Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

vendredi 24 février 2023

Macron exerce une pression sur les investisseurs institutionnels afin d'augmenter le financement des jeunes entreprises


Lors d'une allocution devant les membres de la French Tech le lundi 20 février, Emmanuel Macron a soulevé les enjeux essentiels que l'écosystème doit relever. Le chef d'État exhorte les investisseurs institutionnels à accélérer le rythme pour soutenir les start-ups.

Devant une assemblée d'acteurs de la French Tech réunis au Palais de l'Élysée, lundi 20 février, Emmanuel Macron a affirmé qu'il n'était pas uniquement là pour les rassembler quand tout allait bien. Le président de la République estime qu'il est impératif d’examiner deux soucis capital pour profiter des opportunités actuelles : les talents et les financements. Sur le deuxième point, le chef de l'État souhaite que les financements early-stage soient renforcés pour inciter les Français à investir encore plus dans les entreprises créatives. De plus, il veut renforcer les financements late-stage avec des ressources Tibi fortifiées. Emmanuel Macron est satisfait du premier effort des investisseurs institutionnels dans le cadre de l'initiative de Philippe Tibi réalisé en 2018, mais il désire beaucoup plus de leur part pour le nouvel acte Tibi. Cependant, il pense que cela ne se passe pas vite et reproche une certaine frilosité chez les investisseurs institutionnels de Tibi 2. Pour accélérer la dynamique autour de Tibi 2, il a engagé un appel aux investisseurs institutionnels, en les invitant à investir dès maintenant, plutôt qu'attendre que la situation s'améliore.

Devant une assemblée d'acteurs de la French Tech réunis à l'Élysée, Emmanuel Macron a tenu à rappeler que la France avait appuyé l'initiative Scale-up Europe, dans le but d’encourager l'émergence de champions technologiques européens. Un fonds européen de 3,75 milliards d'euros a récemment été créé dans ce cadre, avec pour objectif final de parvenir à une somme de 10 milliards d'euros, divisée équitablement entre l’UE et les investisseurs privés tels que les banques ou les assurances. Le président assiste désormais à un effort comparable de la part des investisseurs des institutionnels français pour corriger la chaîne de financement de l'écosystème. Cela est crucial étant donné qu'Emmanuel Macron a répété son but pour la French Tech à l'horizon 2030, souhaitant que l'écosystème technologique français produise 100 licornes, dont 25 "vertes", et 500 entreprises DeepTech année d'ici la fin de la décennie. "L'important est de se concentrer sur les changements disruptifs", a souligné le chef de l'État. Le président de la France a également fixé comme but la conception de 100 sites industriels issus de la French Tech d'ici 2025 pour répondre chaque fois aux nouveaux enjeux du plan France 2030. Dans le contexte de ce plan, le président a sollicité à la mission French Tech d'identifier, d'ici l'été, 100 entreprises technologiques pour relever les challenges majeurs de la décennie à venir, sur le modèle du Next 40 et du French Tech 120.

Klaxoon, entreprise basée à Rennes, recueille 15 millions d'euros et ajuste sa stratégie


La compagnie basée à Rennes qui fournit des solutions de collaboration professionnelle a récemment réalisé une troisième transaction financière d'une valeur de 15 millions d'euros, et a repris un modèle de croissance locative.

Après avoir collecté 50 millions de dollars dans le mois de mai 2018, Klaxoon, une entreprise rennaise qui édite des issues logicielles pour simplifier le travail en équipe dans l’entreprise et à distance, a annoncé une nouvelle opération de financement de 15 millions d'euros, cinq ans plus tard. La 3ème épisode est financé par Sofiouest, Eurazeo et Bpifrance, les investisseurs de Klaxoon, et permettra à l'entreprise de continuer à investir en R&D et d'accélérer son développement à l'étranger. D’après Matthieu Beucher, fondateur et président de Klaxoon, qui en a parlé dans un blog publié sur LinkedIn le 20 février, il s'agit d'une nouvelle étape dans l’accomplissement du financement la plus importante, qu’ils afficheront dans quelques temps après.

