lundi 22 juillet 2019

Le constructeur automobile français DS, de nouveau en Chine ?



Les jours mauvais semblent commencer par s’estomper pour la marque automobile française en Asie. En effet, depuis quelques années, ses ventes ont considérablement chutées en Chine, mais il semblerait que les choses aient commencé par prendre un nouvel élan à pas d’escargot. Si le groupe PSA a essuyé une régression générale de 13%, c’est la marque DS qui, de son côté a réussi à faire une croissance de 15% grâce à non nouveau bébé, la DS3 Crossback

Un optimisme renaît auprès de la marque

Pour la première figure de la marque de voiture premium française, la nouvelle gamme e voitures lancée a connu un véritable succès. Sur les 6 mois précédents, elle occupe plus de 84% de toutes les ventes. Si le modèle DS3 est celui qui avait fait le succès de la marque ces dernières années, il n’en est plus le cas aujourd’hui. Yves Bonnefont, le président du groupe n’est pas optimiste pour un renouvellement de ce modèle qui semble être dépassé. Pour succéder à la DS3 Crossback qui est sortie en juin dernier, c’est une SUV qui est en préparation dans les usines. Elle sera lancée et commercialisée l’année prochaine. Il y a quelques mois, la DS7 Crossback avait permis de relancer les ventes de la marque. Mais maintenant, la focalisation est donnée à la DS3 Crossback. Tout de même, il faut noter que cette nouvelle stratégie de pénétration de marché a permis au groupe d’effectuer de nombreuses ventes. Actuellement, la DS a gagné du terrain dans plusieurs pays européens tels que le Danemark, la Belgique et les Pays-Bas. Même en Amérique du Nord, plus précisément en Argentine, le groupe a percé le marché. Une croissance de plus de 143% a été enregistrée sur ce premier semestre sur la vente de la gamme DS.

En Chine, les choses vont mal

Si le groupe réussit à s’imposer sur le marché européen et celui de l’Amérique du nord, il n’en est pas ainsi pour la Chine. Les chiffres réalisés dans ce dernier ne sont pas très encourageants. Sur le marché chinois, près d’une trentaine de millions y sont vendus chaque année et la marque n’a pu livrer que 1800 voitures dans le pays du soleil couchant.  Pour le président du groupe, il n’est pas question d’abandonner, il faudra redoubler d’efforts pour mieux se positionner sur ce marché automobile, qui est le premier dans le monde. Pour Yves Bonnefont, le problème que rencontre le groupe sur ce marché, n’est pas la production, mais surtout une question de communication qui permettra de définir des stratégies de pénétration. Pour lui, il faudra trouver le moyen de faire pénétrer les véhicules DS et de maximiser sur son réseau en Chine. De plus, la DS évolue vers la production de voitures électriques dont la DS3 Crossback hybride et la E-Tense qui sera complètement électrique. D’autres modèles aussi seront mis sur le marché. Avec ces nouveaux produits, le patron de la marque française espère faire un bond sur le marché chinois qui devient de plus en plus électrique.