Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

samedi 29 décembre 2018

La Fed constitue le seul problème de l’économie américaine selon Donald Trump


Le président américain persiste dans ses accusations envers la banque centrale américaine qui selon lui augmente les taux d’intérêt à un rythme trop rapide. Ce qui accroit ainsi l’angoisse et l’inquiétude des investisseurs. 

Des critiques à l’endroit de la banque centrale


Donald Trump reste sur sa position de critique à l’endroit de la banque centrale américaine. Il affirme ainsi que la manière dont celle-ci augmente les taux d’intérêt est beaucoup trop rapide même si cela s’inscrit dans un contexte d’inquiétude sur la croissance de l’économie américaine. Le président a ainsi affirmé dans la presse que les taux d’intérêt sont augmentés trop rapidement tout en ne manquant pas de souligner l’augmentation d’un quart de point la semaine passée. Il ajoute que c’est la bonne santé de l’économie qui fait qu’ils augmentent les taux d’intérêt afin de se protéger. La Fed est ainsi considérée par le président comme l’unique problème de l’économie des États unis avec des membres qui ne sentent pas assez informés sur le marché ainsi que des investisseurs de plus en plus inquiets.

Une tension commerciale entre les États-Unis et la Chine


Les décisions de la Fed sont constamment critiquées par le président américain. D’ailleurs les rumeurs sur le limogeage du président de la banque centrale ont été démenties par le secrétaire américain au trésor. Donal Trump a ainsi renouvelé sa confiance à ce dernier qu’il considère comme intelligent et talentueux, et cela malgré la nervosité qu’avait engendrée le secrétaire américain dans le contexte de la conjoncture du pays. Les marchés deviennent de plus en plus fragiles avec une peur du ralentissement économique et des impacts de la guerre commerciale opposant les États unis à la Chine. 
L’inquiétude est renforcée par la fermeture partielle de beaucoup d’administrations fédérales causée par un manque de financement. Ceci pourrait continuer jusqu’en janvier 2019. La bourse de Tokyo a été gagnée mardi par Wall Street et un pourcentage de plus de 5% a été lâché à la clôture suite à un week-end prolongé. Donald Trump a fait un appel aux investisseurs leur demandant de rester calme tout en ajoutant qu’il fait confiance aux entreprises américaines. Il déclare ainsi que ces dernières se portent à merveille et qu’il a entièrement confiance en elles et que cette situation est une excellente opportunité d’investissement. Cependant selon le chef de la division Asie Pacifique chez Oanda, les investisseurs ne font pas confiance à l’administration de Donald Trump. Il rajoute que ceux-ci se fient à leur perception et elle n’est pas bonne du tout en ce moment.


L’alliance Renault-Nissan sous tension après l’arrestation de Carlos Ghosn


Alors qu’on pensait qu’il allait être libéré, Carlos Ghosn restera encore en prison, la justice japonaise a pris la décision de prolonger sa gare à vue jusqu’au 1er janvier. L’arrestation du PDG de Renault a fait ressortir les brouilles qui existaient entre Nissan et Renault, de grandes entreprises alliées jusqu’ici, mais qui se vouent une rivalité féroce. Avec ce maintien en détention de l’ex-chef de file de l’alliance Renault-Nissan, des questions se posent sur l’avenir de cette alliance entre ces deux géants de l’automobile. Car pendant longtemps Carlos Ghosn a toujours œuvré pour le rapprochement des deux groupes. 

Une alliance Renault-Nissan menacée

Un mois après l’emprisonnement à Tokyo, de l’emblématique homme de l’alliance automobile Renault-Nissan, Carlos Ghosn, les deux groupes ont consenti à se parler enfin en tête-à-tête. En effet, pour une première, Renault Thierry Bolloré, directeur général de Renault et Hiroto Saikawa, nouveau directeur exécutif de Nissan se sont entretenu mardi dernier, aux Pays-Bas. Ceci est la preuve significative qu’il y’a eu plusieurs brouilles non dites qui se sont accumulées entre les deux alliés qui ne semblent pas partager la même vision. L’alliance avec un géant de l’automobile tel que Nissan a permis à Renault d’étendre ses ailes à l’international. Quant à Nissan, l’adossement avec Renault a permis de se sortir des moments difficiles, mais le partenariat apparait plus subi que voulu. Une alliance dont Carlos Ghosn a longtemps contribué à l’instauration pour rendre les deux groupes indissociables.