Au début de l'année 2022, Klaxoon a commencé à chercher de nouveaux investissements, auprès des capitaux internationaux, dans le but de lever environ 100 millions d'euros. Cependant, l’entreprise a fallu repenser sa stratégie d'investissement, car sa stratégie ne répond plus aux normes des actionnaires, selon son dirigeant.

"Le monde de la finance évolue et change de paradigme. Nous devons revenir aux fondamentaux : un type de croissance équilibré." Afin de passer à une nouvelle phase de développement, Klaxoon a nommé un nouveau directeur général, Hervé Simonin, en janvier. Il a rejoint la société après avoir occupé le poste de directeur de l'innovation et des nouveaux métiers chez Carrefour. Klaxoon a son siège social entre Rennes et Paris, alors que Matthieu Beucher, le fondateur, est désormais basé à Boston pour superviser la croissance de l'entreprise sur le marché américain, où elle compte déjà 80 clients. 

La société fournit des solutions logicielles pour le travail collaboratif à environ 5 000 sociétés dans le monde entier, où 100% des industries du CAC 40 et 15% du Fortune 500. En 2022, Klaxoon a consolidé sa position en France, en Allemagne, en Angleterre et en Amérique du Nord, avec des clients tels qu'Airbus, La Poste ou la Banque Nationale du Canada, et a généré un chiffre d'affaires de plus de 20 millions d'euros. Klaxoon avait activé sa plateforme informatique en 2015. Une édition récente est diffusée en 2023 avec des nouvelles fonctionnalités et des capacités de convergence étendues avec d'autres applications d'entreprise. La compagnie a une équipe de 250 employés en France, 25 aux USA et une petite dizaine en Europe.


lundi 13 février 2023

La France est-elle devenue le nouveau terrain d’expansion pour les chaînes fast-food américaines?


 Les chaînes de fast-food connaissent un fort succès en France ces dernières années.


La France semble devenir un nouveau terrain de jeu pour les chaînes de fast-food américaines. Les enseignes telles que Five Guys, Chipotle, Steak’n ou Carl’s Jr s'installent peu à peu dans le pays, alors que jusqu’au début des années 2000, McDonald’s régnait presque sans partage sur le marché français. Les nouvelles salles comme Popeyes, avec ses burgers au poulet frit et Wendy's qui rivalisent avec McDonald’s et Burger King aux Etats-Unis se tournent également vers les consommateurs français.

Selo, Clara Soppo Priso, spécialiste des stratégies de croissance dans la restauration, la France rattrape son retard en matière de restauration rapide, et le nombre limité de chaînes de fast-food présentes ainsi que l’hégémonie de McDonald’s ont contribué à freiner le développement du secteur. Cependant, l’un des atouts les plus précieux du fast-food est le rapport qualité-quantité-prix inégalé que les consommateurs perçoivent. Ce que les entreprises ont bien compris en mettant en avant leurs produits les moins chers lors de campagnes promotionnelles.

Ce qui attire les consommateurs

La croissance de la restauration rapide en France est en partie due à son rapport qualité/quantité/prix attractif, ainsi qu'à sa capacité à s'adapter aux nouveaux modes de consommation. Les produits classiques et universels du fast-food, tels que les burgers et les frites, attirent les consommateurs, tout comme les options de petit déjeuner et les cafés dédiés. La crise sanitaire a également joué un rôle en poussant les consommateurs vers la livraison et la prise de commande en ligne. Les chaînes américaines, ainsi que les enseignes françaises, ont profité de cette tendance, ce qui a bénéficié à l'augmentation de la part de marché de la restauration rapide. En 2022, la restauration rapide représente 41% de la fréquentation de la restauration hors domicile en France, selon les chiffres de NPD Group,

Encore de la place pour les nouvelles entrées

Malgré les défis auxquels est confrontée la restauration traditionnelle face à l'expansion de la restauration rapide, le marché de la restauration en France reste très concurrentiel et diversifié. Les enseignes de restauration rapide ont su s'adapter rapidement aux tendances du marché en proposant des produits conventionnels et universels, ainsi qu'en utilisant le numérique pour la prise de commande et la livraison. Cependant, l'implantation réussie dans le marché français n'est pas garantie pour toutes les enseignes nouvelles, et il y a encore de la place pour les nouvelles entrées. Enfin, pour les restaurants traditionnels, il est important de se différencier en proposant une expérience gastronomique de qualité et de travailler sur leur image de marque pour conserver leur part de marché.


