces réformes de l’État, les trouvant plutôt dans le bon sens. Dans cette même lignée, 64 % d’entre eux soutiennent une accélération de ce mouvement de l’exécutif avec une baisse notoire du coût du travail. D’après M. Teinturier, ces attentes des entreprises contrastent violemment avec ce que pensent les Français.

Une hausse des investissements attendue


Avec cette tendance évolutive sur l’attractivité de la France pour les entreprises étrangères, on s’attend donc à pic des investissements. Toutefois, ce n’est pas ce que montre le sondage effectué qui annonce que seulement 18 % des responsables d’entreprises interrogés déclarent que de nouveaux projets sont lancés. D’après eux, cette tendance s’explique par la rude concurrence. En effet, la France, malgré qu’elle ait fait son retard, n’a tout de même pas gagné. Des affirmations d’Amélie Vidal-Simi qui est la PDG de la partie française de Henkel, société allemande de cosmétique et de produits d’entretien. Cette impulsion risque fort de s’inverser.

Le mouvement des « gilets jaunes » fait tache


Ce qui fait tache d’huile dans cette phase dynamique pour la France par rapport aux entreprises étrangères, c’est le mouvement social initié par ce qu’on appelle les « gilets jaunes ». En effet les actions entreprises par ce mouvement « très photogénique » sont mal perçues par de nombreuses maisons mères. D’autant plus que, l’État français a du mal à contenir la colère des « gilets jaunes » qui de jour en jour prend plusieurs formes. Selon le vice-président de Steelcase Europe, Guillaume Alvarez, des questions se posent sur la faculté réelle des autorités françaises à poursuivre les réformes engagées.

jeudi 15 novembre 2018

L’Italie refuse de céder à la pression



Sommée par la Commission européenne de faire des modifications sur son budget de 2019 au risque d’être sanctionné, l’Italie garde ses positions. Pour le Vice-Premier ministre, le budget sur lequel le gouvernement a travaillé est celui dont le pays a besoin pour amorcer sa croissance. À côté de ses homologues lors d’une conférence de presse, il affirme que c’est de la volonté du gouvernement de maintenir le déficit du PIB à 2,4%.

L’exécutif italien ne veut pas obtempérer


Le projet du gouvernement est d’arriver à réduire considérablement ses dettes publiques et trouver un plan de relance pour l’activité économique du pays. Lors d’une réunion, l’homme politique italien, Mr Salvani pouvait laisser entendre que le budget de l’Italie vise à garantir plus d’emplois à la population, donner plus de droits de retraite et diminuer les impôts. Pour lui, que cela convienne à Bruxelles ou pas, le plus important est que l’exécutif italien continuera dans cette démarche. Les autorités de la Commission européenne ne sont pas favorables au budget italien qui prévoit un déficit du PIB à 2,4% en 2019 et 2,1% en 2020. Selon Bruxelles les chiffres risquent de grimper en considérant la croissance de Rome actuellement. Même les rapports du Fonds Mondial International prévoient une croissance de 1% en 2020 pour l’Italie et demeurent dans le doute en ce qui concerne ce plan bien établi par Rome.

L’Italie sera-t-elle sanctionnée ?


Selon les médias du pays, le ministre de l’Économie devra s’expliquer dans les prochains jours à la Commission européenne par un courrier en y intégrant la présentation des réformes structurelles du gouvernement et aussi le plan d’investissement. Si Rome décide de maintenir son budget, elle risque de subir une poursuite pour ce qu’on appelle ‘’procédure pour déficit excessif’’ ce qui pourrait emmener le pays à croupir sous des sanctions financières qui correspondent à 0,2% de son PIB, soit un total de 3,4 milliards d’euros. De nombreux hauts responsables essayent de dissuader l’Italie et l’emmener au dialogue. On pourra citer Pierre Moscovici qui est le commissaire européen aux affaires économiques et Angela Merkel, la chancelière allemande. Pour le fondateur du cabinet LC, Macro Advisors, Lorenzon Codogno, l’exécutif italien peut être mis en procédure de déficit excessif d’ici fin janvier. Disposant d’un délai de 12 à 24 semaines, le pays pourra atteindre les élections européennes. Selon Lorenzo, le dossier ne pourra pas évoluer tant que la nouvelle équipe de Bruxelles n'est pas mise en place en 2019.