Deux alliés, deux visions différentes 


Les deux groupes alliés profitent du partenariat à cause des bénéfices d’échelles qu’ils font, mais préservent des gammes différentes. L’arrestation de l’ex-patron de cette alliance Carlos Ghosn a donc installé un vide malgré une tentative de rapprochement entamée pour se sortir de cette situation. Dans l’optique de se servir de ses prérogatives comme actionnaire, le patron de Renault a exhorté à Nissan l’organisation d’une Assemblée générale extraordinaire et mieux renforcer la présence de Renault dans Nissan. Des propositions que ce dernier a rejetées en bloc. Nissan souhaite calmer le jeu, elle a mis en place un comité d’expert dont le rôle est de proposer des solutions pour mieux réorganiser sa direction. Une réorganisation qui risque de durer des mois pendant que Renault s’impatiente. Avec ses désaccords, le divorce entre les deux constructeurs semble plané, ce qui risque d’être désastreux pour les deux, car leur partenariat a toujours donné de bons résultats malgré tout. Toutefois, Nissan souhaite accroitre sa force dans l’alliance alors que Renault ne veut nullement se séparer de ses prérogatives d’actionnaires.

mardi 18 décembre 2018

Alstom n’a pas besoin de Siemens pour vivre


Une technologie plus rapide et efficace, une portion de la signalisation dans le continent européen, voici quelques-uns des concessions que les deux géants européens de la construction Alstom et Siemens ont faites pour essayer de calmer Bruxelles. Un ensemble de propositions des deux constructeurs qui pourraient être dérisoires pour entériner leur fusion. Toutefois une question se pose, Alstom va-t-il nécessairement fusionner avec Siemens tandis que l’alternative chinoise semble vouer à l’échec ? Une chose est sure, les deux constructeurs européens ont déjà enclenché leur projet de fusion avec diverses propositions faites auprès de la Commission européenne.

Le processus enclenché …


Le 12 décembre dernier, Alstom et Siemens ont déposé leur projet final au niveau de la Commission européenne chargée de la Concurrence. Dans le but de rassurer Bruxelles qui s’était montré très pessimiste et a ennoyé une note le 20 octobre passé quant à ce projet de fusion, les deux groupes avaient fait quelques propositions. Ces dernières sont axées particulièrement sur des domaines de signalisation, mais aussi des articles de matériels roulants. Ces remèdes constituent près de 4 % du bénéfice net des deux groupes fusionnés. Toutefois, ces mesures sont jugées insuffisantes et inappropriées notamment pour convaincre la Commission européenne. En plus d’autres sources évoquent que Alstom et Siemens auraient même émis l’idée de faire la cession de technologies à grande vitesse ainsi que des actifs en Europe dans le domaine de la signalisation.

Verdict attendu au plus tard le 18 février


Les réticences de la Commission européenne à la Concurrence qui se dresse contre le projet de fusion des deux groupes s’expliquent par le fait que celui-ci ôterait toute concurrence sur de nombreux domaines du secteur ferroviaire tels que la signalisation, la vitesse à grande envergure, le contrôle, le métro et les réseaux régionaux. Face à ces griefs, les deux constructeurs adoptent la prudence en attendant la décision finale de la Commission attendue le 18 février au plus tard. D’après le délégué syndical CFDT Alstom, Patrick de Cara, les syndicats s’opposent à ce projet de fusion tel qu’il est élaboré jusqu’ici. D’après lui, ce projet de filiation regorge un ensemble de risques potentiels concernant l’activité et l’emploi. En plus, les syndicats fustigent l’arrogance de la direction d’Alstom envers les employés ainsi que leurs représentants.

