Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

mardi 26 décembre 2017

La nouvelle montée en gamme de PSA et Renault


Les constructeurs français d’automobiles PSA et Renault sont de nouveaux sous le feu des projecteurs. Ils comptent mettre sur le marché de nouveaux modèles dont ils espèrent un succès retentissant qui leur échappe depuis un certain temps. Il s’agit du Renault Alpine A110 et la DS7 Crossback qui viennent renforcer la branche voiture de luxe des constructeurs français. Des sorties sur le marché, qui ne risquent pas de laisser les adeptes indifférents. Il faut dire que Renault et le groupe PSA comptent bien marquer les esprits avec le retour de deux modèles longtemps mis en stand-by. Les prochaines semaines seront donc déterminantes pour ces constructeurs.

Redorer le blason de la marque Alpine pour Renault


A travers la commercialisation prochaine des nouveaux modèles Alpine et DS, les deux constructeurs PSA et Renault entendent redonner vie à leurs segments de véhicules de luxe. Particulièrement chez Renault où le modèle Alpine entend concurrencer les plus grandes marques du secteur telles que la Porche 718 Cayman ou la Lotus Elise, entre autres. Une ambition très relevée pour le constructeur tant la barre est haute. Toutefois, Renault peut se permettre un tel défi relevable avec son modèle Alpine qui est plébiscité dans le domaine de la technologie et du sport. Renault attend près d’un millier de ventes par an avec ce modèle qui coûte 60.000 euros. D’après le patron d’Alpine, Michael Van Der Sand, la priorité numéro 1, actuellement, est l’Alpine A110, les autres modèles attendront comme prévu.

Développer une marque innovante chez PSA


L’objectif de la remise de DS sur le marché commercial des véhicules de luxe est tout autre chez PSA. Il entend bien se positionner dans le segment premium avec le lancement de la DS7 Crossback. En effet selon les dires du directeur de la marque Yves Bonnefont, l’ambition affirmée est de marquer son empreinte dans le segment C des véhicules de luxe. Il va plus loin en affirmant que la DS va apporter une innovation dans l’automobile de luxe et mettant en avant l’expertise française. Disposant des nouvelles technologies de visions de nuit, de suspensions actives, entre autres, la DS7 Crossback ne manquera pas de révolutionner le secteur automobile mondial. Selon les options, le prix de la nouvelle DS se situe entre 32.000 et 64.000 euros, de bon augure donc pour PSA en 2018.

L’espoir est permis


Les deux constructeurs automobiles français espèrent bien atteindre leurs objectifs cette fois avec le lancement prochain de l’Alpine A110 et la DS7 Crossback. Les dirigeants des deux groupes ont conscience qu’il faudra du temps et de la patience pour récolter les fruits du travail, mais croient bonnement que le pari sera le bon cette fois. Les gros moyens ont été déployés d’ailleurs, codes et circuits de distribution spécifiques. PSA et Renault ont mis l’accent sur respectivement 370 DS Stores et 57 concessions pour la distribution de leurs nouveaux modèles. Pour PSA 600 autres stores seront ajoutés en 2018. Les deux constructeurs attendent donc de bons chiffres d’affaires pour 2018.


vendredi 22 décembre 2017

Le directeur de Michelin ne pourra pas candidater pour la direction de Medef


Le patron de Michelin Jean-Dominique Senard ne va pas pouvoir se présenter en juillet pour succéder Pierre Gattaz qui est à la direction du Medef. L’instance exécutive du mouvement patronal s’est réunie ce lundi 11 décembre pour statuer sur la candidature du PDG de Michelin. Il a refusé catégoriquement la candidature proposée par Jean-Dominique Senard.

Pas de modification possible sur les statuts du Medef

M. Senard a été récusé par les statuts du Medef, malgré le fait que de nombreux spécialistes le voyaient déjà occuper la place de M. Gattaz. Les statuts de Medef stipulent qu’aucun candidat ne doit avoir plus de 65 ans d’âge le jour de l’élection. Manifestement, le PDG de Michelin va atteindre cet âge le 7 mars prochain voire 4 mois précédant la date de l’élection. M. Gattaz a envoyé ce 5 décembre une correspondance aux 45 membres du conseil exécutif de Medef pour leur suggérer soit de transformer le règlement soit de le définir. Mais l’instance exécutive n’était pas vraiment en phase avec les propositions de M. Gattaz.

En réalité 30 voix contre seulement 15 ont nettement montré leur désapprobation à toute mesure de transformation. Dans un manifeste, le Medef affirme que l’affaire a été finalisée par un vote à bulletins secrets et que le conseil a pris la décision de ne faire aucune transformation ou adaptation de ses statuts. Par contre, il affiche le calendrier à suivre et permet aux prétendants de déposer leurs candidatures avant le 3 mai et la date de l’élection est fixée le 3 juillet. Le conseil espère plus avoir affaire à ces genres de situations. Déjà en 2013 l’ex-président du mouvement Laurence Parisot avait tenté sans succès de transformer le règlement pour briguer un troisième mandat. Le patron de Michelin a vite pris acte de cette décision malgré une clarification tardive de la situation.

Un dysfonctionnement au sein de Medef

Senard n’a pas été le seul à fustiger la gestion tardive de l’affaire. Un cadre de Medef affirme que M. Gattaz n’a pas facilité les choses. En réalité beaucoup avaient pris la chose comme étant un votre pour ou contre le patron de Michelin alors que l’objet réel du vote en était autre. La majorité a considéré l’affaire comme une manipulation du système d’où leur rétention. Jeau-Claude Volot soutient que si le vote se déroulait le 1er septembre le résultat serait autrement.


