Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

lundi 22 octobre 2018

Ben Smith a réussi son premier pari au sein du groupe Air France



A peine quelques mois  la tête du groupe Air France-KLM, Ben Smith le nouveau directeur de la boîte a su régler les problèmes des syndicaux qui duraient depuis des mois et qui a coûté des millions à l’entreprise. Par sa personnalité et son charisme, il a prouvé qu’il avait les compétences pour lesquelles il fut recruté tout en trouvant le bon milieu et pour les dirigeants de l’entreprise et pour les syndicats.

Une situation bien gérée par Smith


Il y a à peine deux mois, lors de sa nomination, l’intersyndicale SNPL et les autres syndicats du groupe s’indignaient du départ de Jean Marc Jamaillac qui n’a pas su mener à bien les négociations salariales et la nomination d’un étranger canadien à la tête du groupe. Au même moment, les syndicats réclamaient une augmentation de 5,1% de leurs grilles salariales qu’ils réclamaient depuis 2011. Même si tout le monde pensait que le canadien avait les compétences pour régler cette situation, personne ne savait qu’il arriverait à le faire en seulement moins d’un mois après sa prise de fonction. Le vendredi 19 octobre, cinq syndicats qui représentaient 76% des voix ont signé un accord monumental.

Un accord aux conditions acceptables


Pour que Ben Smith arrive à signer cet accord en si peu de temps, il n’a pas signé de gros chèques, et pourtant il a essayé de mener à bien les négociations. Des 5,1% d’augmentation des frais que les syndicats réclamaient, Smith a proposé une augmentation de 2% de salaire en 2018 à effet rétroactif au premier janvier et une autre augmentation de 2% au 1er janvier 2019. Avec cette méthodologie de Smith, les salariés verront leurs salaires augmentés de 4% en janvier 2019 par rapport au janvier 2017. Avec cette négociation certains analystes pensent que cette croissance salariale qui va coûter 16millions d’euros à l’entreprise est acceptable pour en finir avec les grèves qui ont coûté 335 millions au groupe.

Ben Smith a su utiliser la bonne méthode


Finalement, la proposition de Ben Smith n’était pas très loin de celle de son prédécesseur qui proposait une augmentation de 2% en 2018 et 1,65% en 2019. Ce qui a fait la différence, c’est la personnalité des deux personnages. Le canadien a organisé des réunions calmes où les syndicats ont pu étaler leurs inquiétudes et les négociations se sont faites dans le respect du droit de la personne. Il a utilisé de la diplomatie et des techniques de négociation hors pairs.

Fnac Darty ne sera plus rachetée par Ceconomy



Depuis plusieurs mois, Ceconomy se préparait à acquérir le groupe français Fnac Darty spécialisé dans la distribution de matériel électroménager et dans la culture avec une offre de rachat de 100% de son capital. Mais face aux récentes difficultés financières, l’offre de rachat de 2,7 milliards d’euros a été avortée. Aux dernières nouvelles, Fnac Darty doit trouver un autre preneur.

Une offre qui était bienveillante


Les allemands qui ont une bonne part dans le groupe français nourrissaient l’envie de racheter la Fnac Darty et de faire une entrée en bourse. A l’époque, quelques éléments étaient favorables à cette OPA. L’entrée de Sfam et la sortie de Vivendi dans le capital du groupe français, l’intérêt de Carrefour au groupe ont permis aux allemands de se lancer plus tôt. En juin passé, l’action de Fnac Darty était de 80 euros et le groupe allemand était prêt à miser 100 euros par action. Ceconomy avait pour intention de dupliquer le modèle de développement du groupe français dans son organisme et aussi de prendre comme exemple les services et produits du groupe français. Les allemands qui ont intégré le capital de la Fnac l’année passée, prévoyaient de faire leur rachat un après, et ce, en août dernier. Avant de procéder les allemands devraient attendre le 25 août pour ne pas avoir à subir à payer certaines additions au prix de rachat.

