samedi 24 novembre 2018

L’OCDE s’inquiète sur la croissance à l’échelle mondiale

À l’échelle mondiale, l’économie risque de ne plus tenir d’ici deux ans.  En effet, l’OCDE accroit les risques liés aux activités en annonçant que le taux de croissance pourrait baisser d’ici 2020. D’après les prévisions, ce taux pourrait passer de 3,7% en 2018 à 3,5% en 2020.  Les organisations internationales ne manquent pas d’afficher leurs craintes à la vue de ces résultats peu prometteurs. Ces résultats poussent l’organisation de coopération et de développement économique à réduire le niveau de croissance des derniers mois. Toutefois, il convient de préciser qu’une hausse ou une baisse du produit intérieur brut à l’échelle mondiale dépend de l’activité de chaque pays. Ces derniers peuvent influencer les résultats à l’échelle mondiale en fonction de la branche d’activité dans laquelle ils prospèrent.  Dans certains pays les politiques menées par les chefs d’État peuvent d’une manière ou d’une autre créer un déficit remarquable au niveau du taux de croissance.  Les facteurs créant ce ralentissement de l’économie à l’échelle mondiale peuvent varier d’un pays à un autre. Cette situation peut s’empirer si les choses ne changent pas.

Les tensions au niveau des différentes zones


L’effet de ce ralentissement de la croissance diffère selon les différentes régions du monde. En Europe, le Produit intérieur brut ne croit pas. Au contraire, il ne cesse de chuter. D’après les prévisions, il passerait de 1.9% en 2018 à 1,6% en 2020. Aussi, le soutien apporté par la Banque Centrale au produit intérieur pourrait entrainer une baisse des activités économiques des pays. Notamment en Italie où la crise politique entraine une méfiance par rapport aux institutions financières malgré l’effort fourni par ces derniers.  L’organisation de la coopération et du développement économique prévoit dans ce sens l’augmentation des dettes de l’Italie face à cette crise politique.  Elle escompte une régression du produit intérieur brut de la chine à 6% en 2020 à cause de la crise démographique et de baisse des mises de fond des chinois. Pour l’OCDE les économies qui commencent par s’affleurer  comme l’Argentine et la Turquie peuvent connaitre des chutes,  mais qui resteront hors d’atteinte à l’échelle mondiale. Grâce à leurs marchés qui restent encore peu étendus. Cela peut toutefois entraver la croissance économique sur le marché mondial si la situation ne parvient pas à être réglementée. Quant à la France, le PIB du pays pourrait croitre en 2018, mais connaitre une régression d’ici 2020. Une rechute qui est attribuée au climat sociofiscal.

Les préoccupations de l’OCDE


L’OCDE est particulièrement sceptique face à cette situation, notamment à cause des tensions commerciales et géo politiques qui la sous-tendent. De plus, les politiques commerciales adoptées sont celles qui contribuent à encourager ce ralentissement. En faisant accroitre les charges de production des entreprises et celles de consommation au niveau des ménages, les retombées de ces politiques ne sont pas à applaudir. Dans  certains pays comme les États-Unis, la politique commerciale pourrait faire plus de dégâts et faire ralentir encore plus le niveau du commerce à l’échelle mondiale. Surtout lorsque l’on sait que les tensions commerciales entre les États-Unis ne sont pas près de s’apaiser, ce qui pourrait faire ralentir le commerce international au niveau mondial.