Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

vendredi 18 février 2022

La situation du gaz en France



La production de gaz naturel en France représente moins de 1 % de notre consommation quand les 99 % restants sont importés. La situation de l'approvisionnement se présente ainsi avec la Norvège comme premier fournisseur du pays, représentant plus du tiers des importations. 

Suivie de la Russie  avec un approvisionnement selon Francis Perrin, directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) de l'ordre de 17%. Ce qui est assez singulier par rapport à nombre de pays de l'Union européenne où la Russie est le premier fournisseur de gaz avec notamment le voisin allemand qui émarge à 55 % d'importations. Au total, le tiers du gaz consommé dans l’Union provient de la Russie et le deuxième fournisseur de l’UE est la Norvège. 


ITINÉRAIRE DU GAZ

 

L’approvisionnement se fait principalement par des gazoducs, de gros tuyaux dans lesquels le gaz circule à haute pression.

La France dispose de son propre réseau en interne, avec une majeure partie du territoire gérée par GRTgaz et détenu à 60 % par Engie pour 32 000 km de canalisations. Cinq points de connexion relient les gazoducs français à ceux de nos voisins comme la Norvège qui est raccordée à la France par un gazoduc de 840 km, jusqu'à Dunkerque. 

C'est une démarche de gestion autonome qui est entreprise au sein des pays en confiant l'exploitation de son réseau à un gestionnaire indépendant.

Selon Catherine Locatelli, chercheure au CNRS, à l’université de Grenoble, les compagnies gazières, comme le russe Gazprom, sont propriétaires d'infrastructures jusqu’à l’entrée dans l’Union européenne.

 

L’ALTERNATIVE MARITIME

 

L'autre voie d'arrivée du gaz est la mer. Avec un conditionnement particulier afin de transformer le gaz en Gaz Naturel Liquéfié (GNL)  notamment un refroidissement à -160 degrés d'après Francis Perrin.

Ainsi son volume qui est divisé par 600 va pouvoir être acheminé vers des méthaniers qui sont des navires destinés au transport du GNL, accostés dans quatre terminaux;  deux à Fos, près de Marseille, un troisième à Dunkerque et le dernier à Montoir-de-Bretagne, près de Saint-Nazaire. 

Les terminaux méthaniers sont aussi équipés d’usines qui regazéifient le GNL, afin de l’injecter dans les gazoducs en France complète Francis Perrin.

La voie maritime représente près de la moitié de notre approvisionnement et donne de la souplesse, en terme de diversification des sources d’importations. 

 

Les français face à l’usage des cryptomonnaies



Le comportement des français envers la cryptomonnaie évolue. Une étude de l'Ipsos et du cabinet Kpmg, fait état de 8% de français ayant déjà investi dans la cryptomonnaie en 2021. Une nette progression par rapport à l'année précédente où il était de 3%.

Près d’un adulte sur dix a déjà investi dans du bitcoin ou dans les milliers d’autres cryptos existantes. Et la tendance n’est pas prête de s’arrêter.

Les perspectives d'avenir en France sont bonnes avec 30% de Français qui envisagent à l'avenir d'investir dans la cryptomonnaie. 


LES RAISONS DE CE BOND


Les Français en quête de solutions dans un contexte marqué par un pouvoir d’achat en baisse couplé à de l’inflation, font recours à la crypto. Même si le risque est là, les taux de croissance importants semblent pour beaucoup une manière intelligente, de faire fructifier son argent. 

Malgré une mauvaise réputation auparavant faite de préjugés sur un côté obscur, le Bitcoin est de plus en plus vu comme un investissement ordinaire.

 

LA PRUDENCE EST DE MISE

 

Il convient de signifier qu'il ne faut pas se faire d'illusion de richesse fulgurante quant à la crypto. En effet certains ont tendances à le voir comme un casino où ils peuvent vite accéder à la richesse. 

Il convient de l'aborder comme une nouvelle valeur refuge, en d'autres mots un investissement à long terme. 

Il est recommandé d'opter pour une démarche prudente en n’investissant par exemple que ce que vous êtes prêt à perdre. Ne misez pas de grosses sommes d'un coup mais plutôt l'étaler par tranches de 50-100euros par semaine.

Aussi se méfier des prédictions comme celle d'un bitcoin à 1 million de dollars en 2030.

 

LE BITCOIN, UN THÈME DE CAMPAGNE ?

