jeudi 9 octobre 2014

Complémentaires santé : la mutuelle SMI mise sur la qualité de service

Sur le marché des complémentaires santé, cohabitent des acteurs de taille et de nature très différentes, qui subissent actuellement d’importants bouleversements liés aux évolutions économiques et législatives. Dans ce contexte, la mutuelle SMI a fait le choix de se distinguer par un positionnement orienté sur la qualité de service.



Un ADN mutualiste

Fondée en 1926, SMI est une mutuelle qui propose des contrats de complémentaires santé et de prévoyance. Elle est notamment spécialisée dans les contrats collectifs sur-mesure, souscrits et co-financés par les employeurs à destination de leurs salariés, qui représentent aujourd’hui plus de 75% des cotisations qu’elle perçoit. Elle accompagne ainsi ses clients dans l’élaboration de contrats adaptés à leurs spécificités.

De ce fait, la qualité du conseil est un impératif, et ce dès l’amont du processus, notamment dans un contexte législatif complexe. « Nos équipes cultivent une expertise qui nous permet d’accompagner efficacement les professionnels dans le cadre de la mise en place de tels régimes de protection sociale », explique Bertrand Da Ros, son directeur général. D’ailleurs, « afin d’aider [les] dirigeants dans la compréhension de la réglementation en vigueur et à venir, nous organisons régulièrement des symposiums qui ont pour vocation de présenter ces dispositifs réglementaires », précise-t-il.

Par ailleurs, en tant que mutuelle, SMI est une organisation à but non lucratif dont tous les bénéfices sont mis en réserve pour renforcer ses fonds propres et garantir aux adhérents ses engagements dans la durée.

Assurer la qualité des relations avec les adhérents

C’est dans cette optique que la mutuelle SMI a mis en place en 1995 une plate-forme téléphonique d’interface avec ses adhérents. A une époque où l’on cherchait surtout à comprimer les coûts générés par les centres d’appel et où leur externalisation était monnaie courante, l’entreprise a fait le choix d’internaliser ce service, considéré comme hautement stratégique. Selon Bertrand Da Ros, c’est une exigence de performance opérationnelle qui a dicté cette décision : il fallait proposer aux adhérents « un suivi à la fois réactif et au plus près de leurs besoins, le tout en leur donnant l’assurance d’une parfaite confidentialité et d’une véritable expertise en matière de soins de santé ».

Pour maintenir la qualité de ce service de téléconseil à son plus haut niveau, la mutuelle a décidé, en complément de la certification ISO9001 obtenue en 2010 pour le système de management de la qualité de l’ensemble de ses processus, de le soumettre à un processus d’audit régulier à travers un programme nommé Qualiscope. Deux types d’informations sont recueillis et analysés dans ce cadre : la qualité « objective » du service d’abord, qui se base sur des indicateurs clés de performance mesurables (comme la durée de mise en relation), ainsi que sur l’évaluation issue des résultats d’appels « tests » passés par le cabinet d’audit. D’autre part, est évaluée la qualité telle qu’elle est perçue par les adhérents, grâce à des enquêtes de satisfaction détaillées qui s’intéressent à des critères comme la compréhension des besoins, la qualité des réponses ou encore la courtoisie. Les derniers chiffres obtenus par SMI lui permettent d’afficher de très bons résultats : les notes globales sur ces deux aspects se situent entre 8 et 9 sur 10.

Mais l’intérêt d’une démarche comme Qualiscope est justement de ne pas se contenter d’un résultat ponctuel, aussi satisfaisant soit-il. L’audit ainsi réalisé est en effet régulier (les rapports sont trimestriels) et permet de repérer, en continu, les points forts, mais aussi les points à améliorer. Si la démarche est exigeante, les bénéfices à en tirer pour la qualité du conseil et du service sont bien réels. Il faut d’ailleurs noter que cette posture répond à une tendance de fond bien visible : les consommateurs cherchent désormais une expérience client de meilleure qualité. Le dernier baromètre de la relation client indiquait ainsi que 72% des français étaient prêts à payer plus cher s’ils avaient l’assurance d’obtenir un service de meilleure qualité (*).

Une expertise reconnue sur les contrats collectifs

La stratégie de la Mutuelle SMI de miser sur la qualité du conseil lui a permis de se positionner comme un acteur de référence sur le marché. Fin 2013, elle a ainsi pu rejoindre la SGAM Covéa, un important regroupement d’assurances mutualistes. Lequel avait alors déclaré, par la voix de son président Thierry Derez, que « l’affiliation de SMI à la SGAM [venait] conforter la capacité de Covea à se positionner comme un acteur significatif en santé et prévoyance collective ».

Le positionnement comme l’expertise de SMI sont effectivement des atouts précieux dans le contexte législatif actuel, marqué par les effets de la loi sur la sécurisation de l’emploi. Celle-ci imposera dès le 1er janvier 2016 à toutes les entreprises de souscrire à une complémentaire santé qu’elles devront proposer à leurs employés. Une révolution du secteur de la prévoyance collective est donc à anticiper, avec toutes les incertitudes et risques que cela induit : positionnement des complémentaires santé (et des sur-complémentaires) par rapport à la protection minimale de la Sécurité Sociale, choix des acteurs du secteur par les entreprises et les branches sectorielles, transformation de la structure du marché… Et ces défis auxquels devront faire face les assureurs santé ne seront pas sans conséquence sur le système français tout entier de l’accès aux soins.