Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

lundi 30 mai 2022

Des acteurs de l'hébergement de données et des services en ligne accusent les géants américains du Cloud de fausser la concurrence



Ils dénoncent des pratiques jugées déloyales des leaders du marché Amazon, Microsoft et Google. Après les moteurs de recherches, la publicité en ligne ou les magasins d'applications voilà le Cloud. 

Mobilisation sans faille des acteurs du marché de l'hébergement et des services en ligne pour dénoncer des pratiques aux antipodes des lois de la concurrence. Les principales cibles sont les trois groupes américains, Amazon, Microsoft et Google qui détiennent 69% du marché en Europe tel que le révèle le cabinet Sinergy Research Group. 

En quatre ans les entreprises européennes ont quant à elles doublé leurs chiffres d'affaires, cependant leur part de marché a reculé de 21% à 16%. Selon le député Phillipe Latombe il existe un problème de concurrence dans le Cloud. Ce sujet est en passe de monter bien que l'attention s'était jusqu'ici concentrée sur les marchés grands publics. 

L'autorité de la  concurrence française a d'ailleurs pris sur elle l'a décision de scruter ce marché : elle envisage de tenir une consultation publique avant l'été 2023, rendra un avis qui servira de base à de prochaines enquêtes.

Aux États-Unis un rapport parlementaire s'est étonné de techniques qui verrouillent les clients. Bruxelles révélé mi-mars une plainte pour abus de position dominante déposée contre Microsoft par OVH, leader français de l’hébergement. Selon Michel Paulin directeur général d'OVH,Microsoft se sert de la position de force de sa suite de logiciels bureautiques Office365 et que s'ils veulent vendre à leurs clients, Microsoft propose une licence plus chère et techniquement plus exigeantes que celles accordées aux acteurs commercialisant en parallèle ses services de Cloud.Thomas Fauré PDG de Whaller dénonce ce qu'il qualifie de formes de ventes liées.


Les législateurs prêts à sévir


Amazon même sous pression ne baisse pas les bras. Selon les dirigeants de l'entreprise les clients continuent à opter pour l'utilisation des services Cloud pour la valeur au rebours de contraintes techniques ou d’investissement. Google s'oppose à toute forme de verrouillage technologique qui prétend aider les clients à transférer leurs données. Microsoft ni tout verrouillage du marché non sans proférer des menaces: selon l'entreprise tous les arguments de la plainte d'OVH ne sont pas valides et des changements seront opérés pour y répondre.

Les grandes entreprises du Cloud sont conscientes d'être visées par des législateurs. À la commission européenne on explique que des obligations les empêchent de retenir les clients de façon anormale par des moyens légaux ou techniques. Digital market Act qui est le futur européen leur interdira de favoriser leurs propres services et favorisera l'interopérabilité. 

Les propositions de Bruxelles concernant le Data Act sur les données industrielles envisagent d'amoindrir les coûts de transfert sortant puis de les faire disparaitre d'ici trois ans. Nonobstant tout ceci, les acteurs français sont debouts et mobilisés et rêvent d'un Buy European Tech Act qui attribuerait aux Européens un lot des commandes publiques du Cloud et du numérique.

Climat : la fabrication programmée de voitures électriques ne sera pas suffisante


Pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris, 57% des véhicules produits en 2029 devraient être électriques, mais seule une capacité de production de 32% sera possible. L’objectif de limitation du réchauffement climatique à +1,5o C par les plans de productions des grands constructeurs mondiaux de véhicules zéro émission, électriques ou à hydrogène ne pourra pas être atteint, a averti mardi une ONG.

Le centre de réflexion spécialisé sur les rapports entre espace économique et financier et la crise climatique, InfluenceMap a procédé à une étude inclusive des données du cabinet IHS Markit (S&P Global) sur la production automobile dans le monde avec l’étude de 2021 de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) sur les scénarios. C’est justement pour accéder à la neutralité carbone en 2050, et honorer l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris qui est de restreindre l’élévation de la température à 1,5o Celsius, comparativement aux niveaux préindustriels.

L’AIE estime que pour respecter cet objectif, les voitures individuels zéro-émission (ZEV) devraient être de 57,5 % des ventes totales en 2030 et 20% du stock global de véhicules en 2030 puis 86% en 2050. Ceci intervient à un moment où le transport routier pèse environ 20% des émissions de CO2. L’étude révèle que les véhicules électriques en 2021 ont représenté 5,9% des ventes, et les hybrides 2,4%. Pourtant d’après les données de mars 2022 revues par InfluenceMap, 68% des véhicules fabriqués en 2029 continueront à marcher à combustion thermique, comprenant les véhicules hybrides, mais 32% d’entre eux seront électriques et 1,1% à hydrogène.

