vendredi 8 novembre 2013

Société générale : Frédéric Oudéa s’exprime

Invité sur le plateau de BFM Business, le Président Directeur Général de la Société Générale s’est exprimé sur le rétablissement de la situation économique en France ainsi qu’en Europe, tout en revenant sur l’information selon laquelle la banque s’apprêterai à entamer un plan de restructuration se traduisant par la suppression de 400 postes.





Un meilleur accès au crédit pour les entreprises


Tout d’abord, M. Oudéa a estimé que si la situation n’était pas foncièrement meilleure qu’auparavant en France, des signes d’ « une forme de stabilisation » étaient visibles et annonceurs d’une éventuelle reprise, lente, pour l’année prochaine. Il a également tenu à répondre aux détracteurs des banques et à la question portant sur l’accès des entreprises aux différents crédits d’investissements, estimant qu’ « en France, 90% des entreprises disent avoir accès en tout ou partie aux crédits d'investissements qu'elles souhaitent avoir ». Mais c’est aussi et surtout sur la restructuration annoncée de la Société Générale, alors que la banque affiche un bénéfice net record, qu’il a été interrogé.

Nouvelle restructuration

Refusant de commenter les hypothèses d’une éventuelle suppression de 400 postes entre 2014 et 2015, dans les activités de banque d’investissement, de banque privée, de gestion d’actifs et de services aux investisseurs, il a précisé qu’il s’adresserait en priorité aux syndicats. Cette information, publiée par Les Echos, intervient après la suppression, ces deux dernières années, de près de 1500 postes au sein de la banque, mais surtout après la publication de bénéfices record au troisième trimestre. La banque a en effet multiplié par six son bénéfice net, atteignant 534 millions d’euros. Fédéric Oudéa a opposé à ces chiffres la nécessité de transformation et de rénovation en profondeur de son entreprise. Il a en outre affirmé qu’une banque "est une entreprise ordinaire et comme toute entreprise, elle doit anticiper et s'adapter », tout en soulignant le manque de visibilité sur le moyen et long terme pour le secteur bancaire.