L'AVENIR DU TGV SE POURSUIT AVEC DES ESSAIS À HAUTE VITESSE AVANT SON LANCEMENT EN 2024


Le TGV de 5e génération a été acheminé au centre d'essais de Velim en Tchéquie pour des tests de fonctionnement à une vitesse de 200 km/h.


Le nouveau TGV M qui prévoit de circuler en France à la fin de l'année 2024 sur la ligne du Sud-Est est en train de réaliser avec brio sa série d'essais en grandeur nature. Le premier train d'essai de cette cinquième génération de TGV a obtenu le site d'essai de Velim en République tchèque en décembre passé pour une campagne d'essai de six mois sur une boucle dédiée et fermée. Cette campagne prend de l'ampleur car pour la première fois, cette cinquième génération de TGV a parcouru des kilomètres à grande vitesse.


Quel est le but de ces tests?


Le but est de vérifier le fonctionnement global du train, de résoudre les problèmes survenus pendant la phase de conception par rapport aux normes réglementaires et d’ajuster les modèles numériques en conséquence. La SNCF déclare que cette phase se déroule à des vitesses atteignant 200 km/h, ce qui est un grand lien par rapport aux essais précédents en France qui se déroulaient à une vitesse de 30 km/h. Lorsque le TGV M est arrivé à Velim, il a commencé ses essais et une augmentation progressive de la vitesse jusqu’à 200 km/h, qui a été réussi en moins d’une semaine, soit beaucoup plus rapidement que prévu.


Des tests de fonctionnement et de mise au point ont également été lancés, tels que des essais de freinage à vide et en charge, de pantographe, et de signalisation (communication entre le train et les infrastructures terrestres). Cette étape clé a pour but de garantir le respect des exigences de sécurité pour l’exploitation ferroviaire, selon la SNCF. C'est un pas important dans la certification de ce nouveau TGV fabriqué par Alstom et commandé en 115 exemplaires par la SNCF.


La prochaine étape sera de stimuler les différentes configurations et contextes que le train pourrait rencontrer au cours de sa vie, telles que des modes dégradés et des conditions météorologiques, ainsi que des points particuliers du réseau. Ces nouveaux tests seront effectués sur le réseau national avec des circulations à des vitesses de jusqu’à 320 km/h par un organisme agréé. Les essais permettent alors d’obtenir l’Autorisation de Mise sur le Marché délivrée par l’ ERA (European Railways Agency).


Un autre moteur spécialement conçu pour les tests climatiques quittera le site d'Alstom à La Rochelle au milieu de février pour se rendre au site de Vienne en Autriche pour des essais climatiques "cruciaux dans le contexte de changement climatique actuel". Le train sera testé pour sa résistance face à des vents de 160 km/h ou à une forte exposition au soleil. Ensuite, plusieurs trains circulent sur le réseau national pendant une longue période avant leur exploitation commerciale pour tester leur fiabilité dans des conditions réelles. Toutes les fonctions seront examinées, en particulier celles relatives au confort des passagers. Les épreuves seront également une occasion pour les conducteurs et les commandants de bord de se réaliser avec ce nouveau train. À la fin de ces tests, le TGV bénéficiera de 350 semaines d’essais et parcourra plus de 1 million de kilomètres bien avant que le premier passager monte fin 2024, pour se rendre à Lyon, Marseille ou Nice.



jeudi 9 février 2023

Affaire sur l’A350: fin de conflit entre Airbus et Qatar Airways qui revendique 2,5 milliards de dollars au constructeur d’avion

 



Qatar Airways amène Airbus à la justice britannique après avoir adhéré au sol une part de sa flotte d’A350. Une entente a été finalement trouvé entre les deux parties


Après dix-huit mois de conflits, un armistice a été signé : Airbus et Qatar Airways ont réglé leur différend "à l'amiable" ce mercredi 1er février concernant la surface du fuselage d'une partie de la flotte d'A350 de la compagnie du Golfe qui avait été mis hors service. Les deux entreprises sont “ravies d'avoir trouvé une solution amiable et mutuellement acceptable à leur litige juridique sur la dégradation des surfaces de l'A350 et l'immobilisation au sol des appareils", selon un communiqué d'Airbus.

