Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

vendredi 28 juin 2019

Carrefour : La sortie de la Chine est saluée par les investisseurs



Après avoir enchainé des pertes de manière successive sur le territoire chinois, le groupe français Carrefour, décide enfin de se retirer. Une décision qui n’est pas passée inaperçue. En effet, c’était la meilleure chose à faire et les investisseurs le savent mieux que quiconque. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils ont tenu à saluer cette nouvelle décision du groupe français. Ce dernier n’ayant pas pu réussir son intégration au niveau du commerce alimentaire en Chine, se voit donc obligé de faire ses adieux. Aujourd’hui,  Carrefour est en tête du marché de la distribution alimentaire en Europe. Toutefois, malgré sa présence sur le territoire chinois depuis des années, un problème d’adaptation l’oblige à devoir plier bagage.  Suite à la valorisation d’un actif, les experts sont mitigés en ce qui concerne l’interprétation des résultats qui en suivent.

Bonne initiative pour les affaires du groupe

La valorisation de l’actif en question aurait conduit à plus de 30% de perte en termes de vente, au niveau de groupe. C’est ce que pense un premier groupe d’analystes de cette baisse, qui dure depuis plusieurs années. Pour d’autres, cette valorisation peut être une très bonne chose, pour le futur du groupe. Les résultats prévisionnels du groupe pourraient également connaitre une hausse significative du fait de cette valorisation. Toutefois, le retrait de carrefour de Chine est une bonne initiative pour les affaires du groupe. Cela permettra à ce dernier de mieux  se positionner sur le marché français afin d’y accroitre ses parts. Carrefour gagnerait toutefois à surveiller de près le marché chinois. Ce dernier est connu pour ses constantes variations, qui peuvent à un moment donné être en faveur du groupe français. Carrefour compte conserver une bonne partie de l’entreprise pendant deux années au minimum. Aussi, 29% des sièges du conseil d’administration devraient aussi être en leur possession.

Plus de 30 millions de perte opérationnelle

Près de 4 milliards d’euros, c’est à cette somme que s’élevaient les ventes de Carrefour sur le territoire chinois. En comparaison  aux années antérieures, ce chiffre traduit une baisse de près de 5%, soit près d’une trentaine de millions. Aussi, il convient de préciser que la décision du géant français met fin aux débat liés à la main mise de Tencent sur Carrefour china. Par ailleurs, il faut noter que la plupart des autres distributeurs, peinent  vraiment à trouver leur place sur le marché chinois, avec la présence des grands tels que Alibaba.  A l’instar des autres grands groupes occidentaux, l’installation de Carrefour en Chine, n’aura  pas été couronnée de succès. 


Genfit paye les prix de l’échec des essaies de son concurrent



Dans le monde de la finance, il est important de remarquer l’influence de la bourse américaine sur les autres marchés dans le monde. C’est-à-dire que lorsque Wall Street est en chute, la même chose arrive à la bourse de Paris ainsi qu’à plusieurs autres. CYMABAY, une entreprise biotech américaine a vu ses actions chuter à Wall Street suite à des tests sans succès. Alors que Genfit est le concurrent direct de cette firme, proposant les mêmes tests, ses actions ont aussi connu une baisse à la bourse de Paris, causant une situation déplorable dans la firme française.

Cymabay rate ses essais cliniques

Dans le pays de l’oncle Sam, c’est la biotech Cymabay qui connait de mauvais jours. En réalité, cette firme est en phase de tests dans la mise au point d’un médicament capable de lutter contre une maladie du foie très rare. Suite à des tests qui n’ont pas connu du succès, les actions de la firme ont véritablement baissé à la baisse à cause de la déception des investisseurs. La molécule seladepar du produit testé sur des patients n’a eu aucun effet de réduction de la graisse qui est accumulée dans le foie des patients tests. Après douze semaines de tests, aucune avancée positive. Pour la biotech américaine, ces résultats peuvent être expliqués par une activité de la molécule sur certains biomarqueurs dans le foie. Automatiquement, cette baisse à la Wall Street pèse sur Genfit à la bourse de Paris parce qu’elle fait des expériences similaires.

Genfit rassure ses investisseurs

La molécule testée par Genfit est nommée élafibranor et fait partie de la même famille de molécules inhibitrices du PPAR comme seladepar de Cymabay. Mais il existe une grande différence entre ces deux molécules parce que celle testée par la biotech française a une action simultanée sur les PPAR alpha et delta tandis que celle de la firme américaine n’a qu’une action sur les PPAR delta. Suite à une explication fournie par la firme lilloise, le critère mis en évidence par Cymabay qui a essuyé un échec et qui est mis en cause par la bourse n’est pas un élément particulier dans l’approbation d’un médicament. Par contre, le critère mis en évidence par les autorités d‘approbation de médicaments est celui de la composition des graisses plutôt que celle de la composition brute des graisses.

Les produits de Genfit connaîtront de meilleurs résultats

En réalité, la firme française rétorque en disant que le principal élément à considérer est la résolution de la NASH sans aggravation de la fibrose, un critère qui est pris en compte par les autorités compétentes et que la molécule élafibranor a réussi à atteindre. C’est en effet, ce seul critère qui déterminera la lecture des résultats de l’analyse dans l’étape finale de l’essai de la molécule testée. Pour la firme, elle pense que sa molécule est la mieux placée pour répondre aux exigences de l’EMA et de la FDA. Si la phase 3 des tests d’avère positive, alors élafibranor sera considérée comme le premier traitement d’intention de la NASH.