vendredi 27 octobre 2017

Les banques tenues responsables de l’appauvrissement des personnes en situation de crise


Selon une étude publiée récemment (le 26 octobre) par l’UNAF, 60 millions de consommateurs accusent les banques de profiter de la situation financière rigide des personnes en crise. Selon ces derniers, lorsque le découvert est dépassé ou que le paiement est rejeté, les banques en profitent pour enfoncer le clou en leur facturant des couts qui dépassent vraiment la normale. Cependant, ils font appel à ce que la loi établisse des sanctions à l’encontre de ces banques. 

Les banques sont-elles vraiment responsables de cette situation ?


L’union nationale des associations familiales (UNAF) met en évidence la hauteur des couts facturés à ses personnes en difficulté. Il accuse les banques de ne pas avoir tenu compte des agios qui représentent les limites normales de la taxe.

Selon certains banquiers, ces couts pourraient bien être l’équivalent d’un chiffre d’affaires de 6,5 milliards d’euros. Une estimation qui glace le cœur. On constate aussi qu’en général les personnes victimes de ces frais sont des gens qui n’ont jamais eu de problèmes financiers auparavant d’après Mr Tockqué, chargé des questions économiques de l’UNAF. Donc les banques ne contribuent vraiment pas à la réduction de la pauvreté. 

Les banques respectent-elles les lois ?


D’ailleurs, une loi bancaire mise en place depuis 2013 avait déjà plafonné les frais bancaires concernant les paiements refusés et les découverts dépassés et obligeait les banques à faire une offre destinée aux personnes qui ont des difficultés financières courantes. Cette offre avait pour but d’aider les clients à bénéficier d’un service à des prix moyens, l’objectif étant de donner aux clients une carte paiement au lieu d’une carte de crédit et aussi un droit à deux chèques et quatre virements gratuit par mois. Ce qui pourrait contribuer au redressement financier de ses individus. Mais on ne constate pas de changement et ces règles ne sont presque pas appliquées par les banques. 

L’UNAF dénonce les pratiques bancaires


L’UNAF dénonce aussi les couts des lettres en cas de découvert dépassé taxé aux clients d’une valeur de 12 à 20 euros en fonction de la société. Alors que les banques sont tenues de prendre en compte la situation de fragilité financière de leur clientèle. On constate aussi le même problème pour les débits temporaires à hauteur de 20% le taux d’intérêt. Dans toujours sa politique de dénonciation l’UNAF nous affirme aussi que les frais taxés aux clients en cas de dépassement du découvert nommé aussi commission d’intervention sont d’un maximum de 8 euros dont le but étant de rémunéré le travail d’analyse.

L’UNAF donne l’exemple d’une personne client de BNP Paribas qui possède un salaire de 2000 euros auquel la banque a prélevé des frais pour incidents d’une valeur de 3000 euros. Les 60 millions de consommateurs précisent que le prélèvement des frais d’incidences est automatique pour la plupart des personnes en difficultés et nous donne comme exemple la banque CGT. Et ils exigent toujours des sanctions à l’encontre de ces banques. 

Les banques soutiennent-elles leur clientèle ?


L’étude réalisée par l’UNAF montre que la banque postale est la banque qui soutire le moins de frais à ses clients et lui tire ainsi un chapeau. Par contre on dirait que la BNP Paribas ignore complètement l’objet de l’étude, car elle vient d’annoncer l’ouverture de sa nouvelle filiale qui interdit le découvert en vous ouvrant un compte en quelque minute.