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Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

mercredi 24 mai 2017

Le chiffre d’affaires du fabricant de cigarettes Imperial diminue au premier semestre




Pour le fabricant de cigarette britannique à qui on connait les marques comme Kool, Winston ou encore Gauloise,  le chiffre d’affaires de ce premier semestre n’offre pas de quoi se satisfaire pleinement. En cause, ses ventes se sont contractées dans cette période, avec également des investissements très en hausse, affectant ainsi directement son bénéfice. Concernant son plan d’investissement annuel qui s’élève à 300 millions de livres sterling, 160 millions ont déjà été dissipés rien qu’au premier semestre.

Recadrer au mieux ses offres

Les initiatives ne manquent pas du côté d’Imperial, pour tenter de remplir toujours ses objectifs, comme il a été rappelé ce mercredi. Il sera notamment question de recadrer au mieux ses offres sur ses marques les plus en vue, afin de les pousser vers sa clientèles. Les stratégies de distribution et de communication autour de ses produits seront-elles aussi repensées. La plus réconfortant pour l’entreprise britannique, c’est la proportion que ces produits principaux (marques) atteignent  en termes de part de marché.

Il faudrait aussi avouer que les nouvelles mesures sanitaires contre les produits tabagiques ne sont pas de nature à contribuer à la croissance de ce marché. C’est pourquoi, beaucoup s’orientent vers les nouveaux produits comme des cigarettes électroniques. Pour sa part, Imperial qui désire rester dans le domaine classique, étudie actuellement des nouvelles perspectives allant dans le sens de remplacer la nicotine par de la caféine par exemple.

Faire mieux pour le reste de l’année

L’entreprise britannique a enregistré une hausse plutôt modéré dans toute son activité liée au  tabac. Il faudrait aussi souligner que c’est toute cette filière du tabac qui connait actuellement une baisse d’activités, ou du moins une réduction des ventes. Lors de la clôture de son premier semestre à la date du 31 mars dernier, Imperial exposait un chiffre d’affaires en augmentation de 9,3%, à 3,72 milliards de livres sterling. Par contre, en ôtant les effets de change, il ressort que ce chiffre présente en réalité un déficit de 5,5% comparativement à l’année écoulée.

Avec son plan qui est déjà déployé, l’entreprise britannique espère donc inverser toutes ces tendances tout au long de l’année. A noter également que les ventes totales du Groupe ont chuté de 5,7% en termes de quantité de produits écoulés. Pour faire face à tout ça, Imperial envisage également de réaliser des économies, notamment un montant de 130 millions de livres sterlings.

Royal Mail flambe en bourse avec son bénéfice annuel




Le groupe royal Mail enregistre une hausse considérable de son bénéfice annuel. Ces résultats sont imputables à la hausse des titres du groupe des courriers de la bourse de Londres. Ce résultat dépasse les attentes des dirigeants du groupe britannique. Aux surprises générales, le groupe dégage un surplus considérable, si on prend en compte que ce groupe a toujours été prudent dans les perspectives de ses activités.

Atmosphère très positive du groupe royal Mail

Tôt le matin à 8h55, l’action du groupe Royal Mail enregistre une hausse de 0.93% à hauteur de 434,8 pence. Cette situation le positionne parmi les évolutions les plus accentués de l’indice FTSE 100, qui connaît une baisse de 1%. Sur l’exercice 2016-2017, clôturer le 26 mars, le groupe britannique bénéficie d’un résultat opérationnel de 712 millions de livres soient environ 828 millions d’euros. Et que le résultat opérationnel est obtenu avant la comptabilisation des couts de transformation. Ce montant dépasse totale l’intervalle prévisionnel, qui tournait autour de 681 à 719 millions d’euros. Alors que chiffre d’affaires ajusté du groupe atteint les 9,78 milliards de livres en 2016-2017, alors que l’année passée, il était de 9.25 milliards de livres.

Jefferie précise que ce surplus est supérieur de 3% aux prévisions. Il souligne que si l’on considère le principe de prudence que le groupe a toujours prônée, le résultat enregistré cette année est 10% plus élevé. Toujours dans cette optique de prudence, les dirigeants prévoient une diminution a hauteur de 4% à 6% par rapport au volume de courrier. Ils estiment aussi une baisse supérieure à leur prévision si l’on considère les incertitudes économiques perdure.

Le groupe face aux intempéries du marché



Le groupe britannique que s’est introduit en bourse depuis 2013 note une baisse nette de de son volume sur l’exercice de l’année dernière, soit une baisse de 6%. Il faut rappeler que les incertitudes liées au référendum du 23 juin qui a provoqué Brexit ont favorisé un ralentissement des services d’envois de publicité et de courriers professionnels.

Mais aussi, il faut noter que le groupe a été très concurrencé par le groupe Amazon.com dans le domaine du colis, qui se conserve son propre réseau de livraison. D’ailleurs, Liberum est inquiet de l’acuité de la concurrence sur le marché des colis. Il souligne aussi que la discussion entamée avec les syndicats à propos des retraites n’est pas prête à changer les donnes.

jeudi 4 mai 2017

Doublement des revenus de Barclays au premier trimestre




Même si la Barclays a réussi en ce premier trimestre à réaliser un bénéfice qui est pratiquement le double que celui de l’exercice précédent à cette même période, il faut toutefois souligner que certains de ses secteurs d’activité ne se comportent pas comme on pouvait l’espérer. C’est le cas de son secteur de l’investissement qui n’a pas su s’accrocher à la forte augmentation de la demande des marchés obligataires. Ces « adversaires » par contre, du côté des institutions américaines, en ont profité de prendre de l’avance.