Mais le vote s’est déroulé au moment où la situation s’est envenimée avec les fédérations territoriales et les petites entreprises. Entièrement concernée par ce problème d’âge, l’ancienne directrice du Medef Viviane Chaine-Ribeiro désole l’existence d’obstacles aux recrutements de personnalités compétentes. Pour l’instant deux personnalités sont en lisse notamment Patrick Martin, directeur du Medef Auvergue-Rhone-Alpes et celui des Hauts-de-France Frédéric Motte. D’autres dirigeants comme Geoffroy Roux de Bézieux et Alexandre Saubot ont bien montré leur ambition. Ces deux derniers sont bien lésés contrairement aux deux autres qui ont plus de changer d’être à la tête du Medef. 

vendredi 15 décembre 2017

Un ex dirigeant de Volkswagen condamné à une peine de prison de 7 ans


Dans le cadre du scandale de diesel gate, un des ex dirigeant de Volkswagen a été condamné à 7 ans de prison par un tribunal de détroit aux Etats Unies. Cette condamnation est due en effet par un mensonge qu’il avait concocté à l’encontre des autorités américaine qui consistait a caché l’existence d’un logiciel malveillant sur des centaines de véhicules de la marque allemande destiné à falsifier les résultats de contrôle des émissions polluantes des diesels. Ainsi sur les 7 ans d’emprisonnement, les 5 ans ont été prononcés sur l’accusation de conspiration pour fraude et les 2 ans pour avoir violé les lois de l’environnement.

Qu’est ce qui est à l’origine de cette condamnation ?

L’ex dirigeant de Volkswagen Oliver Schmidt a déclaré coupable ce mercredi 6 décembre des chefs d’accusation rédigés en son encontre afin de réduire sa peine et payer une amende de 100 000 dollars, mais malheureusement le juge du tribunal fédéral de Detroit n’a pas été de cet avis, en plus de la condamnation de 7 ans, le jeune allemand devra payer une amande de 400 000 dollars au lieu de 100 000 dollars. La justice américaine l’accuse d’avoir contribuer à la conspiration visant à truquer les logiciels de voiture diesel dans le but de fausser les résultats des contrôles anti-pollution en formulant des mensonges délibérés en l’encontre des autorités américaines.

Ainsi, l’ex dirigeant de Volkswagen avait été informé de la présence d’un logiciel malveillant sur certaines voitures diesel du constructeur allemand depuis des années. Cependant, il n’a pas hésité de participer à une conférence avec d’autres dirigeants de Volkswagen pour voir comment déjouer les questions posées par les autorités.

Quels sont les impacts engendrés par cette fraude chez Volkswagen ?

Cette fraude a engendré d’énormes frais chez le constructeur automobile, environ 22 milliards de dollars ont été versé à titre d’indemnité aux propriétaires de 600 000 voitures classées frauduleuses. Ainsi 7 autres dirigeants du constructeur ont été inculpés dans l’affaire du diesel gate. En effet, la condamnation d’un ex ingénieurs de Volkswagen en aout par un tribunal de Détroit avait permis d’inculquer 7 dirigeant du constructeurs automobile dont Olivier Schmidt. Ainsi les logiciels frauduleux avaient la capacité de cacher des émissions pouvant dépasser 40 fois les normes prescrites.


L’armée qatarienne sera dotée de 12 nouveaux Rafales


En 2015, les autorités qatariennes avaient signé un contrat avec l’aviateur français Dassault Aviation, ce qui permettait à l’armée du Qatar de se doter de 24 avions de combats. Avec les 12 nouveaux Rafales commandés à Dassault Aviation, l’armée aura en sa possession au total 36 avions nouveaux avions de combat. 

Un contrat, enfin signé 


En présence des deux autorités suprêmes de ces deux nations, Emmanuel Macron, président de la république française et le Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, émir du Qatar, la levée d’option a été faite sur la commande de 24 Rafale émise par Doha. Lors de cette première commande faite le 4 mai 2015, 24 Rafales ont été commandés au géant français de l’aviation. Lors de ce nouveau contrat, 12 nouvelles commandes ont été faites, ce qui porte la commande à 36 avions au total. Dassault Aviation fera ses premières livraisons vers la fin de l’année prochaine. Le Rafale F3R est le modèle dont veut se doté les forces de l’air de l’Emirat. Ce modèle est de qualité et est celui que l’armée française utilise, mais aura de nouvelles fonctionnalités.

Un partenariat à long terme


Ce nouveau contrat signé entre les deux nations est le fruit d’une bonne collaboration entre les autorités de ces deux nations. Lors d’un communiqué, les responsables de Dassault Aviation se félicitent de l’opportunité qui leur est accordée de la part de l’émir qatarien en vue de la réalisation de ce projet. Ils se félicitent aussi de ce que la signature du contrat s’est passée dans de bonnes conditions.
Sans discussion au préalable, Doha pense lancer encore une commande de 36 nouveaux avions de combat, ce qui portera à 72 le nombre total d’engins que l’Emirat aura commandé si cette nouvelle option est levée. En général, avec cette décision, les deux nations semblent être liées pour accomplir de granges choses ensemble.

Une bonne affaire pour le constructeur français


Ce nouveau contrat est une bonne affaire pour Dassault Aviation et ses partenaires, en particulier le groupe GIE Rafale dont Dassault est filiale. En outre, c’est un défi à relever pour le constructeur français qui compte plus de 7 milliers de salariés. Avec cette commande qatarienne, le groupe devra livrer au total 96 avions de guerre pour ses trois pays partenaires : le Qatar, l’Inde et l’Egypte.

