Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates
Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.
Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français
Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.
L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand
Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.
Yahoo! et la croissance externe à marche forcée
Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.
Alain Pons et les ambitions de Deloitte
L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.
samedi 29 décembre 2018
La Fed constitue le seul problème de l’économie américaine selon Donald Trump
18:18:00
Donald Trump, économie américaine, La Fed
Le président américain persiste dans ses accusations envers
la banque centrale américaine qui selon lui augmente les taux d’intérêt à un
rythme trop rapide. Ce qui accroit ainsi l’angoisse et l’inquiétude des
investisseurs.
Donald Trump reste sur sa position de critique à l’endroit
de la banque centrale américaine. Il affirme ainsi que la manière dont celle-ci
augmente les taux d’intérêt est beaucoup trop rapide même si cela s’inscrit
dans un contexte d’inquiétude sur la croissance de l’économie américaine. Le
président a ainsi affirmé dans la presse que les taux d’intérêt sont augmentés
trop rapidement tout en ne manquant pas de souligner l’augmentation d’un quart
de point la semaine passée. Il ajoute que c’est la bonne santé de l’économie
qui fait qu’ils augmentent les taux d’intérêt afin de se protéger. La Fed est
ainsi considérée par le président comme l’unique problème de l’économie des États
unis avec des membres qui ne sentent pas assez informés sur le marché ainsi que
des investisseurs de plus en plus inquiets.
Les décisions de la Fed sont constamment critiquées par le
président américain. D’ailleurs les rumeurs sur le limogeage du président de la
banque centrale ont été démenties par le secrétaire américain au trésor. Donal
Trump a ainsi renouvelé sa confiance à ce dernier qu’il considère comme
intelligent et talentueux, et cela malgré la nervosité qu’avait engendrée le
secrétaire américain dans le contexte de la conjoncture du pays. Les marchés
deviennent de plus en plus fragiles avec une peur du ralentissement économique
et des impacts de la guerre commerciale opposant les États unis à la Chine.
L’inquiétude est renforcée par la fermeture partielle de beaucoup
d’administrations fédérales causée par un manque de financement. Ceci pourrait
continuer jusqu’en janvier 2019. La bourse de Tokyo a été gagnée mardi par Wall
Street et un pourcentage de plus de 5% a été lâché à la clôture suite à un
week-end prolongé. Donald Trump a fait un appel aux investisseurs leur
demandant de rester calme tout en ajoutant qu’il fait confiance aux entreprises
américaines. Il déclare ainsi que ces dernières se portent à merveille et qu’il
a entièrement confiance en elles et que cette situation est une excellente
opportunité d’investissement. Cependant selon le chef de la division Asie Pacifique
chez Oanda, les investisseurs ne font pas confiance à l’administration de
Donald Trump. Il rajoute que ceux-ci se fient à leur perception et elle n’est
pas bonne du tout en ce moment.
L’alliance Renault-Nissan sous tension après l’arrestation de Carlos Ghosn
18:07:00
Alliance, Arrestation, Carlos Ghosn, Renault-Nissan
Alors qu’on pensait qu’il allait être libéré, Carlos Ghosn
restera encore en prison, la justice japonaise a pris la décision de prolonger
sa gare à vue jusqu’au 1er janvier. L’arrestation du PDG de
Renault a fait ressortir les brouilles qui existaient entre Nissan et Renault,
de grandes entreprises alliées jusqu’ici, mais qui se vouent une rivalité
féroce. Avec ce maintien en détention de l’ex-chef de file de l’alliance
Renault-Nissan, des questions se posent sur l’avenir de cette alliance entre
ces deux géants de l’automobile. Car pendant longtemps Carlos Ghosn a toujours œuvré
pour le rapprochement des deux groupes.
Une alliance Renault-Nissan menacée
Un mois après l’emprisonnement à Tokyo, de l’emblématique homme de l’alliance automobile Renault-Nissan, Carlos Ghosn, les deux groupes ont consenti à se parler enfin en tête-à-tête. En effet, pour une première, Renault Thierry Bolloré, directeur général de Renault et Hiroto Saikawa, nouveau directeur exécutif de Nissan se sont entretenu mardi dernier, aux Pays-Bas. Ceci est la preuve significative qu’il y’a eu plusieurs brouilles non dites qui se sont accumulées entre les deux alliés qui ne semblent pas partager la même vision. L’alliance avec un géant de l’automobile tel que Nissan a permis à Renault d’étendre ses ailes à l’international. Quant à Nissan, l’adossement avec Renault a permis de se sortir des moments difficiles, mais le partenariat apparait plus subi que voulu. Une alliance dont Carlos Ghosn a longtemps contribué à l’instauration pour rendre les deux groupes indissociables.Deux alliés, deux visions différentes
Les deux groupes alliés profitent du partenariat à cause des
bénéfices d’échelles qu’ils font, mais préservent des gammes différentes.
L’arrestation de l’ex-patron de cette alliance Carlos Ghosn a donc installé un
vide malgré une tentative de rapprochement entamée pour se sortir de cette
situation. Dans l’optique de se servir de ses prérogatives comme actionnaire,
le patron de Renault a exhorté à Nissan l’organisation d’une Assemblée générale
extraordinaire et mieux renforcer la présence de Renault dans Nissan. Des
propositions que ce dernier a rejetées en bloc. Nissan souhaite calmer le jeu,
elle a mis en place un comité d’expert dont le rôle est de proposer des
solutions pour mieux réorganiser sa direction. Une réorganisation qui risque de
durer des mois pendant que Renault s’impatiente. Avec ses désaccords, le
divorce entre les deux constructeurs semble plané, ce qui risque d’être
désastreux pour les deux, car leur partenariat a toujours donné de bons
résultats malgré tout. Toutefois, Nissan souhaite accroitre sa force dans
l’alliance alors que Renault ne veut nullement se séparer de ses prérogatives
d’actionnaires.
mardi 18 décembre 2018
Alstom n’a pas besoin de Siemens pour vivre
Une technologie plus rapide et efficace, une portion de la
signalisation dans le continent européen, voici quelques-uns des concessions
que les deux géants européens de la construction Alstom et Siemens ont faites pour
essayer de calmer Bruxelles. Un ensemble de propositions des deux constructeurs
qui pourraient être dérisoires pour entériner leur fusion. Toutefois une
question se pose, Alstom va-t-il nécessairement fusionner avec Siemens tandis
que l’alternative chinoise semble vouer à l’échec ? Une chose est sure,
les deux constructeurs européens ont déjà enclenché leur projet de fusion avec
diverses propositions faites auprès de la Commission européenne.
Le processus enclenché …
Le 12 décembre dernier, Alstom et Siemens ont déposé leur
projet final au niveau de la Commission européenne chargée de la Concurrence.
Dans le but de rassurer Bruxelles qui s’était montré très pessimiste et a
ennoyé une note le 20 octobre passé quant à ce projet de fusion, les deux
groupes avaient fait quelques propositions. Ces dernières sont axées
particulièrement sur des domaines de signalisation, mais aussi des articles de
matériels roulants. Ces remèdes constituent près de 4 % du bénéfice net des
deux groupes fusionnés. Toutefois, ces mesures sont jugées insuffisantes et inappropriées
notamment pour convaincre la Commission européenne. En plus d’autres sources
évoquent que Alstom et Siemens auraient même émis l’idée de faire la cession de
technologies à grande vitesse ainsi que des actifs en Europe dans le domaine de
la signalisation.
Verdict attendu au plus tard le 18 février
Les réticences de la Commission européenne à la Concurrence
qui se dresse contre le projet de fusion des deux groupes s’expliquent par le
fait que celui-ci ôterait toute concurrence sur de nombreux domaines du secteur
ferroviaire tels que la signalisation, la vitesse à grande envergure, le
contrôle, le métro et les réseaux régionaux. Face à ces griefs, les deux
constructeurs adoptent la prudence en attendant la décision finale de la
Commission attendue le 18 février au plus tard. D’après le délégué syndical CFDT
Alstom, Patrick de Cara, les syndicats s’opposent à ce projet de fusion tel
qu’il est élaboré jusqu’ici. D’après lui, ce projet de filiation regorge un
ensemble de risques potentiels concernant l’activité et l’emploi. En plus, les
syndicats fustigent l’arrogance de la direction d’Alstom envers les employés
ainsi que leurs représentants.
