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Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

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Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

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Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

mardi 27 février 2024

Tournant défavorable pour les voitures électriques en Europe en 2024

 

Alors que l'année 2023 avait été marquée par le succès des voitures électriques en Europe, dépassant même la part de marché des diesel, le mois de janvier 2024 présente une toute autre réalité. Cette tendance s'explique principalement par la diminution des aides gouvernementales dans plusieurs pays, mais d'autres facteurs entrent également en jeu.


Une baisse de la Part de marché des voitures électriques

Les voitures électriques ont atteint des sommets en Europe en 2023, avec le Tesla Model Y comme la voiture la plus vendue toutes catégories confondues. De plus, la part de marché des voitures électriques neuves a dépassé celle des véhicules diesel pour la première fois sur l'ensemble de l'année.

Cependant, les chiffres de vente européens de janvier 2024, dévoilés par l'ACEA (Association des Constructeurs Européens d’Automobiles), révèlent un recul significatif de la part de marché des voitures électriques par rapport aux mois précédents.

Retour en arrière : la voiture électrique derrière le diesel

Bien que janvier 2024 ait été un mois positif pour les ventes de voitures en Europe, avec une hausse globale de 12,1 % par rapport à janvier 2023 (851 690 immatriculations au total), la part de marché des voitures électriques a connu un net recul. Malgré une augmentation des ventes de 28,9 % par rapport à janvier 2023, avec des hausses notables dans plusieurs marchés européens, la part de marché a chuté de 18,5 % en décembre 2023 à 10,9 % en janvier 2024.

Impact de la fin des subventions

Bien que la fin soudaine des subventions pour l'achat de voitures électriques en Allemagne en décembre 2023 ne soit pas la seule responsable, elle a incontestablement eu un impact significatif. La part de marché des voitures électriques est passée de 18,4 % sur l'ensemble de l'année 2023 à seulement 10,1 % en janvier 2024.

Les grandes perdantes de cette situation sont l'essence et le diesel, qui ont augmenté respectivement de 34,4 % à 39 % et de 17,1 % à 21,9 % sur la même période. L'Allemagne, en tant que plus grand marché automobile d'Europe, a inévitablement influencé ces changements.

Il est également possible que de nombreux constructeurs aient immatriculé un grand nombre de voitures en décembre 2023 pour constituer un stock stratégique, influençant ainsi les chiffres de vente et biaisant la comparaison.

Les incertitudes en France

La France pourrait également être impactée dans les semaines à venir, avec la révision du bonus écologique, notamment la baisse à 4 000 euros pour les ménages aisés et la suppression pour les entreprises, pouvant dissuader les futurs clients.

Enfin, l'attente des consommateurs pour les prochains lancements, tels que la Dacia Spring et la Citroën ë-C3 à des tarifs abordables, ainsi que la Renault 5 E-Tech et les Renault Scénic E-Tech et Peugeot E-3008 dans les segments supérieurs, pourrait influencer les tendances du marché.



Bruno Le Maire propose la création d'un "Produit d'Épargne Européen"

 

Le ministre des Finances français, Bruno Le Maire, a suggéré la création d'un "produit d'épargne européen" en collaboration avec les États membres de l'Union européenne (UE) intéressés. L'objectif principal est de mobiliser les capitaux privés pour stimuler la croissance économique.


Proposition de lancement en 2024

Bruno Le Maire a présenté cette proposition avant une réunion avec ses homologues des Vingt-Sept à Gand, en Belgique. Il a préconisé le lancement dès 2024 d'un produit d'épargne européen, dont les caractéristiques et le rendement seraient définis en collaboration avec les États volontaires.

Une union des marchés de capitaux en Europe

Le ministre a également envisagé la possibilité que quelques pays participent initialement à cette initiative, formant ainsi une union des marchés de capitaux en Europe. Bien qu'il n'ait pas précisé quels États pourraient être volontaires, il a souligné l'impossibilité de démarrer immédiatement avec les 27 membres de l'UE.

Urgence de l'union des marchés de capitaux

L'Union européenne est confrontée à la fragmentation de ses marchés de capitaux, entravant les effets d'échelle comparables au marché américain. Bruno Le Maire a exprimé son impatience face à cette situation et a appelé à des progrès concrets dès 2024.

La nécessité de mettre l'argent européen au travail

Le ministre a estimé que l'épargne des Européens, évaluée à environ 35 000 milliards d'euros, doit être mobilisée pour la croissance, l'innovation, la recherche, les entreprises et l'emploi. Il a souligné que plus de 10 000 milliards d'euros "dorment sur des comptes bancaires" et devraient être activés pour soutenir l'économie.

