Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

mardi 29 mars 2022

Une expérience inédite : l’emprunt français à 10 ans voit son taux d’intérêt excéder les 1 %



Pour la première fois, le taux d’intérêt de l’emprunt français à 10 ans a dépassé le niveau des 1% depuis février 2018. Début mars, il avait connu une chute jusqu’à 0,40%. Un niveau réducteur, pourtant qualifié d’autant moins critique, selon un cabinet de gestion, qu’une normalisation des marchés des taux était en train de se produire. C’est dans un contexte de sévérité des politiques monétaires, même américaine, qu’intervient ce phénomène. La banque centrale américaine se prépare d’ailleurs à corser ses taux directeurs en 2022.

On n’avait pas vu ça depuis 2018. Le taux à 10 ans, d’intérêt de l’emprunt de l’état français, qui est une référence a excédé la barre des 1%. Après avoir atteint 1,003% quelques minutes plus tôt, s’établissait, à 0,976% aux environs de 13h15. Ce seuil n’a été dépassé que deux fois en février 2018, au cours de ces années passées. Le mouvement est cependant global, il n’est pas restreint à la France. En l’espace d’un mois il se produit une croissance exceptionnelle.

La hausse n’arrête pas de surprendre

En un mois, le taux français avait rechuté à 0,40% début mars à l’entame de l’invasion par la Russie de l’Ukraine.  Cela avait suscité une course des investisseurs vers les obligations, actifs supposés moins risqués.

Les tendances, cependant ont repris le dessus sur les marchés et les taux d’intérêt suite à leur envol et sont revenues à 0,8% à la mi-mars, comme avant la guerre Russo- Ukrainienne.

Le gérant action de Mandarine Gestion Yohan Salleron, fait remarquer une normalisation du marché des taux qui, sous l’influence des politiques ultra accommodantes des banques centrales, étaient bas, de manière artificielle.

Le taux d’intérêt français de 2019 à 2021 a été le plus négatif. L’analyste Mandarine Gestion fait noter que la remontée de taux est en retard par rapport au pic de croissance antérieur. Il juge également anormal que cette normalisation se déroule sans condition de doute sur la soutenabilité de la croissance.

Les politiques monétaires se durcissent, une hausse intervient

Selon Yohan Salleron tous les indicateurs annoncent une inflation, et qu’il faut assurer le contrôle, même s’il faut se retrouver avec un impact récessif. La banque centrale européenne a révélé ce 24 mars, qu’elle pourrait augmenter ses taux d’intérêts cette année, même si les orientations lui laissent une grande place pour manœuvrer. La banque d’Angleterre pour sa part a révélé cette semaine son taux d'intérêt de 0,5 à 0,75%.

 

jeudi 24 mars 2022

Les NFT inondent le marché de l’art, l’environnement en prend un coup



A la tentation des NFT vonMash, artiste visuel sud-africain n’a pas résisté. Comme lui, bon nombre d’artistes sont tombés sous le charme des NFT qui dotent de revenus substantiels que le marché traditionnel ne peut offrir. L’artiste cependant, est très soucieux de l’impact négatif qu’il pourrait avoir sur l’environnement, c’est ce qui explique ses efforts pour trouver des solutions moins polluantes dans la conception de ses pièces numériques.

VonMash est intimement lié à l’art numérique. Ses créations afro-déliques sont présentées de façon visible.  Elles allient peinture, vidéo et son.  L’artiste ayant pris sur lui la décision d’écouler ses œuvres sous formes de crypto-art sur une blockChain n’a pas manqué d’inquiétudes sur la consommation d’énergie que cela implique.

La commercialisation d’œuvre d’art sous forme de NFT recours à l’option technologique des crypto-monnaies comme le bitcoin.

L’acheteur est doté d’un jeton numérique qui atteste que l’œuvre est authentique. L’avantage pour les artistes est que, si leurs œuvres augmentent en valeur et revendues plus cher, il gagne un pourcentage sur chaque vente. Dans le marché traditionnel vonMash rappelle que l’artiste ne pouvait pas bénéficier de la plus-value, même si son œuvre était acheté à cent dollars et revendue à 100.000 dollars.

 

Le processus d’authentification
 

La façon dont ses jetons numériques sont contrôlés est un véritable casse-tête pour vonMash et d’autres artistes. On a recours à des énigmes mathématiques pour authentifier la propriété de l’œuvre d’art. Un nombre impressionnant d’ordinateurs est mis à contribution. Les entreprises chargées de résoudre ces énigmes sont rémunérées par de nouveaux jetons. Leur solution constitue un maillon de la chaine d’authentification. De grandes quantités d’énergies sont mobilisées pour ces calculs.

