mardi 30 avril 2019

Renault souhaite un partenariat avec Nissan






D’après une source proche du dossier, Renault désir créer une compagnie de holding avec Nissan, une situation qui permettra à ces deux constructeurs de l’automobile, de fonctionner dans les mêmes conditions optimales. Renault détient presque la moitié du capital du constructeur automobile Nissan. Récemment, il a manifesté son désir de créer une société holding commune avec  ce dernier. Ainsi, si le projet aboutira, chaque constructeur aura le privilège de nommer le même nombre d’administrateur dans l’enceinte du conseil d’administration. Cette société nouvelle aura comme président monsieur Jean Dominique Senard. 

Quelles sont les ambitions de cette nouvelle entreprise ?

En effet d’après cette source, l’objectif de ce partenariat est de permettre une intégration plus importante des deux constructeurs automobiles. Une intégration qui ne fera que renforcer cette alliance déjà existante entre Renault et Nissan.  Cette nouvelle entreprise verra transférer les actions ordinaires de Renault et de Nissan sur  une base équilibrée. Ce transfert aura pour effet de réduire le taux de participation de l’Etat français dans la société Renault. Une participation qui est actuellement de 15% et qui risque de subir une diminution d’environ 7% à 8%. La nouvelle société que le constructeur  Renault aimerait mettre en place, pourrait avoir son siège dans un autre pays, autre que ceux de Nissan et de Renault, plus précisément à Singapour, d’après certains médias japonais. 

Le projet est-il réalisable ?

Ce projet semble bien enthousiasmer le constructeur automobile français. Malheureusement, cette idée est loin d’être partagée par Nissan. En effet, le directeur général de Nissan, monsieur Hiroto Saikawa affirme clairement son refus d’aborder le sujet avec Renault. D’après certains médias, le directeur général de Nissan a refusé cette offre au constructeur français en vue d’une fusion avec ce dernier. Raison pour laquelle, monsieur Saikawa n’a pas voulu réceptionner les mandataires de Renault afin de parvenir à un terrain d’entente.

Pourquoi ce refus chez Nissan ?

La sortie de cette information, le directeur général de Nissan déclare n’avoir rien à dire sur le sujet. Pour lui, améliorer leur  performance financière est leur préoccupation majeure. Une position compréhensible après une baisse de leur prévision du bénéfice annuel, qu’il estime devenir plus bas après dix ans. Suite à cette crise économique, le moment n’est pas le mieux choisi pour penser à la création d’une autre entreprise, même si celle-ci pourra permettre de faire beaucoup plus de bénéfices et de combler le gap qui a été créé.