Objectifs pour stimuler la croissance

Bruno Le Maire a insisté sur l'importance de l'Union des Marchés de Capitaux pour permettre aux entreprises de financer plus facilement leurs projets et aux particuliers de trouver de meilleures opportunités d'investissement. Il a également proposé une supervision européenne volontaire et un projet de garantie pour la titrisation, visant à libérer les bilans des banques et à stimuler les prêts aux particuliers et aux entreprises.



mardi 20 février 2024

Worldcoin (WLD) explose de 140% grâce à l'IA !

Worldcoin, porté par le cofondateur d'OpenAI, Sam Altman, mise sur l'intelligence artificielle (IA) pour révolutionner le domaine de la crypto. Ce choix audacieux commence à porter ses fruits, avec Worldcoin dépassant le million d'utilisateurs. L'effet sur son token, WLD, est spectaculaire, enregistrant une croissance de 140% en une seule semaine.


Sam Altman : l’architecte du succès

Sam Altman, entrepreneur visionnaire à la tête d'OpenAI, a appliqué son savoir-faire en IA au secteur de la crypto. L'objectif ambitieux est d'utiliser la numérisation biométrique par IA pour créer une identité numérique inviolable, assurant des transactions sécurisées. Cette approche innovante a séduit plus d'un million d'utilisateurs en moins d'un an.

La combinaison de l'IA et de la crypto se révèle payante pour Worldcoin, propulsant son nombre d'utilisateurs au-delà du million. Le jeton WLD a connu une envolée remarquable, enregistrant une hausse de plus de 140% en une semaine. Cette performance a propulsé sa valeur au-delà de 6$, atteignant une capitalisation boursière de près de 5 milliards de dollars.

Un avenir prometteur

Le lancement récent du portefeuille Sora facilite davantage l'utilisation quotidienne du jeton WLD. Avec des projets ambitieux, dont le déploiement dans plus de 20 nouveaux pays d'ici fin 2023, Worldcoin semble destiné à étendre encore plus son influence.

La croissance constante, avec une augmentation de 40% des utilisateurs le dernier mois, souligne la dynamique positive de Worldcoin. Porté par l'enthousiasme des experts, ce projet novateur de Sam Altman pourrait bien s'imposer comme la crypto de référence dans les années à venir.

Un avenir brillant pour le jeton WLD

Worldcoin, dopé à l'IA, se positionne comme une force majeure dans le monde de la crypto. La récente explosion de 140% du jeton WLD n'est que le début d'une tendance haussière prometteuse. La ruée vers l'or Worldcoin ne fait que commencer, préparant le terrain pour un avenir brillant dans l'univers de l'IA et de la crypto.



lundi 19 février 2024

La pause de Biden sur les exportations de GNL américain n'affectera pas l'Europe à court terme

 Selon un fonctionnaire de l'Union européenne, la suspension par le président Joe Biden des approbations de nouvelles exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) n'aura pas d'impact sur les approvisionnements européens à court terme. Maros Sefcovic, vice-président exécutif de la Commission européenne, a rassuré lors d'une réunion à Washington en affirmant qu'il ne devrait y avoir aucune incidence sur l'approvisionnement en GNL américain de l'Europe au cours des deux ou trois prochaines années.


Suite à l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022, l'Europe a connu des changements énergétiques majeurs, réduisant ses importations de gaz russe grâce aux approvisionnements en GNL des États-Unis. M. Sefcovic a souligné que les États-Unis devraient répondre à la demande européenne dans les années à venir, et la pause de Biden contient une clause d'urgence pour assurer les approvisionnements en cas de besoin.

 

Bien que les États-Unis soient devenus le premier exportateur mondial de GNL l'année dernière, la responsabilité de garantir la sécurité énergétique mondiale va au-delà de l'Europe, selon M. Sefcovic. Les États-Unis sont maintenant considérés comme le "garant mondial de la sécurité énergétique", avec une responsabilité envers l'Asie du Sud-Est, l'Inde, l'Amérique latine et l'Afrique.

 

Cependant, des interrogations subsistent quant à l'engagement à long terme des États-Unis à fournir du GNL. Certains pays d'Asie du Sud-Est, l'Italie et l'Allemagne se questionnent sur la continuité des approvisionnements. Des inquiétudes ont été exprimées au sujet du Vietnam, qui lutte pour obtenir du GNL en raison de désaccords sur les prix, de retards dans la construction d'usines et de l'absence de contrats d'approvisionnement.