Ethereum est en fait, la plateforme sur laquelle moult NFT sont échangés. Digiconomist, l’organisme de veille des technologies soutient qu’Ethereum utilise normalement la même quantité d’électricité que l’ensemble des Pays-Bas, avec un résultat de carbone assimilable à celui de Singapour.

 

Le recul des groupes de K-pop, après le charme des NFT


L’authentification de l’œuvre d’art nécessite une quantité d’énergie qui frise la folie. Telle est le sentiment de vonMash. De telles interrogations climatiques engendrent des critiques sévères contre les NFT. Des fans de K-pop en Corée du sud ont lancé l’an dernier une grosse campagne contre les projets de groupes potentiels tels que BTS ET ACE.

Assurément, les NFT constituent un système pyramidal d’envergure qui agresse durement l’environnement. Telle est le commentaire retweeté de@ChoicewithACE, symbole des messages qui ont amené le groupe à mettre une croix sur son offre. Le label musical de BTS, Hype, a ajourné leur lancement en guise d’alternatives plus écologiques.

Pour beaucoup d’artistes en Afrique du Sud la donne environnementale est d’une grande importance. Les artistes peuvent écouler des NFT grâce à une plateforme mise en place par le collectif The Tree.  Le collectif collabore également avec Greenpop, une organisation spécialisée dans la plantation d’arbres pour réparer les effets néfastes du carbone émis.

 

Pour un procédé moins polluant, que faire pour contourner Ethereum ?

 

Pour vonMash il faut mettre ces œuvres sur Cardano, une plateforme qui emploie un procédé d’authentification différent.

Les sociétés peuvent donner les jetons par devers elles.  Elles utilisent leur argent en crypto-monnaie pour authentifier une œuvre-d’art numérique. Si quelqu’un commet une erreur il peut perdre sa mise financière.

 

 

 

 

 

Un decret salvateur pour les français en quête d’un compte bancaire : des banques clouées au pilori

 




Au moment où certaines banques rechignent à ouvrir un compte à des français, une procédure décante la situation grâce à la banque de FranceUn decret paru dimanche au journal officiel facilite l’ouverture d’un compte à des français vulnérables. En cas de difficulté il leur sera possible de saisir la Banque de France


Cette mesure va certainement lever les blocages malgré l’existence d’une procédure dédiée, qui facilite la saisine de la banque de France en cas de refus. La banque de France a le pouvoir d’obliger un établissement à ouvrir un compte à une personne pour lui permettre de bénéficier des services basiques tels que : consulter un compte, retrait, carte de paiement ou retrait d’argents.

Certaines banques peu disposées à obtempérer tente de jouer la montre. Il faut signaler cependant que la banque n’a pas une obligation de délai légal et qu’il a la latitude de travailler à sa guise. La banque de France ne peut intervenir que face à un refus délibéré à l’encontre d’un client.

 

Quels sont sont les blocages ?

 

Un blocage est constaté pour de nombreuses personnes. Ainsi le decret en vigueur stipule que « le défaut de réaction de la part d'un établissement bancaire pendant une durée de quinze jours est assimilé à un refus de respecter le decret. »

Après l’écoulement d’un délai de deux semaines il sera fondé de s’en référer à la banque de France, qui selon le principe de droit aux comptes, désigne une autre structure bancaire prête à ouvrir sans frais un compte de dépôt assorti de services bancaires de base.

La banque de France dès qu’elle est saisi et ayant par devers elle des justificatifs du demandeur, elle aura un jour ouvré pour désigner la structure bancaire qui sera contrainte d’ouvrir un compte. Cette banque aura aussi trois jours ouvrés pour se conformer à la demande.

 

Inclusion de la banque de France dans le processus

 

C’est une nouvelle obligation pour les établissements bancaires : ils auront la latitude de saisir la banque de France des motifs de résiliation de la convention de gestion de compte.

Dans un communiqué paru Lundi, le ministre de l’économie Bruno Le Maire a fait noter qu’une telle disposition soutiendra les plus vulnérables.

Pour le porte-parole du collectif convergence nationale des services, Loïc Daguzan, une mesure forte est à saluer en vue de garantir l’accès aux comptes de personnes à l’étroit.

