Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

vendredi 26 août 2016

Paris et Berlin veulent un accès aux données cryptées

En voilà une demande qui risque de porter un coup dur  à la  sécurité en ligne selon certains experts.  En effet, les autorités françaises et allemandes mènent  le combat afin de pouvoir accéder aux données cryptées. Concrètement, l’idée est d’avoir le droit d’accéder à ces données   avec une simple  réquisition judiciaire.

Des experts tirent la sonnette d’alarme

L’idée ne s’éloigne pas trop des perquisitions effectuées par les enquêteurs dans les appartements dans le cadre de leur travail d’enquête. Même cela parait, à priori, compréhensible pour assurer la sécurité des populations, il est à craindre qu’il soit porté atteinte à sécurité des échanges sur internet. C’est d’ailleurs le sentiment de certains experts qui estiment que  la cryptographie occupe une place non négligeable dans le domaine de la sécurité en ligne. Ainsi, appellent-ils les autorités allemandes et françaises à faire preuve davantage de prudence. 

Sur les colonnes du journal, le Monde, la  présidente de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), Isabelle Falque-Pierrotin, a tiré sur la sonnette d’alarme. Selon cette dernière, cette mesure qui voudrait que l’accès aux données soit possible sur réquisition judiciaire comporte de nombreux risques. Madame Isabelle Falque-Pierrotin a mis en garde les autorités. Ainsi, elle estime que dans la réalité des faits, il n’est pas possible pour les autorités d’avoir la certitude que seules elles pourront accéder à ces données privées. Ce qui pose un véritable problème d’insécurité aux internautes qui ont le droit à la protection de leur privée.

Bernard Cazeneuve botte en touche les accusations de ses détracteurs

Quant à Bernard Cazeneuve, il a tenu à apporter des éléments de réponse à ses détracteurs qui l’accusent de vouloir donner naissance à une législation qui bafouerait la nécessaire protection des données personnelles. Battant en brèche de telles idées, Monsieur Cazeneuve soutient qu’il ne s’agit pas de mettre en danger la sécurité des données personnelles, mais de trouver une solution qui rende les enquêtes judiciaires fructueuses. 

Le ministre a par ailleurs tenu à préciser qu’il y’a des distinctions à faire relativement  niveau de coopération qui diffère en fonction en fonction  des opérateurs concernés. Pour  l'application Telegram  par exemple, le ministre estime que  les États ne disposent d'aucun interlocuteur.

Des propositions communes présentées à la Commission européenne par Berlin et Paris

Paris et Berlin ne comptent pas s’en arrêter à des vœux pieux. Leurs   ministres de l'Intérieur respectif ont d’ailleurs fait parvenir mardi des propositions communes à la Commission européenne.  Au-delà de cette mesure, les ministres allemands et français ont plaidé pour le renforcement  des contrôles aux frontières. Ils ont aussi demandé que la biométrie soit utilisée davantage  afin  que les  faux passeports soient combattus. 

Enfin, ils ont  émis l’idée de la création  d’un système d'autorisation de voyage dans l'Union, pour les personnes non soumises à visa. Quant à Natasha Bertaud, porte-parole de la Commission européenne, elle a affirmé  Reuters, qu’elle salue l'initiative franco-allemande. Elle estime que  la coopération des États en matière de sécurité intéresse au plus haut point la Commission européenne.


Espagne : en dépit des difficultés politiques, la conjoncture reste bonnes

L’Espagne est confrontée depuis un certain moment à des difficultés politiques avec l’émergence des partis de gauche. Cependant, son économie se porte bien malgré ces problèmes, avec un PIB qui connait une évolution.

Une économique qui se porte bien malgré l’instabilité politique

Pour son deuxième trimestre, l’Espagne connait une bonne croissance économique. Elle découle de l’augmentation des exportations et de la demande des ménages qui est toujours régulière et suffisante en dépit des difficultés politiques qu’il rencontre depuis fin 2015. En décembre dernier, lors des élections législatives, le pays avait perdu sa majorité parlementaire. Le scrutin anticipé de juin n’a pas permis de décanter la situation. Les deux nouveaux partis que sont Pademos et cuidadamos ont empêché au Parti Populaire (PP) d’avoir la majorité absolue au Congrès des députes malgré ses deux victoires aux élections.

