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Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

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Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

jeudi 22 juin 2017

Transaction avec le Qatar : Barclays mise en cause




Pendant la crise financière de 2008 des incohérences au niveau financier ont été observé chez Barclays et certains de ses ex dirigeants suite à de versement non signalés. Cela faisait suite à une levée de fonds de près de 12 milliards de livres environ 13,5 milliards d’euros auprès  d’investisseurs qataris.


Une première dans le domaine des banques en Grande Bretagne



Barclays a été désigné comme étant la première banque à subir des poursuites pénales, après une inculpation du Serious Fraud Office (SFO) prononcé mardi, le service anti-fraude financier britannique, une affaire qui date de la crise financière.

La banque anglaise indiquait qu’une étude de sa position était en cours en attendant que les charges retenues  par le SFO se précisent suite à cinq années d’enquêtes sur l’introduction massive de capital, qui l’aidait à éviter le sort de Lloyds et RBS durant la crise. A cet effet l’agence poursuit ainsi les quatre anciens dirigeants de la banque, John Varley, Roger Jenkins, Thomas Kalaris et Richard Boath, suite  à l’enquête sur la collecte de fonds.

Les mis en cause se défendent



Les mis en cause se défendent par le canal de leurs avocats et représentant. L’avocat de Robert Jenkins affirmait que son client avait été conseillé juridiquement aux niveaux internes qu’externes durant la transaction. Quant à Richard Boath, son représentant s’est refusé aux commentaires ainsi qu’un avocat de John Varley qui a emprunté la même voie. Du côté aucun de Thomas Kalaris, aucun représentant n’était immédiatement accessible.

Ils en courent des lourdes peines de prison allant jusqu’à une dizaine d’années, dans le   cas où leur culpabilité seraient avérée. Ce cas inédit ferait d’eux ainsi  les plus haut dirigeants banquiers à être poursuit en Grande-Bretagne. Des études de poursuites au civile ont été indiqué par des avocats du  cabinet RPC pour le compte des actionnaires de Barclays suite aux accusations de la SFO.



Les qataris ne subissent pas d’inquiétude à l’heure actuelle

Depuis la prise de fonction de David Green à la tête de la SFO en 2012 Barclays est la première banque à être poursuit dans le cadre de ce type d’affaire. En dépit de nombreux intérêts qu’ils possèdent dans le Royaume, les qataris ne font l’objet d’aucune inquiétude de la part de l’Organe Britannique à l’heure actuelle. 

Des inculpations de tentative de fraude suite aux déclarations mensongères lors de la levée de fonds en juin 2008, sont indiquées à l’encontre de John Varley ancien directeur général, Roger Jenkins ancien responsable de questions fiscales, Thomas Kalaris ex directeur général de la division gestion privée, et Richard Boath ex-directeur des institutions financières en charge de l’Europe. Le SFO indique que John Varley et Roger Jenkins sont inculpés de tentative d’obtention d’un soutien financier illicite. En effet, ils sont inculpés du même chef d’accusation suite à la deuxième opération d’augmentation de capital en octobre 2008.

Les enquêtes du SFO se sont concentrées sur les arrangements commerciaux entre la banque et les investisseurs qataris durant les deux augmentations de capital réalisées en urgence juin et octobre 2008 au cours de la crise financière.

Révision à la hausse des allocations chômage en juillet




Après plus d’une année à attendre que la situation connaisse un dénouement, ce sera finalement ce 1er juillet que les bénéficiaires d’allocations chômage verront une augmentation de 0.65% s’ajouter dans les sommes habituellement perçues. Ce sont les 50 membres qui forment le conseil d’administration de l’Unédic qui en ont décidé ainsi tous à l’unanimité ce lundi dernier.

Appliquer la méthode de calcul la plus favorable

Il existe plusieurs méthodes de calcul concernant l’attribution de ces allocations chômage. Dans tous les cas, il sera question d’appliquer celle qui est plus favorable au bénéficiaire. Cette augmentation touchera les allocations de retour de l’emploi et sera appliquée suivant trois méthodes. La première méthode est basée sur le calcul d’une allocation journalière minimale, la seconde octroie les 57% du salaire journalier de référence, et enfin la troisième porte sur les 40.4% du salaire journalier de référence également. A ce dernier (salaire journalier), il faudrait y ajouter une indemnité fixe.

Détails de cette augmentation



Actuellement, c’est-à-dire avant augmentation, l’allocation chômage se chiffre à 28.67 euros par jour. A compter du 1er juillet, elle sera désormais de 28.86 euros par jour, à l’exception de Mayotte où cette dernière sera de 14.42 euros par jour. Au cours d’une formation suivie, l’allocation de retour à l’emploi (ARE), passera elle de 20.54 à 20.67 euros. La partie de l’ARE fixe sera désormais de 11.84 euros par jour compris par les indemnités, contre 11.76 euros d’avant. Il est aussi important de souligner que cette revue à la hausse des allocations concerne environ 2.5 millions d’individus. Sur la totalité de toutes les personnes en attente d’un emploi, ce nombre représente les 94% d’entre eux.

