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Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

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Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

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Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

mardi 23 janvier 2018

Eric Schmidt quitte la présidence d’Alphabet


Alphabet connaît des changements à sa tête. En effet, la maison mère de Google annonce le départ de son emblématique président après 17 ans de bons et loyaux service. Eric Schmidt, puis que c’est de lui qu’il s’agit, a démissionné de la tête d’Alphabet. L’homme était un acteur essentiel de la montée en gamme du géant américain de l’Internet. L’annonce a été faite fin décembre par le groupe Alphabet et doit être effective en ce mois de janvier. Avec ce départ, Alphabet, devenu un géant technologique mondial va connaître une nouvelle tournure dans son évolution, une évolution dont Eric Schmidt a largement contribué durant toute sa présidence.

Eric Schmidt, 17 ans de services


Eric Schmidt est un homme emblématique du groupe Alphabet, tant l’homme a marqué de son empreinte la maison mère de Google. En effet, c’est en 2001 qu’il est arrivé chez Google comme directeur général. Une fonction qu’il a tenue durant 10 ans aux cotés des deux fondateurs du magnat de l’internet, Larry Page et Sergey Brin. Devenu président du Conseil d’administration de Google en 2011, Eric Schmidt a aidé la société à devenir le géant qu’il est de nos jours. Il quitte ainsi une maison qu’il connaît bien mais reste tout de même membre du conseil d’administration. Il s’agit pour lui d’un bon moment de transition dans l’évolution d’Alphabet.

Des moments forts sous sa présidence


A la tête d’Alphabet, Eric Schmidt a apporté des décisions marquantes pour booster l’entreprise technologique. Il a amener loin l’image d’Alphabet partout dans le monde, entretenant de bonnes relations avec beaucoup d’Etat notamment sur l’évolution des nouvelles technologies. C’est lui, en 2004, qui a été à la baguette de l’introduction en bourse de Google. Egalement, Eric Schmidt a largement contribué à la naissance d’Android, le système d’exploitation pour téléphonie mobile. L’un des moments forts qui ont marqué sa présidence, restera sans doute en 2015 où il a joué un rôle essentiel dans la restructuration d’Alphabet qui devient ainsi maison mère de Google.

Une bonne sante financière pour Alphabet



Eric Schmidt quitte certes la présidence d’Alphabet mais laisse une société avec de bons chiffres au niveau de ses finances. Malgré des débuts difficiles avec les ennuis de justice connus par Google en 2001, à l’image d’autres mastodontes comme Apple, le charismatique homme a su redresser la barre. Aujourd’hui, la société Alphabet connaît une capitalisation boursière de 741 milliards de dollars. Des chiffres qui sont inédits dans l’évolution du géant de la technologie. Ce qui laisse optimiste de nombreux experts qui prévoient pour Alphabet un chiffre d’affaire de plus de 100 milliards de dollars. L’avenir devrait être serein pour la société qui vient de voir partir Eric Schmidt.

Le parquet de Paris à l’assaut de Lactalis


Lactalis, le fabricant de lait infantile a à faire avec la justice française. En effet le leader mondial des produits laitier et fromager est frappé par un scandale de contamination après la découverte de salmonelle dans ces laits destinés aux nourrissons. D’après une source judiciaire bien avertie, le  parquet de Paris poursuit l’entreprise agroalimentaire, Lactalis pour « blessures involontaires » et « mise en danger de la vie d’autrui ».  Déjà mi-décembre, l’entreprise avait été contraint de rappeler sur le marché plus de 600 produits. La justice française a ouvert une enquête après des hospitalisations d’une douzaine d’enfants ayant consommé des laits fabriqués par le groupe.

Une sale affaire pour le grand laitier


L’enquête ouvert par le parquet de Paris vise à apporter des éclaircissements et situer les niveaux de responsabilités du leader français des produits laitiers, Lactalis quant aux contaminations à la salmonelle dont ont été victime certains nourrissons. En effet, prêt de 23 nouveau-nés ont présenté des cas de salmonellose, après avoir pris du lait Lactalis, et une douzaine a été admis à l’hôpital. Plus de peur que de mal, les nourrissons hospitalisés sont sortis indemnes. Ces informations ont été fournies par l’Agence Santé publique France et concerne particulièrement le site de Craon du groupe laitier. Officiellement l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) va travailler avec les gendarmes de la section de recherche d’Angers pour mener pour apporter les éclaircissements attendus. Il s’agit la d’une enquête entamée le 22 décembre, et qui se veut préliminaire sur un dossier très sensible et de mauvais augure pour Lactalis.

Un rappel des produits Lactalis


Conséquence de ce qui s’appelle désormais le scandale Lactalis, le géant de l’industrie agroalimentaire français va retirer sur le marché des tonnes de ses produits. Une opération, d‘ores et déjà entamée depuis le 21 décembre dernier avec  le retrait sur le marché de près 720 lots de produits laitiers pour nourrissons. Egalement elle concernait tout autre produit du grand laitier présentant des risques de cas de salmonellose pour les tout-petits. Ces retraits sont venus s'ajouter aux premiers lots de produits rappelés par l’industriel agroalimentaire et qui  étaient de 625 produits rien que dans les semaines qui ont suivi cet esclandre. D’après les premières révélations, des milliers de tonnes de produits doivent être extraits des magasins et autres livreurs allant des marques Picot jusqu'à celle Milumel sans oublier Taranis. La situation s’annonce donc difficile pour le géant laitier, d’autant plus que l’UFC-Que Choisir, l’association de défense des consommateurs a prévu de se constituer partie civile dans l’affaire.