Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

vendredi 27 octobre 2023

Microsoft enregistre un excellent troisième trimestre mené par Azure



Microsoft a dévoilé des résultats exceptionnels au troisième trimestre, dépassant les attentes des experts économiques.

Pour son premier trimestre de l'année fiscale se terminant le 30 septembre 2023, Microsoft a réalisé un chiffre d'affaires de 56,5 milliards de dollars, en hausse de 13 % par rapport à l'année précédente. Son bénéfice net a également augmenté de 27 %, atteignant 22,3 milliards d'euros.

La division Cloud de l'entreprise, dirigée par Microsoft Azure et d'autres services, a enregistré une croissance de 29 % sur un an. Avec 24,3 milliards de dollars générés au dernier trimestre, le Cloud représente près de la moitié du chiffre d'affaires du groupe.

Succès incontesté de Microsoft Office

Outre Azure, Microsoft peut compter sur deux autres produits phares : Office et Windows. Les revenus de la division "Productivity and Business Processes", comprenant les versions professionnelles et grand public de Microsoft Office ainsi que les produits Dynamics, ont augmenté de 13 % sur un an, atteignant 18,6 milliards de dollars.

L'entreprise a connu une croissance significative dans le segment professionnel grâce à l'augmentation de l'adoption de Microsoft 365 par les entreprises (+18 %). Du côté des consommateurs, Microsoft compte 76,7 millions d'abonnés à sa suite bureautique. Les revenus de LinkedIn ont également augmenté de 8 % au cours des trois derniers mois. 

Croissance dans les produits Windows et les appareils

Les produits Windows ont enregistré une croissance plus modeste de 5 %, tandis que les revenus générés par les appareils ont augmenté de 22 %.

La division gaming de Microsoft a connu un bouleversement majeur avec l'acquisition d'Activision Blizzard, finalisée le 13 octobre 2023, pour un montant de 68,7 milliards de dollars. Cette acquisition devrait commencer à avoir un impact sur les charges supportées par l'entreprise dès le prochain trimestre. Microsoft prévoit une croissance à deux chiffres de ses revenus dans la section Personal Computing.

En ce qui concerne la division Xbox, les revenus issus des contenus et des services ont augmenté de 13 %, notamment grâce au succès du lancement de Starfield.

Carrefour : hausse du chiffre d'affaires malgré la pression sur le pouvoir d'achat



Carrefour affiche des résultats positifs au troisième trimestre, enregistrant une hausse significative de son chiffre d'affaires malgré les préoccupations concernant le pouvoir d'achat des ménages.

Au cours du troisième trimestre, Carrefour a enregistré un chiffre d'affaires de 23,63 milliards d'euros, en augmentation de 9 % en données comparables et de 6,9 % à taux de change constants. Sur le marché français, le distributeur a réalisé un chiffre d'affaires de 10,8 milliards d'euros, en progression de 4,3 % par rapport à l'année précédente, à nombre de magasins comparables.

Les marques de distributeur en avant

Malgré une inflation alimentaire en baisse, Carrefour mise sur ses marques de distributeur pour soutenir sa dynamique commerciale. Ces marques jouent un rôle stratégique en termes de différenciation, de fidélisation et de maîtrise des prix. Elles représentent désormais plus de 35 % des ventes alimentaires de l'entreprise, en progression de +3 points sur un an. Carrefour vise à atteindre 40 % de son chiffre d'affaires alimentaire en marque propre d'ici 2026.

Le Brésil continue de peser sur les résultats de Carrefour, avec une baisse de 3,7 % en données comparables au troisième trimestre. Le pays connaît une déflation des prix alimentaires depuis le mois d'août. De plus, Carrefour a engagé d'importants coûts pour intégrer Grupo Big, qu'il a acquis l'année dernière, notamment des conversions de magasins.

Une confiance pour la fin de l'année 

Carrefour aborde la fin de l'année avec confiance et confirme ses objectifs pour 2023, visant une croissance de son résultat brut d'exploitation (Ebitda), de son résultat opérationnel courant et de son cash-flow libre. Bien que l'inflation alimentaire ait ralenti, l'entreprise reste optimiste quant à la poursuite de la dynamique commerciale.

La stratégie éprouvée de Carrefour, axée sur l'investissement dans les prix, la perception et la qualité, continue de lui permettre de gagner des parts de marché dans ses principales zones géographiques, notamment en France, en Espagne et au Brésil. Malgré la recherche de produits moins chers par les consommateurs, Carrefour maintient sa croissance. 

Carrefour se distingue par ses gains continus de parts de marché en France, un marché très concurrentiel, au cours des six derniers trimestres.

