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Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

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Alain Pons et les ambitions de Deloitte

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mercredi 29 mars 2023

Autoroutes : Le gouvernement souhaite raccourcir la durée des concessions des sociétés qui ont été plus rentables que prévu



Le gouvernement français a annoncé son intention de raccourcir la durée des concessions des sociétés d'autoroutes qui ont été plus rentables que prévu. Cette décision a été prise après que des sociétés concessionnaires ont été accusées d'avoir bénéficié d'un traitement favorable de la part de l'État. Le gouvernement estime que ces sociétés doivent restituer une partie de leurs bénéfices à l'État et que la durée de leurs concessions doit être raccourcie.

Les raisons du raccourcissement de la durée des concessions

Le gouvernement a pris cette décision après avoir constaté que certaines sociétés concessionnaires d'autoroutes avaient bénéficié d'un traitement de faveur de la part de l'État. En effet, ces sociétés ont été plus rentables que prévu, ce qui leur a permis de réaliser des bénéfices importants. Or, ces bénéfices ont été réalisés grâce à des tarifs élevés, ce qui a créé une polémique au sein de la population. Le gouvernement a donc décidé de réduire la durée des concessions de ces sociétés pour qu'elles restituent une partie de leurs bénéfices à l'État.

Les conséquences de la décision du gouvernement

La décision du gouvernement aura des conséquences importantes pour les sociétés concessionnaires d'autoroutes. En effet, la réduction de la durée de leurs concessions aura pour effet de réduire leurs bénéfices et leur rentabilité. Les sociétés concernées ont déjà annoncé qu'elles allaient contester cette décision devant les tribunaux. De plus, cette décision aura également des conséquences sur l'investissement dans les infrastructures routières, car les sociétés concessionnaires vont réduire leurs investissements pour compenser la perte de rentabilité.

En conclusion, le gouvernement français a pris la décision de raccourcir la durée des concessions des sociétés d'autoroutes qui ont été plus rentables que prévu. Cette décision a été prise pour éviter que ces sociétés ne bénéficient d'un traitement de faveur de la part de l'État et pour qu'elles restituent une partie de leurs bénéfices.

Cependant, cette décision aura des conséquences importantes pour les sociétés concernées, notamment sur leur rentabilité et leur capacité à investir dans les infrastructures routières. Il reste à voir comment les tribunaux vont trancher sur la contestation des sociétés concessionnaires d'autoroutes. En tout cas, cette décision montre que le gouvernement est déterminé à faire respecter l'intérêt général et à éviter les abus de certaines entreprises, même les plus grandes.


Xavier Niel demande à Orange d'accélérer l'extinction de son réseau cuivre

Xavier Niel, fondateur et actionnaire majoritaire de Free, a demandé à Orange, le plus grand opérateur de télécommunications en France, d'accélérer l'extinction de son réseau cuivre. Cette demande intervient dans un contexte de transition vers des réseaux en fibre optique, plus rapides et plus fiables, et qui offrent un débit plus élevé.

L'extinction du réseau cuivre, une nécessité pour la transition vers la fibre optique

L'extinction du réseau cuivre est une étape cruciale pour répondre aux besoins croissants des consommateurs en matière de connexions Internet rapides et fiables. En effet, les réseaux en cuivre ont été conçus pour la voix, et non pour les données. Ils ont été largement utilisés pour fournir des connexions Internet au fil des années, mais les vitesses de connexion qu'ils offrent sont relativement lentes par rapport aux réseaux en fibre optique.

La fibre optique, en revanche, offre des vitesses de connexion beaucoup plus rapides et plus stables, avec une capacité de transmission de données pratiquement illimitée. La fibre optique peut également supporter une charge de trafic beaucoup plus importante que le cuivre, ce qui est essentiel pour répondre à la demande croissante de services de streaming, de jeux en ligne et d'applications gourmandes en données.

