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mercredi 29 mars 2017

Sanofi prend une nouvelle dimension avec son traitement contre l’eczéma




Pour le Groupe pharmaceutique Sanofi, l’autorisation de son nouveau médicament contre l’eczéma, le Dupilumab, marquera à coup sûr sa nouvelle dimension. C’est ce qui ressort des propos de son responsable Développement et Recherches. Ça sonne comme une réponse forte pour les personnes qui ont souvent jugé le Groupe comme en retard sur les nouveaux produits.


Un médicament qui rapportera gros

Le traitement contre l’eczéma, le Dupilumab, développé avec la collaboration de Regeneron, est un médicament qui rapportera gros. Selon les analystes de ce secteur, les potentielles ventes pourront atteindre les 4 milliards de dollars d’ici 2022. Il ne reste plus qu’à attendre l’autorisation aux USA qui sera effective d’ici la fin mars. D’ailleurs, certains, à l’imagine de Elias Zerhouni, président monde pour la recherche et le développement, ce sera plus qu’un simple produit.

« Le Dupilumab traduit l’émergence de la nouvelle science et du nouveau réservoir financier de Sanofi », a-t-il rajouté. Le produit sera commercialisé sous l’appellation de Dupixent. Il représente le prototype même de la médecine de l’avenir. A lui tout seul, il couvre deux voies thérapeutiques. Il opère sur deux protéines actives sur la réponse immunologique du corps humain : IL-4 et IL-13.

Des voies thérapeutiques qui visent les maladies complexes

En intervenant sur ces voies thérapeutiques, les molécules sophistiquées du produit peuvent cibler des maladies très complexes. Elias Zerhouni a rajouté par la suite que ce produit peut agir contre 14 maladies différentes. On peut citer les allergies alimentaires, l’asthme, et bien entendu l’eczéma entre autres. Pour lui, le Dupilumab peut considérablement changer la dimension du R&D de Sanofi. Le Groupe se base d’ailleurs sur cette nouvelle approche beaucoup plus intelligente.

Le responsable R&D de Sanofi poursuit en indiquant que : « l’évolution de la science indique que désormais, il faudrait agir sur plusieurs voies thérapeutiques à la fois. Mais que tout même, il faudrait le faire en étant efficace sur les coûts ». Le but du laboratoire est d’ailleurs de trouver des médicaments qui s’inscriraient dans cette nouvelle logique d’actions multiples.

Des dépenses de R&D en hausse

Les dépenses du département de développement et Recherches (R&D) sont en hausse. La Groupe travaille actuellement sur un autre produit qui luttera contre la fibrose pulmonaire. Son action sera aussi diversifiée comme le veut la nouvelle ligne de Sanofi. Le Groupe exploite énormément la ligne des médicaments biologiques, produits à partir de cellules vivantes, plutôt que les molécules chimiques. Ces dernières présentent des meilleures approches face aux problèmes cardiovasculaires, neurologiques et oncologiques.

« Les produits biologiques sont plus spécifiques et pratiques. De plus, leur toxicité est beaucoup plus facile à contrôler. Ils constituent d’ailleurs les deux tiers des produits que nous développons actuellement », a précisé Elias Zerhouni, responsable R&D de Sanofi. Cependant, ces produits présentent un coût assez élevé. Cela pourrait poser problème à Sanofi qui souhaiterait que les organismes en charge de la santé effectuent un remboursement pour le Dupilumab. Les dépenses totales en Recherches et Développement de Sanofi s’élèvent à 5,17 milliards d’euros pour le compte de 2016.

Uber trompe les autorités avec un dispositif




Uber a reconnu avoir utilisé pendant plusieurs années, un dispositif visant à tromper les autorités. Ce dispositif secret, lui a permis pendant tout ce temps, de passer outre les réglementations que la société de service de Voiture de Transport avec Chauffeur (VTC) considérait comme hostiles à ses activités.