L’argument chinois ne tient pas la route …
Pour le délégué syndical central CGT Alstom Boris Amoroz, la
venue des Chinois en Europe n’est pas à l’ordre du jour, donc pas du tout
envisageable actuellement. Il poursuit que sans une base industrielle solide,
les Chinois ne viendront pas. L’argument chinois est donc voué à l’échec. Pour
en témoigner, il prend exemple sur le cas des Coréens qui il y’a une dizaine
d’années ont mis en vente en Grèce et en Irlande un ensemble de trains et
depuis, rien de plus. Dans cette lignée, l’éventualité d’une fusion ratée se
pose. Déjà en mi-novembre, le patron de Siemens Joe Kaeser, avait mentionné
l’impératif de trouver un « plan B ». Alstom et Siemens, en
soumettant à minima des cessions, pourraient en cas d’échec prendre Bruxelles
pour fautif.
3,2 % de PIB : l’objectif de déficit public d’Edouard Philippe
21:37:00
économie, Edouard Philippe, PIB, Plan Macron
Ca y est la décision est tombée, pour Matignon, le plan Macron
va être pour 60 % ingérée par le déficit et les 4 milliards restant seront pris
en compte par de nouvelles solutions et ressources économiques. À termes, il
s’agira donc d’un projet de loi inédit en France, le plus expéditif de
l’histoire. Le texte dénommé « gilets jaunes » sera exposé ce
mercredi sur la table du Conseil des ministres. Un plan à hauteur de 10
milliards d’euros, qui doit être soumis au vote des députées et des sénateurs
qui n’auront deux jours seulement pour en faire l’examen, car le vote est prévu
pour le vendredi. Une première dont l’enjeu est d’aboutir, dès janvier, à la
concrétisation des annonces de Macron.
Matignon consentit une légère hausse du déficit
Pour Matignon le problème résidait dans la compensation du
coût des mesures portant notamment sur l’annulation d’augmentation de la taxe
carbone, de l’abandon de la hausse de la CSG concernant 30 % des
retraites … cette compensation devait éviter un dérapage du déficit plus loin
que les 3 % du PIB, limite que la France ne souhaite pas dépasser. En mettant
60 % du plan présidentiel dans le déficit et laisser le reste financé par
d’autres ressources, Matignon se veut très clair. D’après le premier ministre Edouard
Philippe, son gouvernement assume une petite hausse du déficit à cause de
l’accélération de la réduction des impôts. Pour Edouard Philippe, l’objectif
est désormais d’atteindre en 2019 un déficit de 3,2 % du PIB, alors que 2,8 %
étaient initialement prévus.
Une politique qui vise les grands groupes
Concernant les recettes, les grands groupes qui produisent
un chiffre d’affaires supérieur à 250 millions verront leur impôt sur les
sociétés être soumis à un report de réduction initialement prévue en 2019. Ce
qui permettra de réaliser près de 1,8 milliard d’euros de gain. Les sociétés
dites GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) ne seront pas en reste et subiront
en cours d’année, le paiement d’une nouvelle taxe pour 500 millions d’euros à
l’échelle nationale ou européenne. Pour ce qui est des dépenses, des économies
de plus de 630 millions d’euros ont été déjà envisagées par la commission des
finances, et ce, au moyen de l’abandon d’une baisse de la niche Copé sur des
bénéfices de cessions et la suppression d’un ensemble de mesures visant à
accompagner la défunte hausse prévue des taxes carburant.
mardi 11 décembre 2018
Les gérants de fonds tournent le dos à Facebook
21:12:00
action Facebook, Facebook, gérants de fonds, Mark Zuckerberg
La décadence du géant américain des réseaux sociaux Facebook
se poursuit. Après des remous au sein de l’équipe Facebook poussant certains
cadres et partenaires à quitter le groupe de Mark Zuckerberg, une nouvelle
déconvenue frappe à nouveau le média social. En effet, les gérants de fonds ne
sont plus attirés par Facebook dont la réputation se voit écornée de jour en
jour alors que la rentabilité est également en baisse. Par conséquent, depuis
le début de l’année, de nombreux gérants de fonds ont d’ores et déjà gelé leurs
relations avec Facebook. Ces actions entreprises par les gérants de fonds ont
évidemment des répercussions majeures sur un groupe déjà fortement atteint par
des scandales.
La déchéance ne s’arrête plus pour Facebook
Le départ des gérants de fonds tels que Fidelity
Investments, Putnam et Hartford, vient complètement saper la forte image du
leader mondial des réseaux sociaux. En effet, suite à cela, l’action Facebook a
carrément chuté mardi à environ 37 % à 137,93 dollars, une première depuis le
record de 218,62 en séance obtenue le 25 juillet. Depuis le début de l’année,
une baisse de 21,8 % est désormais affichée contre une hausse de 3,7 %
concernant l’indice Nasdaq, à forte tempérance technologique durant cette même
période. Jeudi, les premiers échanges ont vu reculer la valeur Facebook de 2,3
% du fait de la chute d’ordre de Stifel. Une chute dont le courtier voit causer
de profonds impacts sur l’activité de Facebook. À cette défiance croissante, il
faut ajouter l’affaire Cambridge Analytics, la diffusion frauduleuse de données
personnelles des utilisateurs à des entreprises …
Un raidissement de la marge
Désormais les gérants de fonds se sont détournés de Facebook
et mettent ainsi l’accent sur des entreprises évoluant dans le domaine du
paiement tel que Worldpay ou Visa ou dans celui de consommation courante comme
Chef’s Warehouse ou Pepsico. Les scandales qui touchent Facebook auront bien
des répercussions fortes sur l’augmentation des bénéfices lors des prochains
trimestres. Des conséquences vues par de nombreux agents de fond tels que Jim
Hamel d’Artisan Global Opportunities. Conséquences, ils sont nombreux à avoir
liquidé leur position au sein de Facebook pour les investir dans d’autres
secteurs. En plus de Jim Hamel, il y’a Greg Woodard de Manning & Napier qui
ont choisi d'investir ou renforcer leur position dans des domaines tels que
l’informatique ou la consommation …
Les actions Facebook n’attirent plus
Tandis que l’action Facebook se monnaye aujourd’hui à un
prix plus avantageux à la suite des replis importants. Les gérants de fonds sont
inquiets de la sceptique sur la capacité de Facebook à garder et presser sa
croissance. Un trou noir qui a donc poussé les gérants de fonds à se démarquer
de Facebook pour désormais privilégier les entreprises en quête de réparation
en achetant leurs actions. Des conditions sont mises en évidence pour pouvoir
faire cela, notamment avec un cours des actions Facebook qui devrait de manière
sensible être inférieur. Des indications qui ont été faites par Greg Woodard,
directeur de Manning & Napier.
Mise en examen de Carlos Ghosn pour fraude fiscale
21:08:00
Carlos Ghosn, fraude fiscale, mise en examen
Le PDG de l’alliance Renault Nissan avait défrayé la
chronique suite à son arrestation à Tokyo il y a plusieurs semaines. Il est
désormais mis en examen, car soupçonné de fraude fiscale. Plus précisément, il
lui est reproché une dissimulation de revenus qui aurait duré pendant cinq ans.
Cette inculpation concerne également l’entreprise Nissan qui selon les
autorités ne serait pas neutre dans les affaires de Carlos Ghosn. Ce dernier
aurait perçu des revenus allant jusqu’à 38 millions d’euros soit 5 milliards de
yens sur la période de 2010 à 2015. Carlos Ghosn entraine avec lui dans son
inculpation la société Nissan, mais aussi son bras droit Greg Kelly. Les
deux individus sont donc au cœur de ce scandale qui fait désormais couler
beaucoup d’encres. La responsabilité du constructeur Nissan est
remise en cause dans cet assemblage de malversations qui auraient été opérées
par les deux hommes, du fait des déclarations fausses qui ont été
présentées dans les rapports financiers, sous son couvert.
Loin d’être une mince affaire
De ce que l’on sait, le patron de l’alliance ne sera pas
libéré sous peu. En plus des raisons qui avaient donné suite à son arrestation
il y a quelques semaines et de cette dissimulation de revenus, d’autres charges
d’accusation se dressent à l’encontre de l’intéressé dont la garde à vue risque
d’être bien prolongée. Encore une vingtaine de jours de garde à vue à essuyer
soit bien au-delà de Noël. Carlos Ghosn aurait procédé à diverses fraudes ces
dernières périodes. Cela lui a valu non seulement une inculpation du côté de la
justice, mais également un limogeage au niveau de la présidence du conseil
d’administration de l’alliance. Même si ce renvoi parait ingrat en raison des
efforts fournis par Carlos Ghosn pour rehausser l’image de l’entité, le sort du
PDG ne lui permet plus de rester à ce poste. Les chefs d’accusation contre lui
ne cessent de pleuvoir.