La demande de Xavier Niel, un appel à l'engagement de tous les acteurs du secteur

La demande de Xavier Niel s'inscrit dans un mouvement plus large visant à accélérer la transition vers la fibre optique en France. En effet, tous les acteurs du secteur des télécommunications sont appelés à s'engager dans cette transition, qui nécessite des investissements importants et une coordination étroite entre les différents acteurs.

En conclusion, l'extinction du réseau cuivre est un enjeu crucial pour la transition vers des réseaux en fibre optique plus performants, et la demande de Xavier Niel à Orange d'accélérer cette transition illustre l'importance de l'engagement de tous les acteurs du secteur des télécommunications pour répondre aux besoins des consommateurs et préparer l'avenir des technologies de communication.


vendredi 24 mars 2023

L'inflation au plus bas depuis un an et demi aux Etats-Unis



L'inflation est l'un des sujets économiques les plus importants de ces derniers mois, avec la hausse des prix qui a touché de nombreux pays. Cependant, selon les dernières données publiées par le département du Travail américain, l'inflation a diminué en février aux Etats-Unis, atteignant son plus bas niveau depuis un an et demi. Cette nouvelle est une bouffée d'air frais pour les consommateurs américains, qui ont été confrontés à des prix en hausse ces derniers mois.

Les chiffres sur l'inflation

Selon le département du Travail, l'indice des prix à la consommation a augmenté de 0,2 % en février, ce qui est en deçà des prévisions des analystes. Le taux d'inflation sur un an est désormais de 1,7 %, contre 1,9 % en janvier. Cette baisse est due en grande partie à la diminution des prix de l'énergie, qui ont baissé de 3,6 % en février, après une hausse de 3,1 % le mois précédent. Les prix des aliments ont également légèrement diminué, de 0,2 %.

Quelles sont les diverses implications

Cette diminution de l'inflation est une bonne nouvelle pour les consommateurs américains, qui ont été confrontés à une augmentation des prix de l'essence, de l'électricité et de la nourriture ces derniers mois. Cette baisse de l'inflation devrait également soulager la Réserve fédérale, qui avait augmenté les taux d'intérêt en réponse à la hausse de l'inflation. Toutefois, cette baisse pourrait être temporaire et il est possible que les prix repartent à la hausse dans les mois à venir.

Les perspectives de cette situation

Les économistes prévoient que l'inflation devrait rester faible dans les mois à venir, mais cela dépendra en grande partie de l'évolution des prix de l'énergie. Les prix du pétrole ont déjà commencé à augmenter, ce qui pourrait entraîner une augmentation des prix de l'essence et de l'électricité. Toutefois, la faiblesse de l'inflation devrait également limiter l'augmentation des prix des autres biens et services.

La diminution de l'inflation en février aux Etats-Unis est une bonne nouvelle pour les consommateurs américains, qui ont été confrontés à une augmentation des prix ces derniers mois. Toutefois, il est important de noter que cette baisse pourrait être temporaire et que les prix pourraient repartir à la hausse dans les mois à venir. Les économistes continuent de surveiller de près l'évolution de l'inflation et des prix de l'énergie pour évaluer les perspectives économiques à court et à moyen terme. Il est donc essentiel de suivre de près les évolutions économiques et les politiques monétaires mises en place pour maintenir une stabilité des prix et favoriser une croissance économique durable.



Vers une interdiction des voitures thermiques en 2035 : les raisons d'un tournant historique



Le 6 juillet 2021, le gouvernement français a annoncé un tournant historique en matière de transition énergétique. En effet, il a décidé d'interdire la vente de voitures neuves fonctionnant à l'essence ou au diesel à partir de 2035. Cette décision, qui a suscité de vives réactions, s'inscrit dans un contexte de lutte contre le changement climatique et de promotion de l'électromobilité. L'Allemagne a également décidé d'interdire les voitures thermiques à partir de 2030. Dans cet article, nous allons explorer les raisons qui ont conduit à ces décisions et les enjeux qui en découlent.

