Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

vendredi 31 juillet 2015

Lloyd Blankfein, directeur général de Goldman Sachs, est désormais milliardaire


Bloomberg a estimé que le directeur général de la célèbre banque américaine a vu sa fortune atteindre les 1,1 milliard de dollars.

Né le 20 septembre 1954, Lloyd Craig Blankfein (60 ans), directeur général de Goldman Sachs, a pris ses fonctions au sein de la banque en 2006, après le départ de Hank Paulson devenu secrétaire d'État au Trésor de George W. Bush.

Les Echos expliquent que "contrairement à une légende bien établie, Lloyd Blankfein n'a pas démarré sa carrière comme « trader », mais comme vendeur d'or. Descendant d'immigrés d'Europe de l'Est, son père était employé du tri postal dans le Bronx. Sa mère était réceptionniste chez un fabricant d'alarmes, «une activité en pleine croissance dans mon quartier», aime à rappeler cet enfant de Brooklyn. A seize ans, il obtient une bourse d'étudiant pour Harvard, où il passera son diplôme de « juris doctor » en 1978. Après avoir démarré comme fiscaliste chez Donovan, Leisure, Newton & Irvine, une firme d'avocats californienne, il voit sa candidature rejetée par la prestigieuse banque d'affaires Goldman Sachs en 1981. Qu'importe ! Il va y entrer par la porte de derrière, en rejoignant la firme de négoce de matières premières J. Aron & Co, reprise par Goldman la même année. Il s'y spécialise dans le négoce de l'or. Doté d'un solide sens de l'humour, il s'amuse de voir gloser sur sa réputation de « trader légendaire ». « En réalité, il n'a jamais été un trader mais un excellent vendeur d'or, même s'il a dirigé des équipes de traders », rectifie son entourage."

Le Monde raconte l'histoire récente de cet homme qui "revient de loin" : "A l'automne 2008, après la chute de Lehman Brothers, personne ne parie sur l'avenir de Lloyd Blankfein, qui symbolise les pires dérives de la haute finance. A deux reprises, il a dû tendre la sébile à son mentor et prédécesseur à la tête de la firme, le secrétaire au Trésor de George W. Bush Hank Paulson, alimentant ainsi les accusations de conflits d'intérêt. Goldman a beau avoir été le plus large contributeur, côté entreprises, de la première campagne électorale de Barack Obama, le locataire de la Maison Blanche se détourne de Blankfein. Il est exaspéré par ses partis pris en faveur des bonus, sa morgue et son absence de repentir après le sauvetage des banques par l'Etat. Le banquier le plus puissant du pays, figure de proue de l'oligarchie financière qui se compare à Dieu, est tombé de son piédestal. Face à cette nouvelle donne, qui menace de l'emporter, Blankfein contre-attaque avec une habilité redoutable. Il se débarrasse de ses rivaux potentiels en poussant au départ un grand nombre d'associés."

Par ailleurs, Lloyd Blankfein est le président du Gala de l'Asia Society de la famille Rockefeller à New York. Il siège au conseil d'administration de la Fondation Robin Hood, un organisme de bienfaisance qui cherche à réduire la pauvreté à New York et il est conseiller de supervision du Weill Medical College de l'université Cornell.

vendredi 24 juillet 2015

Damien Viel prend les commandes de Twitter France


A 41 ans, Damien Viel, actuel directeur des ventes de YouTube pour l'Europe du Sud et de l'Est,  l'Afrique et le Moyen-Orient, remplacera Olivier Gonzalez, parti au mois de janvier dernier.

«Je suis heureux de prendre la direction de Twitter France pour une nouvelle aventure extraordinaire», a annoncé le nouveau patron sur son compte Twitter qui prendra son poste à compter du mois d'octobre. Damien Viel, diplômé de l'ESSEC, a débuté au service marketing de L'Oréal, puis il est passé par la direction publicité de l’opticien Afflelou. Il a ensuite dirigé l’agence publicitaire Carat France pendant trois ans (période 2007 – 2010)  puis a pris les fonctions de directeur adjoint de M6 publicité.

Selon Le Figaro, "Damien Viel intègre une société en prise, au niveau mondial, à une crise de gouvernance: Dick Costolo, PDG depuis 2010, a annoncé son départ en juin. On ignore encore le nom de son remplaçant, qui devra rassurer les investisseurs sur le modèle de l'entreprise, toujours déficitaire depuis sa création, et dont la croissance du nombre d'utilisateurs ralentit."