La réaction de Carlos Ghosn
Dans cette affaire, les rumeurs et déclarations farfelues
sont plus nombreuses que les déclarations officielles. Les procureurs
s’expriment peu sur l’affaire et l’individu mis en cause ne manque pas de
montrer à chaque rare occasion qu’il n’est pas coupable. Carlos Ghosn réfute
l’idée selon laquelle il aurait opéré ses malversations et se montre d’ailleurs
apte à se défendre afin de prouver son innocence. Il a d’ailleurs
justifié le fait que certains revenus ne soient pas déclarés par le fait que
ceux-ci n’avaient pas encore été officiellement perçus au moment où les
rapports ont été publiés. Quelle que soit la manière dont se terminera cette
histoire, elle laissera à coup sûr des traces au niveau de l’alliance.
samedi 24 novembre 2018
L’OCDE s’inquiète sur la croissance à l’échelle mondiale
20:34:00
Croissance économique, OCDE
À l’échelle mondiale, l’économie risque de ne plus tenir
d’ici deux ans. En effet, l’OCDE accroit les risques liés aux activités
en annonçant que le taux de croissance pourrait baisser d’ici 2020. D’après les
prévisions, ce taux pourrait passer de 3,7% en 2018 à 3,5% en 2020. Les
organisations internationales ne manquent pas d’afficher leurs craintes à la
vue de ces résultats peu prometteurs. Ces résultats poussent l’organisation de
coopération et de développement économique à réduire le niveau de croissance
des derniers mois. Toutefois, il convient de préciser qu’une hausse ou une
baisse du produit intérieur brut à l’échelle mondiale dépend de l’activité de
chaque pays. Ces derniers peuvent influencer les résultats à l’échelle mondiale
en fonction de la branche d’activité dans laquelle ils prospèrent. Dans
certains pays les politiques menées par les chefs d’État peuvent d’une manière
ou d’une autre créer un déficit remarquable au niveau du taux de
croissance. Les facteurs créant ce ralentissement de l’économie à
l’échelle mondiale peuvent varier d’un pays à un autre. Cette situation peut
s’empirer si les choses ne changent pas.
Les tensions au niveau des différentes zones
L’effet de ce ralentissement de la croissance diffère selon
les différentes régions du monde. En Europe, le Produit intérieur brut ne croit
pas. Au contraire, il ne cesse de chuter. D’après les prévisions, il passerait
de 1.9% en 2018 à 1,6% en 2020. Aussi, le soutien apporté par la Banque
Centrale au produit intérieur pourrait entrainer une baisse des activités
économiques des pays. Notamment en Italie où la crise politique entraine une
méfiance par rapport aux institutions financières malgré l’effort fourni par
ces derniers. L’organisation de la coopération et du développement
économique prévoit dans ce sens l’augmentation des dettes de l’Italie face à
cette crise politique. Elle escompte une régression du produit intérieur
brut de la chine à 6% en 2020 à cause de la crise démographique et de baisse
des mises de fond des chinois. Pour l’OCDE les économies qui commencent
par s’affleurer comme l’Argentine et la Turquie peuvent connaitre des
chutes, mais qui resteront hors d’atteinte à l’échelle mondiale. Grâce à
leurs marchés qui restent encore peu étendus. Cela peut toutefois entraver la
croissance économique sur le marché mondial si la situation ne parvient pas à
être réglementée. Quant à la France, le PIB du pays pourrait croitre en 2018, mais
connaitre une régression d’ici 2020. Une rechute qui est attribuée au climat
sociofiscal.
Les préoccupations de l’OCDE
L’OCDE est particulièrement sceptique face à cette
situation, notamment à cause des tensions commerciales et géo politiques qui la
sous-tendent. De plus, les politiques commerciales adoptées sont celles qui
contribuent à encourager ce ralentissement. En faisant accroitre les charges de
production des entreprises et celles de consommation au niveau des ménages, les
retombées de ces politiques ne sont pas à applaudir. Dans certains pays
comme les États-Unis, la politique commerciale pourrait faire plus de dégâts et
faire ralentir encore plus le niveau du commerce à l’échelle mondiale. Surtout
lorsque l’on sait que les tensions commerciales entre les États-Unis ne sont
pas près de s’apaiser, ce qui pourrait faire ralentir le commerce international
au niveau mondial.
La France toujours aussi attractive à international
20:16:00
économie, économie française, France
Les entreprises étrangères se sont toujours plus en France,
et la tendance ne fait qu’évoluer. Cette courbe évolutive a été confirmée par
une enquête Ipsos à l’initiative des États de la France et qui a été rendu
public le 22 novembre dernier. L’enquête confirme que de nombreux patrons d’entreprises
étrangères trouvent la France de plus en plus attractive. En effet, sur 200
responsables d’entreprises interrogés, près de 74 % ont émis un avis favorable
sur la « Gaule réfractaire ». Un nombre qui a donc évolué en quatre
ans, car seulement passant de 23 % en 2014, 60 % en 2017 et 74 % cette année.
Une bonne nouvelle pour le gouvernement et l’État français
Le président de la République Emmanuel Macron et son
gouvernement souriront sans doute devant les résultats d’une telle enquête.
C’est du moins la pensée ironisant du directeur général délégué d’Ipsos, Brice
Teinturier. Les entreprisses étrangères vont dans la ligne opposée avec la
plupart des Français qui pensent inopportuns les reformes mises en place par
l’exécutif ces 18 mois précédents. En effet, ils sont 95 % des entreprises
étrangères qui approuvent au contraire ces réformes de l’État, les trouvant
plutôt dans le bon sens. Dans cette même lignée, 64 % d’entre eux soutiennent
une accélération de ce mouvement de l’exécutif avec une baisse notoire du coût
du travail. D’après M. Teinturier, ces attentes des entreprises contrastent
violemment avec ce que pensent les Français.
Une hausse des investissements attendue
Avec cette tendance évolutive sur l’attractivité de la
France pour les entreprises étrangères, on s’attend donc à pic des
investissements. Toutefois, ce n’est pas ce que montre le sondage effectué qui
annonce que seulement 18 % des responsables d’entreprises interrogés déclarent
que de nouveaux projets sont lancés. D’après eux, cette tendance s’explique par
la rude concurrence. En effet, la France, malgré qu’elle ait fait son retard,
n’a tout de même pas gagné. Des affirmations d’Amélie Vidal-Simi qui est la PDG
de la partie française de Henkel, société allemande de cosmétique et de
produits d’entretien. Cette impulsion risque fort de s’inverser.
Le mouvement des « gilets jaunes » fait tache
Ce qui fait tache d’huile dans cette phase dynamique pour la
France par rapport aux entreprises étrangères, c’est le mouvement social initié
par ce qu’on appelle les « gilets jaunes ». En effet les actions
entreprises par ce mouvement « très photogénique » sont mal perçues
par de nombreuses maisons mères. D’autant plus que, l’État français a du mal à
contenir la colère des « gilets jaunes » qui de jour en jour prend
plusieurs formes. Selon le vice-président de Steelcase Europe, Guillaume
Alvarez, des questions se posent sur la faculté réelle des autorités françaises
à poursuivre les réformes engagées.
jeudi 15 novembre 2018
L’Italie refuse de céder à la pression
17:30:00
Budget, Commission européenne, Déficit, Italie
Sommée par la Commission européenne de faire des
modifications sur son budget de 2019 au risque d’être sanctionné, l’Italie
garde ses positions. Pour le Vice-Premier ministre, le budget sur lequel le
gouvernement a travaillé est celui dont le pays a besoin pour amorcer sa
croissance. À côté de ses homologues lors d’une conférence de presse, il
affirme que c’est de la volonté du gouvernement de maintenir le déficit du PIB
à 2,4%.
L’exécutif italien ne veut pas obtempérer
Le projet du gouvernement est d’arriver à réduire
considérablement ses dettes publiques et trouver un plan de relance pour
l’activité économique du pays. Lors d’une réunion, l’homme politique italien,
Mr Salvani pouvait laisser entendre que le budget de l’Italie vise à garantir
plus d’emplois à la population, donner plus de droits de retraite et diminuer
les impôts. Pour lui, que cela convienne à Bruxelles ou pas, le plus important
est que l’exécutif italien continuera dans cette démarche. Les autorités de la Commission
européenne ne sont pas favorables au budget italien qui prévoit un déficit du
PIB à 2,4% en 2019 et 2,1% en 2020. Selon Bruxelles les chiffres risquent de
grimper en considérant la croissance de Rome actuellement. Même les rapports du
Fonds Mondial International prévoient une croissance de 1% en 2020 pour
l’Italie et demeurent dans le doute en ce qui concerne ce plan bien établi par
Rome.
L’Italie sera-t-elle sanctionnée ?
