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mardi 8 novembre 2022

Chute de l'économie de la zone euro en octobre, l'activité économique française au point mort



L'activité du secteur privé dans la zone euro a subi sa pire contraction en près de deux ans en octobre, pour un quatrième mois consécutif ; la crise du coût de la vie ayant pesé sur la demande en rendant les consommateurs plus prudents. Cependant, l'économiste chez S&P global Joe Hayes, a averti qu'en France, « les perspectives s'assombrissent » si l'activité du secteur privé reste résistante.

De sombres nuages ​​devraient s'amonceler sur l'économie européenne. Dans le secteur privé, la baisse de l'activité économique dans la zone euro s'est fortement accélérée en octobre, selon l'indice Flash PMI de S&P Global publié lundi. L'indice, basé sur des enquêtes auprès des entreprises, est tombé à 47,1, son plus bas niveau en 23 mois, après 48,1 en septembre et 48,9 en août. Un nombre inférieur à 50 indique une contraction de l'activité, tandis qu'un indice supérieur à ce seuil indique une augmentation de l'activité.

Il s'agissait du quatrième mois consécutif de baisse pour l'indice de la zone euro, dans un contexte de flambée des prix, alimentant les craintes d'une récession en Allemagne et dans la région dans son ensemble. Dans un rapport, Chris Williamson a averti : « Le déclin accéléré de l'activité économique en octobre et la détérioration de la demande ont annoncé une contraction de l'économie de la zone euro au quatrième trimestre, avec une récession dans la région semblant de plus en plus inévitable.», économiste chez S&P Global Market Intelligence.

Selon lui, la baisse de l'indice PMI en octobre correspond à une baisse trimestrielle du produit intérieur brut (PIB) d'environ 0,2 % au quatrième trimestre. « La demande continue de baisser à l'approche de l'hiver et les entreprises s'inquiètent des niveaux de stocks élevés et des ventes plus faibles que prévu », a exprimé l’économiste de S&P Global Market Intelligence.

«Le risque d'une nouvelle aggravation de la contraction de l'activité économique dans les mois à venir apparaît élevé», a-t-il averti, anticipant l'impact d'un éventuel resserrement monétaire de la Banque centrale européenne. Alors que la BCE accepte désormais le risque d'une récession face à l'urgence de freiner l'inflation, elle s'apprête à une nouvelle hausse des taux jeudi pour un coup de poing.


L'Allemagne a inscrit la plus forte contraction


S&P Global a observé que : si les pressions sur l'offre se sont considérablement atténuées, la flambée persistante des prix de l'énergie et la dévaluation de l’euro alimentent les pressions inflationnistes, feront grimper les coûts des entreprises et emporter la production manufacturière. L'institut a ajouté que « la crise du coût de la vie et l'incertitude économique générale » ont également pesé sur les dépenses de consommation, alimentant une nouvelle baisse de l'activité du secteur des services en particulier.


Parmi les pays de la zone euro, l'Allemagne a de nouveau connu la plus forte contraction de l'activité du secteur manufacturier et des services en octobre, son indice des directeurs d'achat tombant à 44,1, le plus bas niveau depuis juin 2009 si on exclut les mois de la Pandémie de covid19.