 

Malgré l'impact initial de la pause de Biden sur le GNL, la situation s'est stabilisée grâce à l'assurance que les approvisionnements américains dans le cadre de projets déjà approuvés sont en croissance. Certains législateurs américains envisagent de légiférer pour transférer le pouvoir d'approbation des exportations de GNL du ministère de l'Énergie à la Commission fédérale de réglementation de l'énergie.

 

La Maison-Blanche s'oppose fermement à cette législation, affirmant qu'elle compromettrait la capacité des États-Unis à garantir que les exportations de GNL soient conformes à leurs intérêts économiques, de sécurité énergétique, de politique étrangère et environnementaux.



lundi 12 février 2024

Sartorius Stedim Biotech : Succès d'une augmentation de Capital de 1,2 Milliard d'Euros

Sartorius Stedim Biotech S.A. a mené avec succès un placement privé international en plaçant 5 150 215 actions auprès d'investisseurs institutionnels, grâce à une construction de livre d'ordres accélérée.


Résultats de l'augmentation de Capital

 

    Montant total de l'émission : 1 200 000 095 euros.

    Prix de souscription : 233,00 euros par action.

    Décote : 5,42% par rapport à la moyenne pondérée des cours des trois dernières séances.

    Nombre d'actions nouvelles émises : 5 150 215, représentant 5,6% du capital de l'émetteur (avant émission).

    Date d'émission : 9 février 2024.

    Cotation : marché réglementé d'Euronext Paris.

 

Utilisation des produits

 

Les fonds nets de l'augmentation de capital seront utilisés pour accélérer le désendettement de l'émetteur, au-delà de la forte génération de trésorerie interne, et renforcer sa flexibilité stratégique. À la date de reporting du 31 décembre 2023, les prêts d'actionnaires au sein du groupe s'élevaient à environ 3,56 milliards d'euros. L'émetteur prévoit d'allouer au moins deux tiers des fonds nets pour rembourser partiellement ces prêts d'actionnaires, réduisant ainsi la dette nette et le ratio de levier d'environ 1,5x.

 

Intention des actionnaires

 

Sartorius AG, l'actionnaire majoritaire, a exprimé son intention de souscrire pour environ 400 millions d'euros, représentant environ un tiers de l'augmentation de capital. À la suite de cette opération, Sartorius AG détiendra 71,5% du capital social de l'émetteur.

 

Conjointement avec l'augmentation de capital, Sartorius AG a également procédé au placement d'actions de préférence auto-détenues pour un montant d'environ 200 millions d'euros, par le biais d'un placement privé.

 

Cette opération renforce la position financière de Sartorius Stedim Biotech et offre des perspectives favorables pour son développement futur.



Bilan électrique France 2023 : vers un nouvel équilibre énergétique

 Malgré les défis énergétiques de 2022, marqués par des crises simultanées dans le gaz, le nucléaire et l'hydraulique, le système électrique français a démontré une résilience remarquable, évitant toute rupture d'approvisionnement.


Nouvelle dynamique en 2023

 

L'année 2023 marque un nouvel équilibre pour le système électrique, éliminant les inquiétudes concernant la sécurité d'approvisionnement. Toutefois, cet équilibre diffère de celui des années 2010, tant du côté de la consommation que de la production d'électricité.

 

La tendance à la baisse de la consommation française entamée à l'automne 2022 s'est poursuivie tout au long de 2023, atteignant un niveau inférieur à celui de 2020 (période de confinement). La production d'électricité des filières décarbonées a nettement augmenté, avec une reprise marquée de la production nucléaire et hydraulique.

 

Records de production éolienne et solaire

 

Les productions éolienne et solaire ont atteint des niveaux record, tandis que la production thermique fossile a atteint son niveau le plus bas depuis 2014, avec une production à base de charbon devenue anecdotique dans le mix énergétique.

 

La France est redevenue exportatrice nette d'électricité en 2023. Les émissions de gaz à effet de serre du système électrique français ont atteint un minimum historique, reflétant une dynamique de décarbonation régionale où les pays voisins privilégient les énergies renouvelables.

 

Nouvelle structure et décarbonation

 

En 2023, dans un contexte de sortie de crise, le système électrique français présente une nouvelle structure, favorisant la dynamique de décarbonation nécessaire pour atteindre les objectifs climatiques et de souveraineté énergétique. Les niveaux de prix ont également diminué, reflétant une amélioration de l'équilibre entre l'offre et la demande sur les marchés électriques.