Les SUV indexés

À l’exclusion de Tesla qui ne produit que des véhicules électriques et Mercedes-Benz (56% de ZEV en 2029) aucun autre grand constructeur sur 12 n’est en ligne avec ces objectifs. Les autres grands groupes allemands BMW (45%) et Volkswagen (43%) suivent derrière eux. Les constructeurs japonais ferment la marche, Nissan (22%), Honda (18%), Toyota (14%). D’autres constructeurs étudiés : Stellantis, Ford, Renault, General Motors et Hyundai. Sans trop s’aventurer dans les dédales du marché chinois l’étude prend le soin de révéler que les véhicules électriques pourraient bien y passer de 12% de production en 2021 à près de 40 % en 2029.

InfluenceMap fait remarquer que la tendance soutenue pour les SUV plus lourds et consommateurs d’énergie devrait passer de 39% du marché mondial en 2020 à 47% en 2029, et risque de minimiser les réductions d’émissions liées à l’augmentation des véhicules électriques.

 

 

jeudi 26 mai 2022

Plusieurs centaines de milliards de perdus en moins d'un mois, quel avenir pour les cryptomonnaies ?



Les cryptomonnaies ont débuté leur chute en bourse à partir du mois de novembre 2021. Pour certains il ne s’agissait que d’une simple rectification avant l’arrivée du nouveau pic. Pourtant le marché cryptos continuait sa chute un mois plus tard. Tout au long de l’année 2022 la tendance allait crescendo jusqu’à cette ultime période d’extrême volatilité intervenue au mois de mai. Est-elle partie pour durer ou pourrait-on être témoin d’un renversement pendant l’été comme cela fut le cas l’an passé? Quel avenir pour les cryptomonnaies?   

L’un des projets les plus prometteurs de la Defi cette semaine s’est effondré, le Terra Luna du stablecoin UST. En vérité le projet avait vraiment la cote sur le marché entre explosion du cours du jeton natif de l’écosystème et la progression du strablecoin. LUNA a pu se hisser au niveau des 10 plus grands des cryptomonnaies et TerraUSD se positionner comme étant le troisième stablecoin le plus spécialisé dans la crypto sphère derrière l’USDC de Circle et l’USDT de Tether. Au total les deux tentatives de l’écosystème Tera pesaient pour environ 45 milliards de dollars.

Cependant pour initier la descente aux enfers de l’écosystème de Tera il aurait fallu cette attaque de 350 millions de dollars d’UST sur un pool de liquidités de Curve. L’attaque a été à l’origine d’un depeg du stablecoin jusqu’à 0,95 dollars puis un vent de panique avait raison sur l’écosystème.

Les autres holders, c’est dans la précipitation qu’ils allaient s’empresser de vendre leurs jetons. Il s’en suivra une cascade de ventes qui provoquera la chute de l’UST mais également le jeton du support. Stablecoin, le LUNA, la fondation la LUNA a essayé de son mieux d’éteindre le feu par ses faibles réserves de Bitcoin. Cela a été constaté insuffisant par rapport à la demande de vente massive de TerraUSD. Depuis quelques temps, les marchés ploient sous le poids de l’intensité de la crise en Ukraine, de la situation de l’inflation et des perspectives d’augmentations des taux. 

Le marché cryptos a subi une perte sèche de 200 milliards au cours de la séance du 11 mai, ces données ont été partagées par Bloomberg. Le prix du Bitcoin a reculé de 10 % tandis que celui de l’Ethereum est à 16 % au cours de la journée. Bitcoin a eu à être confronté à un creux bien plus sérieux que celui de juillet 2021 à 25 900 $ .

Les cryptomonnaies, quel avenir ?

Le bear market en toute vérité a rattrapé les actifs numériques et tout semble confirmer la thèse. On assiste à une baisse dépassant les 50% pour la majorité des cryptos, inflations, durcissements des politiques monétaires centrales, guerre en Ukraine, Covid en Chine bien qu’il devrait être assuré par des « lower high » et « lower low » au niveau de l’analyse technique, il s’agit en effet des facteurs d’un marché baissier.

L’analyste cryptos sur Twitter concernant les cryptomonnaies déclare que le retour du Bitcoin dans sa marche d’échange est la probabilité la plus acceptable pour l’actif numéro un du marché, il dit se baser sur l’hypothèse que les cryptomonnaies ont connu le bear market.

