Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

mercredi 21 février 2018

Résultats annuels décevants mettent fin à ‘l’accord entre Nestlé et l'Oréal


La société Nestlé nous apprend qu’il ne veut pas continuer l’aventure avec l’entreprise qui fabrique des produits cosmétiques L'Oréal.  C’est lors de la diffusion des résultats annuels inattendus en termes de faiblesse. L’accord liant Nestlé à l'Oréal expirera en mars 2018.

Les raisons de cette rupture

Dans un communiqué, Nestlé a précisé que son conseil d'administration est a pris la décision de ne pas prolonger l’accord qui le liait à L'Oréal. A travers le communiqué, le groupe Nestlé parle de ses résultats. Pour l’année 2017, une baisse de 15,8% de son bénéfice net comparée à l’année passée est notée. Cette perte est causée par une hausse des charges pour la restructuration mais aussi et surtout par un d'un amortissement sur l’écart de l’achat pour sa branche Nestlé Skin Heath. En dehors de cette mauvaise nouvelle, un dividende qui a augmenté de 2,2%. Cependant, le pacte a été maintenu jusqu'à présent malgré la divulgation plusieurs rumeurs. On peut ainsi dire que le contrat va être rompu pour cause de résultats décevants. 

Des ambitions laborieuses

Une croissance organique située entre 2% et 4% pour l’année 2018. En effet, le groupe mise  sur une amélioration par rapport à 2017 où cet indicateur-clé était de 2,4%. Des coûts de réorganisation sont donc prévus. Parallèlement, une hausse de la marge opérationnelle est visée pour atteindre les objectifs de l’année de 2020. Certains analystes jugent toutefois ces objectifs conservateurs.
Le géant alimentaire prévoit de vendre sa filiale Gerber Life Insurance qui avait fait un CA d'affaires de 840 mio CHF pour 2017. A l’occasion d’une conférence de presse tenue à Vevey, le groupe Nestlé a parlé des petites acquisitions obtenues grâce au plan de réorganisation de son portefeuille.


Berlin et paris décident de rassembler le G20 sur les cryptomonnaies


La France et l’Allemagne demandent officiellement ce vendredi au G20 de se pencher sur les problèmes des cryptomonnaies et de tous les autres actifs numériques, mais aussi sur leurs effets économique et monétaire.

Un débat ouvert sur les cryptomonnaies

Les ministres des finances et les présidents des Banques centrales de France et d’Allemagne désirent que le G20 étudie l’affaire des cryptomonnaies et ses conséquences sur l’économique et monétaire. Dans une correspondance envoyée à leur homologue ministre des Finances de l’Argentine et actuel président du groupe G20, les ministres des finances et présidents des banques centrales des deux pays demandent d’ouvrir le débat sur un sujet qui pourrait aboutir sur des mesures bénéfiques sur le plan international.
Ils conseillent d’y inclure le FMI qui tente de faire une « analyse quantitative des flux internationaux et des problèmes de stabilité financière » sur les cryptomonnaies. La correspondance qu’a obtenu Reuters signale que la croissance des monnaies numériques et des technologies qui constituent leur fondement peuvent regorger de nombreux avantages. Il représente aussi des menaces décisives pour les investisseurs et peut devenir une cause de fraudes financières si aucun dispositif de réglementation ne soit adopté. Sur le long terme l’émergence de ces actifs numériques pourrait menacer la stabilité financière.

Les quatre défis à relever

Les dirigeants économiques et financiers allemands et français ont relevé dans leur procédure quatre défis notables. D’abord il est important d’établir une définition commune de la nature de ces actifs qui sont considérés à tort comme des monnaies à travers les médias et internet. Il existe beaucoup de divergence chez les instances régulatrices de cette question qui peuvent provoquer une mauvaise compréhension de la part des investisseurs.
Ensuite, il est judicieux de contrôler les implications des risques liés aux actifs numériques auxquels sont exposés les acteurs de marché et terme d’équilibre financier et de sécurité. Les conséquences de l’utilisation de ces actifs numériques comme moyen d’échange doivent être bien examinées. Il faut aussi fournir plus de protection aux investisseurs qui ne sont pas professionnels en leur faisant part des menaces qu’ils encourent. Il va falloir aussi envisager une approche commune sur le plan international en termes de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement des terroristes. Les actifs financiers numériques et les avantages qu’ils dégagent pour des changements financiers ne doivent être délaissés aux mains de ceux qui en font un très mauvais usage.