 

Eric Zemmour qui était en visite ce lundi chez un acteur de la crypto s'est prononcé sur la question. À Ledger, une entreprise française spécialisée dans la sécurisation des cryptos, il fait l'annonce d'une batterie de mesures dans son programme liées à cette thématique notamment la “création d’un environnement favorable à la détention et la création des cryptoactifs”. L'intérêt des Français pour le sujet est grandissant avec pas moins de 18% des sondés qui affirment que  leur choix électoral prochain, sera influencé par le positionnement des candidats sur la question des cryptomonnaies. 

lundi 14 février 2022

UNE RENAISSANCE DE L'INDUSTRIE DU VÉLO



Un renouveau de l'industrie française du vélo, c'est le vœu du député (LREM) Guillaume Gouffier-Cha qui a remis un rapport détaillé au gouvernement, où il liste les défis à relever pour saisir les grandes opportunités du secteur.  

 

UN RENOUVEAU, BIEN POSSIBLE POUR LE VELO

 

Mardi 8 février, le député présentait son plan qui selon lui devrait permettre à la France de se positionner sur l'industrie de la fabrication de vélos.

Après plusieurs décennies de délocalisation, notre époque contraste avec celle des années 70 où l’industrie du cycle faisait la richesse du bassin stéphanois. Il ne s'agit pas selon l'élu Gouffier-Cha de recréer ce qui existait autrefois mais de cibler des opportunités  sur les marchés technologiques du milieu de gamme ou en haut de gamme.

Le député qui s'est appuyé sur les travaux du Shift Project,  estime qu'il est tout à fait possible de bâtir une industrie du vélo qui pourrait générer jusqu'à 47.500 emplois directs en France en 2050 contre 4.000 seulement en 2021. À condition de bâtir une stratégie ambitieuse sur les bicycles.

C'est une niche très porteuse boostée dernièrement par un virage électronique et technologique du vélo avec des ordinateurs de bord ou des systèmes de transmission de vitesse par technologie Bluetooth. 

Parmi ses 63 recommandations, le député propose la création d'un incubateur d’entreprises dédié au vélo et à ses innovations à l'image de l'Occitanie qui abrite un projet de ce type avec la « Vélo Vallée » dans le Gers.

 

UN BESOIN DE PLUS EN PLUS ACCRU

 

Le vélo répond à une demande croissante de plus en plus forte. Il faut dire qu'il présente plusieurs vertus aussi bien pour l’environnement, pour la santé que pour les finances des particuliers et des entreprises selon Guillaume Gouffier-Cha

Les défenseurs du vélo ne manquent pas d'arguments pour presser les entreprises et le gouvernement quant à une réflexion sur le sujet.

Il n’est plus vendu dorénavant comme un objet de loisir seulement mais comme pratiquement une deuxième voiture. Le développement de la filière économique va aller crescendo d'années en années avec une hausse de la pratique quotidienne du vélo des Français. Ce qui va avoir comme incidence sur l'industrie du vélo, une montée en gamme selon Guillaume Gouffier-Cha qui devra être satisfaite.

 

ACCORD SYNDICATS-PATRONATS POUR LE TRANSPORT ROUTIER



Deux fédérations patronales du transport routier de marchandises et certains syndicats de salariés ont pu trouver un accord jeudi. À l'issue de tractations difficiles de plusieurs mois selon des sources syndicales. 

Au centre des débats, la revalorisation des rémunérations conventionnelles et une amélioration de la prévoyance santé des travailleurs. Les partenaires sociaux ont convenus un première augmentation de 5% de la grille salariale à compter du 1er février, suivie d'une autre de 1% à compter du 1er mai.


Les acquis des travailleurs concernés


L’amélioration de la carence en cas d'hospitalisation, un délai de franchise qui passe de cinq à trois jours. En cas d'enfant hospitalisé, le salarié est autorisé à s'absenter deux jours minimum tout en conservant sa rémunération, pour arrêt maladie longue durée, des paiements d'indemnités journalières complémentaires seront versées en plus de la prise en charge par la sécurité sociale. 

Il convient de souligner que les syndicats réclamaient plus notamment une hausse de 10% minimum. Malgré la réticence de certains syndicats, les trois majoritaires à savoir la Cftc, cfdt et Cfe-cgc ont trouvés accord avec les fédérations patronales.

Dans la même veine, Patrice Clos secrétaire général de FO-Transports commente que la revendication principale était une augmentation de 10% pour que les métiers soient attractifs mais pour ce coup on est loin du compte laissant présager à la prochaine augmentation du Smic qu'on repasse en dessous.


Des accords loin de faire l'unanimité 


Ces accords sont loin de regrouper l'ensemble des acteurs concernés syndicats comme patronats.

L'organisation Fo n'a pas voulu signer. Et côté patronat, l'Union Tlf s'est abstenue de signer, ne soumettant donc pas ses adhérents à appliquer l'accord.