Selon les médias du pays, le ministre de l’Économie devra
s’expliquer dans les prochains jours à la Commission européenne par un courrier
en y intégrant la présentation des réformes structurelles du gouvernement et
aussi le plan d’investissement. Si Rome décide de maintenir son budget, elle
risque de subir une poursuite pour ce qu’on appelle ‘’procédure pour déficit
excessif’’ ce qui pourrait emmener le pays à croupir sous des sanctions financières
qui correspondent à 0,2% de son PIB, soit un total de 3,4 milliards d’euros. De
nombreux hauts responsables essayent de dissuader l’Italie et l’emmener au
dialogue. On pourra citer Pierre Moscovici qui est le commissaire européen aux
affaires économiques et Angela Merkel, la chancelière allemande. Pour le
fondateur du cabinet LC, Macro Advisors, Lorenzon Codogno, l’exécutif italien
peut être mis en procédure de déficit excessif d’ici fin janvier. Disposant
d’un délai de 12 à 24 semaines, le pays pourra atteindre les élections
européennes. Selon Lorenzo, le dossier ne pourra pas évoluer tant que la
nouvelle équipe de Bruxelles n'est pas mise en place en 2019.
L’électrique ne va pas contrecarrer les effets du changement climatique
17:20:00
automobile, changement climatique, énergie, Voitures électriques
Depuis un bon moment, un engouement pour l’électrique est
constaté dans presque tous les domaines de la construction. Que ce soit dans le
domaine de l’automobile, de l’aéronautique, la numérisation, etc., tout est en
train de passer à l’électrique dans le monde. Toutes ces alternatives,
considérées comme plus écologiques, plus respectueuses de l’environnement,
n’ont pur ultime but que de limiter le changement climatique et ses effets
nocifs pour la planète et les humains. Mais la question reste de savoir si
toutes ces modifications et tous ces efforts consentis par les producteurs pour
fournir des produits plus écologiques atteindront l'objectif. L’électrique
constitue-t-il une solution aux effets du changement climatique ? Quoi
qu’il en soit, pour les spécialistes du domaine, la réponse à cette
préoccupation s’annonce assez sombre. Certes l’électrique procure bon nombre
d’avantages, car elle permet d’attirer une plus grande augmentation de la
demande. Toutefois, même si elle permet d’atteindre des résultats
significatifs à une petite échelle, il faudrait de gros investissements pour
atteindre les objectifs de protection contre les effets du changement
climatique.
Un bilan mitigé pour l’électrique
Pour les observateurs, le bilan est mitigé. Il est tout à
fait possible de rester optimiste face à cette situation, car on ne peut
affirmer que l’électrique est inutile de nos jours. Cette nouvelle source
d’énergie a un très fort potentiel de développement au contraire. Son
expansion est rapide et si elle peut continuer à se vendre à un prix plus
abordable, elle pourrait s’étendre dans le monde entier et ainsi atteindre les
résultats escomptés. Seul tableau noir qui se profile, c’est que les centrales
à charbon sont toujours utilisées et connaissant leurs fortes émissions en CO2,
le problème est loin d’être résolu. Quoi qu’il en soit, l’on peut déjà se
réjouir du fait que les constructions deviennent de plus en plus électriques et
le monde est désormais tourné vers l’énergie verte. Bon nombre de pays
intègrent désormais l’électrique dans leur système de production. Les autres
leur emboitent tant bien que mal le pas.
Un défi à relever
Pour assurer son développement, une capacité de résistance
aux intempéries doit être introduite dans les constructions électriques. Par
ailleurs, il faut noter que la construction de centrales à charbon non
émettrices de CO2 peut être difficile. La seule alternative plus écologique et
accessible est de faire en sorte que les centrales qui ont été déjà mises sur
pied n’émettent pas de CO2 ou que cette émission puisse être minime. Quoi qu’il
en soit, la conversion à une énergie verte et plus respectueuse de
l’environnement constitue un défi à relever pour tous les États.
mardi 6 novembre 2018
Une nouvelle lancée pour les compagnies aériennes low cost
20:48:00
compagnie aérienne low cost, Icelandair, Primera Air, Wow Air
Au cours de ces derniers mois, de nombreuses compagnies
aériennes ont fait faillite dans le ciel européen, et le plus récent est celui
de la compagnie danoise Primera Air. Au même moment, Wow Air qui est une
compagnie islandaise a pu trouver un acheteur, ce qui lui a permis de conserver
ses plans de vol et de continuer par fonctionner.
Wow Air, acquis par son plus grand concurrent
Alors que Icelandair et Wow Air sont deux compagnies
aériennes qui se disputent les marchés de vols low cost sur le territoire
islandais, l’histoire en a décidé autrement pour ces deux entreprises.
Désormais, les deux compagnies vont travailler ensemble et à l’annonce de ce
rachat, Icelandair connaît une hausse de 42% à la bourse de Reykjavik. Ces deux
compagnies aériennes comptabilisent ensemble 3,8% du marché des vols
transatlantiques. Même si elles dont fusionnées, chacune de ces sociétés va
fonctionner sous son enseigne et sous sa licence. Selon les responsables de la
compagnie Icelandair, cette collaboration s’annonce fructueuse. Créée en 2011,
Wow Air est devenue une compagnie de vols moins chers dans la région
transatlantique pour permettre aux touristes d’effectuer leurs vols vers
d’autres villes européennes, asiatiques et nord-américaines à partir de cette
île. Mais depuis quelques mois maintenant, cette compagnie de vol low cost qui
affichait 36 destinations a commencé par avoir des problèmes dans ses finances.
Wow Air dans une mauvaise passe financière
Déjà en juillet 2018, la compagnie affichait une perte d’élevant
à 13,5 millions de dollars sans les taxes et intérêts en 2017. Cette situation
est due à une grande concurrence dans la région et aussi à cause de la hausse
du prix de pétrole brut. C’est une situation similaire à cette de Primera Air
qui a déclaré faire faillite le 2 octobre passé après avoir fait plusieurs
tentatives pour remonter ses pentes. Même si des chiffres officiels ne sont pas
encore donnés sur la valeur totale de ce rachat, les médias estiment qu’elle
serait d’une somme de 15,8 millions de dollars environ, soit 2 milliards de
couronnes islandaises. En résultat de ce rachat, les actionnaires de Wow Air
percevront un total de 272 millions de titres Icelandair, ce qui constitue
environ 5,4% des actions de la compagnie aérienne. Pour acquérir la totalité du
capital de Wow Air, les dirigeants d’Icelandair devraient attendre
l’approbation des autorités de la concurrence islandaise et aussi leurs
actionnaires.
Alibaba voit son chiffre d’affaires baisser en raison de la guerre commerciale Chine/USA
20:42:00
alibaba, chine, Guerre commerciale, USA
Le groupe Alibaba a annoncé entre le mois de juillet et
septembre sa plus faible hausse de chiffres d’affaires depuis l’année 2016. Une
baisse de chiffre d’affaire causée par l’immense guerre commerciale à laquelle
se livrent la Chine et les États-Unis. Une baisse qui a affecté le géant
chinois qui, exposé à de nombreux risques, voit également ses prévisions de
chiffres d’affaires baisser considérablement.
Les effets de cette guerre commerciale
Il est évident sans nul doute que le groupe Alibaba souffre
énormément des effets de cette guerre dite « commerciale » opposant les États unis
à la Chine. Le Chiffre d’affaires de ce groupe évoluant aussi dans l’e-commerce
avait connu une amélioration de 54,5% sur une période d’un an. Mais ces
chiffres ne sont pas convaincants selon les analystes qui se disent être déçus.
Ainsi concernant l’année fiscale 2019, la société Alibaba a baissé de 4 à 6%
ses prévisions sur son chiffre d’affaires. Les États unis ont largement
augmenté le montant des taxes douanières sur les produits chinois et cela menace
d’engendrer de graves impacts négatifs. Ainsi il y’a le risque de diminution de
la consommation des biens chinois par les Américains d’où une réduction brutale
des activités des usines chinoises et des pertes d’emplois énormes. Tout ceci
va réduire complètement la crédibilité du groupe aux yeux de ses consommateurs.
Il est également important de préciser que le groupe Alibaba subit aussi la
baisse de la croissance en chine.
Des investissements importants dans la vente de rétail
Le chiffre d’affaires du géant chinois Alibaba sur son
e-commerce est estimé à 72,48 milliards de yuans, soit 9,20 milliards d’euros
au cours du 2e semestre de cette année. Ce chiffre représente 84% de son
chiffre d’affaires total et constitue 56% de plus que l’année passée, ce qui
est considéré comme sa plus faible augmentation depuis l’année 2016. Alibaba
avait connu une évolution sur un an de 61% de chiffres d’affaires sur son
e-commerce durant le trimestre passé. Ses ventes de retail progressent de 55%
au niveau international. En fin septembre, on a noté près de 600 millions
d’utilisateurs actifs d’Alibaba par mois. La branche cloud de la société
connait une progression de 90% du chiffre d’affaires. Toujours dans une
perspective d’expansion, l’e-commerçant Alibaba a mis en place des stratégies
online et offline ainsi que des magasins physiques.
lundi 22 octobre 2018
Ben Smith a réussi son premier pari au sein du groupe Air France
23:22:00
Ben Smith, Groupe Air France
A peine quelques mois la tête du groupe Air
France-KLM, Ben Smith le nouveau directeur de la boîte a su régler les
problèmes des syndicaux qui duraient depuis des mois et qui a coûté des
millions à l’entreprise. Par sa personnalité et son charisme, il a prouvé qu’il
avait les compétences pour lesquelles il fut recruté tout en trouvant le bon
milieu et pour les dirigeants de l’entreprise et pour les syndicats.