La mission du nouveau patron sera de développer la publicité en ligne et la vidéo, ainsi que la monétisation des produits. Un article de Challenges précise que "jusqu'ici Damien Viel était peu actif sur la plateforme de micro-blogging : inscrit depuis 2009, il n'avait posté avant l'annonce de sa nomination que 31 tweets et n'avait que 54 followers (abonnés)." Le site ZDNet ajoute que : "ni Olivier Gonzales, ni la direction américaine de Twitter n’ont livré la moindre explication. Sous sa houlette, l’équipe de Twitter France s’est structurée et étoffée pour atteindre une trentaine d’employés."

A noter que La publication d’une fausse dépêche Bloomberg annonçant un projet d’OPA sur Twitter a fait s’envoler l’action Twitter de 5  % le 14 juillet dernier au soir. La SEC enquête sur une éventuelle manipulation de cours. Les Echos expliquent : "La publication d’une dépêche Bloomberg indiquant que le site de microblogs étudiait une offre de rachat de 31 milliards de dollars. Le groupe valait alors un peu moins de 25 milliards à Wall Street.«Twitter travaille en étroite collaboration avec des banquiers après avoir reçu une offre de rachat pour 31 milliards de dollars, ont indiqué des personnes au courant de la situation», peut-on lire alors sur un site internet, Bloomberg.market. La dépêche fait rapidement le tour de la toile et est repris par quelques sites d’information. La nouvelle se répand provoquant un emballement de l’action… jusqu’à l’intervention d’un porte-parole de Bloomberg qui déclare dans un tweet on ne peut plus court ; « Twitter Story is fake », assène Ty Trippet. C’est un faux ! « Cet article était un faux et est paru sur un site bidon qui n’est pas affilié à Bloomberg», a-t-il ensuite précisé. En quelques secondes la spéculation se dégonfle et le titre Twitter retombe à moins de 37 dollars, son niveau d’avant la rumeur."

vendredi 17 juillet 2015

Fortunes de France


Tous les ans, Challenges publie son classement des 500 plus grosses fortunes françaises. Il vient de dévoiler le TOP 20 des Français les plus riches.

1 : Bernard Arnault et sa famille, LVMH, 34 660 M€
2 : Liliane Bettencourt et la famille Meyers, L'Oreal, 30 900 M€
3 : Axel Dumas et sa famille, Hermès International, 24 100 M€
4 : Gérard Mulliez et sa famille, Groupe Auchan, 23 000 M€
5 : Serge Dassault et sa famille, Groupe Industriel Marcel Dassault, 17 500 M€
6 : Patrick Drahi, ALTICE, 16 700 M€
7 : Alain et Gérard Wertheimer et leur famille, Chanel, 16 500 M€
8 : François-Henri Pinault et sa famille, Kering, 12 700 M€
9 : Vincent Bolloré, Bolloré, 11 140 M€
10 : Xavier Niel et sa famille, Iliad / Telecoms, 7 830 M€
11 : François Perrodo et sa famille, Perenco (Energie), 7 500 M€
12 : Pierre Castel et sa famille, Castel Frères (boissons), 7 500 M€
13 : Emmanuel Besnier et sa famille, Lactalis, 6 800 M€
14 : Jean-Claude Decaux et sa famille, JCDecaux, 6 550 M€
15 : Pierre Omidyar, Omidyar Network (fondateur d'eBay), 5 800 M€
16 : Margarita Louis-Deryfus et ses enfants, Louis Dreyfus, 5 700 M€
17 : Christian Courtin-Clarins et ses enfants, Clarins, 5 000 M€
18 : Pierre Bellon et ses enfants, Sodexo, 3 750 M€
19 : Danièle Ricard (famille Pernod Ricard), 3 700 M€
20 : Robert Peugeot et sa famille, Peugeot, 3 600 M€

vendredi 10 juillet 2015

Nike : départ de Philip Knight, président et co-fondateur


Le géant américain de l'équipement sportif annonce le départ de la présidence du conseil d'administration de son président et co-fondateur, Philip Knight, 77 ans.

L'histoire de Philip Knight, marié et père de quatre enfants, est une success-story à l'américaine. Philip Knight a fondé la société en 1964 en créant la marque Blue Ribbon Sports avec son ancien entraîneur d'athlétisme, Bill Bowerman. Les premières chaussures de sport, baptisées Tigres, deviennent rapidement cultes chez les coureurs. En 1966, Philip Knight ouvre le premier magasin de la société à Santa Monica, en Californie. En 1971, Philip Knight crée le nom Nike, du nom de la déesse grecque, Niké, qui symbolise la victoire. La même année, une étudiante en art graphique, Carolyn Davidson, conçoit le logo de Nike, pour 35 dollars, le Swoosh.