Une information révélée par le New York Times

C’est le New York Times qui a révélé en premier cette information. Selon le quotidien new-yorkais, Uber a utilisé son dispositif qui lui fournissait plusieurs informations. D’abord, son application lui permettait de collecter des informations essentielles dans l’identification des représentants de la loi, en charge prendre ses conducteurs en flagrant délit, dans les villes où son activité était interdite ou limitée. Uber avait donc un moyen de les contourner.

De plus, en ayant ces informations, les commandes de courses aux abords de bâtiments publics pouvaient simplement être ignorées par l'application Uber ou bien annulées. Ce dispositif secret permettait aussi de faire apparaître des voitures fantômes dans certains cas, ou même de d’en faire apparaître aucun. Ainsi, il était très difficile aux policiers d’embarquer dans des VTC. Greyball, du nom de ce dispositif, était encore utilisé, bien à petite échelle désormais, rapporte un porte-parole d’Uber.

Uber tente de se défendre à ce sujet

Selon Uber, c’est un système qui a été développé et mis en place pour tenter de protéger son application contre les attaques de la concurrence d’une part, mais également pour protéger ses chauffeurs contre des clients potentiellement dangereux et violents. Cependant, le Groupe reconnaît que certains cas, son système a pu servir, à moindre mesure, dans des villes où elle voyait ses activités controversées par des réglementations.

Cette publication de la part du New York Times intervient à un moment inattendu. Hasard, coïncidence ou encore fait prévu, on n’en saura certainement pas assez. Mais tout compte fait cette publication s’opère après que le développeur le plus connu d’Uber, aussi vice-président de la branche produit et croissance, ait donné sa démission le même vendredi. Elle ne sera pas du genre à apporter une aide à Uber qui traverse actuellement plusieurs controverses. 

Uber au cœur de plusieurs controverses

La nature de cette information ne viendra pas apporter une aide à Uber qui se trouve au cœur de plusieurs controverses. Ces dernières plongent sévèrement ses activités dans un trouble sans nom. Il existe contre ses chauffeurs, plusieurs accusations de harcèlement sexuel. A ce sujet d’ailleurs, une enquête interne à l’entreprise a été ouverte pour tenter de clarifier la situation. Les difficultés d’Uber sont loin de s’arrêter là.

Une autre affaire, cette fois-ci rendu public par une vidéo, montre son directeur, Travis Kalanick, en vive altercation avec un des chauffeurs du Groupe. Ce dernier a depuis lors présenté ses excuses, tout en admettant qu’il devrait grandir. Uber est aussi secoué par une procédure lancée par Alphabet, la maison mère de Google. Ce géant l’accuse notamment d’avoir soutiré beaucoup trop d’informations et de technologies concernant le développement de sa voiture autonome appelée Waymo.

vendredi 3 mars 2017

Quelques temps après Carrefour, au tour de Casino de passer en justice

Quelques temps après son concurrent Carrefour, c’est au tour de Casino de faire l’objet de poursuites en justice, au sujet de ses pratiques commerciales. C’est à la suite des enquêtes menées par la DGCCRF que cette assignation a été prononcée. Pour Casino qui affirme licite le caractère de ses pratiques, il n’est pas question de laisser les choses en l’état, et promet d’ailleurs de contester cette décision en justice.

Les faits qui lui sont reprochés

L’assignation qui est faite à Casino à ce jour, porte sur plusieurs faits pour le moins jugés illicites. Rappelons au passage qu’elle a lieu à un moment où l’on approche de la fin des négociations commerciales entre les distributeurs et leurs fournisseurs. Celle-ci fait en effet suite à une enquête pilotée par la DGCCRF, entendez par là Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes.
Il lui est reproché d’avoir contraint les fournisseurs à fournir des articles hors contrats annuels, sans aucun engagement équilibré de sa part, et conditionnant ainsi la poursuite de leur relation commerciale. Pour ces faits, Casino fera l’objet d’une amende civile, et se voit obligé de mettre un terme à ses pratiques dans un premier temps, et de procéder au remboursement des sommes perçues. C’est ce qui ressort d’un communiqué du ministre de l’Economie et des Finances, Michel Sapin ainsi que de ses deux conseillers au Commerce, Martine Pinville et Christophe Sirugue.

