Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

jeudi 9 mai 2024

La volonté gouvernementale de promouvoir la voiture électrique


Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, réaffirme son engagement en faveur de la voiture électrique, soulignant que persister dans le développement des moteurs thermiques serait préjudiciable à l'innovation nationale et aux intérêts étrangers.

Un plan ambitieux pour dynamiser le secteur

Un contrat signé entre l'État et l'industrie automobile française vise à encourager la production de voitures électriques, avec pour objectif la fabrication de 800 000 véhicules par an d'ici 2027, comparé aux 206 000 de 2022. Bien que les ventes aient progressé, elles sont largement soutenues par le leasing électrique, destiné à aider les ménages modestes.

Le gouvernement prévoit de pérenniser le leasing électrique et les primes à l'achat de 4000 à 7000 euros jusqu'à ce que les prix des voitures électriques atteignent ceux des modèles thermiques. Il encourage également les constructeurs à développer des modèles plus abordables, visant des prix inférieurs à 20 000 euros.

Diversification du marché et électrification des flottes

La diversification du marché vers des modèles moins chers et le développement du marché des voitures électriques d'occasion sont envisagés pour faciliter l'adoption de ce type de véhicules. De plus, une proposition de loi visant à électrifier les flottes d'entreprise est actuellement examinée à l'Assemblée nationale.

L'Agence internationale de l'énergie se montre optimiste quant à l'avenir des voitures électriques, prévoyant une croissance significative de leur part de marché dans plusieurs pays. Cette tendance s'inscrit dans une dynamique mondiale favorable à l'électrification des transports.

 

Le déficit commercial de la France se réduit au premier trimestre


Le déficit commercial de la France continue de se réduire, atteignant 17,6 milliards d'euros. Les importations diminuent grâce au reflux de l'inflation, tandis que les exportations augmentent en volume.

Une amélioration constante

En mars, le déficit commercial français s'est encore amélioré pour le septième mois consécutif, selon les données des Douanes. Cette tendance encourageante se poursuit avec un déficit de 5,7 milliards d'euros en mars 2024, bien que les chiffres de janvier et février aient été légèrement revus à la hausse.

Sur l'ensemble du premier trimestre, le solde commercial s'améliore de 2,7 milliards d'euros par rapport à fin 2023, atteignant 17,6 milliards. Cette amélioration est soutenue par une baisse de 0,9 % des importations et une hausse de 0,7 % des exportations. Cependant, le déficit commercial reste supérieur à celui d'avant la pandémie.

Reflex de l'inflation et hausse des volumes d'exportation

La diminution des importations au cours du trimestre est principalement attribuée au reflux de l'inflation mondiale. Cette baisse ne reflète pas une diminution de l'activité, mais plutôt une baisse des prix, en particulier pour les produits énergétiques et manufacturés.

En revanche, la hausse des exportations françaises est due principalement à une augmentation des volumes exportés, les prix restant stables. Les exportations de produits chimiques, de parfums et cosmétiques, ainsi que de produits métallurgiques ont augmenté. Cependant, les exportations d'équipements mécaniques, électriques, électroniques et informatiques, ainsi que les matériels de transport, ont connu une baisse.

Les soldes commerciaux avec l'Asie, l'Afrique et l'Europe hors UE s'améliorent, tandis que ceux avec l'UE, l'Amérique et le Proche et Moyen-Orient se dégradent. Ces tendances reflètent la dynamique des échanges commerciaux de la France avec différentes régions du monde.

jeudi 2 mai 2024

Croissance et inflation : deux bonnes nouvelles pour l'économie française

L'Insee a annoncé des nouvelles rassurantes pour l'économie française. Contrairement aux prévisions, le PIB a continué de croître au cours des trois premiers mois de l'année, avec une progression de 0,2%. Bien que ce chiffre puisse sembler modeste, il contraste avec les prévisions récentes de l'Insee qui tablaient sur une croissance nulle pour le premier trimestre.