Inflation, quelles en sont les causes réelles ?



Après 10 bonnes années de répit, voilà que ressurgit l’inflation et prête à durer. Un avènement d’autant plus impactant que personne ne s’y attendait. L’inflation depuis une dizaine d’années était à un niveau relativement bas, en deçà même des objectifs que la majorité des Banques centrales des pays développés s’était fixée. Que n’ont-elles pas faits, y compris en usant de moyens jamais expérimentés auparavant, pour faire monter le taux d’inflation, mais c’était peine perdue. Sans crier gare, l’inflation est réapparue et la question du pouvoir d’achat est le plus grand souci de tous. Comme on peut s’y attendre, les débats sur les facteurs favorisants risquent d’être très difficiles.

Quatre thèses peuvent être valables

Il y’a ceux qui avaient sonné l’alerte depuis des années. Ils n’étaient pas indifférents au fait que les Banques centrales multipliaient la quantité de monnaie qu’elles créent par deux, puis quatre et plus en quelques années (aux États-Unis et dans la zone euro, on en est à plus de sept depuis début 2008. Elles prédisaient tous les ans une inflation très forte. On peut dire aujourd’hui que leur conviction profonde a eu du répondant, l’inflation est bien là, présente.

Il y’a ceux qui réfléchissent autrement et voient d’un autre œil. Ils soutiennent que ce sont les gouvernements, pas les banques centrales qui sont en cause, ils ont emprunté des sommes colossales pour donner des aides aux particuliers et aux entreprises. C’est tout naturel par conséquent que les prix augmentent, la triste réalité est qu’ils sont les seuls à avoir vu venir.


De nombreuses industries extractrices ont subi la lenteur du redémarrage de l’offre  


Il y’a ceux qui ne tarissent pas d’arguments pour affirmer que cette surenchère était imprévisible. Ils nous servent des arguments à la limite solide, des goulots d’étranglement dans les longues chaines de production, impliquant les plus grands producteurs disséminés partout dans le monde, ils évoquent également la montée des prix des matières premières comme le gaz et le pétrole qui influencent les prix des autres produits.

Aujourd’hui il y’a la guerre en Ukraine qui impacte négativement les livraisons d’huile de tournesol et de céréales.  L’offre s’amenuise mais les prix augmentent.

Les banques centrales ont estimé que tout ceci allait s’arrêter, que l’inflation serait temporaire, c’était plausible évidemment mais pas pour autant certain. Elles ont commis deux erreurs, la première a été le fait de penser que les salaires aller rester stables. Pourtant, inflation est synonyme de diminution ou perte de pouvoir d’achat pour les employés.

La deuxième erreur a été le défaut de prudence ou de modestie. Face à une situation exceptionnelle, les prévisions économiques sont inhabituellement instables et fragiles.  Les banques centrales auraient été plus que prudents de travailler sur plusieurs scenarios.

Celles des pays développés semblent déterminées à mitiger l’inflation, la faire redescendre avant qu’elle ne s’enlise. La Chine qui pourvoie le monde en produits intermédiaires, doit aussi jouer sa part dans la situation, sa politique zéro Covid à négativement impacté des milliers d’entreprises.

À présent que l’hypothèse d’une inflation strictement passagère s’est volatilisée, qu’elle suite peut-on prévoir ? Au-delà du rôle des politiques budgétaires et des imprévus dans une durée de deux ou trois ans, c’est la politique monétaire qui va jouer le rôle principal. En tout cas l’initiative de réduire la masse monétaire à l’effet d’éviter le risque d’un envol du crédit pourrait fragiliser les marchés financiers et faire planer le spectre d’une nouvelle crise.

Ce que personne ne révoque en doute, c’est le fait que nous sommes de plein pied dans une nouvelle époque en matière d’inflation et de politique monétaire.  

 

 

jeudi 12 mai 2022

Aux États-Unis la Silicon Valley envisage de lancer des taxis des airs électriques et sans pilote

 



De nombreuses entreprises ambitionnent   de pouvoir mettre en service dans un délai de 10 ans au plus tard de petits avions électriques commandés par l’intelligence artificielle qui impacteront positivement le trafic au sol.

Un panorama digne de la science-fiction. Dans les toutes prochaines années, le rêve de la Silicon Valley est de créer de petits avions électriques pilotés par l’intelligence artificielle. Ces types d’appareils survoleront les petites villes pour transporter leurs passagers d’un « vertiport » à un autre.