Toutefois de nouvelles élections risquent d’avoir lieu d’ici Noel suite à la déclaration de l’ancien premier ministre, Mariano Rajoy qui compte se plier à un vote d’investiture au Parlement qui sera organisé d’ici la fin du mois. Un vote d’investiture dont il ne bénéficie d’aucune garantie. Pour certains, ces difficultés politiques risquent d’avoir des incidents sur les projets d’investissement privés et publics, même s’ils n’ont eu présentement aucun impact sur la croissance.

Un PIB en hausse

D’après les données définitives révélées par l’Institut national de la statistique (INE), le produit intérieur brut (PIB) espagnol se porte bien. Elle a même l’un des meilleurs taux de croissance de la zone euro. En effet, sur la période avril-juin, son taux a connu une hausse de 0,8%. Lors de son premier trimestre, la première estimation de l’Institut national de la statistique avait donné un taux identique à celui du premier trimestre, mais était inférieur de 0,1 point de pourcentage. Pour ce qui est de la croissance annuelle, elle était de 3,4% lors du premier trimestre.

Mais elle a diminué de 0,2% pour avoir 3,2% au deuxième trimestre. Une hausse de 3,6% a été enregistrée sur la consommation des ménages sur un an. Les achats de biens durables comme les machines à laver sont en progression. D’après le ministre de l’économie Luis de Guindos, le PIB pour l’année 2016 pourrait atteindre 2,9%. Ce qui serait supérieur aux 2,7% annoncés officiellement. Mercredi, la Banque d’Espagne a fourni des données sur l’endettement brut du pays qui était de 1.100 milliard d’euros, en fin juin soit un total de 100,9% du produit intérieur brut selon ministre de l’économie espagnol.


mardi 16 août 2016

L’Égypte acquiert quatre Falcon X auprès de Dassault Aviation

Le constructeur aéronautique, Dassault, vient de nouer un nouveau contrat avec le gouvernement du Caire portant sur la livraison de quatre Falcon X. Avec cette nouvelle commande, l’Égypte se place comme un allié de taille du groupe français. Ce dernier fait face à de nombreuses difficultés.

Un contrat portant sur près de 300 millions d’euros

Dassault Aviation vient de s’engager dans un contrat avec l’Égypte pour la vente de 4 Falcon X. En février 2015, l’entreprise française avait livré 24 rafales au Caire. Ce nouveau contrat portera sur un montant de près de 300 millions et il aura pour objectif de renouveler la flotte égyptienne composée d’avions américains et destinés au gouvernement.
Cette nouvelle commande vient à point nommé pour Dassault Aviation, car le secteur des jets d’affaires haut de gamme rencontre de nombreuses difficultés depuis un certain moment. Le contrat a été paraphé et il ne reste plus qu’à verser l’acompte.

Plusieurs commandes passées au premier semestre auprès de Dassault Aviation

Le groupe français a obtenu pour son premier semestre 22 commandes de Falcon. Mais en raison du retard de deux ans lié au développement du moteur Silercrest de Safan Aircraft Engine, Dassault a vu 11 commandes de Falcon 5 annulées.
En 2015, lors de son premier semestre, 25 commandes de Falcon ont été passées, mais au même moment, la compagnie aérienne NetJets avait annulé 20 commandes de Falcon. En 2016, pour les deux trimestres, le chiffre des commandes qu’il a obtenu s’élève à 778 millions d’euros contrairement au 610 millions qu’il affichait au premier trimestre de 2015.

Une diminution des livraisons d’ici fin 2016

Face aux difficultés que rencontre le secteur, Dassault Aviation envisage de revoir ses livraisons de Falcon à la baisse. D’ici la fin de l’année, elles passeront de 60 à 50 avions. En 2015, elles étaient de 55.  Pour le premier semestre de 2016, 15 appareils ont été livrés alors que 18 ont été à la même période en 2015.
Lors de l’annonce des résultats semestriels, Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, a souligné que les perspectives pour l’année 2016 montrent une certaine diminution du marché des jets d’affaires. Situation qui pousse l’entreprise à revoir son chiffre d’affaires à la baisse.

Un recul du marché plutôt qu’une crise

Nous sommes presque un miroir de la macro-économie, souligne Eric Trappier. Pour lui, l’année 2016 a connu des instabilités aussi bien dans le domaine politique, économique et géopolitique. Au niveau du premier marché de l’aviation à savoir les États-Unis où l’économie se porte bien, il y a une attente de l’issue des élections de novembre.