Pour l’aviateur français, ceci est une bonne opportunité pour se faire connaître et aussi faire rentrer de l’argent et augmenter le capital de l’entreprise.


mercredi 6 décembre 2017

L’accord entre le Royaume-Uni et L’Union européenne sur le Brexit perturbé par le cas de l'Irlande


Près de 6 mois de tractation sur le Brexit, Londres et Bruxelles arrivent à terme d’un accord pour enfin entamer des discussions sur leurs relations à venir. Dans le but de conclure cette entente, Theresa May Première ministre de la Grande-Bretagne, Donal Tusk, président du conseil et Jean-Claude Juncker, président de la commission de l’UE vont se rencontrer ce lundi 4 décembre à Bruxelles.

Le sort de L’Irlande

La transition définitive concernant les relations à venir est confortée par le fait que les Européens reconnaissent les importants efforts réalisés par la Grande-Bretagne concernant leur séparation. En réalité, les autres membres de l’Union européenne ont obligé aux Britanniques à se focaliser sur trois éléments notamment, l’avenir des ressortissants européens présents au Royaume-Uni, le respect des engagements tenus par Londres et enfin, le destin de l’Irlande. Ce dernier est plus affecté par le retrait du Royaume-Uni du marché unique et de l’unité douanière.

La question de la facture du Brexit est presque résolue. Il est important de signaler qu’aucun montant n’a été dégagé officiellement, mais les Britanniques sont d’accord pour débourser entre 50 et 60 milliards d’euros. Le destin des ressortissants européens qui se trouvent au Royaume-Uni est aussi de son côté à moitié réglé. Seul le cas particulier de l’Irlande est resté en suspens. Dublin demande une garantie concernant la frontière avec l’Irlande du Nord. Irlande redoute de potentiels problèmes sur les échanges commerciaux entre les deux côtés de L’Ile, une frontière va perturber les accords de paix signés en 1998.

Pour éviter cette situation Dublin demande à Londres de rédiger une garantie confirmant la continuité de l’application des lois de l’UE par L’Irlande du Nord. Dans ce cas, ils vont écarter toute complication de réglementation et faciliter le contrôle douanier dans les frontières. Londres de son côté refuse sous la pression du Parti unioniste démocratique de L’Irlande du Nord. Mais Bruxelles est totalement derrière Dublin.

Une discussion sur les nouvelles relations

Trouver un accord sur la facture, sur les ressortissants européens et sur l’Irlande permet d’atteindre une étape décisive dans le divorce entre l’UE et le Royaume-Uni. Michel Barnier le patron de la négociation des autres membres de L’UE doit emmètre une recommandation au conseil afin de valider des progrès importants dans le dialogue avec Londres. C’est une recommandation qui doit être suivie par les membres de L’UE ce 14 et 15 décembre lors du conseil européen.


Concernant la relation politique et commerciale après le Brexit les discussions vont démarrer dans la foulée lors de la première phase de l’accord. Theresa May a bien magnifié son ambition de quitter le marché de l’UE et l’union douanière. Elle envisage le même accord développé avec la Norvège qui a accès aux deux entités sans pour autant être membre de L’UE. De leur côté, les Européens espèrent développer un accord de libre-échange comme avec le Canada. Ce dernier combine des droits de douane au minimum et conservation d’une forme d’unité réglementaire.

L’Union européenne doit prendre une décision sur une liste noire de 18 pays concernés par les paradis fiscaux

L’affaire des paradis fiscaux continue de faire la une des médias. Les révélations ont touché tous les continents, d’Afrique en Europe. Ce mardi, le conseil des ministres de l’Union européenne se penche sur une liste noire de pays jugés aux pratiques douteuses et non coopératifs. La liste concerne 18 pays ou juridictions que les 28 doivent dévoiler, des pays accusés de favoritisme à l’optimisation fiscale. Mais déjà, la pratique fait des siennes, car très critiquée du fait que la liste ne renferme aucun nom de pays ou juridiction européens. Également les décisions finales, concernant surtout les sanctions à prendre, ne font pas l’unanimité au sein des pays membres.

Une liste de 18 pays non européens

Les informations glanées annoncent une liste de 18 pays que les 28 membres de l’Union européenne doivent valider en conseil des ministres ce mardi. 18 États paradis fiscaux qui interpellent les ministres des finances européens qui doivent discuter des éventuelles sanctions à prendre à leur encontre. Ces pays ou juridictions sont : les iles Samoa, le Bahreïn, l’ile de Guam, la Corée du Sud, le Cap-Vert, la Grenade, les iles Marshall, le Macao, la Mongolie, le Maroc, les Palaos, la Namibie, la Mongolie, Trinité-et-Tobago, la Sainte-Lucie, les Émirats arabes unis, la Tunisie, la Barbade et le Panama. Une liste réduite qui suscite des polémiques.

Une liste hautement réduite

La liste noire sortie que doivent présenter les ministres des Finances de l’Union européenne a été revue à la baisse. En effet, à l’origine 29 États ou juridictions avaient été initialement ciblés. Ainsi après d’énormes tractations politiques engagées et des gages d’assurances fournis par certains pays, la liste noire a peu à peu décru, ne restant désormais que 18 pays environ. Ainsi des États comme le Maroc et le Cap-Vert, ont rassuré les experts européens en coopérant avec des engagements clairs et bien fournis. Ainsi dans la semaine du 1er au 04 décembre, 3 pays ont disparu de la liste noire de l’UE. Les tractations se poursuivent incessamment.

En plus de la liste noire de 18 pays, l’Union européenne prévoit également de publier deux autres listes, ce mardi, à l’occasion du conseil des ministres des Finances. Ainsi selon différentes considérations, une liste grise et une liste « Hurricane » vont être dévoilées. La liste grise concerne une quarantaine de juridictions qui ont montré des signes de coopération prenant même des engagements réels pour se débarrasser de l’étiquette de paradis fiscaux dans les mois à venir. La liste « Hurricane » compte seulement huit noms notamment des îles qui ont la particularité d’avoir été touchées, tout récemment par les ouragans. L’UE leur donne jusqu’en février prochain pour donner des engagements.

