Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

lundi 31 juillet 2017

Général Motors bat le consensus et confirme ses prévisions de 2017


La publication mardi, des résultats trimestriels des opérations poursuivies supérieur au consensus, fait état d’un bénéfice net et ce contre une régression du chiffre d’affaires de Général Motors qui dans la foulée en a profité pour confirmer ses objectifs de 2017. Le constructeur américain s’est aussi résolu à diminuer sa production au cours du deuxième trimestre afin d’endiguer l’accroissement continu de ses stocks.

Les stocks d’invendus, véritables menaces pour l’industrie automobile


Malgré une hausse de son action d’un peu plus de 1% à 36,32 dollars en avant bourse, ses gains étaient revue un peu à la baisse. Une situation qui pousse Wall Street à parler d’une probable phase creuse que traverserait le groupe, principalement expliquée par les une régression flagrante au niveau des ventes, durant ces quatre des mois, notée chez certains constructeurs. S’agissant de Général Motors, les analystes restent hantés par l’immense stock d’invendus. Un parc important de Pickups et de SUV réceptionnés peu de temps avant la fermeture des chaînes de montage destinées à être ré-équipées pour accueillir les modèles futurs.

Au terme du mois de juin, les stocks étaient estimés à 105 journées de vente, nettement supérieur aux 90 jours qu'il anticipait au mois d’avril et qu'il avait jugé nécessaire de communiquer aux partenaires. Général Motors a tenu à préciser que l’effectif des stocks des concessionnaires s’était enrichi de 273.000 véhicules par rapport à la même période durant l’année écoulée. Pour réajuster la tendance, le directeur financier de Général Motors, Chuck Stevens a confié à la presse qu’une réduction de près de 150.000 véhicules, s’opérait en Amérique du Nord au second semestre de l’année en cours par rapports à sa première moitié. Ce qui participerait à consolider Général Motors dans son ambition à vouloir atteindre son objectif consistant à réduire jusqu’à 70 jours de vente, ses stocks, en Amérique du Nord, mais aussi une hausse de ses ventes au second semestre.

Perte de vitesse notée durant le second semestre


Malgré son ambition affichée à vouloir atteindre un bénéfice par action d’au plus 6,5 dollars en 2017, il faudra reconnaître que le second semestre aura été très rude pour le constructeur américain. Général Motors enregistre un bénéfice net de 2,4 milliards de dollars (2 milliards d’euros) au second trimestre soit 1,60 dollars par action nettement supérieur aux 2,8 milliards de dollars soit 1,74 dollar par action pour ce qui est de l’année d’avant. Le bénéfice par action est estimé à 1,89 dollar, hors éléments exceptionnels supérieur à l’estimation des analystes qui tablaient sur 1,69 dollar. Pour l’exercice annuel de 2017, le chiffre d’affaires a été évalué à 37 milliards de dollars nettement inférieur aux 37,4 milliards de l’année passée. Des résultats qui contredisent les estimations des analystes qui s’attendaient à 40,1 milliards de dollars.

Dassault Systèmes signe un contrat historique après résultats positifs



Dassault Systèmes le concepteur français de logiciels industriels a déclaré ce mardi avoir finalisé avec le groupe Boeing un accord historique. C’est un contrat qui permet de concevoir l’ensemble de la chaîne de production de Boeing 

Un accord historique


Le groupe Dassault Systèmes n’a pas voulu mentionner le montant et la durée du contrat qui le lie avec Boeing. Ce présent contrat approuvé au second trimestre est considéré comme un accord de long terme. Le Figaro parle d’un montant d’un milliard de dollars soit 860 millions d’euros sur une trentaine d’années par période de 10 ans renouvelables. Concurrent de Dassault, Boeing s’associe depuis plusieurs années avec l’éditeur français, qui n’hésite jamais à rappeler qu’il a mis en place la maquette digitale du Boeing 777, il y a de cela 25 ans. Une innovation majeure durant cette époque. L’accord s’intéresse à l’extension de la plateforme « 3DEXPERIENCE ». Cette dernière est un ensemble de logiciels conçus en 3D destiné aux Boeing  pour l’amplification de ses avions type commercial notamment ses dispositifs militaires et spatiaux.