Carrefour affiche des résultats solides au troisième trimestre, soutenus par sa stratégie axée sur les marques de distributeur et l'investissement dans la qualité et les prix. Malgré les défis, le distributeur reste confiant pour la fin de l'année et continue de viser la croissance de ses principaux indicateurs financiers.

samedi 21 octobre 2023

Vivendi : Un chiffre d'affaires solide



Vivendi a publié le 19 octobre 2023 un chiffre d'affaires de 8,5 milliards d'euros au cours des neuf premiers mois de l'année, en hausse de 4,5% par rapport à la même période de l'année précédente. Cette croissance est due à la bonne performance de toutes les activités du groupe.

Une bonne performance de toutes les activités

La branche musique du groupe a enregistré une croissance de 5,4%, portée par le succès des nouveaux albums d'artistes tels que Coldplay et Adele. La branche médias a également connu une croissance de 4,5%, grâce à la bonne performance des chaînes de télévision du groupe, comme Canal+ et C8. La branche jeux vidéo a quant à elle enregistré une croissance de 3,5%, portée par le lancement de nouveaux jeux tels que "Diablo Immortal" et "Overwatch 2".

Vivendi se montre confiant pour l'avenir et confirme ses objectifs pour l'année 2023, à savoir une croissance organique du chiffre d'affaires comprise entre 3% et 5% et une marge opérationnelle d'environ 25%. Le groupe s'appuie sur la bonne performance de toutes ses activités et sur ses investissements dans de nouveaux contenus et de nouvelles technologies.

Les raisons de la bonne performance de Vivendi

La bonne performance de Vivendi est due à plusieurs facteurs, notamment :

·         La forte demande de contenus, portée par la croissance des plateformes de streaming.

·         La bonne performance des chaînes de télévision du groupe, qui bénéficient de la hausse des prix des abonnements.

·         Le succès des nouveaux jeux vidéo du groupe.

·         Les investissements du groupe dans de nouveaux contenus et de nouvelles technologies.

Vivendi est confronté à plusieurs défis, notamment :

·         La concurrence croissante des autres groupes de médias et de divertissement.

·         La hausse des coûts de production des contenus.

·         La réglementation croissante du secteur des médias et du divertissement.

Vivendi a publié un chiffre d'affaires solide au cours des neuf premiers mois de l'année 2023, grâce à la bonne performance de toutes ses activités. Le groupe se montre confiant pour l'avenir et confirme ses objectifs pour l'année 2023. Vivendi est confronté à plusieurs défis, mais le groupe dispose de solides atouts pour y faire face.

Pourquoi les industriels accueillent avec enthousiasme l'avancée européenne sur la réforme du marché de l'électricité ?

 


Le marché de l'électricité européen est en pleine mutation. La transition énergétique, le développement des énergies renouvelables et la crise climatique nécessitent une réforme profonde du marché pour garantir la sécurité d'approvisionnement et la compétitivité des entreprises.

Une réforme ambitieuse

La réforme du marché de l'électricité, actuellement en cours de discussion au niveau européen, est ambitieuse. Elle vise à créer un marché plus intégré, plus flexible et plus décarboné.

Les industriels européens accueillent avec enthousiasme la réforme du marché de l'électricité. Ils estiment que cette réforme est nécessaire pour garantir leur compétitivité et leur accès à une énergie abordable et décarbonée.

Les principaux avantages de la réforme pour les industriels

La réforme du marché de l'électricité présentera plusieurs avantages pour les industriels européens :

·         Un meilleur accès aux énergies renouvelables : la réforme permettra aux industriels d'acheter de l'électricité verte à des prix compétitifs.

·         Une plus grande flexibilité : la réforme permettra aux industriels de mieux gérer leur consommation d'électricité et de réduire leurs coûts.

·         Une meilleure sécurité d'approvisionnement : la réforme permettra de garantir un approvisionnement en électricité fiable et abordable pour les industriels.

La réforme du marché de l'électricité est une étape importante pour l'avenir de l'industrie européenne. Elle permettra aux industriels de bénéficier d'une énergie abordable et décarbonée, et de renforcer leur compétitivité.

 

samedi 14 octobre 2023

Le Gouvernement s'attaque à la mesure de la fraude fiscale, sociale et douanière

Pour combattre efficacement la fraude fiscale, sociale et douanière, encore faut-il en connaître l'étendue. C'est dans cette optique que le gouvernement a lancé le Conseil d'évaluation des fraudes, qui s'est réuni pour la première fois ce mardi à Bercy. L'objectif ? Chiffrer précisément l'ampleur du phénomène. Un premier rapport est attendu d'ici l'été.

L'inconnue de la portée réelle de la fraude

Le fléau de la fraude est souvent pointé du doigt, mais sa dimension réelle demeure méconnue. Un ancien rapport du Sénat a soulevé la question cruciale : l'administration fiscale parvient-elle à récupérer une partie significative des montants fraudés ? Ce conseil de trente membres, se réunissant trimestriellement, tente de répondre à cette interrogation épineuse.

