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Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

lundi 30 janvier 2017

La demande chiffrée à plus de 8 milliards de la BCE pour les fonds de Monte Dei Paschi

La BCE (Banque Centrale Européenne) a contacté la banque italienne Monte Dei Paschi Di Siena pour rétablir son fonds personnel. Présentement, le manque est évalué à 8,8 milliards d’euros alors que le montant communiqué anciennement par la banque était de 3,8 milliards plus faible que la somme demandée à l’institution financière italienne. Cette déclaration parue ce lundi vient confirmer des informations provenant de certaines sources proches qui ont été communiquées à Reuters.

L’aide de l’Etat à la banque de Sienne

Devant la situation complexe de l’institution financière, le gouvernement italien met en place une action en urgence. Effectivement, l’une des principales banques du pays, Monte Dei Paschi, se trouve dans des problèmes financiers et n’arrive pas à récupérer des capitaux sur le marché pour le renforcement de son bilan. Ce début de semaine, la banque fait état d’une demande officielle auprès de la BCE pour l’autorisation d’une opération de recapitalisation par mesure de prévention, conformément aux mesures européennes pour le règlement des crises bancaires.

Cette mesure de recapitalisation permet à un gouvernement d’accompagner les banques en situation difficile dans la recherche de solution. Elle vise à limiter la responsabilité de créanciers obligataires et des actionnaires. Cependant, pour le rachat des titres par l’Etat, il faut prendre en compte les conditions de marché dès l’approbation par les directives européennes.
En se basant sur l’examen de la résistance établi par la BCE, celle-ci présente des chiffres conformes aux besoins de recapitalisation de la  banque italienne.

La suspension des cotas

Avec les tests effectués sur les conditions les plus draconiennes, la BCE considère Monte Dei Paschi comme la seule banque du pays à ne pas pouvoir résister. L’institution concernée explique que la situation reste solvable malgré une détérioration rapide enregistrée entre les fins de mois de novembre et décembre. Elle affirme également avoir pris contact avec les autorités concernées pour une meilleure compréhension des méthodes de calculs de la BCE et ainsi mettre en marche les mesures pour l’opération de recapitalisation par mesure de précaution.

Le vendredi, l’Organisation européenne fait une déclaration sur une coopération avec Rome pour la bonne marche de cette opération. Cependant, le directeur de l’institution bancaire allemande Bundesbank, Jens Weidmann, siégeant à la BCE dans le conseil des gouverneurs, parle d’une réévaluation du projet au vu des nombres questions sans réponses. La Consob, réglementant les marchés financiers italiens, fait état d’une suspension des cotations pour Monte Dei Paschi tant que le dossier sur son renflouement ne sera pas éclairci.

Le tarif des véhicules neufs connaissent une hausse

L’information est issue du résultat d’une enquête  confidentielle, demandée par un constructeur automobile et rendue publique lundi dernier. Selon elle, jamais le montant exigé par les concessionnaires pour un véhicule neuf n’a été aussi haut. En 2016, c’est en moyenne 24.300 euros, soit une hausse de 4.5% par rapport à l’an dernier, qu’il fallait débourser pour s’en procurer une.

Une hausse dans toutes les catégories d’automobiles

Selon l’étude baptisée « New car buyer surver » (NCBS), les prix pratiqués aux particuliers ont connu une envolée de plus de 4000 euros en dix ans, ce, en dépit du fait que les niveaux de remise de ces dernières années sont assez bas. Ces tarifs ne concernent toutefois pas les loueurs et ceux qui s’octroient des flottes de voitures.

Pour les catégories haut de gamme, (BMW, Mercedes etc.), l’augmentation se chiffre à 18% en dix ans. La moyenne de ces véhicules est de 42.134 euros. Du côté des fabricants polyvalents comme Renault, Peugeot ou Citroën, la hausse pour cette période aussi est de 16%.

Des multiples raisons sont avancées

Plusieurs raisons seraient à l’origine de cette montée des prix. Le renforcement des règles de sécurité d’une part, et les coûts supplémentaires induits par les nouvelles technologies destinées à réduire l’émission de CO2. Cela va de la construction des moteurs plus petits, à l’utilisation des matériaux plus légers, sans oublier l’installation des dispositifs de dépollution dans les véhicules.

Pour les spécialistes et analystes de ce secteur, l’introduction d’un système de dernière génération du type Euro 6, se fait en moyenne à 500 euros pour chaque véhicule. L’avancée du numérique aussi aurait sa part dans l’augmentation de la facture finale pour un véhicule neuf. Caméras, radars et d’autres systèmes qui interviennent dans les nouveaux modes de conduites auraient un impact certain.

Regard sur le profil des acheteurs

L’âge de ceux qui s’offrent désormais un véhicule neuf bat lui aussi des records. 56 ans en moyenne, voilà la période de la vie à laquelle ils s’offrent leur premier cadeau de ce genre. Cela représente une augmentation de 5 ans sur une période de 10 ans.


Les classes moyennes et modestes vont de plus vers les marchés des véhicules d’occasion, laissant celui-ci aux seniors qui en ont les moyens. Il faut toutefois signaler que  ces véhicules coûtent, en entretien, beaucoup plus que ceux acquis à l’état neuf. A ce coût, il faudrait y ajouter des réparations éventuelles avant l’usage.