L’objectif est renforcé la productivité en intégrant le numérique sur l’ensemble des niveaux, afin de d’uniformiser le travail, comme par exemple dénicher les éventuels désagréments avant que la production ne soit réellement entamée. Le directeur financier de Dassault Systèmes Thibault de Tersant a déclaré que ce présent contrat va impacter positivement sur les comptes du groupe. Le cours de l’action boursière de Dassault Systèmes a connu un bond de 1,90% soit une valorisation de 78,67 euros, ce qui surpasse nettement la hausse enregistrée par le CAC 40 soit 0,46%. 

Des résultats satisfaisants


En ce moment, Dassault Systèmes a été frappé par de nouvelles fluctuations de l’euro, qui ralentit les affaires du groupe qui sont considérées à taux de change fixe et l’a poussé à diminuer plusieurs prévisions dans l’année. Le bénéfice net du groupe connaît une augmentation de 21,4% au second trimestre, pour un montant de 123 millions d’euros. Alors que le bénéfice net par action (BNPA) sans IFSR notamment sans les effets des acquisitions et les amortissements liés à la technologie a haussé de 9% soit 62 centimes. Le chiffre d’affaires trimestriel de son côté a augmenté de 7% soit un montant de 806,4 millions d’euros. Aussi, le chiffre d’affaires non-IFRS a connu une progression de 6% à taux de change fixe soit 810,6 millions d’euros en valeur, avec encore une hausse de 7% comptabilisé pour le logiciel qui est totalement adéquat aux prévisions de la direction.

Sur an, la marge opérationnelle non-IFRS a diminué de 0, 3 point pour atteindre 30,1%. Cette diminution est justifiée par l’accroissement des investissements. D’autre part, le groupe ambitionne pour la fin de l’année 2017, une augmentation du chiffre d’affaires de 6% à 7% pour un taux de change fixe. Mais sur la zone euro, il a revu ses prévisions à la baisse en retenant un intervalle de 3,240 et 3,265 milliards d’euros contre une fourchette de 3,290 et 3,315 milliards d’euros prévue dès le départ.


lundi 24 juillet 2017

Electricité: le milliardaire américain Warren Buffett s’offre une entreprise texane 18 milliards



Le holding Berkshire Hathaway du milliardaire américain Warren Buffet a annoncé l’acquisition très prochaine par son patron d’une entreprise texane spécialisée dans le domaine du transport et de distribution d’électricité. Avec une capacité d’alimentation de plus de 10 millions de personnes, la nouvelle pépite Oncor d’Energy Future Holding, considérée comme la troisième plus grosse acquisition du groupe, coûtera selon le Wall Street journal, au milliardaire américain près de 18 milliards de dollars dont les 9 milliards seront versés en espèces et le reste sera compensé par la dette contractée par TXU actuelle EFG et que Warren Buffet s’engage à régler. Une acquisition qui vient essuyer le revers subit par Warren Buffet et le fonds d’investissement 3G capital dans le rachat d’Unilever via Kraft Heinz, dont il est un des actionnaires majoritaires.

Un passé tumultueux


Pour rappel EGF a été racheté en 2007 pour un montant de 45 milliards de dollars dette incluse, par un consortium composé de TPGKKR et le fonds de capital investissement de la banque Goldman Sachs. La transaction s’est effectuée dans une période où l’acquisition par endettement, encore appelée effet de Levier ( LBO), connaissait son âge d’or. Ces derniers avaient misé sur une flambée des coûts du gaz naturel, un domaine dans lequel excellait Energy Future Holding . Un pari qui s’avérera perdant d’autant plus que les coûts du gaz naturel ont été maintenus au plus bas de leur niveau avec surtout avec l’intérêt que suscitait le gaz de schiste aux États-Unis. Par voie de conséquence Energy Future Holding, a recouru, en 2014 à la loi de la protection des faillites, car elle traînait une dette importante. Cependant, son joyau de l’électricité Oncor ne sera pas concerné par le dépôt de bilan.