Une situation bien gérée par Smith
Il y a à peine deux mois, lors de sa nomination,
l’intersyndicale SNPL et les autres syndicats du groupe s’indignaient du départ
de Jean Marc Jamaillac qui n’a pas su mener à bien les négociations salariales
et la nomination d’un étranger canadien à la tête du groupe. Au même moment,
les syndicats réclamaient une augmentation de 5,1% de leurs grilles salariales
qu’ils réclamaient depuis 2011. Même si tout le monde pensait que le canadien
avait les compétences pour régler cette situation, personne ne savait qu’il
arriverait à le faire en seulement moins d’un mois après sa prise de fonction.
Le vendredi 19 octobre, cinq syndicats qui représentaient 76% des voix ont
signé un accord monumental.
Un accord aux conditions acceptables
Pour que Ben Smith arrive à signer cet accord en si peu de
temps, il n’a pas signé de gros chèques, et pourtant il a essayé de mener à
bien les négociations. Des 5,1% d’augmentation des frais que les syndicats
réclamaient, Smith a proposé une augmentation de 2% de salaire en 2018 à effet
rétroactif au premier janvier et une autre augmentation de 2% au 1er janvier
2019. Avec cette méthodologie de Smith, les salariés verront leurs salaires
augmentés de 4% en janvier 2019 par rapport au janvier 2017. Avec cette
négociation certains analystes pensent que cette croissance salariale qui va
coûter 16millions d’euros à l’entreprise est acceptable pour en finir avec les
grèves qui ont coûté 335 millions au groupe.
Ben Smith a su utiliser la bonne méthode
Finalement, la proposition de Ben Smith n’était pas très
loin de celle de son prédécesseur qui proposait une augmentation de 2% en 2018
et 1,65% en 2019. Ce qui a fait la différence, c’est la personnalité des deux
personnages. Le canadien a organisé des réunions calmes où les syndicats ont pu
étaler leurs inquiétudes et les négociations se sont faites dans le respect du
droit de la personne. Il a utilisé de la diplomatie et des techniques de
négociation hors pairs.
Fnac Darty ne sera plus rachetée par Ceconomy
23:18:00
Ceconomy, Fnac Darty, grande distributon, rachat
Depuis plusieurs mois, Ceconomy se préparait à acquérir le
groupe français Fnac Darty spécialisé dans la distribution de matériel
électroménager et dans la culture avec une offre de rachat de 100% de son
capital. Mais face aux récentes difficultés financières, l’offre de rachat de
2,7 milliards d’euros a été avortée. Aux dernières nouvelles, Fnac Darty doit
trouver un autre preneur.
Une offre qui était bienveillante
Les allemands qui ont une bonne part dans le groupe français
nourrissaient l’envie de racheter la Fnac Darty et de faire une entrée en
bourse. A l’époque, quelques éléments étaient favorables à cette OPA. L’entrée
de Sfam et la sortie de Vivendi dans le capital du groupe français, l’intérêt
de Carrefour au groupe ont permis aux allemands de se lancer plus tôt. En juin
passé, l’action de Fnac Darty était de 80 euros et le groupe allemand était
prêt à miser 100 euros par action. Ceconomy avait pour intention de dupliquer
le modèle de développement du groupe français dans son organisme et aussi de
prendre comme exemple les services et produits du groupe français. Les
allemands qui ont intégré le capital de la Fnac l’année passée, prévoyaient de
faire leur rachat un après, et ce, en août dernier. Avant de procéder les
allemands devraient attendre le 25 août pour ne pas avoir à subir à payer
certaines additions au prix de rachat.
Le groupe allemand ne quittera pas Fnac Darty
Même si tout était bien planifié, les choses ne se passeront
pas comme telles. En été dernier, le groupe allemand à fait face à de nombreuses
pertes et difficultés économiques et financières. Les ventes de ses produits
ont baissé complètement, le poussant à faire un avertissement sur trois
marchés. A la fin du mois passé, le groupe a averti ses investisseurs sur les
mauvaises performances. De plus, le cours de Bourse du groupe a perdu 30% ce
qui a entraîné le départ du PDG. Dans ces conditions difficiles pour Ceconomy,
le rachat de la Fnac Darty a été mis de côté. Pour survivre, les allemands ont
promis faire des économies de coûts aux marchés financiers. La question
concernant l’avenir des 24% des parts de Ceconomy dans Fnac Darty se pose
alors. Mais selon les récentes informations, le groupe allemand ne prévoit pas
se débarrasser de ses parts dans le groupe français. Peut-être que lorsque
cette mauvaise passe finira, le groupe pourra relancer le rachat…
mercredi 10 octobre 2018
L’évolution d'AB Sciences dans ses recherches sur le SLA
00:07:00
AB Science, Masitinib, Recherches, SLA
La société pharmaceutique spécialisée dans tout ce qui est
recherche, développement et vente d’inhibiteurs de protéines kinases a fait une
annonce concernant la publication d’un article sur un processus qui n’est pas
connu et entrant dans le cadre du développement de la SLA. Cette publication
sera faite par une équipe internationale de chercheurs. Ces derniers sont issus
de différents instituts et universités et ont publié l’article avec comme titre
« Mast cells and neutrophils mediate peripheral motor pathway degeneration in
ALS ».
Des résultats convaincants
Pour la première fois, les résultats des recherches mettent
l’accent sur des mastocytes et des neutrophiles ayant fait une infiltration
massive révélée pendant l’analyse d’autopsie des malades du SLA. Cette autopsie
indique ainsi que ces cellules sont des facteurs qui favorisent l’évolution de
la maladie. Les résultats obtenus lors de l’analyse de ces malades de SLA sont
les mêmes que ceux issus des résultats d’analyses des nerfs sciatiques et des
muscles d’un modèle pertinent de SLA. D’autre part, il a été prouvé que le
Masitinib a la capacité de réduire grandement l’assemblement des neutrophiles
et des mastocytes au sein de ce modèle de SLA. Ce qui permettrait de
contrecarrer l’évolution de la maladie SLA et la destruction de la mobilité
humaine.
L’efficacité du masitinib prouvée
L’article publié par ces chercheurs internationaux comprend
des explications et des interprétations des résultats obtenus. Ces résultats de
recherche pertinents feront l’objet de présentation lors de la rencontre sur
les maladies motoneurones et celles de la SLA qui se tiendra au niveau
international en décembre prochain. Ces résultats renforcent ceux qui ont été
publiés auparavant et qui mettaient en exergue l’action efficace du masitinib
contre la maladie SLA au niveau du cerveau et de la moelle épinière. Ainsi
l’action du masitinib est de plus en plus prouvée grâce à ces nouveaux
résultats.
Une possibilité de traitement
Le président du comité scientifique d’AB Science a déclaré
que l’essentiel est de retenir qu’une liaison a été faite entre la pathologie
humaine de la SLA ainsi que les données du modèle SLA. Ce lien a été
établi grâce à l’autopsie réalisée sur des échantillons de muscles de malades
souffrant de SLA et de modèles pertinents de SLA. Ainsi l’action efficace du
masitinib sur la maladie SLA a été prouvée et sa capacité à traiter cette
maladie est plus certaine et plus certifiée que jamais.
Marchés publics : l’État met en place 11 mesures pour faciliter l’accès au PME
00:02:00
Etat français, France, marchés publics, PME
Le gouvernement Français a annoncé un plan visant à
permettre aux PME d’accéder facilement aux marchés publics. C’est ainsi un plan
de modernisation qui a été mis en place pour rendre plus simple l’accès des
TPE-PME à ces marchés. Ce projet n’est pas nouveau, toute fois ce n’est que
maintenant que des mesures ont été prises par le gouvernement pour sa
réalisation. Le ministère de l’économie et des finances a déclaré que les PME
ont des difficultés à saisir toutes les occasions sur le plan économique du
fait de la complexité des réglementations.