La prise de conscience du défi climatique

Depuis plusieurs années, la question du changement climatique est devenue une préoccupation majeure pour les gouvernements et la société civile. Les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines, notamment les transports, sont l'une des principales causes du réchauffement climatique. Afin de répondre à ce défi, les pays du monde entier ont pris des mesures pour réduire leurs émissions, notamment en encourageant le développement des véhicules électriques.

Le rôle de l'Union Européenne

L'Union Européenne a joué un rôle majeur dans la promotion de l'électromobilité. En 2020, elle a fixé un objectif ambitieux : réduire les émissions de CO2 des voitures neuves de 37,5 % d'ici 2030, par rapport à 2021. Pour atteindre cet objectif, elle a instauré des normes strictes en matière d'émissions de CO2 et encouragé les constructeurs à développer des véhicules électriques.

La concurrence des constructeurs étrangers

En outre, les constructeurs étrangers, notamment chinois, ont investi massivement dans le développement de véhicules électriques. Face à cette concurrence, les constructeurs européens ont dû s'adapter pour rester compétitifs sur le marché mondial. Ils ont ainsi intensifié leurs efforts pour développer des modèles électriques, mais aussi hybrides.

Le rôle des énergies renouvelables

Un autre enjeu de la transition énergétique est la production d'énergie à partir de sources renouvelables. En effet, la généralisation des véhicules électriques ne peut être efficace que si l'énergie utilisée est elle-même produite de manière propre et renouvelable. La France et l'Allemagne se sont ainsi fixé des objectifs ambitieux : atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, en s'appuyant sur le développement des énergies renouvelables.

Les enjeux économiques

Au-delà des enjeux environnementaux, l'interdiction des voitures thermiques pose également des enjeux économiques importants. En effet, l'industrie automobile représente un secteur clé de l'économie française et européenne, et la transition vers l'électromobilité pourrait avoir des impacts sur l'emploi et la compétitivité des entreprises.

Cependant, le gouvernement français a annoncé des mesures pour accompagner cette transition. Ainsi, il a prévu un investissement de 30 milliards d'euros pour soutenir la filière automobile, notamment en matière de recherche et de développement de nouveaux modèles électriques. De plus, il a annoncé des mesures d'accompagnement pour les particuliers, telles que des aides à l'achat de véhicules électriques et l'installation de bornes de recharge.

En Allemagne également, le gouvernement a prévu des mesures pour soutenir la transition vers l'électromobilité, avec notamment un investissement de 2,5 milliards d'euros dans la construction de bornes de recharge et des primes à l'achat pour les véhicules électriques.

L'interdiction des voitures thermiques en 2035 en France et en 2030 en Allemagne représente un tournant historique dans la transition énergétique. Elle s'inscrit dans une dynamique plus large de promotion de l'électromobilité et des énergies renouvelables, mais soulève également des enjeux économiques importants. Cependant, les gouvernements français et allemands semblent déterminés à accompagner cette transition et à en faire un succès pour l'ensemble de la société.


lundi 20 mars 2023

Les écarts de salaire entre les hommes et les femmes en France persistent mais montrent une tendance à la réduction


Les inégalités salariales entre les hommes et les femmes constituent un problème persistant dans de nombreux pays à travers le monde. Bien que certaines mesures aient été prises pour réduire ces écarts de salaire, la situation demeure préoccupante. Dans cet article, nous examinerons l'état actuel des inégalités salariales entre les sexes en France, en mettant en évidence les progrès réalisés et les défis restants.

Des écarts salariaux importants mais en réduction

Les dernières données de l'Insee montrent que les femmes gagnent en moyenne 13,7 % de moins que les hommes en France, toutes professions confondues. Cette disparité salariale s'explique par plusieurs facteurs, notamment la discrimination directe et indirecte, le choix de carrière, les interruptions de carrière liées à la maternité et les stéréotypes de genre. Malgré cela, il est important de noter que ces écarts salariaux se sont réduits ces dernières années. En effet, depuis 2015, l'écart de salaire entre les sexes a diminué de 1,5 point, passant de 15,2 % à 13,7 % en 2021.