Un bon investissement 


Le département de l’électricité d’Energy Future Holding, Oncor intéresserait plusieurs investisseurs qui n’hésitent pas de monter au front comme le matérialise cette offre de NextEra Energy chiffrée à 18,4 milliards de dollars. Mais la société basée à Floride verra son offre rejetée par les autorités du Texas qui estiment qu’elle n’entrait pas dans l’intérêt public. Ce qui semble réconforter Warren Buffet qui s’attend à recevoir l’aval des autorités compétentes pour enfin boucler l’affaire au quatrième trimestre de l’année en cours avant de faire place à Gregory Abel pressenti comme son futur successeur.
Avec l’acquisition d’Oncor, le groupe Berkshire Hathaway amplifierait sa supériorité dans le domaine de l’énergie. En 2016, Berskshire Hathaway avait enregistré un bénéfice de 24,07 milliards de dollars dont les 9,5 % étaient attribués à sa division énergie présente dans une bonne partie des États-Unis, au Canada ainsi qu’au Royaume Uni. Au 31 décembre de l’année écoulée, le groupe américain gérait pour 85 milliards de dollars d’actifs. Un investissement majeur qui viendrait dans le même sillage conforter la position de Warren Buffet, qui est devenu depuis peu le premier actionnaire de Bank of América et Wells Fargo, qui sont respectivement deuxième et troisième banques américaines en domaine d’actifs.


La fraude aux opérations de paiement est évaluée au coût de 800 millions d’euros en 2016



La fraude au niveau des paiements est principalement liée aux opérations par carte bancaire. Mais avec de nouveaux moyens plus efficaces de sécurisation, les fraudes ont considérablement diminué. La majorité de l’opération de fraude a été enregistrée sur l’internet.

État des lieux


La fraude sur les opérations de paiement comme par carte bancaire, par virement, par chèque ou encore par prélèvement dégagé en France, a pesé 800 millions d’euros en 2016 en France. C’est qu’a déclaré le rapport sur l’année de l’observation de la sécurité des moyens de paiement, qui établit pour la toute première fois le paysage de la fraude. Dans l’ensemble, ils ont évalué 4,8 millions d’opérations qui sont concernées par la fraude. Le directeur de la banque de France et administrateur de l’observatoire François Villeroy  soutient dans le rapport que cette somme était conséquente pour les utilisateurs et spécialistes de services de paiements. Comparé à l’ensemble des transactions en France, soit 27.000, elle parait extrêmement faible.

En réalité, l’opération par carte bancaire est le type de paiement le plus usité par les Français pour faire leurs achats en ligne ou directement chez les commerçants, représente près de 50% de la somme totale de la fraude. Le paiement par chèque constitue seulement le tiers du montant. Ces derniers sont pour la plupart volés, qui représentent un montant supérieur au montant des cartes falsifiées. Le reste du montant concerne le moyen de paiement par virement ou par prélèvement.

Les opérations de fraude se stabilisent en France


Un constat très positif a été enregistré cette année. La somme des fraudes liées à la carte a connu une légère baisse et cela ne s’était pas produit depuis 2004. En 2016, le montant s’établit à 399 millions alors qu’en 2015, il était évalué à 416 millions. En pourcentage, la fraude constitue 0,064% des opérations paiement effectuées par carte, pour 0,070% en 2015. Comme toutes ces dernières années, la plupart des transactions de fraude soient les deux tiers, de la valeur de la fraude ont été enregistrées lors des opérations de paiement sur l’internet. Les opérations de fraude ont plus progressé au niveau des opérations internationales qu’au niveau national. La valeur des fraudes enregistrées à l’étranger s’est stagné à 300 millions d’euros.  

Malgré la hausse des paiements par carte à distance enregistrée, soit le triple du nombre,  les fraudes liées à ce mode de paiement se sont bien stabilisées. Pour 630 millions d’opérations effectuées, pour un montant de 6,4 milliards d’euros, le pourcentage de la fraude ne surpasse pas 0,020% contre seulement 0,019% en 2015. En France, les achats au niveau des commerçants ne peuvent excéder 20 euros. Alors qu’à la fin de cette année ce montant va attendre 30 euros. Mais du côté des autres types de paiements, la fraude paraît plutôt stable. Le paiement par chèque ont atteint un taux de 0,025%, les prélèvements 0,003% et pour les effets de commerce et les virements 0,0004%.



mardi 18 juillet 2017

Le gouvernement d’Edouard Philippe promet une réduction de 11 milliards d'euros sur les impôts en 2018