Des revenus perçus froidement par les analystes

Les résultats enregistrés par la Barclays en ce premier trimestre ont été froidement perçus par les analystes du marché financier. Son bénéfice s’est tout de même présenté à 1,7 milliards de livres sterling, soit environ 2,01 milliards d’euros. Il reste toutefois supérieur à celui que certains autres analystes prévoyaient. Il représente quasiment un chiffre en net doublement, par rapport au 1,46 milliards de livres sterling réalisé l’année passée et à cette même période. Les analystes perçoivent timidement ces chiffres car dans le même temps, aux USA, les banques de la Wall Street ont fait beaucoup mieux.

Ces banques américaines ont connu une nette augmentation de plus de 21% sur tous leurs secteurs liés à l’obligataire. Il faudrait rappeler que les différentes élections sur le vieux continent, notamment en France, ont fortement contribué à ces belles performances aux Etats-Unis. De l’autre côté, la banque britannique, tout comme sa consœur allemande, n’ont pas su faire mieux dans ce domaine.   On enregistre une compression à 1,35 milliard de livres sterlings (soit une baisse de 4%). Dans toute l’Europe, la Barclays affiche la plus grande baisse de ce secteur, à 7h45, son action reculait de 4,3% (214,24 pence).

De bons signes affichés dans d’autres secteurs

Si ce volet des activités  de la banque n’a pas connu un très succès en ce premier trimestre, il n’en demeure pas moins que d’autres par contre aient affichés de bons signes. Il s’agit notamment de ceux afférents aux cartes de crédits, ou encore au Conseil pour ne citer que ceux-là. Au sein du Royaume, la banque affiche de très bonnes perspectives pour l’avenir. Elle est évoqué la nécessité de créer d’ici trois ans, 1.000 nouveaux postes dans ses activités liées à l’informatique. Sans compter que dans les moins très proches, 1.000 postes seront préalablement créés. Ces prévisions relèvent notamment de la bonne performance qui a été enregistrée dans le Royaume toujours, environs 708 millions de livres sterlings pour ce premier trimestre. 

Le Directeur Général de la banque, Jes Staley,  s’est toutefois félicité de la qualité des résultats de ce premier trimestre qu’il qualifie de solides. Reste toutefois une éventualité pour ce dernier de perdre son poste à l’issue de certains examens actuellement en cours au sein du Royaume et aux USA aussi. Ces derniers font suite à une tentative de sa part à vouloir déceler au sein de l’entreprise, un éventuel donneur d’alerte. On retiendra aussi au passage que la banque fait toujours à certaines difficultés relatives à ses fonds propres notamment.

Les revenus d’Electrolux explosent par rapport aux prévisions




Avec les performances affichées au premier trimestre, Electrolux est prêt à affronter les virages qui semblent s’annoncer difficiles avec le retour à la normale des cours de certaines matières premières. Ce vendredi, l’entreprise faisait état d’une nette augmentation de ses revenus, qui dépassent littéralement toutes les prévisions effectuées jusque-là. Alors que le secteur des biens domestiques est largement en baisse dans toute l’Europe, au niveau de la Bourse de Stockholm, à 09h18 GMT, l’indice de l’entreprise engrange une croissance de 4,06%, s’établissant à 271,8 couronnes.

Un bénéfice d’exploitation en forte hausse

Comparativement au 1,27 milliards de couronnes enregistré l’an dernier à cette même période, le bénéfice d’exploitation de l’entreprise suédoise Electrolux s’élève à 1,54 milliard de couronnes, environ 159,78 millions d’euros, pour cet exercice trimestriel. Il faudrait aussi souligner que l’année dernière déjà, ses résultats étaient plus que significatifs. Le spécialiste de l’électroménager n’a pas d’ailleurs souhaité revoir à la baisse ses attentes de l’année. En gros, une croissance de 1% en Europe, et entre 2 à 3% en Amérique du Nord, sont ses intentions.

L’entreprise souhaite en toutes circonstances garder une avance sur les possibles changements qui pourraient sérieusement avoir des répercussions sur ses activités. Il s’agit principalement de celles itinérantes aux cours des matières premières. Une hausse de ces derniers pourrait se traduire par une augmentation de ses coûts de de près de 1,4 milliards de couronnes. L’an dernier, cette estimation s’établissait à 900 millions de couronnes.

Des mesures sont à envisager

Face à l’augmentation certaine de la valeur des matières premières, en première ligne l’acier dont le Groupe suédois de l’électroménager est fortement tributaire, il faudrait envisager une réduction globale des coûts allant jusqu’à 2,2 milliards de couronnes. Au cours de l’exercice précédent, cette réduction des coûts était estimée à 1,6 milliard de couronnes. Selon ses responsables, c’est cette valeur qui pourra amortir les effets d’une hausse des cours de ces matières premières là.  

Au nombre des mesures envisagées, l’entreprise affirme qu’en plus de rechercher activement des bonnes formules visant à réduire ses coûts, un accent est également mis sur des innovations et améliorations à apporter dans toutes ses lignes de produits. On compte parmi les marques lui appartenant Electrolux ou encore Frigidaire. La marge que le groupe vise depuis semble petit à petit atteignable. Elle a connu en cette période un bond l’affichant à 5,3%, nettement supérieur aux 4,5% de l’an dernier.