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Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

vendredi 12 août 2022

44 milliards de dollars de perdus par Warren Buffett au deuxième trimestre



Le holding de « l’Oracle d’Omaha » Berkshire Hathaway a connu une très grosse baisse de ses actifs de 44 milliards de dollars, ceci en raison de la diminution des marchés d’actions. Déjà au premier trimestre 2020, il avait accusé une dépréciation de 50 milliards de dollars, conséquence de la crise sanitaire.

Aussi paradoxal que cela puisse paraître pour certains, énormément d’argent peut être perdu en Bourse.  Berkshire Hathaway le holding du grand investisseur Warren Buffett l’a d’ailleurs appris à ses dépens. C’est une perte de 44 milliards de dollars qu’il a subie au deuxième trimestre après la chute de ses actions sur les marchés boursiers aujourd’hui en période trouble.

 Depuis 1970 le pire semestre qu’ait connu la Bourse de New York c’est celui de l’année 2022. Ce n’est pas la première fois cependant que le holding enregistre une perte pareille : déjà la grosse épreuve des places boursières créée par la pandémie avait fait perdre quelque 50 milliards de dollars à Berkshire Hathaway.

Pertes non encore compensées malgré le bond du bénéfice d’exploitation

La totalité des pertes liées aux investissements sur les marchés se monte à 53 milliards de dollars entre avril et juin 2022. Malgré son bénéfice d’exploitation qui a connu un bond sur la période de 39% à 9,28 milliards de dollars, cette perte n’a pas pu être compensée. Berkshire Hathaway est présent dans les compagnies d’assurances, l’énergie, les desserts glacés jusqu’aux trains, une cinquantaine d’entreprises au total, toutes américaines. Si le groupe l’an dernier à la même période avait réalisé un bénéfice de 28 milliards, il perd aujourd’hui 43,8 milliards de dollars sur le trimestre, même si Berkshire Hathaway soutient que le montant des gains/pertes d’investissement au cours d’un trimestre donné n’a pas de sens généralement.

Plus de 51 milliards de dollars d’actions avaient été achetés par le holding au premier trimestre amenant la major pétrolière Chevron à se hisser au niveau du top 4 de ses investissements (American Express, Apple, Bank of America).

Probable futur successeur de Warren Buffett, Greg Abel

Elle s’était aussi offerte 14% d’Occidental Petroleum, avait augmenté sa participation dans le fabricant d’ordinateurs et imprimantes HP et dans l’éditeur de Jeux vidéo Activision. De même, elle avait prévu de racheter la compagnie d’assurances Alleghany pour 11,6 milliards de dollars.

Pour succéder au milliardaire Warren Buffett à la tête de Berkshire Hathaway, le choix a été porté sur le Canadien Greg Abel. Berkshire Hathaway est très actif dans une dizaine d’activités et ses résultats sont très significatifs.  Ils suscitent l’intérêt des investisseurs, car reflétant fidèlement les tendances économiques générales.  

 

 

 

Démocratisation de la finance décentralisée, un objectif majeur de Nested, plateforme de trading social



La grande ardeur autour des cryptomonnaies tend à prendre le pas sur l’activité de routine inhérente à la finance traditionnelle, ceci à un moment où les investisseurs sont quelque peu désemparés, dû à la tendance baissière du marché. Se présentant comme un concept novateur, le trading social constitue une formule à même de rallier un très grand nombre d’adeptes à cette discipline.

Dans un but de réduire sensiblement les risques, il s’agit en fait d’une approche basée sur un instrument financier à la discrétion des investisseurs. Une telle démarche sans conteste, va contribuer pour beaucoup à l’adoption d’ensemble de la DeFi. Telle est en réalité l’objectif du projet Nested. Malgré une bonne appréhension du volet social, des avantages, la start-up ne tente pas d’occulter les risques inhérents au Web3.

Même si la finance décentralisée a de la peine à atteindre le grand public, elle s’est développée de façon impressionnante depuis son émergence. L’objectif primordial de booster l’inclusion financière à travers le monde et encore à la traine. Il est aujourd’hui reconnu que la décentralisation a facilité beaucoup de transactions de pair à pair sans même recourir à un intermédiaire.

Très souvent, les utilisateurs sont amenés à faire des choix d’investissements assez risqués puisque basés seulement sur la confiance faite aux influenceurs. Là où le bât blesse, c’est que ces influenceurs n’ont pas toujours une expertise technique avérée en matière de trading. Il s’agit véritablement d’un environnement atypique, très compliqué. La plupart du temps l’expérience se termine par une perte plus ou moins considérable de leurs économies. Ceci indubitablement requiert une solution adaptée pour combattre le phénomène.

Le trading social  

La démocratisation de la DeFi suppose la résolution inévitable de trois problématiques fondamentales, à savoir la pauvre expérience de l’utilisateur, le manque de communauté et donner la possibilité de monétiser les connaissances en crypto.