Lors d’une interview accordée aux "Echos", le chef du gouvernement français a décliné sa politique budgétaire afin de se conformer aux normes édictées par Bruxelles. Dans sa plaidoirie Edouard Philippe assure vouloir contenir le déficit public en dessous de 3 %, qui culmine actuellement à 2,7%. Une mission très possible surtout avec les résultats affichés, cette année-ci offrant une croissance qui frôle les 1,6 % en 2017 et qui pourrait connaitre une légère amélioration en 2018 pour atteindre 1,7%. Dans la foulée, le Premier ministre a annoncé que la facture des impôts sera revue à la baisse, près de 11 milliards d’euros y seront soustrait soit 0,6 du PIB. S’en suivra une batterie d mesures visant à engager des réformes dans plusieurs secteurs comme la taxe d’habitation avec à la clef un montant de 3 milliards d’euros, suivi de celle sur l’ISF, qui nécessitera elle aussi le même montant. Selon le Premier ministre, ces réformes sont excusées par la création future d’un impôt sur la fortune fiscale (ISF), afin de dispenser le patrimoine mobilier de toutes taxes.

25 % de l'impôt sur les sociétés revue à la baisse d’ici 2022


Toujours dans le même sillage, Edouard Philippe annonce dès 2018 l’effectivité du « flat tax » qui est un prélèvement forfaitaire unique de 30 % sur les revenus de l’épargne soit une facture estimée à 1,5 milliard d’euros. Cependant, Edouard Philippe assure qu’à l’exception des nouveaux investissements supérieurs à 150.000 euros, les produits défiscalisés comme le Livret A seront épargnés, ainsi que l’assurance-vie qui gardera son régime fiscal inchangé.
Pour ce qui des entreprises, Edouard Philippe promet une réduction progressive de la facture des impôts, qui pourra très probablement être ramenée à 25 % d’ici 2022. Une telle initiative est motivée par le désir du gouvernement à vouloir motiver les bailleurs via un assainissement du paysage fiscal afin d’encourager la création d’emplois et de booster la croissance.

Une meilleure gestion des dépenses pour 2018 


La réalisation de cet objectif passera forcément par une réorganisation des dépenses annuelles. A cet effet le chef du gouvernement annonce un effort d’économie de 20 milliards d’euros pour ce qui est de l’année à venir. Cette est motivée par le souhait de pouvoir maîtriser l’endettement de la France afin de pouvoir réduire au maximum la facture. Pour terminer le Premier ministre a dans son optique une régression de 5 points de PIB dans les 5 ans à venir.

Samsung devance Apple en termes de rentabilité


Alors que beaucoup le pensaient au tapis, le géant Sud-coréen de l’électroménager semble s’être remis sur pied. Deux principaux épisodes ont marqué cette descente aux enfers à savoir, le rappel du Galaxy Note 7, dont la batterie constituait une menace sérieuse pour les utilisateurs, suivi de la mise aux arrêts de son vice-président Lee Jae Yong, le principal héritier du groupe impliqué dans une nébuleuse histoire de corruption ayant abouti à la destitution de l’ancien Président Park Gen Hye. Des événements qui n’ont pas cependant dérouté le groupe Samsung de sa trajectoire d’autant plus que celui-ci vient de faire une annonce stipulant que le groupe s’apprêtait à vivre au cours du 2e trimestre, la période la plus bénéfique de son histoire estimée à 72 % et soutenu par la forte demande pour ses smartphones et ses puces mémoires, reléguant du coup son principal rival Apple.

Entre Samsung et Apple, il y 2 milliards de dollars de différence


La débâcle causée par le Galaxy Note 7 a été très vite effacé par l’arrivée sur le marché, en avril, d’un nouveau produit à savoir le Galaxy S8. Ce dernier a été positivement sanctionné par les utilisateurs, en sus de cela, il faudrait adjoindre la demande supra croissante en écrans organiques électroluminescents (OEL ou Oled) mais aussi la flambée des prix des écrans à cristaux liquides (LCD), mais ce bénéfice repose principalement sur une forte demande en puces DRAM et NAND ainsi que de leur coût assez élevé. Ce qui occasionnera dans le segment avril juin, un bénéfice net de 14.Ce qui occasionnera dans le segment avril juin, un bénéfice net de 14. Un record historique que le groupe vient de réaliser au lendemain d’une période sombre, le plaçant devant son plus grand rival Apple dont le bénéfice net serait estimé, par les analystes, à 10,6 milliards de dollars, soit 2 milliards de dollars de différence. 