Les sanctions prévues                     

L’Union européenne compte bien engager des mesures punitives pour les pays « blacklistés ». Toutefois, les 28 États doivent encore s’accorder sur la nature des sanctions prévues contre ces paradis fiscaux. Néanmoins l’une des sanctions phares est que les pays ou juridictions non coopératives ne pourront plus bénéficier à certains programmes ou financements de l’Union européenne. La division est établie entre les 28 membres : quand certains prônent pour des mesures punitives drastiques, d’autres soutiennent l’établissement de sanctions plus souples. Qu’à cela ne tienne, l’objectif de l’instance européenne est d’éradiquer les paradis fiscaux des pays identifiés pour qu’à l’avenir les transactions financières soient hautement règlementées.

mercredi 29 novembre 2017

Impôts: Darmanin confirme le prélèvement à la source pour début 2019


Le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu sera bientôt effectif. La mesure a été confirmée ce lundi, sur Twitter par Gerald Darmanin, ministre des Comptes publics. Une mesure qui sera officielle et applicable à partir du 1er janvier 2019 et qui sera adjointe au projet de loi de finances rectificatives qui sera prochainement soumise à l’examen aux députés et présenté ce mercredi en Conseil des ministres. Selon Bercy, ces nouvelles réformes ont été adaptées pour adoucir les règles de gérance pour les percepteurs. Un nouvel dispositif qui ne manquera pas d’avoir un écho favorable auprès des français tant il était attendu. 

Des reformes réadaptées


Le ministre des Comptes publics a souligné que la nouvelle réforme sur le prélèvement à la source malgré son adaptabilité, n’en est pas moins un dispositif délicat. Avec ce dispositif, le français n’aura plus à attendre une année supplémentaire pour s’acquitter de ses impôts. En effet ces derniers seront réglés dès la perception des revenus de l’individu. L’application effective des nouvelles modifications sur le prélèvement à la source avaient été la mesure initialement prévues pour début 2018. Pour rappel c’était une mesure essentielle de la fin du mandat de François Hollande. Malgré tout, ses nouvelles adaptations ne font pas sourire les grands patrons qui y perçoivent une palette de difficultés pour les entreprises.       

Des inquiétudes relevées


Le ministre Gérald Darmanin a les appréhensions liées aux nouvelles reformes sur le prélèvement à la source n’étaient guère dans l’élaboration mais dans l’applicabilité elle-même. Il tient à rassurer tout de même les acteurs, assurant que ces nouveaux dispositifs seront appliqués de manière à leur garantir la sécurité. D’ailleurs pour cela, le gouvernement avait repoussé en juin l’application des mesures, le temps de bien sonder sa force et les impacts qu’elles auront au niveau des percepteurs, des contribuables mais également des entreprises. Pour ces dernières, le patronat est inquiet quant aux contraintes que les nouvelles reformes auront sur elles. 

Une contrainte pour les entreprises


Les experts et les milieux patronaux n’accueillent pas à bras ouverts, la nouvelle réforme sur le prélèvement à la source. En effet, ils voient à travers cette mesure une série de contraintes pour les entreprises qui risquent d’en subir des couts sans précèdent. Ces inquiétudes ont été confirmées par des rapports qui tout de même précisent que les effets seront moins visibles qu’attendus. Un  cout qui devrait s’évaluer entre 310 et 420 millions d’euros et dont 70% concernera l’installation de nouveaux dispositifs informatiques ainsi qu’aux mesures d’accompagnement. Par rapport au projet initial, le gouvernement a dû intégrer plusieurs changements pour alléger les règles de gestion des collecteurs. 

Une aubaine pour les collecteurs


En engageant cette série de réformes sur le prélèvement à la source, le gouvernement entend apporter un souffle dans la gestion des impôts surtout pour les collecteurs. Les sanctions pour les percepteurs connaitront une souplesse avec une pénalité minimale évaluée à 250 euros alors qu’elle était de 500 euros. Le gouvernement souhaite également aider les collecteurs à pouvoir prendre le taux personnalisé  des usagers, désormais en prélude du versement initial en vue d’une application immédiate. Pour les usagers contribuables, Bercy va mettre en place un dispositif unique de sanctions en adéquation aux différentes circonstances possibles.


Les ventes sur internet explosent en Chine


Le 11 novembre restera une journée inoubliable dans les locaux d’Alibaba en Chine. A peine la journée a débuté que les ventes ont commencé par exploser sur internet. En moins de cinq minutes, les transactions ont atteint un milliard de dollars et en moins d’une heure, le cap des 8 milliards de dollars a été franchi. A la fin de la journée, après les 224 heures de la fête des célibataires en Chine, regroupant de nombreuses activités selon la tradition, la célèbre entreprise de vente en ligne de Jack Ma a enregistré plus de 25 milliards de dollars de ventes et d’achats en ligne. Un record dans l’histoire de cette compagnie.

En 2009, Alibaba a fait de cette journée, un type du genre des Black Friday aux USA. Depuis cette date, les plateformes de vente en ligne ont saisi cette occasion pour multiplier leurs transactions. Les différents sites de vente de l’entreprise Alibaba tels que Tmall et Taobao offrent de nombreux bons plans en cette journée et les citoyens chinois ne peuvent que profiter de cette ultime opportunité. En 2016, lors de la célébration de cette fête, les transactions s’élevaient à 18 milliards de dollars environ tandis qu’en cette année, elles ont presque doublé et ont atteint les 25,4 milliards de dollars. Une augmentation spectaculaire. 

