Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

vendredi 10 septembre 2021

La Corée du Sud met fin aux monopoles de paiement des magasins d'applications


Pour acheter une application sur play store et app store il est nécessaire de passer par un système de paiement et Google et Apple ces deux géants de la tech sont les développeurs de ces dits systèmes.

La Corée du Sud a décidé de mettre fin à cette suprématie en adoptant un projet de loi à l’unanimité qui interdit à ces deux géants de la tech d’obliger les développeurs d'applications à utiliser ces deux systèmes de paiement en rendant leurs monopoles sur l'app store et le play store illégaux. 

Une loi inédite 

La Corée du Sud en adoptant cette loi apporte une révolution étant la première grande puissance mondiale à adopter une telle loi alors que Google et Apple sont durement critiqués dans le monde entier accusés de prélèvement de commissions de 30% sur les systèmes de paiement. Cette loi sera une aubaine pour les utilisateurs qui pourront choisir leur système de paiement en achetant leurs applications.

Selon Kang Ki Hwan de la Korea Mobile Internet Business Association dans une déclaration à l’Afp cette loi va créer un précédent pour d’autres pays ainsi que pour les éditeurs d’applications et les créateurs de contenu du monde entier.

Une réaction vigoureuse de Google et d’Apple

Apple et Google se sont défendus tant bien que mal malgré l’adoption de cette loi à l’unanimité car ils affirment que les commissions prélevées sont justifiées car elles assurent la sécurité pour les acheteurs et une grande ouverture sur plus d’utilisateurs pour les développeurs d’application. Google prévoyait au niveau mondial au plus tard cette année le paiement d’une commission de 30% obligatoire pour les développeurs qui utilisent son système de paiement au-dessus d’un seuil d’achats intégrés.

Il prévoit également un prélèvement de commissions sur tous les paiements de contenu à partir d’octobre. Cela a mis en rogne plusieurs créateurs sud-Coréens (écrivains de fiction web, artistes de webtoons) qui accusent Google d’abus de pouvoir car ces commissions n’étaient obligatoires que pour les jeux en ligne.

Apple craint aussi un risque de fraude plus élevé mais aussi des atteintes à la vie privée pour les acheteurs d’applications avec l’adoption de cette loi dans une déclaration à l’Afp. Il ajoute dans un communiqué que la confiance des acheteurs d’applications sur l’app store diminuera après cette proposition et cela réduira les opportunités pour les créateurs d’applications sud-Coréens qui ont gagné plus de 8550 milliards de wons avec Apple. Google Korea quant à lui s’est abstenu  de faire un commentaire à la demande de l’AFP. 

 

Les émissions mondiales du secteur de l'électricité atteignent les niveaux d'avant la pandémie, selon une étude



La mise à jour semestrielle publiée par le groupe de réflexion sur l'énergie Ember a analysé les données sur l'électricité de 63 pays, représentant 87 % de la demande mondiale d'électricité. Il a comparé les six premiers mois de 2021 à la même période en 2019 pour montrer comment la transition électrique a changé alors que le monde se remet de l'impact de la pandémie de maladie à coronavirus qui a frappé début 2020. 

Problématique de la demande croissante sur le niveau d’émission

La hausse de la demande mondiale d'électricité au premier semestre 2021 a dépassé la croissance de l'électricité propre avec l’augmentation de la production à partir du charbon. De ce fait aucun pays n'a connu une augmentation simultanée de la demande d'électricité et une diminution des émissions de sa production. La Russie et la Norvège ont augmenté leur utilisation de l'hydroélectricité grâce à de fortes précipitations, mais cette solution a été de courte durée.

En effet la demande mondiale d'électricité a également augmenté de 5% au premier semestre 2021 par rapport aux niveaux d'avant la pandémie, qui était principalement satisfaite par l'éolien et le solaire (57%) mais aussi une augmentation de l'énergie au charbon (43%). Le gaz est resté quasiment inchangé, tandis que l'hydraulique et le nucléaire ont connu une légère baisse. Pour la première fois, l'énergie éolienne et solaire a généré plus d'un dixième de l'électricité mondiale et a dépassé la production nucléaire.

Augmentation rapide de la production de l’éolien et le solaire

La trajectoire ascendante de l'éolien et du solaire est très rapide. Elle a plus que doublé par rapport aux 5 % de l'électricité mondiale en 2015. C'est la première fois que les éoliennes et les panneaux solaires génèrent plus que toutes les centrales nucléaires du monde. La part de l'énergie nucléaire dans l'électricité mondiale est restée largement inchangée au cours de la même période, car moins de nouvelles centrales sont construites en dehors de la Chine et les centrales nucléaires plus anciennes sont fermées dans les pays de l'OCDE.

 

lundi 6 septembre 2021

Bourse Européenne : Le variant delta et les risques monétaires font chuter les actions



La publication du compte rendu de la réunion de juillet de la réserve fédérale des Etats-Unis et les incertitudes sur l’évolution de la situation sanitaire ont eu un effet sur les marchés financiers. En effet, ce compte rendu de la Fed annonce un resserrement de la politique monétaire aux Etats-Unis dans les prochains mois.