"Les termes de l'accord sont tenus secrets et les deux parties vont désormais mettre fin à leurs actions judiciaires", selon une déclaration séparée de Qatar Airways. La compagnie du Golfe, un client important d'Airbus, intentait un procès à l'avionneur devant la Haute Cour de justice de Londres pour obtenir des compensations suite à la mise à l'arrêt graduelle d'une partie de sa flotte d'A350, affirmant que ces dégradations compromettaient la sécurité des vols selon elle et selon le régulateur qatarie QCAA.

Actuellement, 29 sur les 53 avions A350 de la compagnie aérienne sont interdits de vol et la compagnie réclame une indemnité de 200 000 dollars par jour et par avion d'immobilisation, soit un total de 2,5 milliards de dollars. L'avionneur a reconnu une dégradation de la peinture qui peut montrer un filet métallique intégré au fuselage en matériaux composites, destiné à blinder l'avion en cas de foudre, mais a nié toute répercussion sur la sécurité, tout comme l'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA). Le problème n'était pas limité à Qatar Airways, mais aucune autre compagnie dans le monde n'a cloué au sol ses A350. Selon les deux entreprises, "l'accord de règlement ne représente pas une reconnaissance de responsabilité pour l'une ou l'autre des parties". Les deux jurent de d’avancer et de travailler ensemble en étroite partenariat et annoncent qu’ils se pressent d’arranger ces machines en toute sécurité”.

Commandes de la compagnie restaurée

Le règlement permet à Airbus de dissiper les allégations selon lesquelles l'A350 n'est pas un avion sûr et à la compagnie aérienne de reprendre l'exploitation de tous ses A350, alors que le trafic long-courrier, qui a été abattu par la pandémie, s'accélère. Depuis plusieurs mois, les deux parties s'échangeaient des coups devant un juge londonien préparant un procès prévu en juin. Et dans une décision impressionnant dans l'industrie aérospatiale, Airbus a annulé une commande de 50 A321 monocouloirs de la compagnie aérienne en janvier 2022, puis à plus tard résilié le contrat pour les 23 appareils A350 restants que Qatar Airways devait encore recevoir, après son refus de prendre livraison de plusieurs unités.

Cet accord permet à Airbus de remettre en circulation ses 50 A321 et 23 A350, qui ont été réinscrits sur le registre des commandes de l'avionneur, a déclaré un porte-parole d'Airbus à l'AFP. La valeur de ces contrats dépasse 14 milliards de dollars au prix catalogue, bien que les remises ne soient jamais appliquées. Plusieurs facteurs paraissent avoir réglé les différends entre les deux parties. Une rencontre technique entre Airbus et le régulateur qatarie, l'autorité responsable de l'interdiction de vol des A350 de Qatar Airways, s'est finalement déroulée à Doha le 25 octobre après plusieurs obstacles. Le conflit, qui avait été déclenché par l'Elysée, a également été évoqué par le ministre français de l'Économie lors de sa visite à Doha le dimanche, où il a croisé l’émir Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, d’après une source proche du dossier. "C'est le résultat d'efforts considérables conjoints. C'est une bonne nouvelle pour l'industrie aéronautique française", a commenté Bruno Le Maire suite à l'annonce de l’alliance.



