samedi 5 mai 2018

Bruno Le Maire prépare de bonnes nouvelles pour les entreprises



Avec l’appel à l'épargne, la prochaine loi Pacte initié par Bruno Le Maire envisage de mettre sur pied bon nombre de mesures afin d’épauler l'activité des PME et TPE, dont l’abrogation de la limite de 20 employés ainsi que des devoirs y afférant.

La loi Pacte : un coup de pouce pour les entreprises


La loi Pacte n’est pas uniquement destinée à l'épargne de la population française. Elle s'intéresse aussi bien à la naissance qu’à l’évolution des petites entreprises. En France, Bruno Le Maire, le ministre français de l'Économie a annoncé dans un entretien accordé au Parisien-Aujourd'hui plusieurs dispositions dont le but est clair. Autrement dit, faire en sorte que les entreprises trop petites, fragiles et qui n’ont pas assez de mobilité puissent disposer des moyens propres pour grandir et pouvoir récompenser leurs employés, déclare le ministre. Ainsi, il sera facilité la réalisation d'entreprise. Pour créer une entreprise, le ministre français de l'Économie a souligné qu’il faut s’adresser auprès de sept guichets distincts. D’ici 2021, une plateforme unique en ligne sera disponible. Dans ce même ordre d’idées, le stage nécessaire à la création d'entreprises artisanales va aussi être supprimé. Concernant les annonces légales trop chères, chaque personne intéressée payera une somme fixée par forfait. Présentement, le coût de la création d’entreprises artisanales est de 1000 euros, avec une procédure d’un mois. Avec cette nouvelle loi, ce coût deviendra 250 euros pour une semaine, a déclaré Bruno Le Maire.

Les entreprises peuvent désormais recruter sans crainte


Ensuite, l’entreprise sera appelée à devenir grande, mais aussi et surtout à embaucher. De ce fait, le seuil de vingt employés ainsi que les obligations fiscales et sociales qui pèsent sur elle vont être supprimés. Toutefois, une exception est faite pour les obligations relatives à l'emploi de personnes handicapées, souligne le ministre. Celui-ci ajoute que les autres obligations vont, cependant, être annulées et l'État s’en chargera, pour un montant total de 500 millions d'euros. En outre, les entreprises vont devoir désormais dépasser le cap des 10 ou 50 employés durant cinq années d’affilées afin que les obligations sociales et fiscales commencent à s’imposer, a précisé le ministre. Toujours selon lui, cela permettrait à ces entreprises de recevoir des commandes additionnelles et de recruter sans crainte au futur.

Des mesures saluées par les organisations patronales


Par communiqué, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) manifeste sa satisfaction à propos de ces annonces. En fait, celles-ci constituent la réponse à une très ancienne demande de la CPME. Cette dernière accuse depuis longtemps le plafonnement de ces limites qui ne sont rien d’autre qu’un frein à la croissance des entreprises. D’après la Confédération patronale, elles restent favorables au développement de moyennes entreprises. Selon cette organisation, 80 obligations administratives demeurent liées à la limite de 50 employés. Donc, ce n'est pas par hasard s'il y a 2,4 fois davantage d'entreprises avec 49 salariés plutôt que 51 !, précise-t-elle. En somme, toutes ces mesures prévues par la loi Pacte sont estimées à 1,2 milliard d'euros. Bercy prévoit de financer cette somme à partir de 2019 grâce aux faites sur les 140 milliards d'euros dédiées aux entreprises qui ont besoin d’aide.