L’argument chinois ne tient pas la route …


Pour le délégué syndical central CGT Alstom Boris Amoroz, la venue des Chinois en Europe n’est pas à l’ordre du jour, donc pas du tout envisageable actuellement. Il poursuit que sans une base industrielle solide, les Chinois ne viendront pas. L’argument chinois est donc voué à l’échec. Pour en témoigner, il prend exemple sur le cas des Coréens qui il y’a une dizaine d’années ont mis en vente en Grèce et en Irlande un ensemble de trains et depuis, rien de plus. Dans cette lignée, l’éventualité d’une fusion ratée se pose. Déjà en mi-novembre, le patron de Siemens Joe Kaeser, avait mentionné l’impératif de trouver un « plan B ». Alstom et Siemens, en soumettant à minima des cessions, pourraient en cas d’échec prendre Bruxelles pour fautif.




3,2 % de PIB : l’objectif de déficit public d’Edouard Philippe


Ca y est la décision est tombée, pour Matignon, le plan Macron va être pour 60 % ingérée par le déficit et les 4 milliards restant seront pris en compte par de nouvelles solutions et ressources économiques. À termes, il s’agira donc d’un projet de loi inédit en France, le plus expéditif de l’histoire. Le texte dénommé « gilets jaunes » sera exposé ce mercredi sur la table du Conseil des ministres. Un plan à hauteur de 10 milliards d’euros, qui doit être soumis au vote des députées et des sénateurs qui n’auront deux jours seulement pour en faire l’examen, car le vote est prévu pour le vendredi. Une première dont l’enjeu est d’aboutir, dès janvier, à la concrétisation des annonces de Macron.

Matignon consentit une légère hausse du déficit


Pour Matignon le problème résidait dans la compensation du coût des mesures portant notamment sur l’annulation d’augmentation de la taxe carbone, de l’abandon de la hausse de la CSG concernant 30 %  des retraites … cette compensation devait éviter un dérapage du déficit plus loin que les 3 % du PIB, limite que la France ne souhaite pas dépasser. En mettant 60 % du plan présidentiel dans le déficit et laisser le reste financé par d’autres ressources, Matignon se veut très clair. D’après le premier ministre Edouard Philippe, son gouvernement assume une petite hausse du déficit à cause de l’accélération de la réduction des impôts. Pour Edouard Philippe, l’objectif est désormais d’atteindre en 2019 un déficit de 3,2 % du PIB, alors que 2,8 % étaient initialement prévus.

Une politique qui vise les grands groupes


Concernant les recettes, les grands groupes qui produisent un chiffre d’affaires supérieur à 250 millions verront leur impôt sur les sociétés être soumis à un report de réduction initialement prévue en 2019. Ce qui permettra de réaliser près de 1,8 milliard d’euros de gain. Les sociétés dites GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) ne seront pas en reste et subiront en cours d’année, le paiement d’une nouvelle taxe pour 500 millions d’euros à l’échelle nationale ou européenne. Pour ce qui est des dépenses, des économies de plus de 630 millions d’euros ont été déjà envisagées par la commission des finances, et ce, au moyen de l’abandon d’une baisse de la niche Copé sur des bénéfices de cessions et la suppression d’un ensemble de mesures visant à accompagner la défunte hausse prévue des taxes carburant.

mardi 11 décembre 2018

Les gérants de fonds tournent le dos à Facebook


La décadence du géant américain des réseaux sociaux Facebook se poursuit. Après des remous au sein de l’équipe Facebook poussant certains cadres et partenaires à quitter le groupe de Mark Zuckerberg, une nouvelle déconvenue frappe à nouveau le média social. En effet, les gérants de fonds ne sont plus attirés par Facebook dont la réputation se voit écornée de jour en jour alors que la rentabilité est également en baisse. Par conséquent, depuis le début de l’année, de nombreux gérants de fonds ont d’ores et déjà gelé leurs relations avec Facebook. Ces actions entreprises par les gérants de fonds ont évidemment des répercussions majeures sur un groupe déjà fortement atteint par des scandales.

