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L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

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Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

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Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

jeudi 26 septembre 2019

France: stabilité du climat des affaires et dégradation de l’emploi



En France, selon des données publiées mardi par l’Insee, le climat des affaires garde la même dynamique en ce mois d’aout. Ce qui permet nettement aux chefs d’entreprise de garder leur optimisme. Une stabilisation à 105, qui correspond au même niveau qu’au mois de juillet précède. Ce qui correspond à une progression de 0,3% de l’économie française, notamment pour les deux premiers trimestres. Pendant ce temps, le climat de l’emploi ne se porte guère mieux, pire encore il subit même une dégradation, atteignant ainsi son plus bas niveau depuis septembre 2016.

Le commerce de détail inquiète les chefs d’entreprise

Au niveau du commerce de détail, ce n’est pas par contre le grand optimisme au niveau des chefs d’entreprise. Car le secteur se détériore nettement, passant de 105 à 101 de juillet à aout. Au niveau des services et du bâtiment, il y’a par contre une stabilisation et mieux encore une légère amélioration pour le domaine de l’industrie variant de 101 à 102. Au niveau de ce domaine, il semble alors qu’il n’y a guère de quoi se réjouir dans les perspectives. Les chefs d’entreprise envisagent d’adopter un « rythme soutenu », pour cette année, avec une augmentation de 6% de leurs investissements. Par contre, ils prévoient de revoir à la baisse de 5 points de leurs projections d’investissement relativement aux chiffres du mois d’avril.

Le secteur de l’emploi n’est pas au mieux en France

Au niveau du secteur de l’emploi, le climat n’est pas à l’optimisme. Il a perdu 2 points au mois d’août, ce qui l’emmène à 104 qui représente, depuis septembre 2016, son plus bas niveau. Les statisticiens lient cette détérioration du secteur de l’emploi avec la baisse importante du solde d’opinion lié à l’emploi passé au niveau du commerce de détail. Toutefois, malgré cette forte baisse illustrée par les données sur le chômage, l’activité, elle, vit un coup de frein, ce qui pourrait retarder le rythme de cette dégradation.

La confiance se maintient au niveau des ménages

Apres l’élection présidentielle de 2017 en France, la confiance des ménages avait atteint un sommet, celle-ci s’est grandement détériorée. Durant l’année 2018, elle a chuté à un bas niveau pour se situer à 87. Alors depuis janvier 2019, la défiance semble passer et l’indicateur de confiance des ménages n’arrête guère de s’accroitre et a pu atteindre un niveau à 101 jusqu’ici jamais égalé depuis février 2018.




La guerre commerciale impacte l’activité manufacturière aux Etats-Unis


Aux Etats-Unis, la guerre commerciale n’a pas tardé à révéler ses premières conséquences. En effet, d’après l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM), publiée mardi, la guerre commerciale qui pèse sur les entreprises à de nombreuses conséquences. En effet, pour la première fois depuis 2016 aux USA, la croissance de l’activité manufacturière a subi une contraction alors qu’il y’avait une baisse importante des nouvelles commandes et recrutements. Ces données publiées par cet indicateur très réputé des investisseurs ont attisé les craintes de récession au niveau de Wall Street. Les statistiques montrent en même temps la faible hausse des dépenses de construction en juillet.

L’industrie manufacturière américaine commence à se contracter


Pour le chef économiste de Naroff Economic Advisors, Joel Naroff, la contraction de l’activité manufacturière américaine pousse les ménages à continuer de dépenser. L’indice ISM de ce secteur s’est réduit à 49,1 au mois d’aout, contre 51,2 au mois de juillet. Il s’agit là d’une première pour cet indice qui, pour la première fois depuis aout 2016, passe sous la barre de 50 confirmant ainsi la contraction de l’industrie manufacturière qui occupe près de 12 % de l’économie américaine. D’après l’ISM, cela provoque une importante baisse au niveau de la confiance des entreprises. L’indicateur poursuit que le problème majeur demeure le commerce international, comme en témoigne la contraction notoire relatives aux nouvelles commandes à l’export.

L’emploi, sous la menace du ralentissement


De manière générale, le sous-indice relatif aux nouvelles commandes a connu une baisse à 47,2 en août, plus bas niveau depuis 2012, contre 50,8 en juillet. Quant à l’emploi, son sous-indice a reculé à 47,4 au mois d’août, plus bas niveau depuis mars 2016, contre 51,7 au mois de juillet. Ce recule fait planer une baisse au niveau des effectifs du domaine industriel au mois d’août. Déjà en juillet, les entreprises de ce secteur manufacturier ont revu à la baisse les horaires de travail ainsi que les volumes d’heures supplémentaires. Le département du Travail doit rendre public vendredi son rapport mensuel relatif à l’emploi. L’enquête menée par l’ISM représente donc un avertissement concernant l’incertitude qui pèse sur l’industrie manufacturière, relative aux droits de douane et du commerce international. Il s’agit également d’un risque considérable pour la croissance d’après le chef économiste de RDQ Economics, John Ryding. Le département du Commerce a publié un rapport distinct qui montre une augmentation, en juillet, de 0,1% au niveau des dépenses de construction, alors que le consensus Reuters en attendait 0,3%.