La prédiction de Marc Piette, fondateur de Xwing une start-up spécialisée dans les technologies autonomes pour l’aviation est qu’on va être témoin de réseaux de taxis aériens électriques, régionaux ou longues distances.


Un changement attendu dans le paysage

 

Elles sont nombreuses ces entreprises californiennes qui se préparent et attendent impatiemment ce futur de la mobilité, une solution aux embouteillages et à la pollution. Dans la baie de San Francisco et dans un hangar de Concord, Xwing est concentré et tout acquis aux facteurs de l’équation la plus déroutante : réussir la prouesse que n’importe quel avion, aéroplane ou avion à décollage et atterrissage vertical (VTOL), à carburant fossile ou électrique, puisse rouler, décoller, voler et atterrir de lui-même.

Des appareils révolutionnaires dans l’absolu ; ils pourront parler aux passagers. « Système de pilotage automatique enclenché », c’est ce qu’entend Ryan Olson, une fois aux commandes, prêt pour un voyage où il se gardera de toucher au tableau de bord ou au joystick, comme un instructeur avec un travail bien avancé.

Les eVTOL d’Archer et de Joby sont semblables à des hélicoptères mais avec une aile et plusieurs hélices. Ils espèrent lancer leur premier service de taxis aériens d’ici fin 2024. Archer a été sollicité par United Airlines pour une précommande de 200 véhicules.


À Uber, le ciel !


Louise Bristow estime à 10 ans le temps nécessaire pour avoir suffisamment d’appareils en service pour amener les gens à se déplacer ainsi et à ressentir une vraie différence dans les villes. C’est ce qui lui fait dire « nous construisons le Uber du ciel ».  Scott Drennan, un consultant en nouvelle mobilité urbaine estime que ses visions sont en train de se réaliser grâce à l’apport conjugué de trois technologies : l’énergie électrique, les capacités informatiques et les systèmes d’autonomie. 

 

À cause du Covid les exportations font du surplace en chine

En avril un sérieux ralenti a été noté dans les exportations chinoises alors qu’en revanche les importations se sont poursuivies. Pendant ce laps de temps les mesures sanitaires face aux Covid ont mis un coup de frein à la production des sociétés, bloqué les chaînes d’approvisionnement et minimisé la demande intérieure.



Les exportations chinoises souffrent sous le poids du blocage. Une hausse de 3,9% des exportations de la chine en avril connait un relatif ralentissement puisqu’il est question de l’augmentation la plus faible depuis juin 2000 (+0,5 %). Ceci intervient à un moment où le confinement de Shanghai met la pression sur l’activité économique. En considérant le mois d’avril, période au cours de laquelle elle avait évolué de 14,7%, c’est une grande différence qui a été notée.


Certains analystes cependant faisaient des projections et tablaient sur une hausse de 3,2 %. Pékin a eu à imposer des mesures restrictives sanitaires sans précédent pour répliquer à la résurgence du coronavirus, mais cela n’a pas été sans conséquences : des blocages et des perturbations ont été notés dans les ports et sur les autoroutes du pays. De nombreuses activités ont souffert dans plusieurs villes et le carrefour commercial Shanghai ne fait pas exception. L’étreinte de la métropole qui semble têtue met à mal l’activité du pays et les circuits d’approvisionnements mondiaux alors qu’ironie du sort, les présages d’un confinement se profilent à l’horizon.


Montrant une amélioration suite au recul de 0,1% en mars et l’emportant sur le consensus qui équivalait à -3,0 % les importations ont gardé le statuquo. Après une paralysie presque totale de l’activité pendant la première vague épidémique depuis 2020, les importations de la chine un an plutôt, avaient connu un sursaut de 43,1% dans un processus de rattrapage économique. Des analystes anticipaient un excédent de 50,65 milliards de dollars alors que la balance commerciale de la Chine affichait 51,12 milliards de dollars.


En 2022 Pékin prévoit une croissance de 5,5%


Bien que reconnaissant une stratégie antivirus onéreuse, la Chine soutient de son mieux les activités de croissance qui ont du plomb dans l’aile. Les puissantes entreprises du numérique choquées depuis le brutal bouleversement du secteur fin 2020 ont eu à recevoir le signal rassurant de la part du pouvoir chinois. En prenant la décision de lever de nouvelles restrictions qui gênent son développement, Pékin donne du répit aux secteurs technologiques afin d’alléger la pression sur l’économie.

vendredi 6 mai 2022

Inflation : la flambée des prix des produits alimentaires ne fait que débuter



Les prix des denrées alimentaires et ceux des produits de grande consommation ont connu une hausse rapide et surprenante suite à l’augmentation des prix de l’énergie.  D’une part, elle a été causée par la guerre Russo-Ukrainienne. Une constante qui influe sur le portefeuille des français et qui devrait s’accentuer selon le parisien. Les français vont encore faire preuve de patience et d’endurance face à l’augmentation des prix qui n’est pas encore prête de s’estomper.