La déchéance ne s’arrête plus pour Facebook


Le départ des gérants de fonds tels que Fidelity Investments, Putnam et Hartford, vient complètement saper la forte image du leader mondial des réseaux sociaux. En effet, suite à cela, l’action Facebook a carrément chuté mardi à environ 37 % à 137,93 dollars, une première depuis le record de 218,62 en séance obtenue le 25 juillet. Depuis le début de l’année, une baisse de 21,8 % est désormais affichée contre une hausse de 3,7 % concernant l’indice Nasdaq, à forte tempérance technologique durant cette même période. Jeudi, les premiers échanges ont vu reculer la valeur Facebook de 2,3 % du fait de la chute d’ordre de Stifel. Une chute dont le courtier voit causer de profonds impacts sur l’activité de Facebook. À cette défiance croissante, il faut ajouter l’affaire Cambridge Analytics, la diffusion frauduleuse de données personnelles des utilisateurs à des entreprises …

Un raidissement de la marge


Désormais les gérants de fonds se sont détournés de Facebook et mettent ainsi l’accent sur des entreprises évoluant dans le domaine du paiement tel que Worldpay ou Visa ou dans celui de consommation courante comme Chef’s Warehouse ou Pepsico. Les scandales qui touchent Facebook auront bien des répercussions fortes sur l’augmentation des bénéfices lors des prochains trimestres. Des conséquences vues par de nombreux agents de fond tels que Jim Hamel d’Artisan Global Opportunities. Conséquences, ils sont nombreux à avoir liquidé leur position au sein de Facebook pour les investir dans d’autres secteurs. En plus de Jim Hamel, il y’a Greg Woodard de Manning & Napier qui ont choisi d'investir ou renforcer leur position dans des domaines tels que l’informatique ou la consommation …

Les actions Facebook n’attirent plus


Tandis que l’action Facebook se monnaye aujourd’hui à un prix plus avantageux à la suite des replis importants. Les gérants de fonds sont inquiets de la sceptique sur la capacité de Facebook à garder et presser sa croissance. Un trou noir qui a donc poussé les gérants de fonds à se démarquer de Facebook pour désormais privilégier les entreprises en quête de réparation en achetant leurs actions. Des conditions sont mises en évidence pour pouvoir faire cela, notamment avec un cours des actions Facebook qui devrait de manière sensible être inférieur. Des indications qui ont été faites par Greg Woodard, directeur de Manning & Napier.

Mise en examen de Carlos Ghosn pour fraude fiscale



Le PDG de l’alliance Renault Nissan avait défrayé la chronique suite à son arrestation à Tokyo il y a plusieurs semaines. Il est désormais mis en examen, car soupçonné de fraude fiscale. Plus précisément, il lui est reproché une dissimulation de revenus qui aurait duré pendant cinq ans. Cette inculpation concerne également l’entreprise Nissan  qui selon les autorités ne serait pas neutre dans les affaires de Carlos Ghosn. Ce dernier aurait perçu des revenus allant jusqu’à 38 millions d’euros soit 5 milliards de yens sur la période de 2010 à 2015. Carlos Ghosn entraine avec lui dans son inculpation la société Nissan, mais aussi  son bras droit Greg Kelly. Les deux individus sont donc au cœur de ce scandale qui fait désormais couler beaucoup d’encres.  La responsabilité du constructeur  Nissan est remise en cause dans cet assemblage de malversations qui auraient été opérées par les deux hommes, du fait des  déclarations fausses qui ont été présentées dans les rapports financiers, sous son couvert.

