Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

vendredi 26 juin 2015

Bris Rocher renforce ses pouvoirs à la tête de son groupe


Yves Rocher avait créé sa première crème en 1959 à La Gacilly dans le Morbihan. Plus de 50 ans plus tard, c’est son petit-fils, Bris, qui dirige l’empire familial. PDG de l'entreprise Yves Rocher depuis 2010, Bris Rocher, petit-fils du fondateur, assumera désormais également la direction de la marque.

Un article paru récemment dans les Echos explique que le renforcement des pouvoirs accordés à Bris Rocher fait partie d'une nouvelle gouvernance qui sera effective dès le début du mois de juillet. Bris Rocher, 37 ans, s'impliquera désormais complètement dans le développement de la marque qui "est étendard de l’entreprise, sur les huit du breton (Petit Bateau, Daniel Jouvance, Kiotis…), puisqu’elle génère plus de 70 % du chiffre d’affaires (2,1 milliards d’euros au total)." Cette réorganisation entraîne la création d'une direction générale groupe pour épauler le PDG sur le reste de l'activité, celle-ci étant composée de 4 DG adjoints issus de l'entreprise. Les Echos explique que "Cette nouvelle gouvernance, vient clore la période de transition à la tête du spécialiste de la beauté par les plantes, voulue et orchestrée par Yves Rocher. Depuis cinq ans, Bris Rocher travaillait avec, à ses côtés Stéphane Bianchi, le directeur général délégué du groupe, qui s’en va à cette occasion."

Stéphane Bianchi, entré dans le groupe en 1995, avait, à la demande du patriarche en 2010, formé Bris Rocher à la direction du groupe. Et c'est donc un passage de témoin, préparé depuis plus d'un an, qui s'opère aujourd'hui. L'objectif du jeune PDG est de "faire repartir la croissance alors que le chiffre d’affaires (65% à l’international) est stable depuis plusieurs années.
Dans une interview accordée à Capital, Bris Rocher donne 3 raisons qui expliquent l'engouement des Français pour la marque Yves Rocher "D’abord, le contexte : notre positionnement de groupe familial plaît, c’est celui de gens attachés à l’emploi et à l’ADN de l’entreprise. Ensuite, Yves Rocher est une marque qui a toujours essayé de démocratiser la beauté, un argument porteur alors que le pouvoir d’achat diminue. Enfin, notre positionnement écologique est apprécié aujourd’hui." Et il précisé que l'entreprise reste très attachée à La Gacilly, le village du Morbihan où son grand-père a démarré l’entreprise : "On y a aménagé un Eco-Hôtel Spa, un jardin botanique de 1 100 espèces de plantes ; il y a autour des champs d’agriculture bio et nos usines bretonnes, où se font 85% de notre production. Quand on dit qu’on est récoltant, fabricant et distributeur, c’est directement vérifiable à La Gacilly."
En mars 2015, Bris Rocher a reçu le prix du Savoir-faire à la française qui récompense une entreprise ayant misé sur l’image de la France, ou une technique de fabrication spécifique à l'Hexagone, pour exporter ses produits.

vendredi 19 juin 2015

Rupert Murdoch, 84 ans, laisse son poste de PDG


Le magnat américain des médias va laisser son poste de PDG de la 21st Century Fox mais conserve la présidence exécutive.

C'est au profit de son fils, James, que Rupert Murdoch abdique, même si on n'en connait pas encore la date exacte. BFM TV indique que "Dans le cadre de cette réorganisation, James Murdoch, 42 ans, prendrait en charge la gestion des affaires au quotidien en "travaillant en tandem avec son frère Lachlan, 43 ans, et son père". La relation entre les deux frères sera un "partenariat", selon la description de leur entourage. Mais "il ne fait aucun doute que M. Murdoch père aura toujours le dernier mot sur ce qu'il se passe chez Fox", a relevé CNBC."

Keith Rupert Murdoch, homme d'affaires américain mondialement connu, est né en 1931 à Melbourne (Australie). Il commence sa carrière en Australie où il prend la tête d'un empire de presse familial construit dans les années 1920 autour du Sydney Morning Herald, l'un des des deux principaux quotidiens du pays. En 1985, Rupert Murdoch devient citoyen américain pour des raisons d’affaires car la législation de l'époque ne permettait qu'aux citoyens américains de posséder une station de télévision. Murdoch possède aujourd'hui un véritable empire médiatique d'ampleur mondiale, qui a crû dans les années 1980 et 1990, comprenant de nombreux sites Internet - IGN Entertainment, AskMen, Rotten Tomatoes - un grand nombre de journaux, dont le New York Post aux États-Unis et The Times au Royaume-Uni. Il possède également un réseau de télévision incluant la chaîne Fox News. Il est l'actionnaire majoritaire de News Corporation, l'un des plus grands groupes médiatiques du monde. En 2015, il est classé 32e personnalité la plus puissante du monde et 76e fortune mondiale par la revue Forbes.

En juillet 2011, la mise en cause de News of the World, filiale de son groupe, News Corporation, dans un scandale d'écoutes téléphoniques de personnalités britanniques a abouti à l'ouverture d'investigations par la police et le gouvernement britanniques, ainsi que le FBI. A cette occasion, James Murdoch avait quitté son poste de patron du groupe britannique BSkyB.