Des progrès dans certains secteurs d'activité

Bien que les inégalités salariales persistent, il convient de souligner que certains secteurs d'activité ont fait des progrès significatifs pour réduire ces écarts. Selon une étude du cabinet Deloitte, les femmes occupent désormais plus de postes de direction en France, passant de 16,6 % en 2017 à 19,5 % en 2021. Cependant, la situation reste préoccupante dans les secteurs traditionnellement masculins, tels que la construction, l'industrie et l'ingénierie, où les femmes continuent de faire face à des obstacles pour accéder à des postes de direction et de haute responsabilité.

Des mesures pour réduire les écarts salariaux

Pour lutter contre les inégalités salariales entre les sexes, de nombreuses mesures ont été mises en place ces dernières années. En France, la loi sur l'égalité professionnelle de 2018 a obligé les entreprises de plus de 50 salariés à mesurer et publier leur indice d'égalité salariale chaque année. Cette mesure vise à encourager les employeurs à examiner les écarts de salaire entre les sexes et à prendre des mesures pour les réduire. De plus, l'Etat a mis en place des dispositifs pour encourager les femmes à s'engager dans des secteurs traditionnellement masculins, tels que les STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques).

Bien que des progrès aient été réalisés pour réduire les inégalités salariales entre les hommes et les femmes, la situation demeure préoccupante. Les écarts salariaux persistent dans de nombreux secteurs d'activité, notamment dans les secteurs traditionnellement masculins. Pour continuer à réduire ces écarts, il est important que des mesures soient mises en place pour lutter contre la discrimination et les stéréotypes de genre, ainsi que pour encourager les femmes à occuper des postes de direction et de haute responsabilité, ainsi que des secteurs traditionnellement masculins, et pour soutenir les parents dans la conciliation travail-famille afin de réduire les interruptions de carrière liées à la maternité.

 

 

Les émissions de gaz à effet de serre liées au numérique pourraient tripler d'ici 2050



Selon une étude récente de l'Agence internationale de l'énergie, les émissions de gaz à effet de serre liées au numérique pourraient tripler d'ici 2050 si aucune action n'est entreprise pour les limiter. Les technologies de l'information et de la communication (TIC) ont un impact environnemental important, et les émissions de gaz à effet de serre liées au numérique sont en constante augmentation.

Croissance constante des émissions liées au numérique

Entre 2010 et 2015, les émissions de gaz à effet de serre liées au numérique ont augmenté de 45%, passant de 616 millions de tonnes de CO2 à 892 millions de tonnes de CO2, selon l'étude. Les principaux responsables de ces émissions sont la production, l'utilisation et le recyclage des équipements numériques, tels que les smartphones, les ordinateurs, les tablettes et les serveurs, ainsi que les infrastructures de télécommunications et les centres de données qui les soutiennent.

Principales sources d'émissions  

Les équipements numériques, tels que les smartphones et les ordinateurs, ont un impact important sur l'environnement. Leur production nécessite des matières premières telles que les terres rares, dont l'extraction a un impact environnemental important. De plus, leur utilisation et leur recyclage génèrent des émissions de gaz à effet de serre. Les infrastructures de télécommunications et les centres de données qui soutiennent ces équipements sont également des sources importantes d'émissions de gaz à effet de serre.

Solutions pour réduire l'empreinte carbone du numérique  

Les solutions pour réduire l'empreinte carbone du numérique sont multiples. Il est possible de concevoir des produits plus durables, de réduire la consommation d'énergie des équipements et des centres de données, d'utiliser des énergies renouvelables pour alimenter ces infrastructures, ou encore d'améliorer l'efficacité énergétique des réseaux de communication.