Réaliser d’importantes économies dans les années futures

Dès octobre prochain, une nouvelle convention viendra régir ce domaine des allocations chômage. Le but visé par des tels éléments est de permettre de réaliser d’importantes économies, soit près de 2 milliards d’euros d’ici à 2020. Passé ce cap, les économies annuelles sur l’assurance chômage devront être de l’ordre de 0.9 milliards d’euro chaque année. En attendant que l’Unédic qui a en charge la gestion de l’assurance chômage prenne le soin d’analyser profondément les projections faites sur les années futures, on peut retenir quelques chiffres essentiels. Ces économies devraient par exemple être de 98 millions en fin d’année, 550 millions d’euros sur 2018, et  620 millions d’euros l’année suivante, puis autour de 930 millions les années qui suivront.

lundi 19 juin 2017

Le groupe LVMH opte pour une stratégie de collaboration avec les start-up




Le salon de l’innovation Viva technologie de Paris a été le théâtre d’une vaste révolution dans le domaine de l’industrie du luxe. En effet, la grande coalition d’entreprises françaises de luxe, LVMH a posé un acte fort allant dans le sens des start-up. Des systèmes que le groupe considère comme essentiellement efficaces et rentables pour la production ainsi que la vulgarisation à l’échelle mondiale de leurs produits. Ce qui laisse pressentir sans doute une probable connexion. Et cela ne sera aucunement démenti par son PDG Antoine Arnault qui a laissé entendre dans les colonnes du Reuters que la digitalisation des offres était devenue plus qu’une nécessité ce qui n’ôtera cependant en rien au groupe ses spécificités maisons ainsi que son savoir-faire. Divorçant d’avec l’ancienne pratique consistante à investir sur de petites entités technologiques inhérentes au groupe, LVMH considère l’option de l’ouverture aux start-up pour booster son chiffre d’affaires.

Des collaborations sur de nombreux projets

Les marques de luxe composant le groupe LVMH se sont attaché les services de start-ups prometteuses évoluant dans leur secteur. Par exemple, la chaîne de parfumerie Sephora n’a pas hésité à tisser un lot de partenariat avec une double dizaine de start-up en vue d’opérer des innovations digitales. Un objectif qu’elle partage avec Moet Hennssy, le pôle vin et spiritueux, qui avec la collaboration de jeunes entreprises essaie de mettre en place des alternatives révolutionnaires. Ainsi en faisant recours à des technologies comme SmartPixels, il sera facile à un chausseur de réfléchir sur le motif qu’il souhaite administrer à sa création, par le biais d’une technologie de pointe pouvant lui permettre avant même la production de la chaussure d’insérer des desseins ou encore autres créations. Toujours dans cette logique d’innovation technologique, il est facile de mettre en évidence kuantom qui offre ces services aux professionnels des cocktails avec une large gamme de services de mixologie, et mieux encore 10-vin s’illustre avec une innovation majeure illustrée par la création d’une machine apte à réguler la température d’un verre de vin en 60 secondes chrono maximum. Pour booster sans doute l’appétit et la créativité des start-up une distinction a été envisagée afin d’assurer et d’alimenter une saine concurrence entre start-up. Pour une grande première, cette distinction de l’innovation LVMH a été attribuée à Euritech, laissant sans nul doute supposer les prémisses d’un futur probable partenariat.

Les start-up, des entreprises à encadrer

Si personne ne s’interroge sur leur efficacité et leur touche innovante, il n’en manque pas certain qui pensent que les start-up devraient faire l’objet d’un suivi de la part des grands groupes. Du moins, c’est l’avis de Bernard qui considère nécessaire l’appui des grandes entreprises à ces start –up pour leur permettre bien évidemment de réussir la mise en œuvre de leur projet qui peut dans bien des cas s’avérer intéressants. Une position qu’il partage sans nul doute avec le Président Emmanuel Macron qui perçoit lui la France comme la future « nation des start-up ». Pour terminer l’intervenant du jour Bernard Arnault s’est félicité des prouesses réalisées par le groupe LVMH tout en rappelant que l’objectif est de pouvoir un jour marcher épaule contre épaule avec des groupes Apple ou encore Amazon.

vendredi 16 juin 2017

La banque de France prévoit une hausse de la croissance




La banque de France vient de dévoiler ses estimations de croissance. Mais du côté de son déficit budgétaire, il est encore loin de baisser pour atteindre les 3% du PIB qui était engagé cette année.

Une économie en croissance sur l’hexagone

La banque Française ambitionne désormais une croissance qui est au moins à 1,4% en fin de cette année, puis une progression de 1,6% en 2018 et aussi en 2019. La publication ce vendredi des estimations semestrielle, la banque dévoile une progression respective de 0,1, 0,2 et de 0,1 point supérieur aux estimations de décembre passé.  Quoique cette situation semble très intéressante, l’économie de la France est très en retrait par rapport à la zone euro. Cette dernière qui a aussi dévoilé ses projections de croissance avec une progression de 0,1 point soit 1,9% en 2017, puis une baisse 1,8% en 2018 et encore 1,7% en 2019.

