Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

mercredi 7 août 2019

LSE se lance dans une opération complexe de rachat de Refinitiv



Cette semaine devrait être un moment important pour LSE (London Stock Exchange) avec l’annonce prévue du rachat du fournisseur d’informations, de données et d’analyses au domaine financier, Refinitiv pour le nommer. Toutefois, il s’agit d’une opération complexe à 27 milliards de dollars (dette incluse) qui devraient, avant toute finalisation, être minutieusement scrutés par les autorités de la concurrence avant de pouvoir être finalisée, d’après quatre (4) sources à Reuters. L’opérateur de la Bourse de Londres voit ainsi, vers 12h45, son action bondir à quelque 15% à 6,492 pence, suite à un stade record de 6,562 pence, correspondant à la seconde plus importante hausse du Footsie, qui gagnait 1,8% à ce niveau.

Une annonce officielle attendue cette semaine


Refinitiv est un groupe sous le contrôle du fonds américain Blackstone. Ce dernier a acquis l’année passée 55% de participation au niveau de Refinitiv, lors d’une opération de 20 milliards de dollars, dette incluse. Les négociations actuelles entre LSE, Blackstone et Thomson Reuters, sont bien parties pour aboutir à un accord. Ce qui permet de prévoir une annonce officielle qui pourrait se faire dès ce 1er août lorsque LSE aura à présenter ses résultats semestriels. À ce niveau, aucun commentaire n’est sorti des représentants de LSE, Blackstone, Thomson Reuters et Refinitiv. Avec cette fusion, l’opérateur boursier LSE pourrait accroitre fortement son segment de services financiers sur laquelle il essaie de se baser pour obtenir une source solide et durable de trésorerie comparativement à ses autres activités de compensation et de plateforme d’échanges.

De nombreux écueils à surmonter malgré tout


Pour arriver à terme, l’opération devra faire face à de multiples écueils. Un examen rigoureux devrait être lancé en Europe et aux États-Unis par les Autorités de la concurrence. Cela pourrait aller jusqu’à 18 mois. Une enquête dite phase II devrait aussi être ouverte par l’UE dans le cas où les autorités appréhendent un effet important sur la concurrence notamment sur le coût des données financières. Également, de nombreuses périodes d’incessibilité de titres se mettront sur le chemin de Blackstone et des autres actionnaires de Refinitiv, selon le temps que prendront les enquêtes antitrust. En outre, il faut noter que Thomson Reuters a annoncé vendredi, qu’en cas d’accord avec LSE, il n’y aura pas de changement sur l’accord sur 30 ans, concernant la fourniture de contenus à Refinitiv de la part de Reuters News. L’année passée, Blackstone a accepté de garantir une hausse de 45% à 47,6% à Thomson Reuters dans sa participation dans Refinitiv, dans le cas où certains objectifs sont réalisés.




Contournement de la Taxe GAFA : Mounir Mahjoubi dénonce la stratégie d'Amazon en France



Le député LREM de Paris Mounir Mahjoubi s’insurge contre la décision prise par Amazon France pour esquiver la taxe GAFA. En effet, le député a tout récemment accordé une interview au journal parisien où il dénonce cette pratique action d’Amazon France de refléter la taxe GAFA au niveau de ses tarifs aux entreprises locales. Pour rappel Mounir Mahjoubi fait partie en même temps d’un Comité délégué par les parlementaires dans le volet d’une enquête concernant l’état et les actions de la grande distribution pour ce qui est de ses relations commerciales avec les fournisseurs en France.

La GAFA, une imposition sur le chiffre d’affaires


La taxe GAFA est, pour rappeler, cette taxe, définitivement adoptée par le Sénat français, le 11 juillet dernier. Il s’agit d’une imposition des entreprises de grande envergure du domaine des technologies, sur les chiffres d’affaires et non sur le bénéfice, généralement raffermi au niveau des pays disposant d’une fiscalité très faible. La taxe GAFA est adoptée, le temps que les règles s’harmonisent au niveau de l’OCDE. Toutefois, cette loi ne fait pas des heureux partout, les Américains l’ont énormément controversée. Ceux-ci la considèrent comme extrêmement discriminatoire vis-à-vis des multinationales établies aux États-Unis. Cela a d’ailleurs fait réagir le Président Trump qui a brandi la menace d’une riposte avec, en retour, une taxe sur le vin français fourni à son pays. La succursale d’Amazon en France a décidé de contourner cette taxe en la répercutant sur les tarifs des services fournis aux entreprises françaises qui utilisent sa plateforme web.

Une « stratégie inacceptable » selon Mounir Mahjoubi


Tout en dénonçant cette décision, le député LREM de Paris, n’est nullement surpris par cette action du géant américain de la vente en ligne, en France. En effet, les antécédents d’Amazon le confirment, l’an dernier, il s’était opposé à la signature d’une charte de bonne conduite à l’égard des entreprises françaises. Le député dénonce le comportement « arrogant et cynique » du directeur général d’Amazon France, Fréderic Duval, lors d’une audition devant la commission mandatée par l’Assemblée nationale. Il poursuit en déclarant que Fréderic Duval avait minutieusement préparé son audition, passant tout son temps à éviter les questions qui lui étaient posées. L’ancien secrétaire d’État au numérique, a, en outre, affirmé, avoir fait la saisine du président de l’Assemblée nationale ainsi que de la commission d’enquête parlementaire. Pour Mounir Mahjoubi, l’objectif n’est pas de démanteler le géant américain en France ou de lui infliger une condamnation, mais de le pousser à respecter ses obligations avec ses partenaires, tant fiscale que commerciale.