Collaboration nécessaire

Pour mettre en place ces solutions, une collaboration est nécessaire entre les entreprises, les gouvernements et les consommateurs. Les entreprises peuvent jouer un rôle important en développant des produits plus durables et en réduisant leur consommation d'énergie. Les gouvernements peuvent réglementer les émissions de gaz à effet de serre liées au numérique et encourager l'utilisation d'énergies renouvelables. Les consommateurs peuvent également contribuer en choisissant des produits plus durables et en réduisant leur consommation d'énergie.

Il est crucial de prendre des mesures pour réduire l'empreinte carbone du numérique et contribuer à la lutte contre le changement climatique. Les émissions de gaz à effet de serre liées au numérique pourraient tripler d'ici 2050 si aucune action n'est entreprise pour les limiter. Les entreprises, les gouvernements et les consommateurs doivent collaborer pour réduire l'impact environnemental du numérique et mettre en place des solutions durables. Cela permettrait non seulement de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi de créer de nouveaux emplois dans le domaine des énergies renouvelables et de favoriser une économie plus verte.

 

lundi 6 mars 2023

Primark : de nombreuses missives récupérées dans les poches des tenues



Dix ans après le scandale du Rana Plaza, la chaîne d'habillages irlandaise Primark n'a pas été écartée par les groupes écologiques et les partisans d'un modèle économique plus soutenable. Reconnue pour ses ventes de vêtements peu visés, la marque est soupçonnée de promouvoir la "mode rapide". Autrement dit, elle encouragerait ses acheteurs à remplacer rapidement leurs tenues, dans le but qu'ils en achètent davantage.

L'ouverture du récent point de vente Primark à Brest a été troublée par l'irruption des militants appartenant au groupe Extinction Rebellion.

Plusieurs années après le scandale du Rana Plaza, la société vestimentaire irlandaise Primark n'a pas été oubliée par les collectifs écologiques et les partisans d'une économie plus viable. Connu pour ses ventes de tenues à prix modique, le distributeur est accusé de favoriser la "mode jetable". En d'autres termes, il incitait ses acheteurs à renouveler rapidement leur garde-robe, dans le but qu'ils achètent davantage. Un modèle peu soutenable que beaucoup d'associations ont déjà pointé du doigt. Nouveau, Primark en a subi les conséquences. Le 21 février, la marque a justifié un nouveau point de vente à Brest. Cependant, tout ne s'est pas produit comme prévu. Elle a dû affronter l'intervention, peu commune, d'Extinction Rebellion, un mouvement social écologiste.

Des messages récupérées dans les poches des habillements de Primark à Brest

Le groupe Extinction Rebellion se présente comme un "mouvement mondial de désobéissance civile luttant contre l'effondrement écologique et le dérèglement climatique". Pacifiste, il a choisi de mettre des obstacles sur la route de Primark à Brest. Ses partisans dénoncent en effet un modèle nuisible, qui « saccage et dépouille notre planète ». L'inauguration du point de vente a donc été quelque peu troublée... Afin d'annoncer la mode jetable, plusieurs activistes d'Extinction Rebellion ont placé près de 500 missives dans les tenues du récent magasin Primark de Brest.

Les dirigeants de l'entreprise et les acheteurs ont vite compris la portée de cette initiative, ces insignes discrets transmettant des messages en faveur de la préservation de l'écosystème et incitant les clients à ne pas soutenir le système de la mode éphémère.

Une initiative en faveur de la préservation de l'écosystème contre la mode éphémère

Des inscriptions telles que « Coton = 2,5 % des superficies agricoles et 16 % des insecticides utilisés dans le monde » ou « En Europe, 4 millions de tonnes de textiles sont jetées chaque année » ont été découvertes sur ces messages d'Extinction Rébellion. De plus, un QR code a été ajouté aux étiquettes pour fournir un « manifeste complet contre la fast-fashion ». Les militants ont fait irruption dans le magasin pour insérer ces messages dans les vêtements, mais les organisateurs de l'inauguration ont rapidement réagi en les empêchant d'entrer. 