Le groupe allemand ne quittera pas Fnac Darty


Même si tout était bien planifié, les choses ne se passeront pas comme telles. En été dernier, le groupe allemand à fait face à de nombreuses pertes et difficultés économiques et financières. Les ventes de ses produits ont baissé complètement, le poussant à faire un avertissement sur trois marchés. A la fin du mois passé, le groupe a averti ses investisseurs sur les mauvaises performances. De plus, le cours de Bourse du groupe a perdu 30% ce qui a entraîné le départ du PDG. Dans ces conditions difficiles pour Ceconomy, le rachat de la Fnac Darty a été mis de côté. Pour survivre, les allemands ont promis faire des économies de coûts aux marchés financiers. La question concernant l’avenir des 24% des parts de Ceconomy dans Fnac Darty se pose alors. Mais selon les récentes informations, le groupe allemand ne prévoit pas se débarrasser de ses parts dans le groupe français. Peut-être que lorsque cette mauvaise passe finira, le groupe pourra relancer le rachat…


mercredi 10 octobre 2018

L’évolution d'AB Sciences dans ses recherches sur le SLA


La société pharmaceutique spécialisée dans tout ce qui est recherche, développement et vente d’inhibiteurs de protéines kinases a fait une annonce concernant la publication d’un article sur un processus qui n’est pas connu et entrant dans le cadre du développement de la SLA. Cette publication sera faite par une équipe internationale de chercheurs. Ces derniers sont issus de différents instituts et universités et ont publié l’article avec comme titre « Mast cells and neutrophils mediate peripheral motor pathway degeneration in ALS ».

Des résultats convaincants


Pour la première fois, les résultats des recherches mettent l’accent sur des mastocytes et des neutrophiles ayant fait une infiltration massive révélée pendant l’analyse d’autopsie des malades du SLA. Cette autopsie indique ainsi que ces cellules sont des facteurs qui favorisent l’évolution de la maladie. Les résultats obtenus lors de l’analyse de ces malades de SLA sont les mêmes que ceux issus des résultats d’analyses des nerfs sciatiques et des muscles d’un modèle pertinent de SLA. D’autre part, il a été prouvé que le Masitinib a la capacité de réduire grandement l’assemblement des neutrophiles et des mastocytes au sein de ce modèle de SLA. Ce qui permettrait de contrecarrer l’évolution de la maladie SLA et la destruction de la mobilité humaine.

L’efficacité du masitinib prouvée 


L’article publié par ces chercheurs internationaux comprend des explications et des interprétations des résultats obtenus. Ces résultats de recherche pertinents feront l’objet de présentation lors de la rencontre sur les maladies motoneurones et celles de la SLA qui se tiendra au niveau international en décembre prochain. Ces résultats renforcent ceux qui ont été publiés auparavant et qui mettaient en exergue l’action efficace du masitinib contre la maladie SLA au niveau du cerveau et de la moelle épinière. Ainsi l’action du masitinib est de plus en plus prouvée grâce à ces nouveaux résultats.

Une possibilité de traitement 


Le président du comité scientifique d’AB Science a déclaré que l’essentiel est de retenir qu’une liaison a été faite entre la pathologie humaine de la SLA ainsi que les données du modèle SLA. Ce lien  a été établi grâce à l’autopsie réalisée sur des échantillons de muscles de malades souffrant de SLA et de modèles pertinents de SLA. Ainsi l’action efficace du masitinib sur la maladie SLA a été prouvée et sa capacité à traiter cette maladie est plus certaine et plus certifiée que jamais.




Marchés publics : l’État met en place 11 mesures pour faciliter l’accès au PME


Le gouvernement Français a annoncé un plan visant à permettre aux PME d’accéder facilement aux marchés publics. C’est ainsi un plan de modernisation qui a été mis en place pour rendre plus simple l’accès des TPE-PME à ces marchés. Ce projet n’est pas nouveau, toute fois ce n’est que maintenant que des mesures ont été prises par le gouvernement pour sa réalisation. Le ministère de l’économie et des finances a déclaré que les PME ont des difficultés à saisir toutes les occasions sur le plan économique du fait de la complexité des réglementations.