Les prix des produits alimentaires emboitent le pas à ceux de l’électricité et du carburant et continuent de façon soutenue leur hausse. Selon une étude de l’information (Ressources Incorporated, un institut d’analyse spécialisé dans la consommation) rapportée par le Parisien, en avril 2022, le prix des produits de grandes consommation a connu une augmentation de 2,9% et celui des produits alimentaires de 3,1%. Une hausse qui est consécutive en partie à l’augmentation des prix de l’énergie, incontournables à la production et au transport de ces produits. Une résultante de la guerre en Ukraine qui, à défaut d’avoir amorcé cette hausse entamée en décembre dernier la renforce sévèrement.


La barre des 5% va être atteinte

 

En temps de crise, les français privilégient certains produits. Ils optent dès que leur pouvoir d’achat diminue pour des aliments basiques moins coûteux mais la tendance ambiante favorise l’augmentation des prix. Telle est l’impression de Pascal Hébel, experte des tendances de consommations. Pour Emily Mayer directrice de business insight à IRI, malheureusement tout indique que la crise ne semble pas prête de s’arrêter, du moins pas pour l’instant. Pour elle cette tendance va s’accentuer. Il faut s’attendre à ce que la flambée des prix des produits de grande consommation atteigne ou dépasse les 5% d’ici le début de l’été.

La mise en place d’un « bouclier stratégique » semble être la solution pour inverser cette tendance selon Michel-Édouard Leclerc. Il s’agit selon lui de repérer et de recenser les 120 articles les plus achetés par les consommateurs et d’user de stratégies pour garantir que ces articles ne soient pas violés et ne bougent pas à partir du 4 mai jusqu’au mois de juillet. En ce qui concerne l’état, le chèque alimentaire dont a fait allusion Emmanuel Macron devrait incessamment entrer en vigueur.   

 

Le GNL américain est-il la solution pour minimiser notre dépendance au gaz russe ?



L’UE et la France sont en quête de solutions pour réduire leur dépendance au gaz russe. Du gaz naturel liquéfié pourrait être la solution provenant des États-Unis et du GNL. Engie a pour autant signer un contrat avec l’entreprise Nextdecade. Mais le seul problème, c’est que le gaz naturel liquéfié est la résultante d’une fracturation hydraulique en d’autres termes une technique bannie sur le vieux continent.


Réduire sa dépendance au gaz russe, c’est en réalité l’un des objectifs de l’Union Européenne depuis le 24 février dernier et le début de la guerre en Ukraine. Les 27 ont décidé d’imposer un embargo sur le pétrole russe à un moment où le besoin se fait sentir de façon cruciale. Le gaz liquéfié en provenance des États-Unis et du GNL pourrait compenser la dépendance au gaz venu de Moscou. Engie, en France a signé il y’a peu, un gros contrat avec l’américain Nextdecade spécialisé dans le GNL.


Annuellement 1,75 millions de tonnes sur 15 ans

 

À partir d’une extraction au Texas, l’entreprise va assurer 1,75 millions de tonnes de GNL par an à Engie sur une période de 15 années. C’est en 2026 que l’approvisionnement commencera véritablement. Notre approvisionnement en gaz doit être sécurisé par un contrat qui prouve la volonté de l’UE et de la France de se démarquer durablement du gaz russe.

Mais le problème c’est que le gaz naturel liquéfié provient d’une fracturation hydraulique, c'est à dire un gaz de schistes, provenant de la roche, un procédé interdit en France parce que taxé de préjudiciable à l’environnement. Un revirement remarquable pour Engie et qui explique la difficulté et la gêne pour la France et l’Europe de trouver des alternatives au gaz russe.


Le gaz russe nous coûte cher

 

Le constat est cependant évident : le gaz russe nous pèse lourdement. L’impérieuse nécessité est donc d’essayer à tout prix de se passer de ces énergies fossiles, ce qui sera utile pour le climat.

La sécurisation de l’approvisionnement des français du côté d’Engie est prioritairement la sécurisation de l’environnement des français. Un commentaire n’a toutefois pas eu lieu de la part du ministère de la transition écologique.