Une faible part captée par les PME
Les chiffres qui ont été analysés ne sont vraiment pas en
faveur des PME-TPE. En effet, ces dernières représentent pourtant 44% du PIB,
99% des sociétés françaises mais ne gagnent que 28% au sein des marchés publics
soit un montant équivalent à 6,45 milliards d’euros. C’est ce qui a poussé le
gouvernement à procéder à la simplification des règlementations. Pour ce faire,
un code appelé code de la commande publique sera créé pour pouvoir rassembler
les différents textes et réglementations en un seul code unique.
L’État a aussi
décidé d’augmenter le taux minimal du montant des avances pour ainsi faciliter
la tâche à la trésorerie des PME. Ce taux minimal passera ainsi de 5 à 20% et
permettra par la même occasion de réduire le taux maximal de retenue en
garantie. Le gouvernement compte également remédier aux retards de paiements en
mettant en place la méthode d’affacturage inversé. Celle-ci donne la
possibilité à un acheteur public d’obtenir un règlement rapide de ses factures
grâce à un tiers.
Les ordres de services de 0 euros supprimés
Parmi les différentes mesures prises par le gouvernement, on
compte également la suppression des ordres de services à 0 euros. Cette mesure
concerne le domaine de la construction et avait été annoncée au mois de juin à
un congrès du FFB (Fédération Française de Bâtiment). Ainsi cette mesure oblige
les entreprises à réaliser de manière gratuite les travaux qui n’étaient pas
prévus dans le contrat. Pour les PME, elles recevront une rémunération pour
tous travaux n’étant pas inclus dans le contrat. Le gouvernement ainsi que
toutes ces mesures d’apporter un réel changement dans les marchés publics en
les rendant plus souples et plus accessibles.
Toutes ces mesures prises ont
ainsi suscité la satisfaction de la confédération des PME. Elle a ainsi à
travers un communiqué de presse salué le rassemblement des réglementations en
un code unique. Elle a également souligné que l’augmentation du taux minimal va
impacter positivement sur la trésorerie des PME. La méthode d’affacturage
inversé est également vue d’une manière positive par la confédération de même
que la suppression des ordres de services à 0. Ces dernières pourraient ainsi
permettre de contrecarrer certains abus. Mis à part ces mesures, la
confédération dénonce également le problème des seuils nécessaires permettant
de répondre à certains marchés liés à la commande publique.
lundi 1 octobre 2018
André Coisne va démissionner d’Orange Bank
17:25:00
André Coisne, Démission, Orange Bank
Il va bien y avoir changement à la direction de la
banque en ligne d’Orange qui a été lancée en 2016. En effet l’actuel Directeur
Général André Coisne qui avait été un acteur important dans la création
d’Orange Bank va quitter son poste. L’homme avait été placé à la tête d’Orange
Bank lors du lancement de ce dernier il y’a juste un an. Face aux résultats
mitigés de la banque mobile, moult interrogations ont été soulevées. C’est sans
doute celles-ci qui auraient poussé André Coisne à la démission. Un changement
majeur dans une structure qui a du mal à donner jusqu’ici les résultats
escomptés.
Un spécialiste de la banque en ligne
Avec le départ programmé d’André Coisne, Orange Bank se
sépare avec un homme qui connaît bien l’environnement de la banque mobile. En
effet André Coisne avait été auparavant le patron de BforBank, la banque mobile
du groupe Crédit Agricole. C’est lui qui avait contribué également au lancement
en France d’ING Direct. Le futur ex-Directeur General d’Orange Bank est donc un
spécialiste avéré de la banque en ligne. D’après certaines sources, André
Coisne ne devrait pas tout de même pas s’éloigner de la filiale Orange Bank car
il demeurerait Conseiller. A la tête d’Orange Bank, la filiale a tardé à se
lancer et les résultats loin d’être performants.
Un remplacement pas encore prévu
Le spécialiste de la banque en ligne devrait partir en
octobre mais son remplacement poste pour poste n’est pas encore prévu du côté
d’Orange. Par rapport aux retards de lancement de la banque en ligne Paul de
Leusse a été recruté pour venir renforcer le Comité directeur d’Orange Bank.
Une arrivée qui a certainement chamboulé l’organisation au niveau du Comité
Directeur et provoqué cette démission annoncée d’André Coisne. Paul de Leusse
occupe le poste de directeur général adjoint chargé des services en Afrique de
finances mobiles, au niveau d’Orange Bank et d’Orange Money.
Une réorganisation faite sous des résultats qui interrogent
Cette réorganisation au niveau du Comité directeur d’Orange
Bank est intervenue à un moment où les résultats de cette banque mobile sont
loin des prévisions attendues. La néobanque a, en effet, tardé à
convaincre, avec seulement près de 100 000 abonnés en quatre mois. Des
résultats qui ont suscité inquiétudes et interrogations et accentuées notamment
par la non-publication pendant 6 mois, du nombre d’abonnés à Orange Bank.
Ascoval pourrait ne pas être fermée définitivement
Depuis plusieurs mois, l’intersyndicale se bat de toutes ses
forces pour empêcher la fermeture du de l’aciérie Ascoval, située en à
Saint-Sauve et qui emploie 270 salariés. Pour permettre à ces
salariés de continuer par travailler, le gouvernement se propose, par le biais
du ministre de l’économie Bruno Le Maire, de soutenir le plan de
rachat de l’usine par le groupe Altifort. Le plus dur serait de convaincre
Vallourec, propriétaire de l’usine à accompagner ce plan de rachat avec un
financement. Pour l’instant, c’est une lutte difficile qui s’annonce en ce qui
concerne le sort de l’usine d’aciérie.
Bruno Le Maire soutient Ascoval
Pour une situation qui était incertaine jusqu’à un passé
récent, Bruno Kopczynski, le porte-parole de l’intersyndicale (CFDT) se réjouit
que la fermeture de l’usine n’ait pas été prononcée. De même, Xavier Bertrand,
le président du conseil régional de Hauts-de-France montre sa reconnaissance au
ministre de l’économie qui va à l’encontre de la décision du groupe Vallourec
en ce qui concerne la suppression des activités du site. Le conseil régional
est prêt à financer à hauteur de 14 millions d’euros le projet industriel du
groupe Altifort qui s’élève à 140 millions d’euros. Xavier Bertrand espère
alors que l’exécutif pourra mettre la pression à Vallourec afin qu’il puisse
maintenir le cours de ses activités dans l’usine d’Ascoval. Cette dernière a commencé
par avoir des problèmes financiers en 2015, quand Vallourec cherchait à se
débarrasser de cette usine. Emanuel Macron, ministre de l’économie d’alors
accepte la reprise des 60% des parts de l’usine par Ascometal jusqu’en 2017 où
cette entreprise fut placée en redressement fiscal. Le groupe suisse
Schomlz+Bickenbach qui demeure le principal actionnaire du groupe ne pourra pas
approvisionner l’usine sur une longue durée. A cette époque, l’Iran proposait
un plan de rachat juteux, mais face aux tensions diplomatiques, cette affaire
n’a pas été conclue, ce qui laisse Acoval dans une situation
précaire.
Altifort, l’unique solution pour Ascoval
Depuis le départ de l’Iran, aucune entreprise ne s’est
présentée pour le rachat de l’usine jusqu’au jour où Altifort, le groupe
franco-belge évoluant dans le monde de la sidérurgie ne se montre. Il veut
produire du fil d’acier qui est utilisé dans la fabrication des pièces
mécaniques. Pour Bruno Kopczynskice serait une opportunité pour desservir les
constructeurs Toyota, Bombardier et Alstom qui sont dans la région. Pour que le
groupe arrive à ses fins, il aura besoin de l’assistance de Vallourec qui doit
rester encore client pour 1 an et demi afin de lui assurer une production de
200000 tonnes avec un prix préférentiel de 248 euros la tonne. Mais lundi,
Vallourec refuse cette offre parce que selon lui, ce projet ne présente pas de
garanties suffisantes. Depuis le soutien du ministre de l’économie à cette
usine, Les dirigeants de Vallourec ne se sont pas prononcés. Mr Le Maire,
rappelant une part de l’Etat de 16% dans les actifs, ce qui lui permet de
négocier avec lui. Cependant, Vallourec fait face à une perte de 307 millions
d’euros ce premier semestre.
jeudi 20 septembre 2018
La filiale de Bayer, Monsanto fait appel de sa condamnation
20:46:00
bayer, Glyphosate, Monsanto, procès
Condamné à payer une somme de 289 millions de dollars au
jardiner qui a porté plainte contre elle, l’entreprise Monsanto fait appel et
estime que les preuves fournies par son accusateur n’étaient pas suffisantes
pour céder à une telle accusation. Le cancer du jardinier accusateur, pourrait
ne pas être causé par le glyphosate qui n’est pas prouvé être si toxique.
Les preuves de Dewayne Johnson sont-elles insuffisantes ?
