vendredi 16 juin 2017

La banque de France prévoit une hausse de la croissance




La banque de France vient de dévoiler ses estimations de croissance. Mais du côté de son déficit budgétaire, il est encore loin de baisser pour atteindre les 3% du PIB qui était engagé cette année.

Une économie en croissance sur l’hexagone

La banque Française ambitionne désormais une croissance qui est au moins à 1,4% en fin de cette année, puis une progression de 1,6% en 2018 et aussi en 2019. La publication ce vendredi des estimations semestrielle, la banque dévoile une progression respective de 0,1, 0,2 et de 0,1 point supérieur aux estimations de décembre passé.  Quoique cette situation semble très intéressante, l’économie de la France est très en retrait par rapport à la zone euro. Cette dernière qui a aussi dévoilé ses projections de croissance avec une progression de 0,1 point soit 1,9% en 2017, puis une baisse 1,8% en 2018 et encore 1,7% en 2019.

François Villeroy de Galhau, directeur de la Banque de France déclare que cette différence de point enregistré cette année avec la zone euro montre que la France il faut entamer des procédures de réforme, en mettant l’accent sur la réforme du travail. En principe, la banque de France soutient que la croissance va moins dépendre de la consommation des ménages. Cette érosion monétaire générée par la chute du prix de pétrole n’influence pas grandement la croissance. Par contre, la croissance, contrairement en 2016 et au début de 2017, va être tirée par le commerce extérieur, avec une hausse considérable de ses parts de marché mondial d’exportation. Il va plus loin et dégage que ses prévisions sont plus liées à la conjoncture actuelle et non à la politique économique menée par le gouvernement en place, et les réforme qu’il ambitionne de mettre en place.

La décision de la cour des comptes

La prévision actuelle de déficit public de 3,1% du PIB contre 3,0% qui était dégagé pour la fin de cette année est liée aux informations disponibles. Alors qu’en 2016, le déficit budgétaire avait atteint les 3,4% du PIB.  La banque déclare que l’ancien gouvernement ambitionnait aussi à une différence sur l’estimation du solde public de 2017 à hauteur de -2,8% du PIB. Cette situation est imputable à la hausse nominale du PIB qui a été faible, mais aussi à l’augmentation plus considérable des dépenses publiques. Elle rappelle qu’elle travaille avec les réformes économiques qui sont proposées par le programme du nouveau président Emmanuel Macron au cours de son élection présidentielle. La banque considère que c’est un programme décisif pour atteindre les objectifs de 3%.

En réalité, le nouveau gouvernement a montré son désir de respecter ses engagements en matière de déficit. Mais pour l’instant, il attend que la cour des comptes dévoile au Premier ministre la conjoncture des finances publiques après audit.  Alors que ce dernier paraît avoir quelque doute par rapport à l’objectif de 2,8% déclaré pour 2018. Il exprime son inquiétude en accusant le gouvernement d’avoir primé des plans électoraux au lieu de bien budgétiser.