"Les puces principaux leviers de la rentabilité de Samsung"


A en croire les propos de Greg Roh de HMC Investment Securities, l’ensemble des trois secteurs( semiconducteurs, écrans, smartphones) de Samsung, seraient en parfaite santé, mais le plus rentable est sans nul doute le secteur des puces. Avec un bénéfice net estimé à 13.200 milliards de wons, le groupe annonce dans la foulée une hausse de son chiffre d’ affaires qui devrait atteindre les 60.000 milliards de wons au 2nd trimestre soit une hausse annuelle de 17,8 %. Avec un bénéfice net estimé à 13.200 milliards de wons, le groupe annonce dans la foulée une hausse de son chiffre d’ affaires qui devrait atteindre les 60.000 milliards de wons au 2nd trimestre soit une hausse annuelle de 17,8 %. De nouveaux investissements à venir pour renforcer le leadership du groupe, mais aussi pour contenir les aléas notamment la pénurie des puces.

Le montant débloqué pour cette occasion serait estimé à 20.400 milliards de wons destinés spécifiquement à ses activités de puce, produites dans les usines sud-coréennes de Samsung localisées à Pyeongtaek situé à 70km de la capitale Séoul est le plus imposant site au monde et Hwaseong, afin de les rendre beaucoup plus performant pour espérer consolider sa place de leader. Enfin le groupe prévoit d’augmenter la taille de son usine de production de Puces NAND, située en Chine dans la région de Xian, afin de répondre favorablement à la forte demande de puces. Un sujet qui tient à cœur le groupe Samsung qui assure l’approvisionnement en puces de certains de ses concurrents tel qu’Apple. Face à cette pénurie de puce le groupe promet une réaction visant à satisfaire au plus vite la demande. Un engagement qui ne semble pas émouvoir certains analystes qui attestent que la pénurie devrait se poursuivre

lundi 10 juillet 2017

La Suisse offre l’asile fiscal à des clients français d’UBS


L’information a été relayée par le Parisien qui informe que le gouvernement suisse refuserait de communiquer sur l’identité des clients français disposant d’un compte à UBS, après injonction de l'Élisée. Ce sont les autorités allemandes qui, en 2016, ont alerté leurs homologues français qui depuis lors, essaient de mettre la main sur l’identité de ces clients fraudeurs. Ils seraient chiffrés à quelque 45 000 clients, ce qui élèverait le montant du préjudice à plusieurs milliards d’euros.

Un gap de plusieurs milliards d’euros à résorber

Selon le Parisien, le montant des actifs se chiffrerait à quelque 11 milliards de francs suisses, lequel montant convertit en euros, pourrait représenter une somme colossale pour le Trésor français qui n’a pas hésité à saisir les autorités suisses en charge de l’affaire à travers une lettre rédigée par la Direction générale des finances. Une saisine qui semble cependant tombée dans l’oreille d’un sourd, d’autant plus que les autorités suisses n’entendent pas déférer à la volonté de leurs homologues français, opposant farouchement le « principe de spécialité », violé par la France. En effet, ce principe relèverait d’un accord existant entre ces deux pays, stipulant qu’une information transmise au fisc serait déclarée sans intérêt pour la justice ou pour une autre entité.

Une plainte déposée, en France, contre UBS

En réaction contre les autorités suisses, le gouvernement français a décidé de poursuivre la Banque UBS, pour deux chefs d’accusation à savoir « démarche bancaire illégale » et « blanchiment aggravé de fraude fiscale ». Il est reproché à UBS, d’avoir orchestré une opération de débauchage de riches clients français en vue de leur proposer d’ouvrir des comptes en Suisse. Face à une telle situation, la confidentialité sur l’identité des propriétaires de ces 45 000 comptes ne saurait être garantie par le gouvernement suisse face à l’enquête judiciaire enclenchée par la justice française. Le gouvernement suisse dénonce par la dernière énergie cette action judiciaire, qu’il considère comme une violation flagrante du « principe de spécialité » de la part des autorités françaises. En attendant la rencontre future entre le président de la République français Emmanuel Macron et la Présidente de la Confédération suisse, pour un « probable dénouement » de la situation, les deux Etats se regardent en chiens de faïence.

