mardi 24 mai 2016

Des arriérés d’impôts de 400 milliards de dollars pour Amazon selon la commission européenne

Amazon est depuis quelque temps dans le viseur de la commission européenne. Un accord fiscal ayant été signé entre Amazon et le Luxemburg, cette information sera divulguée d’ici quelque temps seulement.

La décision de la commission européenne

Selon Reuters, Amazon pourrait être amené à verser au bas mot la somme de 400 millions d’arriérés d’impôts au pays d’Europe qui sont les voisins de la France. En effet, pour ce qui est de la pratique fiscale en Europe, Amazon aurait fait certaines modifications. Dès lors, le commerçant en ligne serait donc critiqué car ses pratiques lui ont permis de payer le moins d’impôts possible. Aussi, des sources affirmeraient que depuis 2015, le commerçant en ligne ne transfère plus ses bénéfices à sa filiale luxembourgeoise, mais paye plutôt des impôts à des pays tels que l’Allemagne, l’Italie, le Royaume Uni. 
Selon la commission européenne, le chiffre 400 millions d’euros ne représenterait qu’une petite estimation. Ce montant pourrait être révisé suite à des pourparlers avec d’autres services communautaires. Une enquête est ouverte depuis presque 2ans. En effet, c’est la Communauté Européenne qui veut déterminer si le grand géant du commerce en ligne a bénéficié d’un avantage illégal. Lorsqu’on a voulu avoir plus d’information, l’exécutif européen s’est muré dans un grand silence.

D’autres enquêtes du même genre en cours

La commission Européenne poursuit aussi d’autres enquêtes  en ce qui concerne la méthode qu’utilisent  beaucoup d’autres entités. En effet, toujours en 2015, La CE a permis la récupération de pratiquement 30 millions d’euros par le Luxemburg. Cette somme constituait des arriérés de Fiat Chrysler Automobiles. Le fisc néerlandais n’a pas été en reste. Il a lui aussi reçu son injonction. Aussi, il faudrait déterminer comment Apple s’en est sorti par rapport à ses impôts considérés comme très minimes par rapport à la normale. 
En effet, selon une source, Apple n’aurait payé que 2% d’impôts sur ses bénéfices réalisés en dehors des Etats Unis. Macdonald ne serait pas non plus en reste en ce qui concerne les investigations qui sont menées quant à ses méthodes aussi au Luxembourg. Comme Amazon, il existe beaucoup de multinationales qui réussissent à échapper souvent totalement à l’impôt et simplement grâce à de l’optimisation fiscale, et ce, malgré leur activité qui est florissante. Il va de soi que toutes ces entreprises ont choisi d’installer leur siège dans des lieux qu’on pourrait considérer comme étant fiscalement favorables. La commission européenne aurait donc beaucoup de pain sur la planche.