Une faible part captée par les PME


Les chiffres qui ont été analysés ne sont vraiment pas en faveur des PME-TPE. En effet, ces dernières représentent pourtant 44% du PIB, 99% des sociétés françaises mais ne gagnent que 28% au sein des marchés publics soit un montant équivalent à 6,45 milliards d’euros. C’est ce qui a poussé le gouvernement à procéder à la simplification des règlementations. Pour ce faire, un code appelé code de la commande publique sera créé pour pouvoir rassembler les différents textes et réglementations en un seul code unique. 
L’État a aussi décidé d’augmenter le taux minimal du montant des avances pour ainsi faciliter la tâche à la trésorerie des PME. Ce taux minimal passera ainsi de 5 à 20% et permettra par la même occasion de réduire le taux maximal de retenue en garantie. Le gouvernement compte également remédier aux retards de paiements en mettant en place la méthode d’affacturage inversé. Celle-ci donne la possibilité à un acheteur public d’obtenir un règlement rapide de ses factures grâce à un tiers.

Les ordres de services de 0 euros supprimés


Parmi les différentes mesures prises par le gouvernement, on compte également la suppression des ordres de services à 0 euros. Cette mesure concerne le domaine de la construction et avait été annoncée au mois de juin à un congrès du FFB (Fédération Française de Bâtiment). Ainsi cette mesure oblige les entreprises à réaliser de manière gratuite les travaux qui n’étaient pas prévus dans le contrat. Pour les PME, elles recevront une rémunération pour tous travaux n’étant pas inclus dans le contrat. Le gouvernement ainsi que toutes ces mesures d’apporter un réel changement dans les marchés publics en les rendant plus souples et plus accessibles. 
Toutes ces mesures prises ont ainsi suscité la satisfaction de la confédération des PME. Elle a ainsi à travers un communiqué de presse salué le rassemblement des réglementations en un code unique. Elle a également souligné que l’augmentation du taux minimal va impacter positivement sur la trésorerie des PME. La méthode d’affacturage inversé est également vue d’une manière positive par la confédération de même que la suppression des ordres de services à 0. Ces dernières pourraient ainsi permettre de contrecarrer certains abus. Mis à part ces mesures, la confédération dénonce également le problème des seuils nécessaires permettant de répondre à certains marchés liés à la commande publique. 

lundi 1 octobre 2018

André Coisne va démissionner d’Orange Bank



Il va bien y avoir changement à la direction de la banque en ligne d’Orange qui a été lancée en 2016. En effet l’actuel Directeur Général André Coisne qui avait été un acteur important dans la création d’Orange Bank va quitter son poste. L’homme avait été placé à la tête d’Orange Bank lors du lancement de ce dernier il y’a juste un an. Face aux résultats mitigés de la banque mobile, moult interrogations ont été soulevées. C’est sans doute celles-ci qui auraient poussé André Coisne à la démission. Un changement majeur dans une structure qui a du mal à donner jusqu’ici les résultats escomptés.


Un spécialiste de la banque en ligne


Avec le départ programmé d’André Coisne, Orange Bank se sépare avec un homme qui connaît bien l’environnement de la banque mobile. En effet André Coisne avait été auparavant le patron de BforBank, la banque mobile du groupe Crédit Agricole. C’est lui qui avait contribué également au lancement en France d’ING Direct. Le futur ex-Directeur General d’Orange Bank est donc un spécialiste avéré de la banque en ligne. D’après certaines sources, André Coisne ne devrait pas tout de même pas s’éloigner de la filiale Orange Bank car il demeurerait Conseiller. A la tête d’Orange Bank, la filiale a tardé à se lancer et les résultats loin d’être performants.

Un remplacement pas encore prévu


Le spécialiste de la banque en ligne devrait partir en octobre mais son remplacement poste pour poste n’est pas encore prévu du côté d’Orange. Par rapport aux retards de lancement de la banque en ligne Paul de Leusse a été recruté pour venir renforcer le Comité directeur d’Orange Bank. Une arrivée qui a certainement chamboulé l’organisation au niveau du Comité Directeur et provoqué cette démission annoncée d’André Coisne. Paul de Leusse occupe le poste de directeur général adjoint chargé des services en Afrique de finances mobiles, au niveau d’Orange Bank et d’Orange Money. 