À de telles préoccupations, le trading social pourvoie une réponse très appropriée. À part l’acte d’analyse de leurs différentes stratégies, il permet de déceler les plus expérimentés d’où la constitution d’un excellent soubassement informatif à l’effet de susciter les compétences de base nécessaires pour s’investir avec confiance dans la DeFi.

Des investisseurs plus autonomes, plus d’adeptes à la DeFi

Le but est d’obtenir une navigation en toute liberté et de découvrir des profils dotés d’un historique d’investissement conséquent destiné à reproduire leurs stratégies. À l’exemple du projet Nested, les plateformes décentralisées de trading social ont le très bon potentiel d’introduire une expérience d’apprentissage assez particulière entre pairs.

Le principal objectif recherché étant de rendre les investisseurs débutants plus ou moins autonomes et d’augmenter considérablement le nombre d’adeptes de la DeFi. La start-up ne s’est pas faite prier pour profiter de la technologie NFT. Elle a pris sur elle de rassembler plusieurs Tokens dans un portefeuille numérique qui a pour particularité d’avoir une valeur évoluant en fonction des actifs sous-jacents et de leur valeur marchande. Sans nécessiter la maitrise des techniques d’investissements en cryptomonnaies, ce portefeuille (Nested NTF) peut être géré par n’importe qui.

Nested, chacun y trouve son compte

Il existe des plateformes qui ont pris le soin de démocratiser l’investissement boursier, ils ont aussi démontré qu’il s’agit d’un model économique très alléchant. Par conséquent, il n’existe pas de raison qu’il ne le soit pas dans le cadre du Web3 avec une offre beaucoup plus intéressante. En passant par des mécanismes de royalties Nested honore les créateurs de stratégies en plus d’apporter un soutien solide aux novices. Ceci inévitablement les incite à consolider leur approche, à améliorer leurs compétences et bien appréhender les contenus. Chacun y trouve son compte ; les débutants s’enrichissent tout autant que les experts.

Encore très volatiles, les cryptomonnaies peuvent se présenter comme un investissement plus risqué que les actifs du marché traditionnel. À défaut de les annuler, le trading social fait au moins la promesse d’estomper les effets de cette instabilité.

Ce qu’il convient de noter cependant c’est que, plus une application est basée sur des interactions sociales, plus elle facilite les dérives des réseaux sociaux traditionnels à avoir raison de leurs utilisateurs. Le trading social ne manque pas d’inconvénients c’est vrai, mais contre le rapport bénéfice-risque, lui, à tout l’air d’être bien bénéfique.

 

                

lundi 8 août 2022

Énergies renouvelables : le gouvernement apporte à la filière un secours inestimable



Des mesures appropriées et d’urgence pour soutenir les projets solaires éoliens ou de biomasse menacés par la hausse des coûts de construction ont été présentées en fin de semaine par le gouvernement. Une mesure qui intervient dans un contexte de guerre en Ukraine. Ce sont en fait, des mesures très importantes et cruciales à un moment où la France est en passe de devoir vivre l’hiver prochain sans gaz russe. De telles mesures sont jugées règlementaires et attendent d’être complétées par une loi d’urgence plus étoffée susceptible d’offrir un saut qualitatif aux énergies renouvelables dans l’Hexagone au moment où la France traîne un grand retard dans ce domaine.

Les professionnels des énergies renouvelables, le 22 juin dernier donnaient un avertissement sérieux. Les acteurs de la filière exprimaient leurs inquiétudes que plusieurs projets solaires, éoliens, hydrauliques et de biogaz ne puissent être réalisés à cause de la flambée des prix des matières premières et la hausse des taux d’intérêt. Ainsi ont-ils requis le gouvernement d’adopter des mesures d’urgences avant la fin de l’été. Leurs signaux ont été heureusement bien reçus par les autorités. Le ministère de la transition énergétique, jeudi dernier a révélé une kyrielle de mesures afin de venir en aide à ce secteur vital pour la transition et la sécurité énergétique du pays.

Pendant une période de dix-huit mois avant que le contrat de soutien public ne soit démarré, les producteurs d’énergies renouvelables électriques auront la possibilité de vendre leur électricité sur les marchés. Tout ceci pour leur donner la possibilité de profiter des prix présentement très élevés sur le marché de l’électricité (près de 500 euros le mégawattheure pour 2023), ce qui constitue un montant supérieur au prix négocié lors des appels d’offres. Toutefois, le délai de dix-huit mois accordé par le gouvernement demeure inferieur aux 24 mois espérés par le syndicat des énergies renouvelables (SER).

Plus d’accessibilité aux coûts de construction

Pour que le prix de l’énergie revendue reflète encore plus la hausse des couts d’investissement, l’exécutif acceptera de l’indexer. Ceci pour permettre (au guichet ouvert), les futurs projets de plus petites tailles de bénéficier d’un tarif d’achat d’électricité.