La majorité des transactions à travers les mobiles


La réussite de cet exploit est principalement due aux achats qui ont été faits par téléphone mobile. En cette journée de la fête des célibataires, plus de 90% des transactions ont été effectués grâce aux smartphones qui constituent une méthode très simple et accessible à toute la population. Même si l’entreprise de Jack Ma veut délocaliser l’organisation de son événement à l’extérieur du pays, le marché local représente une partie non moins importante sur les ventes électroniques des trois trimestres de l’année déjà achevés. 

5.300 milliards de yuans, c’est la somme totale à laquelle est estimée les transactions de l’année dernière. On dénombre aussi un total de plus de 730 millions de chinois qui ont utilisé ce réseau en ligne pour leur transaction. Les multinationales ne sont pas en laisse dans cette affaire. Des dizaines de milliers de marques ont participé à la fête de cette année, dont 250 marques venant de la France, s’est félicité Sébastian Badault.

Acheter en ligne devient une partie de plaisir


Cette journée exceptionnelle a permis à Alibaba de faire de nouvelles expériences en ce qui concerne la digitalisation de ses activités. En ce jour, des magasins et boutiques ont offert des services de tout genre à travers le site de vente en ligne. Entre autres, on trouve la technologie des « miroirs magiques » qui permet aux clients de tester de manière virtuelle leurs produits cosmétiques. 

Par exemple, l’application « Catch the Cat », est une innovation qui permet aux clients de capturer la mascotte d’Alibaba à travers leurs téléphones portables afin de gagner des points et/ou des bons plans. Selon le président du groupe, Michael Evas, les ventes en ligne en signe sont aussi un sujet de divertissement.


jeudi 9 novembre 2017

La recette du Nutella légèrement changée


La célèbre pâte à tartiner Nutella a subi un léger changement au niveau de sa composition a confirmé Ferrero. Ce changement a été découvert et dénoncé par une association de consommateur allemande et Ferrero a confirmé cette découverte en affirmant qu’il a simplement rajouté plus de sucre et de lait en poudre pour mieux être en phase avec les besoins des consommateurs et il affirme aussi que la qualité est restée la même. Une découverte qui a rendu méfiant certains consommateurs.

Ce changement affecte-t-il la qualité du produit ?

D’après Ferrero, ce changement n’affecte en rien la qualité du Nutella, le gout et la texture sont aussi les mêmes, il affirme avoir fait « quelques ajustements » pour mieux répondre aux besoins des consommateurs et assure que « La poudre de lactosérum, un produit dérivé du lait, a été remplacée par du lait écrémé en poudre déjà présente. La qualité du produit est inchangée, tout comme son goût et sa texture ».

Ainsi l’étiquette du pot indique que le Nutella contient 8.7% de lait écrémé contre 7.5% auparavant ce qui est assez suffisante pour confirmer le changement de couleur de la pâte. Par contre les valeurs nutritives ont augmenté, une hausse du taux de sucre 0.4% a été constaté ainsi qu’une diminution de la teneur en graisse de -0.9%.

Ce changement en cache-t-il un autre ?

L’association des consommateurs allemands affirme avoir constaté un léger changement sur la couleur de la pâte qui est plus claire qu’auparavant, ce qui l’a poussé à se pencher d’avantage sur cette dernière et indique qu’il soupçonne que ce changement ne soit pas le seul et qu’il y’aurait une baisse du cacao dans chaque pot. Ainsi, rien n’est indiqué sur l’étiquette concernant ce sujet, Ferrero interrogé sur ce dernier n’a voulu rien en rajouter.

De ce fait, l’association allemande accuse Ferrero de vouloir diminuer ses couts en favorisant le sucre et le lait en poudre qui sont moins couteux que le caco. Une étude faite par l’Agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA) avait fait une publication en 2016 qui affirmait que l’huile de palme est source de cancer et donc considéré dangereux pour la santé. Une étude que Ferrero n’a pu eu du mal à réfuter en affirmant que si cette huile est chauffée à forte température, elle ne présenterait pas de risque pour les consommateurs, un point de vue qui lui a permis de défendre son produit.

Les Paradise Papers, un nouvel événement dans le monde fiscal



De nombreux cabinets, des maisons de publication et le Consortitum International des Journalistes d’Investigation ont publié les fruits de leurs enquêtes sur des malversations financières orchestrées par des entreprises internationales, des personnages publiques européennes et américaines dans les paradis fiscaux. Ces pratiques de dissmiulation des finances sont appelées les « Paradise Papers » qui sont le nouveau scandale après les « Panama Papers ».Appleby est le cabinet d’avocats au centre de ces malversations dans les Bermudes et îles Caïman. 

Des personnalités politiques découvertes


Parmi les 120 personnalités qui pratiquent cette technique d’optimisation fiscale, et dont les noms ont été trouvés dans les fichiers, on pourra citer la reine Elisabeth II et certains hauts cadres de la maison blanche. Dans les paradis fiscaux où les enquêtes ont été menées, plusieurs millions de fichiers ont été découverts. Des enquêtes sur Wilbur Ross, le secrétaire actuel au Commerce, ont démontré qu’il entretient d’étroites relations d’affaires avec certains membres du gouvernement russe malgré les sanctions américaines contre la Russie. Wilbur détient des parts dans la société nommée Navigator qui est dans le domaine du pétrole et qui appartient au genre du président russe. 