Baisse des effectifs de 40% annoncée chez SoundCloud


La jeune entreprise allemande a du mal à trouver un positionnement qui lui sied dans ce domaine qui commence connaitre une très forte concurrence. Pour la start-up de Berlin, il est devenu vital de réduire ses effectifs pour tenter de repartir sur une nouvelle base économique plus prometteuse. L’annonce de cette suppression de 173 postes a été faite par le fondateur de la plateforme de musique en ligne, Alex Ljung en personne.

Le Fondateur s’en explique

Alex Ljung, fondateur de la plateforme musicale en ligne SoundCloud, qui connait pourtant une crédibilité élevée dans le secteur, donne les principales raisons qui poussent à se séparer de 173 salariés, environ 40% de ses effectifs. Selon lui, le domaine de la musique en ligne, ou streaming musical connait une très forte concurrence actuellement. En dépit de cette dernière, de nombreux efforts ont été mobilisés pour faire de telle sorte que sa structure tire toujours son épingle du jeu. L’an dernier d’ailleurs, les revenus enregistrés ont considérablement augmentés.
Pour parvenir à installer son activité durablement dans le temps, il convient dès à présent de procéder à une réduction des divers coûts. En marge de la réduction des effectifs, la start-up procédera également à un grossissement de ses recettes tirées de la publicité. Les abonnements au streaming devront eux aussi être boostés.

Des difficultés en dépit des levées de fonds

L’entreprise allemande qui semble aujourd’hui présenter des exigences qui l’obligent à se séparer de 40% de ses effectifs, a pourtant connu des moments de hauteur. En 2014 par exemple, elle était valorisée à 700 millions de dollars. Cette valeur lui permet de récolter la somme de 60 millions de dollars en janvier de cette année. Les mois qui ont suivi cette première levée de fonds font suite à une autre. La seconde intervient alors que l’entreprise est maintenant estimée à 1,2 milliards de dollars. Il a juste fallu de quelques mois pour l’entreprise qui semblait à son plus fort niveau commence des descentes progressives. Il faut noter l’arrivée d’Apple sur ce segment d’activité, ainsi que de Spotify qui en est devenue numéro un dans le monde. La mise en ligne de publicité sur sa plateforme pour engendrer de nouveaux flux monétaire n’a pas changé grand-chose.

Des concurrents semblent intéressés par une reprise

Face aux diverses difficultés que traverse l’entreprise berlinoise, contrainte de lever encore 70 millions de dollars en mars dernier par exemple, il est difficile de ne pas évoquer la possibilité d’une volonté de rachat de la part de certains de ses concurrents. Le New York Post évoquait par exemple de son côté un potentiel intéressement de la part du français Deezer. Il disait par exemple que Deezer ne serait pas totalement contre l’idée d’acquérir son concurrent. De plus, ce dernier possède des atouts qui pourraient séduire. SoundCloud possède en effet une forte réputation qui pourrait profiter à quiconque souhaiterait l’acquérir. En plus de ça, sa base de données ne contient pas moins de 150 millions de chansons ainsi que des contenus comme des interviews et autres.

EDF annonce la consolidation du secteur de l’éolien en France


A la veille de l’ouverture d’une offre de rachat des actions de Futuren, entreprise spécialisée dans le secteur de l’éolien, EDF affirme qu’elle envisageait de consolider son secteur éolien en France. Actionnaire majoritaire de Futuren, avec 67% des parts, EDF a dans la foulée informé une OPA simplifiée à propos du solde des actions et obligations convertibles (Oceane) estimé à 1,15 euro par action et 9,37 euros par Oceane. Si sa volonté se concrétisait, à savoir l’acquisition totale de Futuren, EDF verrait l’ensemble de ces opérations avoisiner la somme de 320 millions d’euros.