Loin d’être une mince affaire


De ce que l’on sait, le patron de l’alliance ne sera pas libéré sous peu. En plus des raisons qui avaient donné suite à son arrestation il y a quelques semaines et de cette dissimulation de revenus, d’autres charges d’accusation se dressent à l’encontre de l’intéressé dont la garde à vue risque d’être bien prolongée. Encore une vingtaine de jours de garde à vue à essuyer soit bien au-delà de Noël. Carlos Ghosn aurait procédé à diverses fraudes ces dernières périodes. Cela lui a valu non seulement une inculpation du côté de la justice, mais également un limogeage au niveau de la présidence du conseil d’administration de l’alliance. Même si ce renvoi parait ingrat en raison des efforts fournis par Carlos Ghosn pour rehausser l’image de l’entité, le sort du PDG ne lui permet plus de rester à ce poste. Les chefs d’accusation contre lui ne cessent de pleuvoir.

La réaction de Carlos Ghosn


Dans cette affaire, les rumeurs et déclarations farfelues sont plus nombreuses que les déclarations officielles. Les procureurs s’expriment peu sur l’affaire et l’individu mis en cause ne manque pas de montrer à chaque rare occasion qu’il n’est pas coupable. Carlos Ghosn réfute l’idée selon laquelle il  aurait opéré ses malversations et se montre d’ailleurs apte à se défendre afin de prouver son  innocence. Il a d’ailleurs justifié le fait que certains revenus ne soient pas déclarés par le fait que ceux-ci n’avaient pas encore été officiellement perçus au moment où les rapports ont été publiés. Quelle que soit la manière dont se terminera cette histoire, elle laissera à coup sûr des traces au niveau de l’alliance.


samedi 24 novembre 2018

L’OCDE s’inquiète sur la croissance à l’échelle mondiale

À l’échelle mondiale, l’économie risque de ne plus tenir d’ici deux ans.  En effet, l’OCDE accroit les risques liés aux activités en annonçant que le taux de croissance pourrait baisser d’ici 2020. D’après les prévisions, ce taux pourrait passer de 3,7% en 2018 à 3,5% en 2020.  Les organisations internationales ne manquent pas d’afficher leurs craintes à la vue de ces résultats peu prometteurs. Ces résultats poussent l’organisation de coopération et de développement économique à réduire le niveau de croissance des derniers mois. Toutefois, il convient de préciser qu’une hausse ou une baisse du produit intérieur brut à l’échelle mondiale dépend de l’activité de chaque pays. Ces derniers peuvent influencer les résultats à l’échelle mondiale en fonction de la branche d’activité dans laquelle ils prospèrent.  Dans certains pays les politiques menées par les chefs d’État peuvent d’une manière ou d’une autre créer un déficit remarquable au niveau du taux de croissance.  Les facteurs créant ce ralentissement de l’économie à l’échelle mondiale peuvent varier d’un pays à un autre. Cette situation peut s’empirer si les choses ne changent pas.

Les tensions au niveau des différentes zones


L’effet de ce ralentissement de la croissance diffère selon les différentes régions du monde. En Europe, le Produit intérieur brut ne croit pas. Au contraire, il ne cesse de chuter. D’après les prévisions, il passerait de 1.9% en 2018 à 1,6% en 2020. Aussi, le soutien apporté par la Banque Centrale au produit intérieur pourrait entrainer une baisse des activités économiques des pays. Notamment en Italie où la crise politique entraine une méfiance par rapport aux institutions financières malgré l’effort fourni par ces derniers.  L’organisation de la coopération et du développement économique prévoit dans ce sens l’augmentation des dettes de l’Italie face à cette crise politique.  Elle escompte une régression du produit intérieur brut de la chine à 6% en 2020 à cause de la crise démographique et de baisse des mises de fond des chinois. Pour l’OCDE les économies qui commencent par s’affleurer  comme l’Argentine et la Turquie peuvent connaitre des chutes,  mais qui resteront hors d’atteinte à l’échelle mondiale. Grâce à leurs marchés qui restent encore peu étendus. Cela peut toutefois entraver la croissance économique sur le marché mondial si la situation ne parvient pas à être réglementée. Quant à la France, le PIB du pays pourrait croitre en 2018, mais connaitre une régression d’ici 2020. Une rechute qui est attribuée au climat sociofiscal.