Entre autres, Rex Tillerson, l’actuel secrétaire d’Etat américain fait parti aussi de ces personnalités dont le nom a été trouvé dans ces fichiers. Il serait alors administrateur d’une entreprise aux Bernudes et qui exploite le pétrole au Yémen pendant qu’il travaillait à ExxonMobil de 2006 à 2016. Selon Cécile Prieur, du journal Le Monde, treize hommes politiques du gouvernement de Vladimir Poutine ont leurs noms dans les fichiers des Paradise Papers. Ils auraient de nombreuses actions dans ces paradis fiscaux. Parmi ces personnalités découvertes, on peut citer le nom de certaines stars de la chanson américaine comme Madonna par exemple. Certains richissimes français, américains et russes font partie de ces personnes coupables d’optimisation fiscale dans les paradis fiscaux. 

Des optimisations fiscales


De nombreuses multinationales à l’instar d’Apple et Nike ont aussi fait appel à ces cabinets dans les paradis fiscaux. De nombreuses autres multinationales, des personnalités politiques, des stars de la chanson et quelques richissimes ont fait aussi appel aux services du cabinet Appleby.


La particularité de ces scandales, c’est que, toutes les personnes morales ou physiques dont les noms figurent dans ces listes n’ont pas seulement fait du blanchiment d’argent, mais se sont lancées dans des systèmes d’optimisation fiscale. Ce qu’elles ont fait, c’est qu’elles ont tiré profit des failles dans le système fiscal international pour ne pas payer leurs impôts.

lundi 6 novembre 2017

H&M accusé de détruire 12 tonnes d’habits par an


Le groupe suédois H&M est accusé de détruire les vêtements non vendus depuis 2013 d’après la presse danoise. Le groupe H&M ne nie pas avoir recouru à cette stratégie pour les produits mal réalisés et nuisibles. 

Des vêtements qui ne respectent pas les règles de sécurité


Le groupe H&M est encore à la une. Déjà pointé du doigt pour avoir utilisé des produits dangereux dans la conception de leurs vêtements, il est maintenant accusé d’avoir brûlé près d’une dizaine de tonnes de vêtements durant l’année. C’est la presse danoise notamment « Opération X » une émission télédiffusée qui a fait état des faits grâce à des investigations qui ont débuté au mois de juin. Les journalistes ont révélé que le groupe incinérait 12 tonnes de vêtements par an depuis l’année 2013 soit un total de 60 tonnes. L’opération est effectuée par le groupe spécialiste de destruction de déchets Kara Noveren.

C’est au mois de juin que les journalistes soucieux de l’avenir des vêtements non vendus par le groupe se sont penchés sur l’affaire. Et c’est ainsi qu’ils ont découvert les pratiques du suédois. Les résultats publiés ont bien marqué la population danoise. En réalité, le bilan tourne autour de 30.000 pantalons conçus sous le thème des fars West destinés aux enfants et de couleur bleu foncé pour la gent féminine. Le poids total des vêtements incinérés est évalué à 1 580 kilos. Le groupe suédois accepte une partie des accusations en justifiant les faits par des erreurs de fabrication. Le groupe a déclaré au Figaro que les habits transférés à l’incinération ne respectaient pas totalement les normes de sécurité. Il rajoute que ces vêtements ne pouvaient guère être commercialisés, ni transformés. La décision de destruction instantanée était en phase avec leurs stratégies de sécurité. 

H&M face à de nouvelles polémiques


Au moment où le groupe suédois juge ces pratiques de gestion sécuritaire, la presse danoise a lancé une seconde investigation et a essayé de montrer la teneur réelle de produits chimiques au niveau des vêtements. Elle a ainsi pu mettre en mal la plaidoirie du groupe H&M avec l’aide de véritables experts en la matière. Ces derniers ont réalisé des tests sur des paires de pantalons et ont pu démontrer que la teneur en produit chimique des habits était adéquate. Les journalistes ont dévoilé que les vêtements envoyés à l’incinération n’étaient pas nuisibles. Mais la société de mode suédois a répliqué en mentionnant que les tests réalisés par les Danois ne considéraient pas l’ensemble des vêtements notamment les habits dont la teneur en plomb est jugée élevée.

Ces nouvelles accusations vont accentuer les polémiques sur le groupe suédois. Le groupe n’est pas trop plébiscité ces derniers temps. Selon le professeur Else Skjold, la société est bien critiquée par l’opinion publique. Toutefois, il précise que la situation est bien plus compliquée qu’on le pense. En réalité, la transition en énergie est une phase plutôt complexe pour les sociétés de la mode, encore plus pour H&M qui a été l’un des précurseurs de cette mouvance.    


Société Générale attend avec une impatience la résolution de ses litiges



En attente de régler ses litiges, l'action Société Générale a chuté de 3% ce vendredi 03 novembre. La banque française est dans l'esprit de venir à bout des possibles amendes qui lui courent après depuis quelques mois. La Société Générale a sorti un communiqué ce vendredi matin où elle annonce qu'elle était en étroit échange avec les autorités américaines pour trouver un consensus pour régler les litiges qui les opposent. Le groupe bancaire a fait cette annonce ce matin, en dévoilant les chiffres relatifs à ses résultats trimestriels. La Société Générale s'estime optimiste quant à une issue favorable avec les autorités américaines.

Le cœur du litige

Le litige opposant la Société Générale et le département de la justice américaine est sur fond de soupçons de manipulation et de corruption. En effet, les autorités américaines accusent la banque française d'avoir manipulé les chiffres relatifs au Libor également de corruption après les sanctions pénales liées à ses activités effectuées avec le fonds libyen LIA. Par rapport à cette dernière, la banque avait consenti, en mai dernier, à payer à LIA (Lybian Investment Authority) près de 963 millions d'euros. La Société Générale espère tout de même trouver un terrain d'entente avec la justice américaine, car elle se prépare à payer des amendes. Pour cela, ce trimestre, la banque a rehaussé de 300 millions d'euros, ses ressources collectives. Ces dernières ont atteint dorénavant près de 2,2 milliards d'euros. Ceci a entraîné une chute de l'action Société Générale à 3%, loin du goût des investisseurs.

