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jeudi 27 avril 2017

La croissance devrait grimper en 2017 selon le FMI




L’économie mondiale devrait revenir à un bon niveau cette année selon le Fonds Monétaire Mondial. En se basant sur une reprise du commerce international, d’un retour de l’investissement et de la production dans beaucoup de secteurs, le FMI a pu ce mardi avancer le chiffre de 3,5% de croissance en 2017, alors que celle-ci était de 3,1 % l’année écoulée.

Une grande première depuis la crise de 2008

Depuis cette date et la lourde crise qui a secoué le monde, tous les réajustements de la prévision de la croissance mondiale ont toujours été orientés vers le bas. Mais  pour la première fois, le FMI, après une première prévision donnée en janvier dernier, revoit son chiffre qui augmente de 0,1 pour ainsi faire état d’une croissance attendue de 3,5% cette année.

Le Fonds va d’ailleurs plus loin en avançant que la croissance devrait encore s’améliorer pour atteindre les 3,6% l’année prochaine. Les réponses de ces améliorations sont à chercher sur plusieurs plans. La croissance du Royaume-Uni par exemple, devrait se connaitre une hausse de 2%. Bien meilleure que ce qui était prévu compte tenu du Brexit. Aux USA également, avec les multiples mesures annoncées par le nouveau Président, on devrait s’attendre à une croissance de 2,3%.

Une reprise généralisée dans plusieurs pays

Les prévisions dans bon nombre de pays européens fait aussi état d’augmentation. Avec un euro faible, des bénéfices attendus de la reprise de l’économie américaine, mais aussi des meilleures politiques budgétaires engagées, l’Europe entière (Zone euro en particulier), devrait enregistrer 1,7% de croissance cette année. La reprise de l’économie mondiale ne pourrait être le fruit uniquement de ces pays dits développés.

La grande partie du « travail », comme l’indique le FMI, est aussi à retourner aux pays en développement et aux émergents. La zone des pays d’Asie émergents devraient connaitre une croissance six fois plus grande que celle des pays de l’Amérique Latine. Aussi, les pays qui dépendent de leurs exportations vont connaitre une très belle croissance. Il s’agit notamment du pétrole, des métaux mais aussi des produits agricoles, qui font voir leur cours revenir peu à peu à la normale.

La prudence doit toutefois être de mise

Le Fonds Monétaire International tient toutefois à appeler beaucoup de pays à la prudence quant aux décisions qui pourraient mettre en mal ce faible équilibre qui semble s’établir. Les USA par exemple, sans pourtant que l’allusion ne soit  faite de façon directement, suscite des intérêts du FMI. Il s’agit notamment d’une ambition du Président Trump qui vise à supprimer une loi (Dodd-Frank) dont le but de veiller sur la finance.

Les risques ne se limitent pas uniquement aux USA. En Europe aussi, plusieurs facteurs sont susceptibles d’entrainer des dangers. Le Fonds cite par exemple les élections futures sur le continent ou encore les résultats pas très réjouissants de certaines banques. Aussi, il est clairement demandé aux différents gouvernements de poursuivre tous les efforts nécessaires pour parvenir à des meilleurs résultats, en trouvant des solutions aux problèmes internes liés à leurs populations.

Augmentation des exportations britanniques grâce à la faiblesse de la Livre Sterling



Selon le rapport d’une étude rendue publique en ce jour, les projets d’investissements seraient considérablement en baisse au Royaume-Uni au cours de ce premier trimestre de l’année, alors que ses exportations quant à elles sont à leur plus haut niveau jamais atteint au cours de ces dernières années. Il faudrait y voir les effets du Brexit, dans le premier cas (baisse des projets d’investissements), mais aussi une perte de valeur de la Livre qui favorise le second.

Augmentation de la compétitivité des industries britanniques

Au premier trimestre de l’année, en incluant ce mois d’avril, les industries britanniques ont connu une forte augmentation de leur compétitivité. Au cours de ces trois dernières années, la cadence du marché intérieur britannique n’avait pas connu une telle croissance. Il en est de même pour le commerce extérieur à l’Union Européenne qui enregistre là ses taux les plus hauts depuis ces six dernières années. On doit aussi souligner au passage que, comme le montre ladite étude de la CBI (Confederation of British Industry), la sortie du Royaume de l’UE (Brexit) a des répercutions antagonistes sur les sociétés.

Depuis 2011, les projets d’investissement de la part des entreprises sont à leur plus bas niveau. Ils devraient le rester sur une période d’au moins deux ans, de là à ce que des nouvelles ententes soient trouvées avec l’Union Européenne. Bien que les commandes aient enregistré une hausse, le Brexit a aussi pour effet l’augmentation des coûts de production de la part de ces entreprises. Toutefois, on note également une augmentation des prix de façon générale, haussant ainsi les charges des foyers, ce qui pourrait porter un coup à toute l’économie du Royaume.

Une tendance qui risque très vite de se normaliser

Il faudrait rappeler que l’état actuel de la Livre profite assez bien aux industriels, car leur permettant d’être très compétitifs. Cependant, la tendance risque très vite de se normaliser à nouveau. Depuis le mois passé, Ben Broadbent, gouverneur adjoint de la Banque d’Angleterre, avait fait état de ce que des accords seraient en phase d’être très vite trouvés, afin que l’accès au marché européen soit de nouveau plus souple. Il faisait également état de la situation de la Livre, pour qui des solutions seront trouvées afin qu’elle retrouve un niveau normal.