Méta a faibli en 2022 face à TikTok


 
Une perte de revenus considérable pour la première fois dans l’histoire de Méta depuis son entrée en Bourse

L’entreprise de Mark Zuckerberg (Meta), qui regroupe Facebook, Instagram et WhatsApp, a connu une baisse de réduction historique de ses revenus annuels pour la première fois depuis son entrée en Bourse en 2012. La compagnie qui attire à nouveau les utilisateurs et les investisseurs, a tout de même fini l’année 2022 affaiblie en raison d’une baisse de 1% de ses recettes publicitaires, selon les résultats financiers. Malgré cela, le titre de Meta a augmenté de 19% lors des échanges électroniques peu après la clôture de la Bourse ce jour précédent, car le marché s’attendait à une baisse plus importante pour une entreprise qui fait face à une forte concurrence pour l’attention des consommateurs et à des contraintes économiques. De plus, le réseau social, Facebook, a atteint les 2 milliards d’utilisateurs actifs quotidiens. En tout, environ 3,74 milliards de personnes utilisent au moins l’un des services de l’entreprise chaque mois.

Malgré quelques développements positifs, la réalité est que Meta, la société basée en Californie qui englobe Facebook, Instagram et WhatsApp, a connu des jours meilleurs. Au quatrième trimestre 2022, le bénéfice net de l’entreprise a été divisé par deux à 4,65 milliards. Les revenus et les bénéfices de l’entreprise ont été impactés négativement par la baisse des budgets des annonceurs en raison de la crise économique, de la concurrence de TikTok et des changements réglementaires d’Apple qui limitent la capacité des réseaux sociaux à collecter les données des utilisateurs pour la publicité ciblée. 


11 000 publications ont été supprimés 


Comme de nombreuses grandes entreprises et tous ses pairs de la Silicon Valley à l’exception d’Apple, Meta a mis en œuvre un plan à grande échelle. Il a supprimé 11 000 publications, soit environ 13% de ses effectifs et gelé les embauches jusqu’à fin mars 2023. Selon Zuckerberg, la suppression n’a peut-être pas encore fini, ils sont en train de revoir certains détails. Il veut que 2023 soit une année de plus d'efficacité, après 18 ans de “croissance rapide” et estime que cela rendra le travail “plus agréable” pour les employés, car “ils pourront accomplir plus”. L’entreprise inquiète les marchés depuis un an, lorsque le groupe a perdu pour la première fois des utilisateurs Facebook. C’était peu de temps après son changement de nom et l’annonce de son pivot vers la métaverse. Cet univers parallèle est présenté comme le futur d’internet, accessible en réalité virtuelle. 

Pourtant Reality Labs, la branche chargée de créer la métaverse a enregistré des pertes plus importantes de 4,3 milliards de dollars au cours du dernier trimestre, 3,7 milliards de dollars le trimestre précédent et 2,6 milliards de dollars au second. D’après Debra Aho Williamson d’Insider Intelligence, Mark Zuckerberg devra accepter cette triste réalité. Selon lui, Meta reste une priorité mais moins pressante que l’IA.


Le renouveau de L’Intelligence Artificielle (IA)


L’IA est revenue en force en tant que star des nouvelles technologies, grâce au logiciel d’IA génératrice ChatGPT, qui a conquis le monde. Lancée par la start-up californienne OpenAI en novembre, il est capable d’écrire toutes sortes de textes et de lignes de code informatique. Comme Google, Meta travaillait déjà sur l’IA générative. Zuckerberg espère en particulier que cela permettra rapidement de créer des contenus vidéos, avatars et images 3D pour différentes plateformes.

L’IA est également au centre des efforts du deuxième annonceur mondial pour attirer les utilisateurs à passer plus de temps sur ses applications et à générer plus de revenus. L’entreprise a copié les contenus vidéos de TikTok et Instagram et se concentre désormais sur des algorithmes de recommandations personnalisées qui ont grandement contribué au succès de son populaire rival. D’après le dirigeant, elle doit également trouver des moyens de mieux les monétiser, car à ce stade, l’intérêt pour les réels se traduit par une perte de revenus. Les algorithmes doivent également aider Meta à surmonter le problème de politique de confidentialité posé par Apple au cours de la dernière année. L’IA permet en effet d’améliorer le ciblage et les mesures d'efficacité sans collecter davantage de données.