Le Figaro explique, à propos de Rupert Murdoch qu'il est "autoritaire, audacieux, sans scrupule, doté d'un sens aigu des thèmes populistes qui font acheter les journaux, et parfois élire les chefs de gouvernements ou les présidents" et qu'il est aussi "la bête noire de la gauche sur trois continents. Son succès aux États-Unis avec la chaîne d'information continue FoxNews dont l'audience écrase largement celle des chaînes rivales comme CNN, lui a conféré un pouvoir important dans le monde politique."

vendredi 12 juin 2015

Alexandre Bompard promeut le digital dans toute l'entreprise


Arrivé en 2011 à la tête de la FNAC, Alexandre Bompard préconise la suppression des silos entre les magasins physiques et le digital en créant des directions commerciale et marketing uniques.

Ces préconisations que le PDG de la FNAC a énoncé au Forum NPA Conseil de début juin et rapportées par La Revue du Digital visent à démontrer que le maintien d'une direction digitale est inutile au sein de l'enseigne du fait que le digital est transverse à toute l'entreprise.

La revue du Digital explique qu'"A son arrivée, la Fnac était dans une situation où elle avait intégré qu’il y avait deux entreprises séparées, rappelle-t-il, d’un côté Fnac.com, où se trouvaient les “bons”, qui travaillaient seuls, mais qui ne faisaient que 9% du chiffre d’affaires avec 400 personnes sur les 12 000 employés de la marque, et de l’autre, les magasins qui  considéraient qu’ils n’avaient plus aucune chance. Pour changer cela, Alexandre s’est employé à convaincre les deux parties de l’entreprise qu’elles avaient un avantage venant de l’autre partie. “Je dis cela avec beaucoup d’humilité, car il y a encore tout un travail à faire,” pointe-t-il."

Alexandre Bompard, 42 ans, est né à Saint-Etienne et est diplômé de Sciences Po. et de l'ENA. A sa sortie de l'ENA, il entre dans la haute fonction publique. Sorti inspecteur adjoint en 1999, il devient inspecteur des finances en 2002. En 2001, il participe à l'écriture du rapport L'Entreprise et l'hexagone (Éditions de Bercy). En 2003, après un an comme chargé de mission auprès du chef du service de l'Inspection générale des finances, il occupe le poste de conseiller technique auprès de François Fillon, alors ministre des Affaires sociales et du Travail.

C'est en 2004 qu'il entre dans le secteur privé en arrivant chez Canal+ comme directeur de cabinet du président Bertrand Meheut. Il prend ensuite la direction des sports, en juin 2005, en remplacement de Michel Denisot. Il rejoint en 2008 Europe 1 en qualité de PDG de la radio où il effectue de nombreux changement pour faire émerger de nouveaux formats. Début 2011, il succède à Christophe Cuvillier à la tête de la FNAC et présente rapidement un plan stratégique de transformation de l'enseigne baptisé « Fnac 2015 » et reposant sur quatre piliers : l'élargissement de l'offre, le renforcement de la relation client, le développement du parc de magasins dans les villes moyennes et la mise en place d'une intégration multicanale entre les enseignes physiques et le site fnac.com. En outre, en juin 2013, il pilote l’introduction en bourse de la Fnac.

vendredi 5 juin 2015

Vincent Bolloré affirme sa vision pour Vivendi


Après la revente des chaînes Direct 8 et Direct Star au Groupe Canal+, Vincent Bolloré devient en 2012 le premier actionnaire de Vivendi et le 24 juin 2014, il a remplacé Jean-René Fourtou en tant que président du conseil de surveillance de Vivendi.

Issu d’une famille d'industriels bretons, Vincent Bolloré est titulaire d'un DESS de droit des affaires et d'un doctorat  obtenu à l’université Paris X Nanterre. Vincent Bolloré commence sa carrière en 1970 à l'âge de 18 ans, à la banque de l'Union européenne industrielle et financière, avant d'être nommé, en 1975 à l'âge de 23 ans, directeur-adjoint à la Compagnie financière Edmond de Rothschild. En 1981, il reprend avec son frère Michel-Yves Bolloré la papeterie familiale OCB, alors en grande difficulté, et la sort de sa tradition papetière en la recentrant sur les sachets de thé, puis investit dans le secteur industriel des films plastiques ultrasons utilisés dans l'industrie des condensateurs.

En trente ans, Bolloré parvient à faire de son entreprise un conglomérat international présent dans les secteurs de l'énergie, de l’agriculture (plantations en Afrique, vin en France), du transport, de la logistique, du fret maritime, de la publicité (Havas) ou encore des médias (Direct Matin, institut de sondage CSA). Par le biais de ses activités, en 2012 son groupe est présent dans 152 pays et emploie 55 000 personnes. A noter qu'en 2011, il obtient le marché de l'Autolib' à Paris.

Selon un article paru sur le site de BFM TV, Vincent Bolloré a récemment précisé sa stratégie pour Vivendi : "quatre sujets on été définis comme prioritaires: contenus du futur, data et monétisation, Afrique, coopération et projets. Surtout, l'ex-Générale des Eaux adopte une nouvelle organisation centrée sur "les talents dans tous les domaines", c'est-à-dire en allant au delà des chanteurs de l'écurie Universal, et des animateurs de Canal Plus. Toute une organisation est mise en place pour gérer ces talents de A à Z: les détecter, les gérer "humainement", faire leur promotion, gérer leur image... "

Le patron de Vivendi semble s'être fait accepter par ses actionnaires, ayant particulièrement réussi la présentation de sa vision au conseil de surveillance en avril dernier. Pourtant, le succès n'était pas assuré, surtout auprès des petits porteurs. Vincent Bolloré a prévu de prendre sa retraite le 17 février 2022, le jour du bicentenaire de l'entreprise familiale, et de passer la main à ses quatre enfants.