Un projet de consolidation en continu

A en croire le directeur exécutif d’EDF, le « mouvement de consolidation du parc éolien » dans l’hexagone est loin de se terminer, en effet ce dernier l’a affirmé, l’ors d’une conférence de presse qu’il tenait mercredi. Avant de s’intéresser au rachat de Quadran par le groupe français Direct Energie et aussi celui Du Vent par Energie. Une vague d’acquisition qui pousse ce dernier à être optimiste quant à l’avenir de l’éolien en France attestant même qu’il y aurait d’autres opérations de ce genre en vue.

Da sa définition des ambitions du groupe, le directeur exécutif d’EDF, n’a pas omit de rappeler les projets phares du groupe tout en informant que EDF suit avec une attention particulière l’évolution du secteur. L’acquisition totale de Futuren, ex-Théolia permettrait au groupe de booster sa présence dans le secteur d’autant plus que le groupe à lui seul détiendrait un parc éolien terrestre forte d’une capacité de 389 mégawatts répartie entre la France, l’Allemagne, le Maroc et l’Italie. Ce qui ne l’empêche pas de développer de nouveaux projets forts d’une capacité de 168 MW. L’acquisition de Futurens, viendrait renforcer le groupe dans sa dynamique consistant à vouloir d’ici 2030 réussir à multiplier par deux performances en terme d’énergies renouvelables pour atteindre les 50 gigawatts.

Un investissement lucratif

L’entreprise française se porterait en excellente santé, d’après l’annonce faite par son directeur exécutif Antoine Cahuzac, qui a laissé entendre que la part de marché de son entreprise dans le secteur éolien dans l’hexagone tournerait assez approximativement autour de 12,5 % avec seulement 1,4 GW de capacités installées, plaçant du coup le groupe derrière Engie, numéro 1 du secteur éolien en France. Une position, qui ne semble pas satisfaire le groupe qui prévoit dans le long terme d’élever un peu la barre pour atteindre les 16 % du marché français.


Dans la foulée, le directeur exécutif a annoncé l’acquisition, par le groupe EDF, d'Offshore Wind Solutions, société allemande dotée d’une capacité de 400 MW et spécialisée dans le domaine de l’exploitation-maintenance d’éolien en mer du Nord. Même si le montant de la transaction n’a pas été révélé, EDF EN, laisse entendre que les termes du contrat stipulent que le rachat de l’Offshore Wind Solutions serait accompagné du renouvellement du contrat de maintenance de l’installation en mer pour une durée estimée à 10 ans avec son propriétaire OceanBreezeEnergy, qui est une filiale du groupe bancaire italien Unicrédit.

mardi 4 juillet 2017

Stationnement dans Paris, 2/3 des lots attribués à Indigo




La confirmation a été effectuée par son PDG, Serge Clémente qui dans un entretien accordé aux « Echos » est revenu sur le jackpot remporté par son groupe. Rappelons qu'Indigo est un géant incontesté du milieu des parkings avec à son actif caressant le milliard d’euros, 900 millions d’euros pour être plus affirmatif. L’entreprise ne finit plus d’encourager son expansion, déjà présente dans 750 villes de 17 pays, à ce chiffre, il faudra adjoindre les 14 nouvelles villes parisiennes que vient de convaincre Indigo. Une victoire prestigieuse qui met en exergue la débâcle d’un grand du domaine Effia qui est une entité de kélios et appartenant majoritairement à la ville de Paris, grand perdant de cet appel d’offres d’autant plus que le troisième lot a été attribué à Urbis Park, filiale de Transdev.

Suppression du caractère pénal des amandes

L’une des raisons ayant favorisée le triomphe d’Indigo au détriment de ses concurrents semble être la feuille de route proposée par le groupe qui compte asseoir de nouveaux mécanismes visant à renforcer la réforme du stationnement de janvier 2014 qui avait sonné la dépénalisation des amandes. Rappelons que dans l’ancienne législation celles-ci étaient fixées 17 euros. Cependant avec l’entrée en vigueur du contrat attribué à Indigo le 1er janvier prochain, ce montant sera réévaluer, désormais il faudra débourser 50 euros en cœur de ville et 35 euros dans les arrondissements périphériques. 

L’autre innovation majeure dans l’activité de recouvrement adopté par Indigo et Urbis s’agit du forfait post-stationnement qui vient remplacer les PV et autres pervenches des agents municipaux. La mise à jour du système de recouvrement aura pour effet, d’encourager le paiement des amandes via des moyens pratiques, mais aussi d’inciter l’automobiliste parisien à s’acquitter d’avantage de ses amandes, un sérieux manque à gagner pour la municipalité qui n’enregistre que 10 % de paiement d’amande contre 80% dans les autres capitales européennes.