Extinction Rebellion a dénoncé un « important service de sécurité déployé pour l'événement ». Bien que l'ouverture de ce Primark soit considérée comme un moyen de redynamiser une partie de Brest, le mouvement estime que cela ne peut pas justifier « l'installation d’une enseigne qui piétine et pile notre planète ». Extinction Rebellion a également souligné que l'ouverture du nouveau magasin n'a pas fourni autant de clients qu'attendu. Selon les militants, seulement 400 personnes se sont présentées devant le magasin, contre 2 500 en décembre dernier à Angers. Le mouvement ajouté que ce qui a fonctionné à Angers ou à Toulouse ne garantit pas un succès à Brest.

Chute de la consommation et hausse de l'énergie à FNAC DARTY



Un expert met en avant que les spéculations entourant l’entreprise pourraient raviver l'intérêt des investisseurs malgré les résultats financiers médiocres de Fnac Darty en 2022. La société spécialisée a enregistré des pertes en raison d'un litige britannique qui date de 10 ans. La consommation en baisse et la hausse des prix de l'énergie vont également affecter les affaires de l'entreprise au cours du premier semestre 2023.

La confiance du marché envers Fnac Darty a été légèrement ébranlée, le distributeur ayant perdu du terrain à la Bourse de Paris suite à la publication de ses résultats jeudi soir. En effet, le groupe enregistré a une perte nette pour l'exercice 2022, ce qui a suscité des inquiétudes chez les investisseurs. Les perspectives pour 2023 sont également en deçà des attentes, avec des attentes de perturbations pour la première moitié de l'année, étant donné que la hausse des prix va impacter la consommation des ménages et augmenter la facture d'énergie de Fnac Darty. Cependant, certains analystes ont estimé que la spéculation du titre pourrait redonner de l'attrait aux yeux des investisseurs.


Un litige remontant à une décennie


En ce qui concerne l'exercice 2022, le marchand a été confronté à son passé. Fnac Darty a été sommé de payer 132 millions d'euros, suite d' une décision de justice au Royaume-Uni. Ce conflit remonte à la cession début 2012 de Comet, l'ancienne filiale britannique d'électroménager par Kesa Electricals - le précédent propriétaire de Darty pour 2 livres symboliques, à la société d'investissement OpCapita. Bien que cette entreprise ait été reprise par le fonds, elle a été liquidée et les créanciers se sont tournés vers Fnac Darty, qui avait entre-temps acquis Kesa Electricals en 2016. "Qu'ils aient ou non manifesté que Comet était solvable au moment de la cession, ils savaient sans aucun doute qu'il y avait un risque de procédure d'insolvabilité", a déclaré la juge Sarah Falk citée par le Financial Times. Cette affaire a eu un impact négatif sur les résultats de Fnac Darty, qui ont subi une perte nette part du groupe de 28 millions d'euros, contre un bénéfice net consolidé part du groupe de 160 millions d'euros en 2021. "Nous avons payé, mais nous avons contesté cette décision", a expliqué à l'AFP le directeur général du groupe, Enrique Martinez. 

Les ventes de Fnac Darty ont également chuté de 1,2% sur un an à 7,95 milliards d'euros en 2022. Comme la plupart des entreprises liées à la consommation discrétionnaire, Fnac Darty a souffert des tensions sur le pouvoir d'achat l'année précédente. Ces chiffres étaient prévisibles. Le distributeur avait déjà présenté un premier aperçu de ses résultats annuels en janvier et avait alors alerté sur sa consommation de trésorerie. Le résultat opérationnel courant a quant à lui diminué à environ 230 millions d'euros contre 271 millions d'euros en 2021, représentant 2,9% des revenus contre 3,4% l'exercice précédent. La marge opérationnelle courante est en baisse de 0,5%, malgré "l'amélioration de la marge brute de 80 points de base (0,8 point de pourcentage) à 30,3% profitant d'un mix favorable (les abonnés Darty Max sont passés de 500 000 à fin 2021 à 800 000 à fin 2022)", souligne TP ICAP Midcap dans sa note du jour. En octobre 2019, le marchand a lancé Darty Max, une offre d'abonnement pour la réparation visant à promouvoir la durabilité des produits, conformément à la stratégie à long terme d'Enrique Martinez, le chef de Fnac Darty. 9% des revenus contre 3,4% l'exercice précédent. La marge opérationnelle courante est en baisse de 0,5%, malgré "l'amélioration de la marge brute de 80 points de base (0,8 point de pourcentage) à 30,3% profitant d'un mix favorable (les abonnés Darty Max sont passés de 500 000 à fin 2021 à 800 000 à fin 2022)", souligne TP ICAP Midcap dans sa note du jour. 