Ce conseil d'évaluation regroupe divers experts, des parlementaires aux directeurs des principales administrations concernées comme la DGFiP, les Douanes, les caisses de Sécurité sociale, entre autres. Déjà, des estimations existent concernant la fraude aux cotisations sociales et la fraude à la TVA. Cependant, comme le souligne Thomas Cazenave, ministre des Comptes publics, ces chiffres ne couvrent pas l'entièreté du problème.

Axes prioritaires et méthodes de contrôle

Pour cibler ses efforts, le groupe de travail s'est fixé des axes prioritaires : les fraudes à l'impôt sur le revenu, à l'impôt sur les sociétés, et à la fraude au tabac. En matière sociale, l'accent sera mis sur les fraudes à l'Assurance Maladie. Les membres ont convenu d'utiliser des mécanismes de contrôle aléatoire pour obtenir des données fiables.

La lutte contre la fraude nécessite une coordination sans précédent. Pascal Saint-Amans, ancien directeur de la politique fiscale de l'OCDE, suggère que ce conseil pourrait jouer un rôle central pour mieux allouer les ressources et affiner les politiques de lutte contre la fraude. Déjà, environ 11 milliards d'euros ont été récupérés en 2021 à la suite de contrôles fiscaux, un chiffre qui met en perspective l'ampleur de la tâche. 

Actions immédiates et législation à venir

Même avant la publication des premiers rapports du Conseil, le gouvernement a inscrit plusieurs mesures dans le projet de loi de finances pour 2024 afin de renforcer la lutte contre les fraudes. Parmi elles, la pérennisation de certains dispositifs expérimentaux comme la collecte de données sur les réseaux sociaux et des enquêtes en ligne sous pseudonyme. Le renforcement des obligations des entreprises et l'aggravation des sanctions sont également au programme.

En dépit de ces avancées, fixer un objectif chiffré reste délicat en l'absence de données exhaustives. C'est là que le Conseil d'évaluation des fraudes intervient, en fournissant des évaluations fiables qui compléteront l'arsenal juridique et les moyens déjà en place. Ce travail évaluatif est considéré comme une étape cruciale pour une lutte plus efficace contre la fraude en France.

Le Groupement "Cartes Bancaires" Face à Visa et Mastercard : Une Réponse Stratégique Française


Fondé en 1984, le Groupement d'intérêt économique "Cartes Bancaires" (GIE CB) a organisé, pour la première fois à Paris, une rencontre de son écosystème composé de banques, commerçants et start-ups. Ce rassemblement est une démonstration de force contre Visa et Mastercard, qui gagnent progressivement du terrain sur le marché français. Philippe Laulanie, le directeur général du GIE CB, a ouvert le sommet en insistant sur le caractère "vivant, fort, innovant et souverain" du secteur du paiement en France.

Les défis face à l'évolution du marché

Le secteur a néanmoins rencontré des difficultés ces dernières années. Notamment, l'initiative de l'European Payments Initiative (EPI) de délaisser les cartes au profit d'un portefeuille dématérialisé sur mobile, ainsi que la montée en puissance des paiements en ligne où Visa et Mastercard sont bien implantés. Malgré ces défis, "la carte est loin d'être morte", affirme Laulanie, citant l'augmentation à 50 euros du plafond de paiement sans contact.

Ce rassemblement n'est que la seconde phase d'une campagne de communication entamée cet été avec la publication d'un manifeste intitulé "Payer avec CB c'est payer Made in France". Outre l'aspect patriotique, le GIE CB souligne ses tarifs compétitifs pour les commerçants, environ dix fois moins chers que ses concurrents américains, selon Jean-Paul Mazoyer, président de CB et directeur général adjoint du Crédit Agricole SA.

Les enjeux internes : cohésion et stratégie

Le GIE CB doit également faire face à des défis internes. Par exemple, BPCE, l'un de ses actionnaires, commercialise des cartes exclusivement liées au système de paiement Visa. La Société Générale fait de même via sa filiale BoursoBank. Ces divergences ont contribué à une baisse du nombre de cartes CB en circulation, qui est passé de 77,1 millions en 2021 à 76,1 millions en 2022.

Réunissant 1200 professionnels, pour moitié issus du monde bancaire et industriel, ce sommet démontre la prédominance de la carte bancaire dans les dépenses courantes des Français, qui représente deux tiers du total.

Le GIE Cartes Bancaires tente de réaffirmer sa position face aux géants internationaux tout en cherchant à réunifier ses rangs. Ce sommet est le début d'une série d'initiatives visant à renforcer la place du paiement par carte en France, tout en promouvant la souveraineté économique nationale. Le temps dira si ces efforts permettront de contrecarrer la montée en puissance des acteurs américains sur le marché français.