Toutefois, il précise aussi que le secteur n’est pas confronté à une crise, mais plutôt à un recul du marché. Toujours dans ses propos, il annonce que la production sera faible pendant un certain temps.

lundi 15 août 2016

Adecco obtient des résultats au-delà de ses attentes

Face à un marché européen imprévisible et sur lequel on ne peut mesurer avec exactitude l’impact de la sortie du Royaume uni communément appelé Brexit. De ce fait, plusieurs entreprises ont affiché un certain pessimisme face à leur chiffre d’affaires et leurs bénéfices pour l’exercice de l’année en cours. Le groupe Adecco a fait la surprise à travers l’annonce d’une légère hausse de son bénéfice à 7%, en se basant sur les résultats de juin à juillet. Une tendance nouvelle étant donné que le groupe n’avait pas eu une hausse de son chiffre d’affaires depuis 2015. Le groupe spécialisé dans le recrutement d’intérimaire se dessine un parcours plutôt satisfaisant dans les jours à venir.

Une croissance tournée vers le cap

Spécialisé dans l’intérim et le recrutement, le groupe Adecco n’a pas été secoué par le Brexit. Malgré des analyses pessimistes quant à ses résultats, il s’en sort de manière surprenante avec une évolution de 7% de son bénéfice. L’entreprise a réussi le pari de contrôler de façon optimale et efficiente ses coûts. Ceux-ci concernent les dépenses de fonctionnement et de personnel et le maintien de cette lancée est prévu jusque dans les mois à venir pour que le groupe puisse maintenir sa croissance qui augure des lendemains prometteurs. Une situation qui reste favorable au groupe, malgré un marché français rythmé par des mouvements divers de travailleurs. 

En Irlande et en Angleterre, la croissance du groupe se porte bien même si des recrutements se sont faits dans des domaines d’activités différents du droit et de la finance, des domaines où le groupe est en train de lâcher du terrain.  Toutefois, le pic de croissance noté depuis le mois de mai n’a pas déçu le groupe et celui-ci attend de voir ses résultats de septembre pour valider les différentes analyses et attentes à avoir face à son exercice du second semestre de cette année.  Les marges du groupe avant l’acquittement des charges sociales et fiscales et le calcul des amortissements ont connu une nette amélioration de 0.5%.

Un brin de pessimisme malgré des points au vert

Cette croissance soutenue qui préfigure un certain dynamisme de la société d’intérim leader mondial dans le domaine du conseil en ressources humaines et en recrutement est teintée d’un peu de pessimisme voulu de ces dirigeants. Les dirigeants restent en alerte quant aux effets potentiels à venir du Brexit. La direction générale de l’entreprise estime que sa progression positive doit être un facteur d’incitation à la performance et à la compétitivité de notre organisation. 

L’entreprise compte rester alerte aux différentes contingences de son environnement structurel face à des concurrents qui évoluent au même rythme de croissance en termes de chiffre d’affaires et de bénéfices. Même si le groupe n’annonce pas de façon explicite avoir des attentes positives par rapport à son exercice prochain, il dessine ses perspectives en fonction des périodes de hausse de valeurs et de régression du marché. Avec cette nouvelle vision, va maintenir l’évolution croissante du groupe qui va conserver sa position de leader sur le marché mondial.



lundi 8 août 2016

Pour 3 milliards de dollars, Wal-Mart acquiert jet.com


Le groupe Wal-Mart vient de confirmer le rachat de Jet.com, une entreprise de distribution en ligne créée il y a un an. Une somme colossale a été décaissée pour acquérir la start-up qui a connu une croissance rapide. Avec cette acquisition, Wal-Mart s’inscrit dans sa logique de faire face à son concurrent Amazon.

Une somme colossale pour racheter la start-up

Wal-Mart vient de confirmer le rachat de la star-up Jet.com pour un montant de 3 milliards de dollars. Une nouvelle acquisition qui lui permet de faire face à Amazon qui est un de ses principaux concurrents. Créé par Marc Lore en juillet 2015, Jet.com a connu une évolution remarquable en termes de développement dans le milieu du e-commerce en un an.

Selon Wall Street Journal, le montant de la vente est de 3 milliards de dollars, une somme énorme pour une si jeune entreprise. Il avait par ailleurs indiqué que des négociations de rachat avaient été entamées par les deux entreprises. Toujours d’après le journal américain, Marc Lore devrait diriger le secteur du commerce en ligne. Neil Ashe qui occupe actuellement ce poste serait sur le départ, souligne une source proche du dossier. De leur côté, les actionnaires de Jet.com percevront des actions Wal-Mart qui sont évaluées à 300 millions de dollars.

