Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

mardi 19 juin 2018

Le Brexit, le divorce qui coûtera cher aux entreprises françaises



C’est en juin 2016 que le referendum organisé par le premier ministre britannique d’alors David Cameron a entraîné un départ du Royaume-Uni de l’Union européenne. Cette décision soutenue par 51,9% de la population suite au référendum a causé de nombreux dégâts, tant sur le plan politique, économique, social et autres. Selon, une étude récente, les retombées de ce divorce sont loin d’être finies, la France serait vraiment touchée.  

La France, un partenaire de choix qui bat de l’aile


Selon les chiffres, l’hexagone serait un partenaire privilégié de son voisin depuis de longues années. Il serait le cinquième pays en termes de partenariat du royaume et son huitième fournisseur. La France y exporterait à elle seule, plus de 38 milliards d’euros en biens et services. Depuis la prononciation du divorce, l’économie du royaume semble aller au ralenti, les pays voisins semblent avoir des difficultés à y continuer leurs opérations. Plusieurs scénari sont à envisager en cas de rupture sévère, c’est-à-dire, un départ du royaume de l’UE sans accords et un départ avec accords. Selon une étude réalisée par les cabinets Clifford Chance et Olivier Wyman, les secteurs les plus touchés au niveau de l’hexagone sont les domaines de l’agroalimentaire, les biens de consommation et l’industrie automobile. Face aux différentes barrières douanières qui existent actuellement, il est maintenant plus que difficile de faire rentrer les produits sur le territoire anglais. Les nouveaux accords qui seront signés permettront de faire un point sur la situation.

Les entreprises françaises payent le lourd tribut du divorce


Selon l’étude réalisée par ces deux cabinets, les PME françaises qui vivaient des exportations en Grande Bretagne devraient connaître très tôt leur déclin. Après l’Allemagne et la Hollande, les entreprises françaises seront les plus touchées si jamais la séparation est très dure, c’est-à-dire, sans accords. Après des recherches faites auprès de nombreuses entreprises et figures politiques, il en ressort que le secteur agroalimentaire serait le plus touché avec un coût total de 900 millions par an, incluant les boissons, les produits laitiers, les céréales… Les biens de consommation et l’industrie automobile coûteraient un peu plus de 500 millions par an, sans compter les autres secteurs comme les biens industriels, l’aérospatial et l’industrie chimique qui pèseront lourd dans la balance. Tous ces coûts représentent un total de 4 milliards par an que subiront les entreprises françaises annuellement en cas du hard brexit. Un appel est lancé au gouvernement français qui devrait déjà prendre des mesures afin de sauver ses entreprises.

Facebook divulgue les données de ses utilisateurs aux fabricants de téléphones portables



Dans le cadre de ses activités, Facebook a eu à communiquer à la majorité des fabricants de téléphones cellulaires, les informations sur les données de ses utilisateurs. Acte illicite pour certaines personnes, le géant américain trouve que c’est un acte complètement légal. Quid des retombées de cette affaire ?

Facebook et ses partenaires techniques


Cette situation est bien plus qu’une histoire de partage de données personnelles des utilisateurs. Le géant des réseaux sociaux mondial a permis à ses partenaires d’avoir un accès sur ses serveurs API, ce qui leur permettrait de mieux intégrer les services du réseau social dans leurs fonctionnalités. Un accès libre aux données des utilisateurs permettrait aux fabricants de smartphone d’améliorer leurs services. A travers ce contrat signé entre les firmes et Facebook, une nouvelle ère est en train de s’ouvrir dans le monde de la technologie mobile. Selon les tests réalisés par un journaliste du New York Time, celui-ci a été surpris par les résultats obtenus. En se connectant sur son compte Facebook depuis une application unifiée, il s’est avéré que le terminal réclamait des informations sur lui et sur ses amis. Des informations comme le nom, les centres d’intérêts, le lieu du travail et autres sont ceux qui sont demandés. Un total de plus de 295000 données de personnes a été dévoilé par l’appareil. Loin d’être un bug du système, ceci est le fruit d’une collaboration entre Facebook et ses partenaires.

Que dire du RGPD ?


Les traitements de données personnelles des utilisateurs de réseaux sociaux sont soumis au RGPD : règlement général sur la protection des données, qui est une loi rentrée en vigueur il n’y a pas longtemps. Depuis 2011 aux USA, un décret oblige Facebook à obtenir l’aval de ses utilisateurs avant de divulguer une quelconque information à un tiers. Mais pour cette firme américaine, les fabricants de téléphone portable ne sont pas des tiers mais des partenaires, plus précisément, des sous-traitants. Dans ce décret, lorsqu’il s’agit de partager les données personnelles pour des soucis techniques, la loi émet une exception. C’est sur cela que Facebook se base pour clamer son action en toute légalité. En ce qui concerne le RGPD, la firme américaine préfère rester silencieuse tout en maintenant sa position légale. Ce partage de données aux différents fabricants de smartphones pourrait être une véritable menace pour les utilisateurs.