Croissance en Europe

D'autres grandes puissances économiques européennes ont également surpassé les prévisions. L'Espagne affiche ainsi une croissance au premier trimestre de 0,7% (contre 0,4% de prévu). Et en Italie (+0,3%) comme en Allemagne (+0,2%), le PIB a connu un frémissement supérieur aux attentes (0,1% attendu dans ces deux derniers pays).

Facteurs de croissance

Deux moteurs ont stimulé la croissance depuis le début de l'année en France. D'une part, la consommation des ménages a nettement augmenté (+0,4%). D'autre part, un nombre plus élevé que prévu d'entreprises ont relancé ou finalisé leurs projets de développement, entraînant une hausse de 0,3% des dépenses d'investissement.

Recul de l'inflation

La deuxième bonne nouvelle concerne l'inflation, qui a continué de reculer, passant de 2,3% en mars à 2,2% en avril en rythme annuel. Ce recul explique en partie la reprise de la consommation des Français. Il faut se rappeler que l'Insee avait constaté une inflation supérieure à 3% en janvier et février. L'objectif de 2% de hausse moyenne des prix sur l'année pourrait bientôt devenir une réalité.

Impact sur le pouvoir d'achat

Si ce retour à une inflation normale se confirme, cela pourrait se traduire par une augmentation du pouvoir d'achat pour de nombreux Français, notamment ceux dont les employeurs ont entériné des augmentations de salaires plus importantes.

En résumé, la croissance continue à surpasser les attentes en France et dans d'autres pays européens, tandis que l'inflation se rapproche de niveaux plus normaux. Ces nouvelles sont rassurantes pour l'économie française et pour les consommateurs, qui pourraient bénéficier d'une amélioration du pouvoir d'achat dans les mois à venir.

Hausse des immatriculations en Avril : les français optent massivement pour les hybrides

Les derniers chiffres publiés par la Plateforme de la filière automobile (PFA) ce mercredi révèlent une augmentation de 11,8% des immatriculations en avril. Ce rebond confirme une tendance haussière depuis le début de l'année.

Préférence pour les hybrides

La motorisation plébiscitée par les Français est claire : l'hybride. Sur les quatre premiers mois de l'année, ces véhicules représentent 37,2% des immatriculations, dépassant ainsi les modèles essence (33,1%) et électriques (17,8%). Cette préférence marque un changement significatif par rapport à l'année précédente, où les modèles essence dominaient les ventes.

Selon AAA Data, en avril, la Toyota Yaris et la Peugeot 208 sont en tête des ventes pour les modèles hybrides classiques et hybrides légers respectivement. Le SUV Cupra Formentor se positionne comme le modèle hybride rechargeable le plus vendu.

Bien que ces chiffres soient encourageants, la PFA reste prudente. La croissance est ralentie par rapport aux niveaux d'avant la crise sanitaire. En avril, le nombre total de voitures neuves immatriculées atteint 147 000, loin des plus de 160 000 enregistrées avant la pandémie.

Les performances des marques

Certaines marques parviennent toutefois à maintenir leur dynamisme. Renault affiche une progression de 12,1% en avril, soutenue par le succès de la Clio hybride et du SUV Austral. En revanche, Dacia, la filiale "low cost" de Renault, enregistre une baisse de 8,6%.

Le groupe Stellantis, avec ses marques Peugeot, Citroën et DS, connaît des fortunes diverses. Si Peugeot affiche une croissance de 6,6%, Citroën (-14%) et DS (-36,4%) enregistrent des baisses qui impactent la moyenne globale du groupe.

Toyota se démarque avec une impressionnante augmentation de 81,8% de ses immatriculations en avril, ce qui lui permet de capturer 8,7% du marché français. La Yaris et son SUV Cross figurent parmi les meilleures ventes de l'année 2024, confirmant ainsi la position solide de Toyota sur le marché français.