 

jeudi 10 mars 2022

La BCE entre les feux de l’inflation et le soutien à l’activité économique

Le conseil des gouverneurs de la banque centrale européenne se réunit ce jeudi en vue de se prononcer sur la politique monétaire de la zone euro. Aujourd’hui l’invasion par la Russie de l’Ukraine rabat les cartes, alors qu’en février un resserrement monétaire était à l’ordre du jour.

Cette réunion va sans doute intégrer un nouvel inconnu à une équation pour le moyen complexe entre choc d’inflation et la diminution de l’activité. La question c’est : Comment ajuster la politique monétaire de la zone euro avec un taux d’inflation de 5,8% en février sur un an après 5,1% en janvier ? alors que le taux cible de la BCE est fixé à 2%.

 



2022, état des lieux de la croissance



La présidente Christine Lagarde avait envisagé en février le resserrement de la politique monétaire en fonction de la conjoncture. Un arrêt progressif des rachats était programmé. Tout cela est remis en cause par la guerre en Ukraine. Les sanctions prises contre la Russie vont influer négativement sur l’économie européenne.  L’invasion Russe a rabattu les cartes, faisant ralentir l’activité économique. 


Les investisseurs suspendus à la décision de la BCE  

  

La décision de la BCE est très attendue par des investisseurs complètement désemparés ces deux dernières semaines. L’inflation est à 5,8% selon Eurostat. Un renforcement des achats d’actifs ou opération de refinancement ne devraient pas être écartés. Pour les économistes, le pire scénario est celui de l’inflation forte et d'une faible croissance. Dans le jargon c’est la formule stagflation.

 

 

L’équation de la flambée du prix du pétrole

Récemment on parlait de l’économie américaine avec bienveillance pour ce qu’elle a réussi avec un changement de politique monétaire ferme mais compréhensible, diminution des écueils logistiques mondiaux et disparition de plus en plus du coronavirus.




La vérité c’est qu’il aurait pu dire vrai. C’est comme ça, personne ne peut dire où peut aboutir le conflit entre la Russie et l’Ukraine. L’histoire, c’est vrai, n’est pas une science exacte même si les mêmes causes produisent souvent les mêmes effets. L’économie aussi est loin d’être une science exacte, mais s’appuie sur des chiffres qui permettent de faire le constat des bouleversements opérés. C’est de cela que j’ai parlé.

La conséquence économique du conflit la plus visible est la flambée des matières premières. Depuis le 24 février, début des hostilités, les matières énergétiques agricoles et industrielles sont à plus de 10% de hausse. Il y’a eu une hausse de 18% sur le prix du baril pour la bonne et simple raison que Bloomberg avait révélé l’intention de la Maison blanche d’imposer un boycott, même sans l’avis de ses alliés. Bloquer les principales sources de liquidités des patrons de la Russie accentuerait la pression sur eux, mais aurait des répercussions d’une extrême gravité pour les économies de l’Europe.

Le baril de pétrole a grimpé jusqu’à 130 UD. Le plus complexe, c’est d’essayer de mesurer les conséquences sur le meccano économico-mondial. C’est laborieux, comique même d’essayer de quantifier les conséquences. Sans parler des répercussions purement géopolitiques et sociales, tous les problèmes existants sont exacerbés. 

Les indices boursiers pris de court


Les indices boursiers ne finissent pas de paniquer, parce qu’on ignorait deux semaines avant qu’une guerre en Europe était imaginable.

Les américains ne sont pas proches des champs de batailles. Ils ne sont pas dépendants non plus des énergies fossiles russes. Leurs réactions peuvent donc être plus radicales. Seules les commandes d’usines allemandes de janvier parviennent à accrocher les investisseurs.

mercredi 2 mars 2022

La guerre au regard des places financières européennes



Constat a été fait ce lundi matin d'une hausse des valeurs liées à la défense et à l'armement sur les marchés financiers en Europe. En raison de la tournure des évènements en Ukraine au cours du weekend,  des évolutions sont notées avec notamment la décision prise par l'Allemagne de se réarmer.

Sur les marchés européens ce sont bien les valeurs liées à la défense recherchées en temps de guerre qui sont à l'honneur. Ce qui est différent des valeurs défensives, recherchées en cas de retournement du cycle économique.

Après les mesures prises de couper aux banques russes l'accès au réseau SWIFT et le gel des actifs de la banque centrale russe à l'étranger, l'UE poursuit sa logique de sanctions.