Une acquisition pour concurrencer Amazon

Avec cette alliance, le PDG de Wal-Mart Doug Mcmillon démontre l’importance qu’il accorde au e-commerce malgré qu’il ait avec lui le site Walmart.com depuis plus de 15 ans. À ses débuts, Jet.com s’était fixé comme objectif de concurrencer Amazon pour ce qui est de la vente en ligne. Pour cela, il avait adopté une stratégie qui consistait à diminuer considérablement les prix. De plus, des offres étaient accordées aux clients qui payaient un abonnement annuel et à ceux qui faisaient de grosses commandes.

Pour Wal-Mart, la start-up Jet.com vient s’ajouter à la fondation déjà établie par l’entreprise pour apporter encore plus de service aux clients grâce aux différents magasins, au site internet, mais aussi à l’application Wal-Mart. En outre, il permettra à l’entreprise de connaitre une croissance rapide dans le secteur du e-commerce, mais aussi d’augmenter sa clientèle en mettant à leur disposition de nouvelles capacités.


La start-up compte dans son site près 2400 marques et magasins qui y vendent leurs produits. Avec cette association, Doug McMillon compte toucher la clientèle comprise entre 18 et 34 ans qui s’orientent souvent sur internet pour faire leurs achats. Wal-Mart n’a pas connu un grand succès dans le milieu du e-commerce malgré ces gros investissements visant à faire face à Amazon. Pour son dernier trimestre, son activité a connu une faible croissance.

275 millions de dollars obtenus par Deliveroo lors de sa levée de fonds

Deliveroo est une entreprise spécialiste de la livraison de repas en vélo. Pour sa nouvelle levée, elle voit l’arrivée de nouveaux fonds d’investissement. Toutefois, le marché de la livraison de repas devient de plus en plus concurrentiel.

Un secteur qui connait de nouveaux fonds d’investissement

Pour sa cinquième levée de fond, la Start-up Deliveroo a pu obtenir 275 millions de dollars. Avec cette campagne, le spécialiste de la livraison à domicile accroît sa valeur de plus d’un milliard de dollars. Elle enregistre la venue de nouveaux fonds d’investissement que sont General Catalyst DST Global, Greenoaks Capital et Bridgepoint. En 2015, le groupe avait obtenu lors de ses trois levées de fonds 195 millions de dollars (25 millions en janvier, 70 millions en juillet et 100 millions en novembre).

Elle a vu le jour à Londres en 2013 et est aujourd’hui présents dans 12 pays et 84 villes. D’après Will
Shu un des co-fondateurs, le chiffre d’un million de commandes a été atteint au printemps dernier en France où elle s’est installée en 2015. De plus, elle revendique « mille restaurants partenaires pour autant de livreurs ». Elle recrute des coursiers professionnels qui peuvent être des étudiants, des chômeurs d’autres livreurs ou même des professionnels travaillant pour de nombreuses plateformes.

Un secteur de plus en plus concurrentiel

Sur les commandes, un prélèvement de 2,50 euros y est effectué par Deliveroo qui reçoit aussi une commission de la part des restaurants. Ne divulguant pas de chiffre d’affaires, elle a tout de même précisé avoir obtenu depuis novembre passé une croissance de plus de 400%. De plus, sur certains marchés, son activité est lucrative. Malgré un marché de la restauration livrée très concurrentiel, la start-up parvient tout de même à enregistrer de bons résultats.

Depuis trois ans, le secteur en France a vu l’arrivée de nombreuses entreprises à l’image Deliveroo ou encore Foodora qui est une start-up allemande. Ces derniers viennent s’ajouter à une liste qui comptait déjà des acteurs comme Allo Resto ou Resto-In. En outre, plusieurs start-up de niche comme FoodCheri ou Nestor visent les entreprises et proposent une sélection limitée.

Uber est aussi présent dans ce secteur via son service UberEats qui est implanté dans plusieurs villes américaines et récemment à Paris et Londres. Avec cet engouement, le marché de la livraison, n’est pas loin de connaître une saturation. Le 26 juillet passé, le secteur a connu un coup dur avec l’arrêt des activités et la mise en redressement judiciaire de Take Eat Easy qui est une start-up belge implantées dans 20 villes d’Europe.