François Villeroy de Galhau, directeur de la Banque de France déclare que cette différence de point enregistré cette année avec la zone euro montre que la France il faut entamer des procédures de réforme, en mettant l’accent sur la réforme du travail. En principe, la banque de France soutient que la croissance va moins dépendre de la consommation des ménages. Cette érosion monétaire générée par la chute du prix de pétrole n’influence pas grandement la croissance. Par contre, la croissance, contrairement en 2016 et au début de 2017, va être tirée par le commerce extérieur, avec une hausse considérable de ses parts de marché mondial d’exportation. Il va plus loin et dégage que ses prévisions sont plus liées à la conjoncture actuelle et non à la politique économique menée par le gouvernement en place, et les réforme qu’il ambitionne de mettre en place.

La décision de la cour des comptes

La prévision actuelle de déficit public de 3,1% du PIB contre 3,0% qui était dégagé pour la fin de cette année est liée aux informations disponibles. Alors qu’en 2016, le déficit budgétaire avait atteint les 3,4% du PIB.  La banque déclare que l’ancien gouvernement ambitionnait aussi à une différence sur l’estimation du solde public de 2017 à hauteur de -2,8% du PIB. Cette situation est imputable à la hausse nominale du PIB qui a été faible, mais aussi à l’augmentation plus considérable des dépenses publiques. Elle rappelle qu’elle travaille avec les réformes économiques qui sont proposées par le programme du nouveau président Emmanuel Macron au cours de son élection présidentielle. La banque considère que c’est un programme décisif pour atteindre les objectifs de 3%.

En réalité, le nouveau gouvernement a montré son désir de respecter ses engagements en matière de déficit. Mais pour l’instant, il attend que la cour des comptes dévoile au Premier ministre la conjoncture des finances publiques après audit.  Alors que ce dernier paraît avoir quelque doute par rapport à l’objectif de 2,8% déclaré pour 2018. Il exprime son inquiétude en accusant le gouvernement d’avoir primé des plans électoraux au lieu de bien budgétiser.

vendredi 2 juin 2017

Retour dans la zone verte pour Lenovo en sa fin d’exercice 2016-2017




Contrairement à tout le marché mondial de vente des ordinateurs portables individuels, qui a connu une très forte contraction durant cette même période, le Groupe chinois lui se porte plutôt bien. L’exercice 2016-2017 de leader mondial de ce domaine s’est en effet soldé par un retour en zone verte, engrangeant ainsi au passage des bénéfices acceptables.

535 millions de dollars au 31 mars

L’exercice 2016-2017 du Groupe chinois Lenovo a officiellement pris fin le 31 mars dernier. Après une année d’activité 2015-2016 passée en zone rouge avec une perte totale de 128 millions de dollars, le chinois pointe en cette année avec 535 millions de dollars, soit 476 millions d’euros.

Ce sont des résultats toutefois acceptables, comparativement à un marché mondial qui a connu pratiquement des difficultés, bien qu’ils restent cependant inférieurs aux prévisions de 593 millions de dollars établies par les analystes du secteur. A noter également au passage que pour sur cette même période, son chiffre d’affaires est en recul de 4% à 43 milliards de dollars.


Un marché mondial qui ne se porte pas mieux

Lenovo n’est pas isolé dans cette situation de difficulté de vente de ses ordinateurs. C’est tout le marché mondial qui la traverse. Depuis l’avènement et l’utilisation à très forte concentration des smartphones, des tablettes et autres appareils du genre, le marché des PC connait en réalité un très grand rétrécissement.

Depuis le début de l’année 2017 d’ailleurs, moins de 63 millions d’appareils ont été livrés dans le monde. C’est un chiffre qui traduit une baisse considérable. Les bons chiffres réalisés par Lenovo s’expliqueraient notamment par une baisse totale de 1% sur une année, dans un contexte mondial de baisse qui s’élève à 3%.

Il faudrait s’attendre à ce que les choses ne demeurent pas en l’état pour ce nouvel exercice. Des évolutions seront observables aussi bien chez Lenovo qui a investi des nouveaux moyens pour développer encore certains de ses secteurs comme la branche smartphone, qu’au niveau de la concurrence.

Des changements prochains

Bien que le bénéfice ait connu un retour en zone verte, il n’en demeure moins que son chiffre d’affaires est en baisse de 2% dans sa branche principale PC. Sur son l’ensemble de son marché, cette dernière représente, avec les accessoires et équipements qui les accompagnent, un peu plus de 70% de ses ventes totales.

Les changements prochains concerneront essentiellement les concurrents directs de Lenovo dans ce domaine. A noter par exemple Huawei qui a affirmé cette semaine vouloir se lancer très bientôt dans la fabrication d’ordinateur de bonne facture. Mais pour rester encore compétitif et continuer à engranger des bénéfices, Lenovo compte aussi sur ses autres branches.

La section Centre de traitement de données devrait attendre un peu pour combler premièrement cette perte de 343 millions de dollars connue cette année. La branche mobile ne se porte pas mieux que la division précédente, avec 566 millions de dollars de déficit pour le compte de cet exercice.