jeudi 16 juin 2016

Une amende de 800.000 euros pour Uber France à cause d’UberPop

Uber est une entreprise technologique américaine qui s’est spécialisée dans le développement et l’exploitation d’applications mobiles qui mettent en liaison des usagers du transport avec des conducteurs spécialisés. Sa filiale en France a été condamnée ce jeudi 09 juin à une amende de 800 000 euros dont la moitié avec sursis à cause de son application UberPop très contestée du transport entre particuliers. Lors du procès de ses deux dirigeants chargés du marché français Pierre-Dimitri Gore-Coty ainsi que le chargé de l’Europe, de l’Afrique et du Moyen-Orient Thibaud Simphal ont échappé de peu à une privation provisoire de manager une société. Cependant, ils sont condamnés à payer personnellement 30.000 euros et 20.000 euros. Les causes de cette condamnation sont très variées.

Complicité d'exercice illégal de la profession de taxi

La cour a jugé Uber France du géant américain Uber à une collaboration de pratique illégale du métier de taxi. En effet, la filiale française à travers son application UberPop a provoqué l’improvisation de plusieurs particuliers en qualité de chauffeurs avec juste leurs voitures. Ces personnes qui se disent chauffeurs n’ont ni la qualité ni la formation requise pour pratiquer ce métier. Ils conduisent des voitures sans licence particulière à travers les rues ni terminaux de paiement. Ainsi ces faits ont engendré plusieurs arrestations, gardes à vue ainsi que des saisies un peu partout dans le pays en raison d’une conduite illégale.

Une pratique commerciale trompeuse selon les autorités

Le tribunal estime aussi que la société Uber France fait de la pratique commerciale trompeuse en mettant sur le marché son application UberPop. Cette dernière était présentée comme du covoiturage avec une offre payante pour le transport des usagers. Cependant, beaucoup de professionnels du métier estiment que les chauffeurs fonctionnant sous UberPop ne respectaient pas toutes les obligations qui incombent aux autres chauffeurs. En effet, ils se sentent défavorisés dans la pratique de leur métier. Les chauffeurs d’UberPop ne payaient pas les mêmes charges qu’eux. De ce fait, ils gagnent plus que le reste et ainsi ils mettent sur place une concurrence déloyale. En outre, ces chauffeurs ne sont pas déclarés tels des salariés et ils ne se plient donc pas aux exigences de la cotisation sociale.

Une réelle désorganisation du secteur des transports

En outre, le jury a jugé que les chauffeurs d’Uber France du fait qu’ils sont mal organisés envahissent le plus souvent le marché des chauffeurs de taxi professionnels. En effet, le tribunal réprimande la posture des chauffeurs d’Uber France face à l’ordre public. La situation des chauffeurs avec l’application UberPop ne les autorise pas à garer sur la voie publique dans l’attente d’un client potentiel. Cette interdiction devait être avisée au préalable par la filiale française à ses chauffeurs au risque de créer une désorganisation du secteur entre eux et les chauffeurs professionnels. Aussi la présence de ces chauffeurs d’Uber France sur le réseau crée beaucoup de litiges au sein du milieu ce qui amène des contestations de plus en plus notoires de la part  des professionnels du secteur.