En octobre 2019, le marchand a lancé Darty Max, une offre d'abonnement pour la réparation visant à promouvoir la durabilité des produits, conformément à la stratégie à long terme d'Enrique Martinez, le chef de Fnac Darty. 9% des revenus contre 3,4% l'exercice précédent. La marge opérationnelle courante est en baisse de 0,5%, malgré "l'amélioration de la marge brute de 80 points de base (0,8 point de pourcentage) à 30,3% profitant d'un mix favorable (les abonnés Darty Max sont passés de 500 000 à fin 2021 à 800 000 à fin 2022)", souligne TP ICAP Midcap dans sa note du jour. En octobre 2019, le marchand a lancé Darty Max, une offre d'abonnement pour la réparation visant à promouvoir la durabilité des produits, conformément à la stratégie à long terme d'Enrique Martinez, le chef de Fnac Darty.


Envisage-t-on un désengagement de la bourse ?


Cependant, la hausse des prix va encore poser des problèmes au marchand spécialisé. Il anticipe une baisse "légère" de ses ventes au premier semestre 2023 en raison des contraintes sur le pouvoir d'achat qui incite les consommateurs à différer l'achat de produits électroménagers. "Nous prévoyons un premier semestre difficile alors que la consommation demeure atone", ajoute Florent Thy-tine, l'analyste en charge de la couverture du titre. Pour illustrer cette tendance, l'analyste fait référence aux chiffres publiés par la Banque de France vendredi dernier, qui a montré une baisse de 4,7% pour les équipements audio et vidéo et de -2,8% pour l'électroménager en janvier 2023 par rapport à janvier 2022. 

Le groupe s'attend également à une hausse significative de ses coûts énergétiques, entre 30 et 50 millions d'euros. Le distributeur a dû trouver rapidement un nouveau fournisseur d'électricité car Solvay Energy Services a décidé de réviser unilatéralement ses tarifs. Le résultat opérationnel courant est attendu autour de 200 millions d'euros, "en ligne avec les estimations de TP ICAP Midcap", qui précise qu'il est "inférieur à celui du consensus". "Bien sûr, l'essentiel n'était pas vraiment dans les résultats déjà connus du groupe mais plutôt dans les rumeurs de prise de participation de Daniel Kretinsky", ajoute Florent Thy-tine. Jeudi dernier, Fnac Darty a gagné plus de 10 % en séance après que BFM Business a rapporté que l'homme d'affaires tchèque souhaitait racheter les 20 % détenus par l'allemand Ceconomy dans la société française. 

Interrogé par l' AFP, le directeur général du groupe, Enrique Martinez, a expliqué qu'il ne serait "pas très délicat de (sa) part de prendre parti pour un actionnaire plutôt qu'un autre". Il a simplement déclaré qu'il avait "de bonnes relations avec ses actionnaires" et que "tant qu'il n'y a pas de choses concrètes, nous en tant que management, on ne peut pas nous positionner". Selon TP ICAP Midcap, la valorisation de Fnac Darty est "très raisonnable et la spéculation autour du titre pourrait lui redonner de l'attrait auprès des investisseurs". En attendant un éventuel mouvement au capital, Fnac Darty est en forte baisse à la Bourse de Paris. Le titre du distributeur perd 6,7% en réaction à cette dégradation des comptes et aux perspectives ternies par les tensions inflationnistes.