L’électrique ne va pas contrecarrer les effets du changement climatique


Depuis un bon moment, un engouement pour l’électrique est constaté dans presque tous les domaines de la construction. Que ce soit dans le domaine de l’automobile, de l’aéronautique, la numérisation, etc., tout est en train de passer à l’électrique dans le monde.  Toutes ces alternatives, considérées comme plus écologiques, plus respectueuses de l’environnement, n’ont pur ultime but que de limiter le changement climatique et ses effets nocifs pour la planète et les humains. Mais la question reste de savoir si toutes ces modifications et tous ces efforts consentis par les producteurs pour fournir des produits plus écologiques atteindront l'objectif. L’électrique constitue-t-il une solution aux effets du changement climatique ? Quoi qu’il en soit, pour les spécialistes du domaine, la réponse à cette préoccupation s’annonce assez sombre. Certes l’électrique procure bon nombre d’avantages, car elle permet d’attirer une plus grande augmentation de la demande. Toutefois,  même si elle permet d’atteindre des résultats significatifs à une petite échelle, il faudrait de gros investissements pour atteindre les objectifs de protection contre les effets du changement climatique.

Un bilan mitigé pour l’électrique


Pour les observateurs, le bilan est mitigé. Il est tout à fait possible de rester optimiste face à cette situation, car on ne peut affirmer que l’électrique est inutile de nos jours. Cette nouvelle source d’énergie a un très fort potentiel de développement au contraire. Son  expansion est rapide et si elle peut continuer à se vendre à un prix plus abordable, elle pourrait s’étendre dans le monde entier et ainsi atteindre les résultats escomptés. Seul tableau noir qui se profile, c’est que les centrales à charbon sont toujours utilisées et connaissant leurs fortes émissions en CO2, le problème est loin d’être résolu. Quoi qu’il en soit, l’on peut déjà se réjouir du fait que les constructions deviennent de plus en plus électriques et le monde est désormais tourné vers l’énergie verte. Bon nombre de pays intègrent désormais l’électrique dans leur système de production. Les autres leur emboitent  tant bien que mal le pas.

Un défi à relever


Pour assurer son développement, une capacité de résistance aux intempéries doit être introduite dans les constructions électriques. Par ailleurs, il faut noter que la construction de centrales à charbon non émettrices de CO2 peut être difficile. La seule alternative plus écologique et accessible est de faire en sorte que les centrales qui ont été déjà mises sur pied n’émettent pas de CO2 ou que cette émission puisse être minime. Quoi qu’il en soit, la conversion à une énergie verte et plus respectueuse de l’environnement constitue un défi à relever pour tous les États.


mardi 6 novembre 2018

Une nouvelle lancée pour les compagnies aériennes low cost


Au cours de ces derniers mois, de nombreuses compagnies aériennes ont fait faillite dans le ciel européen, et le plus récent est celui de la compagnie danoise Primera Air. Au même moment, Wow Air qui est une compagnie islandaise a pu trouver un acheteur, ce qui lui a permis de conserver ses plans de vol et de continuer par fonctionner.

Wow Air, acquis par son plus grand concurrent


Alors que Icelandair et Wow Air sont deux compagnies aériennes qui se disputent les marchés de vols low cost sur le territoire islandais, l’histoire en a décidé autrement pour ces deux entreprises. Désormais, les deux compagnies vont travailler ensemble et à l’annonce de ce rachat, Icelandair connaît une hausse de 42% à la bourse de Reykjavik. Ces deux compagnies aériennes comptabilisent ensemble 3,8% du marché des vols transatlantiques. Même si elles dont fusionnées, chacune de ces sociétés va fonctionner sous son enseigne et sous sa licence. Selon les responsables de la compagnie Icelandair, cette collaboration s’annonce fructueuse. Créée en 2011, Wow Air est devenue une compagnie de vols moins chers dans la région transatlantique pour permettre aux touristes d’effectuer leurs vols vers d’autres villes européennes, asiatiques et nord-américaines à partir de cette île. Mais depuis quelques mois maintenant, cette compagnie de vol low cost qui affichait 36 destinations a commencé par avoir des problèmes dans ses finances.