Grogne des investisseurs

Les efforts colossaux qu'a fournis la Société Générale pour renforcer ses provisions collectives et ainsi parvenir à payer les amendes ne sont guère du goût des investisseurs. Un climat sur fond de critiques est donc né entre la banque et ses investisseurs. À l'image de ses rivaux, la Société Générale a été très limite dans ses activités de marché avec des initiatives de politique monétaire au deuxième et troisième trimestre qui ont renforcé les décroissances notées. Ce qui a poussé les investisseurs à opter à des postures attentistes vis-à-vis de la banque. La banque a aussi vu les revenus de certains de ses segments considérablement décrochés : 25,5% pour les actions, 27,8% pour l'ensemble taux, crédit, changes et matières premières. Soit au total, une chute de 20,7% à 1,160 milliards d'euros. Il en est de même pour la banque de détails qui baisse de 5% à 1,939 milliards d'euros.

Regain d'espoirs

Pour rassurer ses investisseurs, la Société Générale compte tirer avantage de ses activités internationales, mais également de ses services financiers spécialisés. Effectivement, ces secteurs ont vu leurs résultats connaître, ce trimestre, une évolution de 9,4%. Ce qui correspond à un plafond de 500 millions d'euros pendant qu'en France, la banque de détails et la banque de financement et d'investissement réalisent des résultats respectifs de 310 et 316 millions d'euros. De manière globale, la Société Générale a réalisé 932 millions d'euros de revenus nets et 5,96 milliards d'euros de produits nets bancaires, soit respectivement 15,2% et 0,9% de baisse. La Société Générale, tout en se félicitant de la " résilience des résultats ", a par la voix de son directeur général Frédéric Ondéa, entend proposer un nouveau plan stratégique, et ce d'ici le 28 novembre prochain.

vendredi 27 octobre 2017

Les banques tenues responsables de l’appauvrissement des personnes en situation de crise


Selon une étude publiée récemment (le 26 octobre) par l’UNAF, 60 millions de consommateurs accusent les banques de profiter de la situation financière rigide des personnes en crise. Selon ces derniers, lorsque le découvert est dépassé ou que le paiement est rejeté, les banques en profitent pour enfoncer le clou en leur facturant des couts qui dépassent vraiment la normale. Cependant, ils font appel à ce que la loi établisse des sanctions à l’encontre de ces banques. 

Les banques sont-elles vraiment responsables de cette situation ?


L’union nationale des associations familiales (UNAF) met en évidence la hauteur des couts facturés à ses personnes en difficulté. Il accuse les banques de ne pas avoir tenu compte des agios qui représentent les limites normales de la taxe.

Selon certains banquiers, ces couts pourraient bien être l’équivalent d’un chiffre d’affaires de 6,5 milliards d’euros. Une estimation qui glace le cœur. On constate aussi qu’en général les personnes victimes de ces frais sont des gens qui n’ont jamais eu de problèmes financiers auparavant d’après Mr Tockqué, chargé des questions économiques de l’UNAF. Donc les banques ne contribuent vraiment pas à la réduction de la pauvreté. 

Les banques respectent-elles les lois ?


D’ailleurs, une loi bancaire mise en place depuis 2013 avait déjà plafonné les frais bancaires concernant les paiements refusés et les découverts dépassés et obligeait les banques à faire une offre destinée aux personnes qui ont des difficultés financières courantes. Cette offre avait pour but d’aider les clients à bénéficier d’un service à des prix moyens, l’objectif étant de donner aux clients une carte paiement au lieu d’une carte de crédit et aussi un droit à deux chèques et quatre virements gratuit par mois. Ce qui pourrait contribuer au redressement financier de ses individus. Mais on ne constate pas de changement et ces règles ne sont presque pas appliquées par les banques. 

L’UNAF dénonce les pratiques bancaires


L’UNAF dénonce aussi les couts des lettres en cas de découvert dépassé taxé aux clients d’une valeur de 12 à 20 euros en fonction de la société. Alors que les banques sont tenues de prendre en compte la situation de fragilité financière de leur clientèle. On constate aussi le même problème pour les débits temporaires à hauteur de 20% le taux d’intérêt. Dans toujours sa politique de dénonciation l’UNAF nous affirme aussi que les frais taxés aux clients en cas de dépassement du découvert nommé aussi commission d’intervention sont d’un maximum de 8 euros dont le but étant de rémunéré le travail d’analyse.

L’UNAF donne l’exemple d’une personne client de BNP Paribas qui possède un salaire de 2000 euros auquel la banque a prélevé des frais pour incidents d’une valeur de 3000 euros. Les 60 millions de consommateurs précisent que le prélèvement des frais d’incidences est automatique pour la plupart des personnes en difficultés et nous donne comme exemple la banque CGT. Et ils exigent toujours des sanctions à l’encontre de ces banques. 

Les banques soutiennent-elles leur clientèle ?


L’étude réalisée par l’UNAF montre que la banque postale est la banque qui soutire le moins de frais à ses clients et lui tire ainsi un chapeau. Par contre on dirait que la BNP Paribas ignore complètement l’objet de l’étude, car elle vient d’annoncer l’ouverture de sa nouvelle filiale qui interdit le découvert en vous ouvrant un compte en quelque minute.