Cette situation a eu comme conséquence une aversion au risque des investisseurs et une volonté de sécuriser leurs patrimoines. Avec -1,54%, le Stoxx 600 a connu sa plus forte baisse depuis un mois. Le CAC 40 a perdu 2,43% à 6.605,89 points ainsi que le DAX allemand de 1,25%.

Chute abyssale des valeurs du luxe 

Le CAC 40 a été plombé par les chutes de cours accusées par les géants tricolores du luxe. En effet, après l’annonce d’une politique de redistribution des richesses par Pékin, cela pourrait signifier plus d’impôts pour les riches.

Il faut noter que la Chine c’est respectivement 35% et 28% des ventes de produits de luxe en 2019 et 2020 malgré la pandémie de covid-19 ;

LVMH, Kéring et Hermès ont accusé des pertes entre 3,75 et 8,11% ramenant les pertes depuis le début de la semaine 012% pour LVMH, près de 9% pour Hermès et à plus de 16% pour Kéring.

Néanmoins ces pertes n’ont pas un fort impact sur le progrès enregistré par le secteur depuis le début de l’année. Sur cette période, LVMH enregistre toujours un progrès proche de 21%, près de 40% pour Hermès et d’environ 11% pour Kéring.

Autres secteurs ayant été touchés par la baisse de cours

Après le luxe, d’autres compartiments ont accusé de lourdes chutes en valeur. Les compartiments cycliques des matières premières et de l’énergie ont enregistré des baisses respectives de 4,87% et 3,1%.

L’indice Stoxx de l’automobile abandonne 2,61% avec notamment la perte de 2,56% par le constructeur allemand Volkswagen qui avait prévenu qu’il une possibilité de réduction de la production due au phénomène de semi-conducteurs.

De nombreuses variations notées par rapport au change. Avec un recul de 0,1%, l’euro se retrouve à 1,17 dollars. Ceci est dû à une évolution de l’indice dollar de 0,23%, un plus haut depuis fin Mars grâce en partie à la réunion de la Fed.

Les dollars néo-zélandais et australien s’en retrouvent dépréciés d’environ 0,9% ainsi que les devises exposées aux fluctuations internationales comme celle de la Chine

Etats-Unis : la Réserve fédérale face au dilemme du resserrement de sa politique monétaire


 

Avec la réapparition du nouveau variant delta et son lot de contamination, les espoirs nourris avec la vaccination semblent s'envoler. 

Aux États-Unis cette nouvelle vague fait trembler le monde économique notamment la Réserve Fédérale Américaine qui après une forte baisse des marchés actions craint un resserrement de sa politique monétaire.

Tous les regards sont alors fixés sur le symposium annuel de Jackson Hole qui se tiendra du 26 au 28 août où Jérôme Powell président de la Réserve fédérale fera son discours lors de l'ouverture de ce symposium et apportera les précisions attendues par les décideurs économiques du monde entier.

Les effets de la crise sanitaire comme cause de ce futur resserrement  

Sur l’ensemble des marchés actions on constate un coup de froid ce qui prouve assez l’anxiété des investisseurs. Les analystes de chez Edmond de Rothschild font aussi état d’un essoufflement du consommateur ce qui le rend prudent face à certaines intentions comme l’achat d’une voiture ou d’un bien immobilier comme le révélé l’enquête du Michigan qui classe cette tendance comme la plus basse connue depuis les années 1980. La recrudescence des cas de Covid 19 a aussi fortement influencé la hausse des prix sur certaines matières premières comme le cuivre le bois etc mais aussi sur les biens intermédiaires et de consommation. Ces impacts se ressentent dans le monde automobile où le retard sur la production des véhicules neufs faute de matières premières a favorisé une hausse du prix des véhicules d’occasion aux États-Unis.

Le marché du travail n’est pas épargné par cette crise car selon l’analyste économique Véronique Riches-Flores plus de 5 millions d’emplois manquent encore à l’appel. Donc ce resserrement est inévitable la seule question qui taraude l’esprit des investisseurs c’est quand est ce qu’elle se produira ?

La résistance  de la Réserve Fédérale face à la crise

Le compte rendu de la dernière réunion du Conseil de la Réserve Fédérale Américaine (FOMC) publié dans «  les minutes » stipulait que la majorité des membres étaient pour la réduction progressive (tapering) des achats d’actifs par l’institution et à un relèvement de taux à court terme d’ici fin 2023 alors qu’en Mars seuls 7 membres étaient pour.

Il a été clair lors de sa dernière réunion en juin sur la limitation de sa tolérance si la progression de l’indice de référencement dépassait un certain seuil mais pour le moment elle juge cette inflation conjoncturelle.

Gareth Nelson gérant portefeuille de Natixis Investement a par ailleurs mis l’accent sur le fait que la Fed a déjà accordé assez de préavis et elle s’oriente doucement vers un retrait progressif avec un intervalle plus long entre l’annonce et le début effectif d’un retrait lent et mesuré.

Selon Bruno Cavalier il n’y aura en principe qu’un impact macro-économique minime avec la réduction du programme d’achat de certains actifs par la Réserve Fédérale.

Certainement l’annonce d’un tapering sera prématurée lors de ce symposium selon Véronique Riches-Flores avec la crise afghane et le futur rapport sur l’emploi en Août qui seront prises en compte dans la décision.