Wow Air dans une mauvaise passe financière


Déjà en juillet 2018, la compagnie affichait une perte d’élevant à 13,5 millions de dollars sans les taxes et intérêts en 2017. Cette situation est due à une grande concurrence dans la région et aussi à cause de la hausse du prix de pétrole brut. C’est une situation similaire à cette de Primera Air qui a déclaré faire faillite le 2 octobre passé après avoir fait plusieurs tentatives pour remonter ses pentes. Même si des chiffres officiels ne sont pas encore donnés sur la valeur totale de ce rachat, les médias estiment qu’elle serait d’une somme de 15,8 millions de dollars environ, soit 2 milliards de couronnes islandaises. En résultat de ce rachat, les actionnaires de Wow Air percevront un total de 272 millions de titres Icelandair, ce qui constitue environ 5,4% des actions de la compagnie aérienne. Pour acquérir la totalité du capital de Wow Air, les dirigeants d’Icelandair devraient attendre l’approbation des autorités de la concurrence islandaise et aussi leurs actionnaires.

Alibaba voit son chiffre d’affaires baisser en raison de la guerre commerciale Chine/USA


Le groupe Alibaba a annoncé entre le mois de juillet et septembre sa plus faible hausse de chiffres d’affaires depuis l’année 2016. Une baisse de chiffre d’affaire causée par l’immense guerre commerciale à laquelle se livrent la Chine et les États-Unis. Une baisse qui a affecté le géant chinois qui, exposé à de nombreux risques, voit également ses prévisions de chiffres d’affaires baisser considérablement.

Les effets de cette guerre commerciale


Il est évident sans nul doute que le groupe Alibaba souffre énormément des effets de cette guerre dite « commerciale » opposant les États unis à la Chine. Le Chiffre d’affaires de ce groupe évoluant aussi dans l’e-commerce avait connu une amélioration de 54,5%  sur une période d’un an. Mais ces chiffres ne sont pas convaincants selon les analystes qui se disent être déçus. Ainsi concernant l’année fiscale 2019, la société Alibaba a baissé de 4 à 6% ses prévisions sur son chiffre d’affaires. Les États unis ont largement augmenté le montant des taxes douanières sur les produits chinois et cela menace d’engendrer de graves impacts négatifs. Ainsi il y’a le risque de diminution de la consommation des biens chinois par les Américains d’où une réduction brutale des activités des usines chinoises et des pertes d’emplois énormes. Tout ceci va réduire complètement la crédibilité du groupe aux yeux de ses consommateurs. Il est également important de préciser que le groupe Alibaba subit aussi la baisse de la croissance en chine. 

Des investissements importants dans la vente de rétail


Le chiffre d’affaires du géant chinois Alibaba sur son e-commerce est estimé à 72,48 milliards de yuans, soit 9,20 milliards d’euros au cours du 2e semestre de cette année. Ce chiffre représente 84% de son chiffre d’affaires total et constitue 56% de plus que l’année passée, ce qui est considéré comme sa plus faible augmentation depuis l’année 2016. Alibaba avait connu une évolution sur un an de 61% de chiffres d’affaires sur son e-commerce durant le trimestre passé. Ses ventes de retail progressent de 55% au niveau international. En fin septembre, on a noté près de 600 millions d’utilisateurs actifs d’Alibaba par mois. La branche cloud de la société connait une progression de 90% du chiffre d’affaires. Toujours dans une perspective d’expansion, l’e-commerçant Alibaba a mis en place des stratégies online et offline ainsi que des magasins physiques.