 Une autre mesure attendue par les professionnels du secteur, c’est que le gouvernement prévoit aussi de geler la baisse déjà programmée des tarifs pour les installations photovoltaïques sur les bâtiments pour l’année 2022 et de permettre à l’ensemble des projets renouvelables ayant déjà gagné des appels d’offre d’augmenter leur puissance jusqu’à +40% avant leur achèvement. Pour terminer les installations de production de biométhane auront la possibilité d’avoir un délai supplémentaire pour leur mise en service.  

Les professionnels des énergies renouvelables souffrent de la hausse du prix de l’acier également utilisé dans les turbines hydrauliques, dans les bacs installés pour accueillir les panneaux solaires ou encore dans les mâts des éoliennes.

Le gaz arme géopolitique non conventionnelle

La guerre en Ukraine provoque de terribles tensions énergétiques entre les occidentaux et Moscou, ce dernier se sert du gaz comme arme géopolitique et rogne considérablement sur ses livraisons de gaz naturel. Elles sont souvent très aléatoires à défaut d’être totalement coupées comme vers la Pologne, la Bulgarie ou la Lettonie depuis samedi dernier. Évidemment dans ce contexte de très grande préoccupation pour trouver des alternatives au gaz russe, les énergies renouvelables constituent un très grand avantage.

La France aujourd’hui reconnait un retard visible sur ses objectifs nationaux. C’est d’ailleurs le seul parmi les 27 états membres à avoir raté l’objectif fixé par la directive européenne. Concernant l’éolien en mer, le gouvernement a retenu deux zones au large de l’Île d’Oléron afin d’implanter deux nouveaux parcs. Les deux parcs pourraient ainsi représenter une capacité d’environ 22 GW selon le ministère de la transition énergétique.

L’économie chinoise enregistre une nouvelle mise en garde : l’industrie manufacturière voit son activité sévèrement compromise



Une baisse inattendue a été notée dans l’activité de l’industrie manufacturière de la chine d’après des données officielles parues dimanche. Cela intervient à un moment où la croissance chinoise tarde à redémarrer.  Le contexte n’en est pas pourtant moins critique car de faible demande et de politique zéro Covid, qui constituent un véritable goulot d’étranglement économique.  

Au deuxième trimestre la croissance de la Chine est corrodée par un contexte économique sans précèdent ce qui a créé un véritable état d’inertie. Conséquemment, l’activité de l’industrie manufacturière est littéralement bloquée. Dans une atmosphère de perspectives économiques incertaines favorisée par de nouvelles craintes sanitaires, la croissance s’est contractée en juillet de façon inattendue après s’être redressée en juin suite à la levée des confinements.  Telle est la révélation qui ressort de la publication faite ce dimanche par l’Indice PMI Manufacturier du Bureau national des statistiques. Après 5,2 au mois précèdent l’indice est redescendu à 49 en juillet. Ceci inévitablement le fait passer sous le seuil de 50 qui sépare la croissance de la contraction de l’activité. Déjà les analystes évoquaient une amélioration à 50,4. Une surprise non négligeable, d’autant plus qu’il s’agit là de la plus petite performance de cet indice au cours de ces trois derniers mois.

Éléments réponses pour expliquer une baisse

Que ce soit la production, les nouvelles commandes et l’emploi, le constat palpable et que les sous-indices sont dans leur totalité inférieure à 50. D’après Zhao Qinghe, statisticien supérieur du bureau national des statistiques, le niveau de prospérité économique en chine a enregistré une baisse, et que les fondamentaux de la reprise demandent encore d’être consolidés. Pour expliquer les causes de cette chute, il avance plusieurs raisons : saison basse traditionnelle de la production, libération insuffisante de la demande du marché et le déclin des industries à forte consommation d’énergie.

Cette rechute est en partie occasionnée par la poursuite de la contraction de l’activité dans les domaines du pétrole, du charbon et de la fonderie. Pendant que les perspectives d‘exportations sont réduites pour cause de craintes de récession mondiale, l’industrie manufacturière brave des prix de matières premières élevés qui diminuent les marges de profit. Les fluctuations assez persistantes des prix des matières premières ont amené certaines entreprises à adopter une approche inactive qui diminue les perspectives d’achats.

L’économiste en chef Bruce Pang, estime que la croissance au troisième trimestre pourrait se heurter à des défis plus séreux que prévus car la reprise est lente, en plus d’être fragile.

En juin l’activité industrielle a refait un bond au Japon

Grâce à la levée du confinement de Shanghai qui a eu à provoquer en deux ans la chute la plus dure de l’activité manufacturière, la production industrielle du Japon a vivement rebondi de 8,9% en juin. En mai il avait fait une dégringolade de 7,5% suite aux perturbations des chaines d’approvisionnements en rapport avec les restrictions sanitaires en chine.  Concernant les biens manufacturiers japonais, les expéditions se sont rétablies en juin (+4,6% sur un mois)) de même que les stocks (+2,1%). D’après le ministère, l’industrie économique des machines électriques, l’informatique et l’électronique sont restées les secteurs ayant le plus boosté la production industrielle japonaise en juin.