En cette période, les entreprises britanniques jouissent fortement des demandes en hausse dans le monde entier et dans leur marché intérieur. Au cours du mois de mars, la production du secteur manufacturé a connu une augmentation de 8 points. Pour le mois d’avril, une croissance de 4 points. Selon le même rapport d’étude, ces chiffres connaitront une réelle régression pendant les trois mois qui viennent. En outre, il faudrait retenir que pour les entreprises, jamais au cours de ces quarante dernières années, le niveau de la demande extérieure n’a connu pareils moments. Toutefois, ils devraient faire preuve de vigilance quant au niveau de Livre actuel qui semble les avantager, et à l’augmentation des tarifs de production.

mardi 18 avril 2017

Contrat entre Total et JERA pour 400.000 tonnes de GNL

Un contrat entre Total et le Japonais JERA a été signé pour une livraison de GNL (Gaz Naturel liquéfié). Pour le directeur général de la branche Gas, Renewables & Power créée en 2016 par Total, ce contrat à court terme est très louable surtout avec le contexte actuel du marché.

Un contrat pour 400.000 tonnes de GNL

Selon les propos de Philippe Sauquet, lors d’un entretien avec les médias, l’acheteur de Gaz mondial JERA, s’est engagé, conformément à l’accord qu’ils ont lié entre eux, de recevoir 400.000 tonnes de GNL. Cette quantité correspond exactement à Six méthaniers. Pour quatre des parmi eux, le prix du Gaz livré sera fixé sur le prix du baril de pétrole, et pour les deux autres, ça se fera sur la base du prix du marché pratiqué actuellement.

Toujours au cours de cet entretien, le directeur de ce segment d’activité de Total, Philippe Sauquet s’est félicité du fait d’être les premiers à entamer de telles négociations avec la société japonaise FERA. Les prix spot de ce type de produit ont fortement chuté en Asie en raison de l’abondance de l’offre disponible actuellement sur le marché, passant ainsi de 20 dollars par million de mmbtu (unités thermiques britanniques) en 2014, à moins de 6 dollars désormais.

Une demande assez importante

L’année 2017 pourrait apporter une certaine stabilisation du marché du GNL. Toutefois, la demande devrait rester abondante comme dans le cadre de l’année écoulée, et surtout face à une baisse probable de la production en Europe. Toujours au cours de cette interview, Philippe Sauquet rajoute que si la demande continue à augmenter au même rythme qu’elle s’est achevée l’année écoulée, alors cette année 2017 sera une bonne année, mais sans toutefois être une si grande année, souligne-t-il. Il avance également que l’année 2018-2019 sera dominée par des offres assez importantes sur le marché. 

Par conséquent, des prix nécessairement bas seront pratiqués pendant quelques mois d’abord.

Beaucoup de nouveaux pays qui souhaitent consommer davantage le Gaz permettent de faire augmenter la demande en GNL. Philippe Sauquet ajoute d’ailleurs que Total reste confiant à moyen et long terme sur la croissance de ce marché. Avec les prix relativement désormais pratiqués en ces périodes, beaucoup de pays rentreront encore dans la logique de la consommation de GNL pour la production de l’électricité. D’un point de vue totalement économique, le gaz devient très compétitif face au charbon.

Les ventes de Carrefour baissent en France et à l’étranger


Pour le compte du premier trimestre de cette année, Carrefour a vu ses ventes ralentir aussi bien en France que dans ses marchés à l’international. Carrefour est le numéro deux mondial de la grande distribution après l’enseigne américaine Wal-Mart. Son chiffre d’affaires pour ce trimestre s’est établi à 21,29 milliards d’euros, soit une hausse de 6,2%.

Un recul généralisé en Europe

Le chiffre d’affaires en France a connu une hausse de 0,5% à 9,4 milliards d’euros, après les 0,7% enregistrés le trimestre précédent. Dans les hypermarchés également, une baisse de 1,6% est à noter entre les mois de janvier et mars. En référence à cette situation dans les hypermarchés en France, les analystes de Bryan, Garnier & Co affirment que « Carrefour a fait face à un premier trimestre difficile ». Même s’il fallait s’attendre quelques peu, ces résultats sont toutefois de nature à laisser une surprise aux investisseurs.

Pour beaucoup d’analystes, le chiffre d’affaires attendu était de l’ordre de 21,22 milliards d’euros, dont au moins 9,45 en France. Outre la France, le troisième marché du Groupe connait aussi des difficultés. En Europe du sud, notamment en Espagne, la progression est juste de 0,3%, comparativement au 4,1% du trimestre précédent. C’est une source de déception pour les analystes.

La tendance est la même partout à l’étranger

Le deuxième marché du Groupe, le Brésil, connait le même ralentissement. Là-bas, il s’agit plus de la crise que le pays traverse, entrainant ainsi une progression de l’ordre de 5,6%, comparable aux précédents 9%. Depuis le premier trimestre 2014, ces chiffres représentent la plus faible croissance au Brésil selon les analystes. Une fois de plus, les ventes de Carrefour ont connu une baisse en Chine (5,5%), après les -5,4% du trimestre précédent  (2016).L’objectif de Carrefour, malgré ces ventes en recul, ont été réaffirmés.


Il s’agit notamment de faire progresser son chiffre d’affaires de l’ordre de 3 à 5% à changes constants pour l’ensemble de l’année 2017. Sans donner de précisions, le Groupe a également confirmé que l’introduction en Bourse de sa filiale brésilienne  se ferait cette année. Le troisième actionnaire du Groupe, le brésilien Abilio Diniz, avait pour sa part que la mise en bourse de cette filiale interviendrait en milieu d’année 2017. Par rapport au processus de succession de son PDG, Georges Plassat, le Groupe n’a toutefois fait aucun commentaire sur l’avancée de cette question.