Le quotidien "Le Presse" explique que "la célèbre griffe est omniprésente dans les sports populaires comme le football, le football américain, le hockey, le baseball, le basket-ball...Ses ambassadeurs font partie du who's who du monde sportif: la vedette portugaise du football Cristiano Ronaldo, les basketteurs Lebron James et Kobe Bryant, les joueuses de tennis Maria Sharapova et Serena Williams ou encore le joueur de golf Tiger Woods."

Selon BFM Business, sous le règne de Philip Knight, "Nike a creusé l'écart avec ses principaux rivaux et surtout rivalise quasiment d'égal à égal avec son grand concurrent Adidas dans le football, un sport où le groupe est présent seulement depuis les années 90. L’équipementier a dégagé un bénéfice net de 3,27 milliards de dollars, en hausse de 21,6% sur un an, lors de son exercice 2014/15. Son chiffre d'affaires a progressé de 10,1%, à 30,60 milliards de dollars". Pour Philip Knight, le groupe de sport de demain devait se limiter à concevoir ses produits et à gérer le marketing et l'innovation.

C'est Mark Parker, le directeur général de la marque qui devrait lui succéder a recommandé Philip Knight. Mais la décision finale revient au conseil, qui pourrait aussi aller chercher une personnalité à l'extérieur de l'entreprise.

Phil Knight va aussi transférer ses actions, qui représentent environ 15% du capital, vers une entité indépendante, Swoosh LLC, qui compte Mark Parker et lui-même dans son conseil d'administration. Son fils Travis Knight, 41 ans, entre, lui, au conseil d'administration de Nike.

vendredi 3 juillet 2015

Martin Bouygues : un grand patron déterminé


Martin Bouygues vient de rappeler fermement qu'il est le patron de Bouygues  en refusant catégoriquement l'offre à 10 milliards d'euros du président de Numéricable-SFR, Patrick Drahi. L'occasion de rappeler le parcours du "fils de" dans le milieu des affaires.

Martin Bouygues est né en 1952 (63 ans) et est le plus jeune fils de Francis Bouygues, fondateur en 1952 également de la société Bouygues. Martin entre dans le groupe en 1974 en qualité de conducteur de travaux. En 1978, il fonde la société Maison Bouygues, spécialisée dans la vente de maisons individuelles sur catalogue. Administrateur de Bouygues depuis 1982, Martin Bouygues est nommé vice-président en 1987 et le 5 septembre 1989, Martin Bouygues, succédant à Francis Bouygues, est nommé Président- directeur général de Bouygues.

Les Echos expliquent que cette nomination a été une surprise : "Après le départ en claquant la porte, en 1986, de son fils aîné Nicolas, que le privilège de l’âge et son diplôme de l’Ecole centrale de Paris destinaient à la succession de son père, Francis Bouygues, le fondateur du groupe de bâtiment et travaux publics, crée la surprise en 1989 en passant la main au plus jeune de ses quatre enfants, Martin, 36 ans."

En 1994, Martin Bouygues lance Bouygues Telecom, qui deviendra le troisième opérateur français de téléphonie mobile. Mais, selon Les Echos, un épisode qui restera sans doute dans les mémoires est celui de l'assaut de Vincent Bolloré dans le capital de Bouygues en 1997 : "L’actuel patron de Vivendi a pris jusqu’à 14 % du capital. Un pacte d’actionnaires est signé pour cinq ans et Bolloré dispose de trois sièges au conseil d’administration de Bouygues. Mais tout vole en éclats en un an, quand Bolloré tente de peser à plusieurs reprises sur la stratégie de Martin Bouygues sans lui en parler. Ce dernier l’attaque devant le conseil des marchés financiers et fait constater «l’absence d’action de concert». Cette victoire de Martin Bouygues lui confère un succès d’estime auprès de l’establishment."

Martin Bouygues soigne son image rassurante de "bon père de famille" mais n'en reste pas moins déterminé. Selon les Echos qui commente une interview sur RTL : "la tête légèrement inclinée, l'oeil rieur et le sourire bienveillant -, cache une grande détermination. Par le passé, l'homme d'affaires a su prendre des décisions radicales. Mais c'était de sa propre initiative. En décidant à la surprise générale, en 2006, de diversifier le groupe dans l'énergie via une prise de participation dans Alstom, par exemple."