La Commission européenne reporte le vote sur l'autorisation du glyphosate


La Commission européenne a eu du mal à trouver un consensus pour aboutir à un vote décisif sur l'autorisation du glyphosate. Conséquence, le vote a été tout bonnement reporté siné dié. Réunis à Bruxelles ce mercredi 25 octobre, les représentants des États membres de l'Union européenne ont eu du mal à parler d'une même voix sur l'épineuse affaire du glyphosate. En effet, l'herbicide très présent dans les environs de Monsanto suscite de vives inquiétudes, car jugé cancérigène. La Commission européenne devra trouver rapidement une date pour pouvoir décider de l'autorisation ou non du glyphosate dont l'homologation arrive à terme en décembre 2017.

Le glyphosate fait jaser de partout

L'affaire de l'herbicide de Monsanto n'a pas fini de faire parler de lui. Il faut dire qu'actuellement le glyphosate est au centre des débats dans le domaine agricole en Europe. Le fait que la Commission européenne ne soit pas parvenue à trouver un consensus sur l'avenir de l'herbicide n'est pas une surprise. En effet, la Commission européenne s'est ajouté une pression supplémentaire, car elle est favorable à une élimination évolutive du glyphosate. 

Une position qui a été décriée et qui a fini par installer une polémique entre les experts scientifiques. Également des pétitions ont été engagées par des acteurs, des associations et des citoyens européens, réclamant vivement son interdiction. Jusqu'ici, près de 1,3 million d'individus à travers toute l'Europe ont apposé leurs signatures sur la pétition. Les effets néfastes de l'herbicide sur des personnes atteintes de cancer ont poussé les familles de ces derniers à engager des procès. Le glyphosate n'a pas fini de faire couler beaucoup d'encre.

Le glyphosate, aimé et décrié

Le glyphosate est une composition de l'herbicide, très utilisée à travers le monde agricole. Il a été intégré sur le marché dans les années 70. Aujourd'hui, il est l'herbicide le plus vendu au monde. Son utilisation est largement répandue surtout en Europe. Il est très apprécié des agriculteurs européens, car leur permettant d'améliorer leur productivité. D'après eux, le glyphosate est mieux que les labours et protège leurs sols. Cependant, l'herbicide est vivement décrié pour da dangerosité, car considérée comme "cancérigène probable" par l'Organisation mondiale de la santé en 2015. 

En 2016, la Commission européenne l'a quant à elle classée comme "sûre". Aujourd’hui, le glyphosate est aimé des agriculteurs, mais très décrié par les experts scientifiques qui clament haut et fort son interdiction. Face à ces menaces d'interdiction, les agriculteurs devront trouver une alternative pour avoir le même niveau de productivité. Les adversaires de l'herbicide devront prendre leur mal en patience, au moins jusqu'au prochain vote de la Commission européenne.

vendredi 20 octobre 2017

Le FMI note une croissance économique mondiale mais reste sceptique sur sa continuité


Optimiste sur la croissance de l’économie mondiale, le FMI, Fonds monétaire International exhorte quand même les pays à prendre d’ores et déjà des précautions pour prévenir les prochains défis et garder cette évolution. Dans le contexte mondial actuel, tout semble se dérouler parfaitement. Dans la plupart des pays du monde, on note une reprise économique matérialisée par les marchés financiers qui se portent bien, la production industrielle qui gagne du terrain, un bon climat des affaires qui s’installe et autres. Dans ses « Perspectives économiques mondiales », le FMI semble avoir de quoi se redonner de l’espoir après toutes ces périodes de vaches maigres. Maurice Obstfeld, économiste en chef de l’institution montre des doutes par rapport à la durabilité de cette reprise économique en mettant en garde les états contre une autosatisfaction surtout au niveau des marchés et des responsables politiques. 

Une croissance économique qui se stabilise


Déjà, au premier semestre de l’année, une hausse de l’économie a commencé par se faire ressentir et elle se confirme avec une augmentation de 3,6 % attendue en 2017 et 3,7 % en 2018. Comparée aux prévisions du mois d’avril, l’institution enregistre une hausse de 0,1 point  de pourcentage. Dans certaines zones du monde comme la zone euro par exemple, la croissance devrait être de 2,1 % en 2017 et de 1,9 % en 2018, respectivement 0,4 et 0,3 point de pourcentage de plus. En Chine par exemple, la croissance devrait atteindre 6,8 % en cette année et 6,5% l’année prochaine. Ces évolutions sont donc fonction de certains critères, entre autres: la qualité des investissements, la production industrielle, une augmentation de la demande interne en Chine, l’amélioration du commerce international... En outre, les promesses non tenues en ce qui concerne la relance fiscale aux États-Unis, le resserrement entamé par la Réserve Fédérale américaine n’ont pas constitué un frein à cette évolution.

Des points de faiblesse


Même si la reprise concerne 75 % de l’économie mondiale, les 25 % restant peuvent créer une entorse au processus à la longue, explique Mr Obstfeld. Dans son rapport, on remarque que les pays émergents peinent toujours à se relever à cause du coût des matières premières qu’ils exportent et qui ne se redressent pas. Au Royaume-Uni par exemple, la croissance qui devrait atteindre les 1,7 % en fin de cette année connait une baisse de 0,3 point en considérant les prévisions d’avril. Cette situation est générée par la dépréciation du livre sterling lors du brexit et une baisse de la consommation interne. Le redressement à moyen terme reste « hautement incertain et dépendra en partie de la nouvelle relation économique avec l’Union européenne », estiment les auteurs du rapport.

Des risques à prévenir


Il existe certaines situations qui pourraient freiner la croissance économique mondiale. Entre autres, une normalisation des politiques monétaires plus soudaine que prévu qui serait une menace, et qui rendrait difficile la sortie de crise des économies les plus vulnérables. Le cas de croissance de la Chine engendre aussi des questions parce qu’elle laisse derrière elle, des dettes pourraient ralentir la croissance mondiale lorsqu’elle n’est pas maîtrisée.