Ce n’est pas la première fois qu’une telle histoire se
présente à la cour de San Francisco. Partout aux Etats-Unis, de nombreux
employés, victimes de l’utilisation de produits chimiques lors de leur service
ont porté des plaintes contre leurs employeurs. C’est l’histoire de Johnson
Dewayne qui est un jardinier atteint du cancer après avoir utilisé le
glyphosate. Selon l’entreprise, les preuves fournies par Mr Johnson ne sont pas
suffisantes pour poursuivre l’accusation. Il faut reconnaître que Monsanto est
le principal fabricant des herbicides à base du glyphosate depuis plus de 40
ans sur la marché. Depuis la mise sur le marché de ces produits, des analyses
scientifiques ont été faites, prouvant que le glyphosate n’est pas nuisible à
la santé. Selon la filiale de Bayer qui est accusée par le jardiner, les
preuves présentées sont inférieures à la norme de causalité requise par la loi
californienne. Un appel a été fait donc ce 18 septembre à la cour de Californie
pour trouver une autre tournure à cette affaire.
Le 10 octobre, date d’un nouveau procès
C’est en 2016 que le procès de Johnson Dewayne a été fait
rapidement à cause de son état de santé précaire, qui est un cancer du système
lymphatique. Nommé lymphome non hodgkinien, ce cancer est une atteinte grave au
système immunitaire de l’organisme. Selon Johnson, il aurait écopé de cette
maladie par une exposée sur de nombreuses années aux herbicides Roundup et
Ranger Pro qui sont produits par l’entreprise. La juge Suzanne Bolanos qui
préside le procès a été sommée par Mosanto d’ordonner un autre procès ou de
réduire la somme imposée. Le 10 octobre prochain, un autre procès sera prononcé
et l’entreprise est prête à faire un recours au verdict si elle n’est pas
satisfaite. Après le rachat de la société Monsanto il y a quelques mois pour 63
milliards de dollars, l’action Bayer a connu une baisse après la condamnation
de sa filiale. La clôture de l’action a été faite à 73,30 euros soit une baisse
de 20% avant la condamnation.
La voiture électrique, pas encore dans le style de vie des français ?
20:37:00
français, Voitures électriques
Pour préserver l’environnement et le maintenir sain pour les
générations futures, les gouvernements ont mis des stratégies en place pour
réduire l’émission des gaz à effet de serre. La France s’est lancée dans la
production des voitures électriques pour remplacer les automobiles à diesel et
essence qui ne sont pas bénéfiques pour l’environnement. Selon un sondage, la
majorité des français voudrait bien adopter ce nouveau moyen de transport, mais
certains éléments constituent des freins.
La place de la voiture écologique
Selon une étude réalisée par l’Association nationale pour le
développement de la mobilité électrique et le groupe d’entretien automobile
Mobivia, il a été reconnu que la majeure partie des français voudrait bien
s’essayer à ces voitures électriques qui ne sont pas polluantes. En effet, pour
aider à préserver l’environnement, ils seraient prêts à échanger leurs voitures
contre celles électriques qui sont déjà en circulation par quelques personnes.
Mais, même si c’est leur désir de troquer leurs voitures, il reste encore
quelques raisons qui les empêchent de le faire.
Les voitures ne sont pas accessibles
Même si ces voitures présentes des avantages pour
l’environnement, elles ne sont pas idéales pour une utilisation familiale. Non
seulement elles sont chères, leur autonomie n’est pas assez grande pour faire
de longs voyages. De plus, le temps de recharge est un facteur qui n’encourage
pas l’achat. La plupart de ces véhicules sont destinés à aller sur son lieu de
travail. Selon le sondage, il a été relevé que plus de la moitié des français
seraient prêts à acheter ces véhicules même si leurs prix sont élevés, à la
seule condition qu’ils aient une autonomie supérieure à 500km/h. si les
constructeurs arrivaient à réussir ce défi, les français pour adopter une
nouveau style de vie avec leurs véhicules.
Des voitures aux multiples avantages
Selon les organismes de recherche, l’utilisation de la
voiture électrique peut être d’un gros avantage pour les consommateurs. Le
premier élément serait un bonus écologique de 6000 euros avec une prime de 2500
euros qui est celle de la conversion. Avec ces sommes, les consommateurs
pourraient faire une bonne affaire. De plus, il existe aujourd’hui plus de
23000 stations de recharge sur tout le territoire, environ une station tous les
80km. Ceci est une opportunité qui pourra être exploitée par les conducteurs.
Sur le territoire français, il est remarqué que la jeunesse est plus intéressée
par cette nouvelles technologie que les parents qui sont y sont encore un peu
hostiles.
vendredi 14 septembre 2018
Les salaire des cadres ont connu une hausse en 2017
En 2017, les cadres se sont frottés les mains. En effet,
selon une étude qui a porté sur près de 18.000 cadres, cette année 2017 a vu
une hausse notoire de leur salaire. La tendance a était confirmée par l’APEC
(Association pour l’Emploi des Cadres). Les chiffres publiés montrent nettement
une hausse et de la rémunération médiane brute annuelle et de la rémunération
moyenne brute annuelle. Un constat qui montre que les indicateurs restent
toujours au vert pour les cadres d’entreprise et leurs emplois. Ce qui augure
un avenir optimiste avec un contexte économique assez favorable pour eux avec
des chiffres positifs de la croissance.
Une hausse notoire des rémunérations annuelles
2017 reste à coup sûr une année verte pour les cadres et
leurs emplois. Particulièrement, ce sont les rémunérations annuelles qui ont
grimpé. Il s’agit des rémunérations médianes brutes annuelles et moyennes
brutes annuelles. En effet, de 48.000 euros en 2016, la rémunération médiane
brute annuelle a atteint près de 49.100 euros en 2017. Un pic de 2% qui a été
indiqué par l’association pour l’emploi des cadres et qui a touché une partie
importante des cadres des entreprises (près de 50%). En ce qui concerne la
rémunération moyenne brute annuelle, elle a atteint la barre de 56.000 euros en
2017 alors qu’elle était de 55.600 euros l’année précédente. Cette tendance à
la hausse ne risque guère de changer selon ces cadres qui se disent optimistes pour
les années à venir.
Le secteur de l’industrie, en pôle position
L’augmentation de ces salaires des cadres est davantage
notée dans les entreprises à grande envergure qui regroupent plus de salariés
et de cadres. Dans ces ténors, le salaire médian annuel peut atteindre jusqu'à
51.000 euros contre 45.000 euros en ce qui concerne les petites entreprises.
Malgré tout, ces différences salariales se sont amoindries en 2017 du fait de
l’envergure des entreprises. Le champion de l’augmentation salariale des cadres
est le secteur de l’industrie chimique, pharmaceutique, entre autres. Dans ce
secteur industriel, la rémunération médiane s’est établie en 2017 à près de
52.000 euros. Les autres secteurs tels que le commerce, la construction, les
services emboitent respectivement le pas à l’industrie. Ces hausses de salaire
sont toutefois liées à la situation professionnelle des cadres lorsqu’ils
passent d’une entreprise à une autre notamment sans connaître de période de
chômage et qui négocient en avance leur salaire.
280 millions de dollars seront versés à Dassault
16:41:00
Dassault, Dassault Aviation
Dassault avait en décembre infligé un grand affront à Safran
en mettant un terme au programme d’aviation Falcon 5X ainsi qu’au moteur. Suite
à cela les 2 compagnies viennent de s’entendre sur un accord financier.
Retour à la normale
C’était en décembre 2017 lorsque la compagnie Dassault avait
annoncé l’interruption du contrat de Silvercrest qui est le moteur devant
servir d’équipement à avion Flacon 5X qui est une nouvelle création de la
compagnie. Les 2 compagnies ont affirmé ce 6 septembre qu’elles ont pu trouver
un terrain d’entente qui mettrait fin à leurs différends. Ainsi cet accord
amiable est caractérisé par une somme de 280 millions de dollars qui sera reçue
par Dassault en guise d’indemnisation. Cette somme sera versée par la compagnie
Safran et les autres clauses commerciales du contrat comme les versements
financiers de Safran ne connaitront aucun changement. Cette entente permettra à
Dassault Aviation de produire des résultats positifs pour cette année 2018.
Safran de son côté déclare que le paiement se fera sur 3ans à compter de cette
année et que le versement des indemnités ne l’affectera pas sur le plan
financier.
L’évolution lente de la compagnie Safran
L’une des raisons de la résiliation du contrat par Dassault
est son impatience face au développement du moteur. En effet la compagnie
Safran n’évoluait pas vraiment sur la fabrication de ce moteur et
l’interruption du contrat fut une grande honte pour la compagnie. On sait tous
que Safran occupe une place de choix au sein du secteur de l’aviation sociale.