Les partenaires sociaux réclament l'ouverture sous l'égide du ministère des Transports de discussions pour l'amélioration des conditions de travail des chauffeurs routiers notamment en ce qui concernent, les temps d'attente,  

les conditions d'accueil chez les clients et l'interdiction de charger ou décharger la marchandise pour les chauffeurs

vendredi 4 février 2022

LA BRANCHE CYBER-SÉCURITÉ D’ATOS QUI FAIT COURIR THALÈS



Thalès s'active pour acquérir BDS et travaille même sur un projet d'achat avoisinant 2,7 milliards d'euros. Selon nos sources une option d'offre commune est envisagée par l'approche avec son conseil Centerview Partners de fonds de capital-investissement, y compris Bain Capital.BDS, maillon important d’Atos génère environ la moitié du chiffre d'affaire global du groupe. 

Le titre d’Atos a grimpé ce mercredi après-midi à 8,43% suite aux informations de Reuters, alors que celui de Thales affichait 3,96%. Pourtant associés depuis peu au sein de 'Athea', la co-entreprise Thales et Atos, visent à travers cette structure commune, le développement d'un outil franco-français intervenant sur les questions de  défense, renseignement, sécurité intérieure, "big data" et de l'intelligence artificielle pour le secteur public comme privé.

ENIÈME TENTATIVE DE THALÈS


Le groupe est devenu une cible intéressante pour nombre d'investisseurs financiers depuis une baisse de sa valorisation boursière qui a atteint un niveau très bas le mois dernier. Ce qui n'était pas arrivée depuis mi-2012 après deux avertissements sur résultats en sept mois. Rien que l'information d'une offre en préparation de Thales pour BDS a fait bondir l'action de ce dernier de plus de 10.

Ce n'est pas la première tentative pour Thales mais Atos a toujours décliner considérant que tout projet impliquant des fonds visant à lancer une offre publique d'achat pour le retirer de la cote comme hostile et indésirable >> confie une source.

UN POSSIBLE VETO DU GOUVERNEMENT ? 

Ce projet risque de se heurter à un autre obstacle, celui du Gouvernement qui ne veut pas voir surtout à l'approche de l'élection présidentielle, des champions nationaux comme Atos passer au contrôle d'investisseurs étrangers. Et une source est allée même plus loin en confiant : 

''le gouvernement français s'opposerait fermement à un démantèlement d' Atos à l'heure actuelle". Du côté de Bercy, on se réserve à cette étape de faire le moindre commentaire concernant le sujet.

 

 

 

LA VENTE DE VOITURES D'OCCASION EN BAISSE



Le marché de l'occasion vit une période de crise assez difficile après avoir pourtant connu un niveau record en 2021,  Les raisons avancées à cela sont en partie, la crise dans laquelle est plongé le marché du neuf et aussi une hausse du côté des prix pour les véhicules de seconde main. 

Ceci n'est pas nouveau et en janvier, pour les 7 e fois en 8 mois, les ventes dans le secteur des voitures d'occasion ont encore baissés. 

QUE DISENT LES CHIFFRES ?

Les statistiques font état cette année de ventes qui sont en recul de 9,4% comparé à janvier 2021 avec selon les données du site spécialisé ''Autoscout24''  pas moins de 435.754 immatriculations. 

En ce sens Vincent Hancart, directeur général d’AutoScout24 France' lance : Les résultats de janvier sont mitigés, avec une forte baisse par rapport à janvier 2021 mais qui reste à relativiser car on sortait alors du deuxième confinement, avec un rattrapage des ventes non réalisées pendant la période. On reste toutefois nettement en dessous du niveau de janvier 2020, juste avant la pandémie, avec une chute de 14%".

Les occasions surtout récentes s'arrachent avec des délais de livraison qui explosent. Le prix moyen est en nette progression et avoisine les 27.000 euros en janvier, après une hausse de 13% l'an dernier. Alors que fut un temps il atteignait difficilement les 23.000 euros comme en septembre 2019 par exemple.

QU'EN EST-IL DU SECTEUR DE L’ÉLÉCTRIQUE ?

De ce côté, les résultats sont assez satisfaisants avec en janvier des ventes de voitures électrifiées (hybrides comme 100% électriques) qui représentaient  près de 40% des ventes dans le neuf. Pour ce qui est de l'occasion, le taux avoisine les 5%.

Vincent Hancart est même optimiste et projette même que la part d'offre de véhicules électriques qui a connu une forte avancée ces derniers temps pourrait aller jusqu'à atteindre 10% à la fin de l'année. 

Les aides nationales et locales peuvent contribuer et booster considérablement les chiffres à ce niveau.