lundi 11 avril 2022

Guerre en Ukraine : le dilemme des entreprises françaises installées en Russie



Les relations diplomatiques sont  importantes entre les États. Il peut arriver que ces relations soient menacées. Et dans ces situations, souvent les entreprises sont très touchées avec leurs filiales établies dans ces pays. C’est le cas récemment de la guerre en Ukraine ou certaines entreprises françaises ont déserté. Mais il en reste toujours d’autres dont une délocalisation brusque n’a pas été possible. Ces entreprises sont désormais confrontées à des hésitations sur le fait de quitter le pays ou encore d’y rester. Cela car la Russie est le 7e marché de la France hors Union européenne.

Des entreprises françaises ont suspendus leurs actions en Russie

Parmi ces entreprises, nous avons Renault qui a suspendu ses activités en Russie. Même s’il a beaucoup investi dans la mise en place de cette filiale, la firme a décidé de suivre la foulée. Mais, il est bien possible que l'entreprise soit nationalisée à son départ car étant d’utilité publique indéniable. On a aussi Total Energies qui a décidé aussi de ne plus faire usage du pétrole Russe. Cela intervient alors que récemment son Directeur Général affirmait ne pas pouvoir rompre le contrat d’exploitation le liant à la Russie, devant durer 25 ans. Malgré tout cela, il a annoncé de plus acheter le pétrole Russe et cela d’ici la fin de 2022. Ce qui risque d’engendrer d’énormes pertes.

Leroy Merlin décide de rester

C’est l’un des piliers du secteur bancaire russe qui lui a décidé de ne pas plier bagages. Cela car il ce sont implantés dans le pays depuis très longtemps et de bonnes relations sont tissées avec les autorités russes. C’est ainsi que les entreprises de la famille Mulliez que sont Leroy Merlin, Auchan et Décathlon.  Mais en ce qui concerne Leroy Merlin il est important de préciser que malgré le maintien en Russie a décidé tout de même de stopper les investissements qu’il s’apprêtait à faire. 

Le géant de l’industrie pharmaceutique Sanofi a aussi annoncé la suspension de ses dépenses qui sortent du cadre de la fourniture de ses médicaments essentiels et vaccins en Russie et en Belarus. Il y’a divers secteurs qui ont fait un choix contraire.  Toutefois, là ne se situe pas le problème malheureusement car la Russie a récemment annoncé une augmentation de la pression sur les entreprises étrangères. Ce qui fait fuir plus d’un car cela ne leur étant pas favorable.