Dimanche, une visioconférence réunissant les 27 ministres des Affaires étrangères de l'UE s'est tenue avec à la clé une décision de débloquer 450 millions d'euros pour l'achat d'armes destinées aux forces armées ukrainiennes. D'autres pays sont disposés à fournir des avions de combat.

Dans la foulée, une réunion d'urgence a réuni ce lundi les ministres de la Défense de l'UE avec comme  objet selon le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell "convertir ce financement en armements et les acheminer vers la ligne de front des forces armées ukrainiennes qui luttent contre l'invasion russe". 

Nouvelle posture allemande

Le dernier développement majeur de la crise avec la déclaration de Poutine mettant en alerte une force de dissuasion, a provoqué une véritable prise de conscience côté allemand. L'Allemagne se décide à revoir sa copie avec la prise de diverses mesures comme la livraison d'armes dans une zone de conflit, une hausse du budget de la Défense à un niveau supérieur à celui recommandé par l'Otan et une rigueur budgétaire mise de côté.  Sans oublier le grand débat sur la politique énergétique nationale.

Situation sur les marchés 

À Paris, l'avionneur militaire Dassault Aviation, concepteur des Rafales et Mirages 2000, est en progression de près de 8%. Le groupe d'électronique et de défense Thales a connu une hausse de 12%.  

Le conglomérat industriel allemand Rheinmetall qui est spécialisé dans l'armement grimpe d'environ 30% à Francfort. Ses compatriotes de l'électronique militaire et de la défense Hensoldt gagne environ 35% et Hechler & Koch, etait en hausse plus d'une heure après l'ouverture des échanges à Paris.

Pour ce qui est du géant britannique du secteur BAE Systems, il affiche 13,6% à Londres. Leonardo, le fabricant italien qui compte une division Systèmes de Défense avec ses missiles, torpilles, et véhicules blindés a aussi opéré une hausse de l'ordre de 14%.

La Suède quant à elle a fait l'annonce dimanche d'une livraison de 5000 lance-roquettes anti-char, de casques, de gilets pare-balles ainsi que des rations de combat aux militaires ukrainiens, ce qui aura pour corollaire de profiter à Saab AB, dont le titre a pris 15% à Stockholm.

 

 

La cour des comptes sceptique sur les mesures du gouvernement



A l'occasion de la publication de son rapport annuel public, que la Cour a indexé particulièrement le plan du gouvernement dénommé ''1 jeune 1 solution''. La Cour des comptes a pointé, un plan jeunes du gouvernement «mal proportionné» et relativise également sur son succès.

En effet, aux yeux des Sages, le succès du plan «1 jeune, 1 solution» reste à «relativiser» même s'ils saluent la promptitude d'action du gouvernement pour éviter une envolée du chômage pour cette catégorie de la population.

Les magistrats relèvent un dimensionnement pas des plus précis de ce plan qui se présente en une multitude de dispositifs différents. Dans ce sens la Cour avance qu'il a été: ''défini en début de crise à partir des hypothèses les plus pessimistes, et sans rééquilibrage par la suite. Initialement, les pouvoirs publics s'attendaient à une diminution du produit intérieur brut de 12%, mais l'impact de la crise a ensuite été révisé à -7,9%. Un delta qui n'a rien d'anodin et qui aurait dû inciter le gouvernement à revoir sa copie.''

La Cour de renchérir: << une intervention des pouvoirs publics était légitime, mais celle-ci a été parfois mal proportionnée. L'objectif du nombre de bénéficiaires assigné à chaque dispositif n'a pas été déterminé à partir d'une projection des besoins réels des jeunes selon leurs profils, mais a été fixé principalement en fonction de la capacité des organisations à monter en charge ». 

Elle indexe également une insuffisante prise en compte des besoins et des capacités des territoires en invoquant à titre d'exemple, les objectifs autour de la «garantie jeune» qui est un dispositif d'accompagnement qui ont été presque systématiquement doublés, alors que la demande d'emploi locale des jeunes était très différente d'une région à l'autre.  

La réponse du gouvernement

Le Premier ministre Jean Castex quant à lui a tenu à souligner que malgré un contexte d'urgence et d'incertitudes majeures sur le plan socio-économique dans lequel le plan a été conçu, la situation de l'emploi des jeunes a été préservée et ce non pas dans le cadre d'un retrait du marché du travail des jeunes, mais dans celui d'une augmentation de leur taux d'activité, particulièrement remarquable dans le contexte de crise. Ce qui caractérise pour lui, l'impact très positif du plan.