Une réorganisation faite sous des résultats qui interrogent


Cette réorganisation au niveau du Comité directeur d’Orange Bank est intervenue à un moment où les résultats de cette banque mobile sont loin des prévisions attendues. La néobanque a, en effet, tardé à convaincre, avec seulement près de 100 000 abonnés en quatre mois. Des résultats qui ont suscité inquiétudes et interrogations et accentuées notamment par la non-publication pendant 6 mois, du nombre d’abonnés à Orange Bank. 


Ascoval pourrait ne pas être fermée définitivement



Depuis plusieurs mois, l’intersyndicale se bat de toutes ses forces pour empêcher la fermeture du de l’aciérie Ascoval, située en à Saint-Sauve et qui emploie 270 salariés.  Pour permettre à ces salariés de continuer par travailler, le gouvernement se propose, par le biais du ministre de l’économie Bruno Le Maire,  de soutenir le plan de rachat de l’usine par le groupe Altifort. Le plus dur serait de convaincre Vallourec, propriétaire de l’usine à accompagner ce plan de rachat avec un financement. Pour l’instant, c’est une lutte difficile qui s’annonce en ce qui concerne le sort de l’usine d’aciérie.

Bruno Le Maire soutient Ascoval


Pour une situation qui était incertaine jusqu’à un passé récent, Bruno Kopczynski, le porte-parole de l’intersyndicale (CFDT) se réjouit que la fermeture de l’usine n’ait pas été prononcée. De même, Xavier Bertrand, le président du conseil régional de Hauts-de-France montre sa reconnaissance au ministre de l’économie qui va à l’encontre de la décision du groupe Vallourec en ce qui concerne la suppression des activités du site. Le conseil régional est prêt à financer à hauteur de 14 millions d’euros le projet industriel du groupe Altifort qui s’élève à 140 millions d’euros. Xavier Bertrand espère alors que l’exécutif pourra mettre la pression à Vallourec afin qu’il puisse maintenir le cours de ses activités dans l’usine d’Ascoval. Cette dernière a commencé par avoir des problèmes financiers en 2015, quand Vallourec cherchait à se débarrasser de cette usine. Emanuel Macron, ministre de l’économie d’alors accepte la reprise des 60% des parts de l’usine par Ascometal jusqu’en 2017 où cette entreprise fut placée en redressement fiscal. Le groupe suisse Schomlz+Bickenbach qui demeure le principal actionnaire du groupe ne pourra pas approvisionner l’usine sur une longue durée. A cette époque, l’Iran proposait un plan de rachat juteux, mais face aux tensions diplomatiques, cette affaire n’a  pas été conclue, ce qui laisse Acoval dans une situation précaire.

Altifort, l’unique solution pour Ascoval


Depuis le départ de l’Iran, aucune entreprise ne s’est présentée pour le rachat de l’usine jusqu’au jour où Altifort, le groupe franco-belge évoluant dans le monde de la sidérurgie ne se montre. Il veut produire du fil d’acier qui est utilisé dans la fabrication des pièces mécaniques. Pour Bruno Kopczynskice serait une opportunité pour desservir les constructeurs Toyota, Bombardier et Alstom qui sont dans la région. Pour que le groupe arrive à ses fins, il aura besoin de l’assistance de Vallourec qui doit rester encore client pour 1 an et demi afin de lui assurer une production de 200000 tonnes avec un prix préférentiel de 248 euros la tonne. Mais lundi, Vallourec refuse cette offre parce que selon lui, ce projet ne présente pas de garanties suffisantes. Depuis le soutien du ministre de l’économie à cette usine, Les dirigeants de Vallourec ne se sont pas prononcés. Mr Le Maire, rappelant une part de l’Etat de 16% dans les actifs, ce qui lui permet de négocier avec lui. Cependant, Vallourec fait face à une perte de 307 millions d’euros ce premier semestre.