jeudi 22 juin 2017

Transaction avec le Qatar : Barclays mise en cause




Pendant la crise financière de 2008 des incohérences au niveau financier ont été observé chez Barclays et certains de ses ex dirigeants suite à de versement non signalés. Cela faisait suite à une levée de fonds de près de 12 milliards de livres environ 13,5 milliards d’euros auprès  d’investisseurs qataris.


Une première dans le domaine des banques en Grande Bretagne



Barclays a été désigné comme étant la première banque à subir des poursuites pénales, après une inculpation du Serious Fraud Office (SFO) prononcé mardi, le service anti-fraude financier britannique, une affaire qui date de la crise financière.

La banque anglaise indiquait qu’une étude de sa position était en cours en attendant que les charges retenues  par le SFO se précisent suite à cinq années d’enquêtes sur l’introduction massive de capital, qui l’aidait à éviter le sort de Lloyds et RBS durant la crise. A cet effet l’agence poursuit ainsi les quatre anciens dirigeants de la banque, John Varley, Roger Jenkins, Thomas Kalaris et Richard Boath, suite  à l’enquête sur la collecte de fonds.

Les mis en cause se défendent



Les mis en cause se défendent par le canal de leurs avocats et représentant. L’avocat de Robert Jenkins affirmait que son client avait été conseillé juridiquement aux niveaux internes qu’externes durant la transaction. Quant à Richard Boath, son représentant s’est refusé aux commentaires ainsi qu’un avocat de John Varley qui a emprunté la même voie. Du côté aucun de Thomas Kalaris, aucun représentant n’était immédiatement accessible.

Ils en courent des lourdes peines de prison allant jusqu’à une dizaine d’années, dans le   cas où leur culpabilité seraient avérée. Ce cas inédit ferait d’eux ainsi  les plus haut dirigeants banquiers à être poursuit en Grande-Bretagne. Des études de poursuites au civile ont été indiqué par des avocats du  cabinet RPC pour le compte des actionnaires de Barclays suite aux accusations de la SFO.



Les qataris ne subissent pas d’inquiétude à l’heure actuelle

Depuis la prise de fonction de David Green à la tête de la SFO en 2012 Barclays est la première banque à être poursuit dans le cadre de ce type d’affaire. En dépit de nombreux intérêts qu’ils possèdent dans le Royaume, les qataris ne font l’objet d’aucune inquiétude de la part de l’Organe Britannique à l’heure actuelle. 

Des inculpations de tentative de fraude suite aux déclarations mensongères lors de la levée de fonds en juin 2008, sont indiquées à l’encontre de John Varley ancien directeur général, Roger Jenkins ancien responsable de questions fiscales, Thomas Kalaris ex directeur général de la division gestion privée, et Richard Boath ex-directeur des institutions financières en charge de l’Europe. Le SFO indique que John Varley et Roger Jenkins sont inculpés de tentative d’obtention d’un soutien financier illicite. En effet, ils sont inculpés du même chef d’accusation suite à la deuxième opération d’augmentation de capital en octobre 2008.

Les enquêtes du SFO se sont concentrées sur les arrangements commerciaux entre la banque et les investisseurs qataris durant les deux augmentations de capital réalisées en urgence juin et octobre 2008 au cours de la crise financière.