Une seule raison et plusieurs assignations

Pour le Groupe Casino, l’assignation porte sur une montants émis entre 2013 et 2014, le tout pour un montant de 20,7 millions d’euros, et concernerait seulement 41 de ses fournisseurs. C’est donc la somme que doit rembourser le Groupe aux sociétés concernées. De plus, une amende civile de 2 millions d’euros lui est demandée. Dans un communiqué, le Groupe avoir toujours été coopératif fasse aux enquêtes diligentées par les autorités dans ce secteur.
En novembre dernier déjà, c’était à Carrefour de se voir assigné en justice pour des pratiques commerciales jugées abusives. Ces violations du code du commerce, avaient été également mises à nu par la DGCCRF. Là aussi, il était question pour Carrefour de payer une amende et de cesser immédiatement tous ses pratiques illicites. Selon le ministère en charge de ce secteur, ces pratiques pourraient déstabiliser la filière et impacter les producteurs agricoles ainsi que les entreprises industrielles. Dans le collimateur de Bercy, plusieurs autres enseignes pourraient faire l’objet d’assignation pour des faits similaires. 

 

La Poste se lance dans la banque en ligne

L'entrée d'un nouvel acteur dans le marché très dynamique de la banque en ligne commence à devenir une habitude. Ce lundi 27 février c'est au tour de la Poste d'annoncer son arrivée dans le secteur avec le démarrage d'une banque 100% en ligne. Ce communiqué survient juste après celui du groupe mutualiste BCPCE alors que l'arrivée dans le marché d'Orange Bank est présagée de plus en plus avec un secteur qui sera entièrement régularisé par la nouvelle loi Macron. Pour l'instant la Banque postale prévoit la mise en place effective de sa banque en ligne à l'automne 2018.

Les aspirations du la nouvelle Banque en ligne

Le président du directoire de la Banque postale Rémy Weber s'est prêté à quelques questions devant la presse durant  la conférence dédiée à ses résultats de 2016 et selon lui la visée principale de son groupe c'est d'avoir son mot à dire à l'automne 2018. La Poste ambitionne de fournir à ses nombreux clients toute catégorie comprise l'accès en masse de la banque quelques soit l'endroit. Pour mieux répondre aux attentes de sa clientèle la Banque postale va généraliser les offres de sa banque en ligne en y retrouvant tous les services d'une banque physique de ce fait tous les secteurs pourront s'y retrouver. Rémy Weber décline déjà le marketing de son nouveau produit avec une implication totale de ses chargés de clientèle des bureaux de Poste qui seront à cœur de faire connaitre la banque en ligne.

Une Banque tournée vers le digital

Avec la mise en place prochaine de sa banque en ligne la Poste compte ratisser large en proposant des produits accessibles à chacun d'abord mais surtout le tout à partir d'un smartphone.  Ainsi pour le président du directoire de la Banque Postale Rémy Weber la banque en ligne sera accessible à tous les clients via le mobile et son interface est faite de telle sorte que toute personne pourra l'utiliser en toute sécurité. La banque en ligne, un marché en pleine floraison a la particularité de regrouper l'ensemble des groupes bancaires français mais on y note une prédominance de la Société Générale à travers ses filiales ING Direct et Boursorama.

La banque en ligne, un marché qui risque de se saturer

La dynamique notée dans le marché de la banque en ligne fait que les groupes financiers français sous la conduite d'ING et Boursorama frappent à sa porte un à un mais cela n'empêche pas le fait que sa part de marche ne dépasse pas 10%. Cette percée successive subie par un secteur encore loin des possibilités offertes par les autres secteurs financiers fait que le marché de la banque en ligne risque d'être instable avec l'arrivée prochaine d'autres organismes ce qui entrainera une rude concurrence entre les différents acteurs. Ce constat avait été déjà soulevé il y a une semaine par François Pérol le patron de BPCE qui avance que la banque en ligne ne va pas à sourire à toutes les entreprises qui y sont mises.