Quelles stratégies adopter pour encourager le recouvrement à Paris ?

Avec la nouvelle législation concernant les amandes, Indigo prévoit de faire des concessions à toutes personnes ayant payé son FPS dans les 4 jours d’où une minoration de 50 à 35 euros et de 30 à 24 euros. Une mesure corrective qui n’empêche pas Indigo de prendre les devants avec une équipe composée de quelques centaines de collaborateurs formés et outillés avec pour seule mission, détecter les automobilistes indélicats. 

Cette équipe sera secondée par une flotte mobile composée de quelques dizaines de véhicules dotées de technologies révolutionnaires en vu de débusquer les automobilistes n’ayant pas encore réglé leur facture. Cependant, il serait opportun de noter que les ambitions du groupe dépassent nettement le continent européen où le groupe à fini d’asseoir sa notoriété reste à voir comment, après les deux Amériques, séduire le continent asiatique

1,5 milliard de fonds levés par Carrefour lors de son IPO au Brésil




Dans le sillage d’une introduction en bourse de ses actifs brésiliens, Carrefour a annoncé mercredi dernier avoir soumis un prospectus préliminaire. Une activité qui nécessitera un montant avoisinant les 5,6 milliards de reais soit 1,5 milliard d’euros. Une offre conséquente qui est sans nul doute la plus importante jamais intentée par le groupe français, mais aussi sur le marché brésilien. 

Les enjeux d’une mise sur le marché

A travers un communiqué rendu public, le groupe français a informé sur le montant de l’opération qui devrait normalement culminer entre 18 et 19 reais par action, la publication du prix par action qui devrait normalement être officialisé selon les conditions de marché le 18 juillet 2017, suivie très certainement par la cotation des actions à la Bourse de Sao Paulo 2 jours après, soit le 20 juillet.
Le groupe Carrefour Brésil drainerait un capital estimé, à plus de 37 milliards de reais, une somme représentant presque le triple de l’actuelle capitalisation boursière de GPA, une enseigne appartenant à son ultime rival Casino. 

Un concurrent pris au sérieux par le Groupe Carrefour qui selon certaines sources visait pour son sa filiale sud-américaine, une somme représentant une prime minime de 25 % par rapport à la valeur de son rival. Ainsi donc la décision de mettre sur le marché le Groupe Carrefour Brésil, pourrait s’avérer être bénéfique pour ce dernier, car cela lui permettrait de booster ses manœuvres financières afin de tenir tête à son GPA qui s’est refait une nouvelle santé, au sortir du premier trimestre, excusée bien évidemment par la réduction des coûts ainsi que la réactualisation de ses opérations de ventes.

Les détails de la transaction

Après avoir enclenché fin mai le processus de mise sur le marché de sa filiale brésilienne, le désormais premier distributeur diversifier de Brésil, entend codifier la transaction. Cette dernière consistera tout d’abord en une offre de base comprenant d’abord une proposition primaire de 205.882.353 actions fournies par Groupo Carrefour Brasil, dans le dessein de prétendre à une augmentation de son capital estimé à près de 10,4% du capital une fois la proposition de base résiliée. Ensuite, il y aura une deuxième offre de 91.262.489 actions qui seront cédées par les trois actionnaires du groupe français à savoir Carrefour, Peninsula et la holding familiale d’Abilio Diniz, clôturant ainsi la première phase de la transaction. 

Dans la partie suivante de l’offre de base, Carrefour laisse entendre que ces deux actionnaires à savoir Carrefour et Péninsula devront chacun offrir des actions de Groupo Carrefour Brasil. Ça sera 34.461.489 pour Carrefour contre 56.800.000 pour Peninsula, ce qui représenterait 1 ;7% et 2,9% de son capital une fois la proposition de base résiliée. Pour un capital estimé à 11,475 milliards de reais de l’assureur public BB Segurida, l’introduction en Bourse de l’entreprise française Carrefour dont le symbole sera matérialisée par CRFB3, sera de loin la plus significative depuis la mise sur le marché