La compagnie est connue pour la fabrication de moteurs pour les monocouloirs et
dans le domaine militaire. Cependant, la question que se pose beaucoup est
pourquoi la compagnie Safran a eu tant de mal pour la fabrication du moteur
Silverest pour Dassault. Cette réalisation est une occasion pour la compagnie
de faire son entrée dans le domaine de l’aviation des affaires, de diversifier
et d’étendre son marché. Heureusement que la compagnie Dassault n’a finalement
pas interrompu le contrat. Cette dernière a affirmé qu’elle a signé avec le
groupe Safran le contrat concernant la fourniture du moteur qui servira à
équiper le programme Falcon5x. Le lancement du programme Falconx6 qui est un
avion haut de gamme par Dassault montre que Dassault semble s’être détourné de
la compagnie Safran. D’autant plus que cet avion haut de gamme fera son premier
en 2021.
mardi 4 septembre 2018
L’été a été rayonnant pour PSA et Renault
18:31:00
hausse des ventes, PSA, Renault
Au mois d’aout dernier, le marché de l’automobile français a
connu une hausse de 40% qui s’est bien fait remarquer par une arrivée de
voitures neuves sur le territoire français. Avec le nombre important de
nouveaux véhicules qui sont actuellement à la disposition des français, il est
facile d’affirmer que le secteur automobile a encore la tête haute dans le
pays. A l’instar des augmentations en termes d’immatriculation du mois d’Août,
les mois précédents ont également rapportés près de 1 513 933. Cette
croissance qui s’élève à près de 8,9% n’aura que des retombées
positives sur Renault et PSA, deux constructeurs automobiles qui ont à leurs
actifs plus de la moitié des parts de l’Hexagone. Le chiffre d’affaires issu de
leurs ventes de voitures à travers le monde (près de deux millions) ne vient
que conforter leurs positions. Cette flambée du niveau de ventes est aussi
attribuable au facteur environnemental inclus dans l’homologation des voitures
à travers des tests antipollution plus pointus.
La réaction des constructeurs automobiles
Face à cette nouvelle décision européenne de renforcer les
tests de pollution, certaines marques de constructeurs sont forcément mieux
armées que d’autre. Pour le cas de Renault, cette homologation ne sera pas très
facile pour eux car ils ont été obligés d’écouler rapidement leurs
anciens modèles de véhicules qui ne pouvaient en aucun cas réussir ces tests vu
qu’ils étaient assez polluants. Néanmoins, cela a contribué à la hausse du
niveau de ventes de ses véhicules. La direction de Renault affirme toutefois
être dans les délais quant à l’homologation. PSA qui a anticipé ces nouvelles
règlementations environnementales avait déjà doté ces modèles de moteurs et de
filtres résistants pour être aptes à passer ses tests.
Un changement au niveau de Ford
Le constructeur automobile Ford, envisage la suppression de
plusieurs de ses modèles de véhicules en Europe. Même si rien n’est encore
écrit pour le moment, cet arrêt de production pourrait faire perdre à beaucoup
de personnes leurs emplois. Ainsi, l’entreprise envisagerait de se
centrer sur la production des poids lourds tels que les camions et aussi
les pick-up. Quant aux nouveaux modèles dont la sortie était prévue récemment
telles que Fiesta et Focus, leur avenir devient incertain. A croire que la
sortie de ces modèles n’est plus d’actualité. Le constructeur a d’ailleurs
annoncé que l’entreprise serait prête à procéder à une cession. Si un nouveau
preneur ne se manifeste pas, Ford France pourrait bien fermer.
La chute du français INGENICO Group continue
18:27:00
Chute, INGENICO GROUP, paiement électronique
Le leader mondial du mode de paiement électronique et des
outils de paiement connait encore une baisse ce lundi. Chute qui fait douter la
plupart des investisseurs qui se posent la question sur le business model de
l’entreprise.
Un doute qui persiste
Ce lundi encore, INGENICO GROUP a eu de nouveau une baisse.
Chute qui constitue sa cinquième baisse. Ainsi le groupe a eu une perte de plus
de 6% le mercredi. Des chutes et des problèmes datant du début de l’année 2018.
Il n’y a jusque-là aucune annonce officielle venant de la société, toutes fois
ces chutes font trembler les investisseurs qui craignent largement pour
l’avenir de l’entreprise. Une crainte qui est fondée sur la contre-performance
ainsi que sur l’incertitude concernant l’avenir des terminaux de paiement.
Qu’en est-il du business model de la société INGENICO?
Selon la source Reuters il y’a eu une conférence concernant
la téléphonie sectorielle le 28 août. Cette conférence visait à réfléchir sur
l’avenir des paiements qui sont sécurisés par code sans avoir à utiliser les
terminaux de paiement. Et cette conférence a abouti à une réflexion et un
profond doute concernant l’avenir du groupe INGENICO. Certains ont affirmé
qu’ils ne croient pas que les terminaux de paiement du groupe INGENICO vont
sombrer et disparaitre du marché et jugent exagérés les doutes qui se fondent
autour des baisses successifs du groupe.
Amazon sur le marché du paiement mobile?
La presse Nipponne a rapporté que le géant mondial de
l’E-commerce, Amazon pourrait entrer dans le marché du paiement mobile au
japon. Ce pays est si stratégique pour le groupe INGENICO que dernièrement il y avait renforcé ses services. Cette entrée susceptible d’Amazon
sur ce marché risque de menacer gravement les intérêts du groupe français
INGENICO. Aussi, un actionnaire important du Groupe INGENICO aurait récemment
quitté cette société selon certaines rumeurs qui n’ont toujours pas été
confirmées.
Un rachat éventuel du groupe INGENICO
Des rumeurs concernant le rachat de la société INGENICO
Group par un géant de fonds d’investissement sont aussi entrain de courir.
Il est aussi important de préciser que le groupe Atos qui pour le moment
est soupçonné comme acheteur de la société INGENICO Group a racheté le groupe
américain Syntel pour une somme de 3,4 millions de dollars. Néanmoins Atos
demeure toujours le candidat le plus susceptible de racheter le groupe INGENICO
selon le site spécialisé Mergetmarket.
lundi 27 août 2018
La survie du téléphone fixe est une certitude
18:56:00
RTC, Téléphone fixe, VoIP
Longtemps utilisé dans le monde entier, le réseau
téléphonique commuté prendra fin en France dans quelques semaines. Cette
annonce a suscité des mouvements auprès des personnes du troisième âge ou des
séniors qui semblent ne pas avoir compris ce changement. Les combinés ne
changeront pas, c’est la technologie qui changera.
La technologie RTC devient désuète
C’est au 19ème siècle que cette technologie
a fait son apparition et ne s’est propagée qu’au 20ème siècle
dans les ménages. Le réseau téléphonique commuté fait référence commutateur
téléphonique du réseau public qui sert de communication entre deux téléphones.
Tous les opérateurs en France continuent toujours par l’utiliser. Selon le
premier réseau téléphonique Orange qui vend aussi ce service, plus de 9
millions de français possèdent encore ce réseau commuté. Devenue désuète parce
qu’elle ne permet pas l’accès à l’internet, cette technologie ne sera plus
utilisée en France dès le 15 novembre 2018. La grande ambition est d’arrêter
complètement l’utilisation de ces lignes RTC dans 5 ans, afin de faire place à
la nouvelle technologie VoIP. Cette dernière est déjà utilisée par de nombreux
français qui possèdent une box internet. Peu importe les changements qui se
feront, il est important de noter que le réseau cuivre ne peut pas perdre
totalement son utilisation à cause de son importance dans le fonctionnement du
réseau ADSL.
La nouvelle box avec la VoIP
L’Autorité de régulation des communications électroniques et
des postes est celle qui est en charge de tous les détails de cette mutation.
Tout compte fait, la population est déjà informée sur les transformations qui
devraient s’opérer dans les 5 prochaines années. Le réseau Orange a pour sa
part procédé à des tests dans certaines régions de la France, principalement en
Bretagne et compte proposer la box VoIP pour remplacer les RTC. Le processus
est simple, il ne s’agira que d’utiliser un câble pour raccorder son téléphone
fixe à ce boîtier pour effectuer les mêmes communications. Prochainement, les
réseaux concurrents du pays pourraient proposer la même chose, et les prix de
communication resteront inchangés peu importe le dispositif utilisé. Mais la
grande question restera de savoir si le prix de la box sera supporté par le
client. Si Orange est un réseau de communication universel, il n’y a pas de
craintes en ce qui concerne le prix des services. Mais, l’Association française
des utilisateurs de télécommunications exprime des réserves et des craintes en
ce qui concerne les ventes forcées et les abus qui seront perpétrés aux couches
fragiles constituées par les personnes âgées.
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