lundi 14 février 2022

ACCORD SYNDICATS-PATRONATS POUR LE TRANSPORT ROUTIER



Deux fédérations patronales du transport routier de marchandises et certains syndicats de salariés ont pu trouver un accord jeudi. À l'issue de tractations difficiles de plusieurs mois selon des sources syndicales. 

Au centre des débats, la revalorisation des rémunérations conventionnelles et une amélioration de la prévoyance santé des travailleurs. Les partenaires sociaux ont convenus un première augmentation de 5% de la grille salariale à compter du 1er février, suivie d'une autre de 1% à compter du 1er mai.


Les acquis des travailleurs concernés


L’amélioration de la carence en cas d'hospitalisation, un délai de franchise qui passe de cinq à trois jours. En cas d'enfant hospitalisé, le salarié est autorisé à s'absenter deux jours minimum tout en conservant sa rémunération, pour arrêt maladie longue durée, des paiements d'indemnités journalières complémentaires seront versées en plus de la prise en charge par la sécurité sociale. 

Il convient de souligner que les syndicats réclamaient plus notamment une hausse de 10% minimum. Malgré la réticence de certains syndicats, les trois majoritaires à savoir la Cftc, cfdt et Cfe-cgc ont trouvés accord avec les fédérations patronales.

Dans la même veine, Patrice Clos secrétaire général de FO-Transports commente que la revendication principale était une augmentation de 10% pour que les métiers soient attractifs mais pour ce coup on est loin du compte laissant présager à la prochaine augmentation du Smic qu'on repasse en dessous.


Des accords loin de faire l'unanimité 


Ces accords sont loin de regrouper l'ensemble des acteurs concernés syndicats comme patronats.

L'organisation Fo n'a pas voulu signer. Et côté patronat, l'Union Tlf s'est abstenue de signer, ne soumettant donc pas ses adhérents à appliquer l'accord.

Les partenaires sociaux réclament l'ouverture sous l'égide du ministère des Transports de discussions pour l'amélioration des conditions de travail des chauffeurs routiers notamment en ce qui concernent, les temps d'attente,  

les conditions d'accueil chez les clients et l'interdiction de charger ou décharger la marchandise pour les chauffeurs