Les préoccupations de l’OCDE


L’OCDE est particulièrement sceptique face à cette situation, notamment à cause des tensions commerciales et géo politiques qui la sous-tendent. De plus, les politiques commerciales adoptées sont celles qui contribuent à encourager ce ralentissement. En faisant accroitre les charges de production des entreprises et celles de consommation au niveau des ménages, les retombées de ces politiques ne sont pas à applaudir. Dans  certains pays comme les États-Unis, la politique commerciale pourrait faire plus de dégâts et faire ralentir encore plus le niveau du commerce à l’échelle mondiale. Surtout lorsque l’on sait que les tensions commerciales entre les États-Unis ne sont pas près de s’apaiser, ce qui pourrait faire ralentir le commerce international au niveau mondial.  




La France toujours aussi attractive à international


Les entreprises étrangères se sont toujours plus en France, et la tendance ne fait qu’évoluer. Cette courbe évolutive a été confirmée par une enquête Ipsos à l’initiative des États de la France et qui a été rendu public le 22 novembre dernier. L’enquête confirme que de nombreux patrons d’entreprises étrangères trouvent la France de plus en plus attractive. En effet, sur 200 responsables d’entreprises interrogés, près de 74 % ont émis un avis favorable sur la « Gaule réfractaire ». Un nombre qui a donc évolué en quatre ans, car seulement passant de 23 % en 2014, 60 % en 2017 et 74 % cette année.

Une bonne nouvelle pour le gouvernement et l’État français


Le président de la République Emmanuel Macron et son gouvernement souriront sans doute devant les résultats d’une telle enquête. C’est du moins la pensée ironisant du directeur général délégué d’Ipsos, Brice Teinturier. Les entreprisses étrangères vont dans la ligne opposée avec la plupart des Français qui pensent inopportuns les reformes mises en place par l’exécutif ces 18 mois précédents. En effet, ils sont 95 % des entreprises étrangères qui approuvent au contraire ces réformes de l’État, les trouvant plutôt dans le bon sens. Dans cette même lignée, 64 % d’entre eux soutiennent une accélération de ce mouvement de l’exécutif avec une baisse notoire du coût du travail. D’après M. Teinturier, ces attentes des entreprises contrastent violemment avec ce que pensent les Français.

Une hausse des investissements attendue


Avec cette tendance évolutive sur l’attractivité de la France pour les entreprises étrangères, on s’attend donc à pic des investissements. Toutefois, ce n’est pas ce que montre le sondage effectué qui annonce que seulement 18 % des responsables d’entreprises interrogés déclarent que de nouveaux projets sont lancés. D’après eux, cette tendance s’explique par la rude concurrence. En effet, la France, malgré qu’elle ait fait son retard, n’a tout de même pas gagné. Des affirmations d’Amélie Vidal-Simi qui est la PDG de la partie française de Henkel, société allemande de cosmétique et de produits d’entretien. Cette impulsion risque fort de s’inverser.

Le mouvement des « gilets jaunes » fait tache


Ce qui fait tache d’huile dans cette phase dynamique pour la France par rapport aux entreprises étrangères, c’est le mouvement social initié par ce qu’on appelle les « gilets jaunes ». En effet les actions entreprises par ce mouvement « très photogénique » sont mal perçues par de nombreuses maisons mères. D’autant plus que, l’État français a du mal à contenir la colère des « gilets jaunes » qui de jour en jour prend plusieurs formes. Selon le vice-président de Steelcase Europe, Guillaume Alvarez, des questions se posent sur la faculté réelle des autorités françaises à poursuivre les réformes engagées.

jeudi 15 novembre 2018

L’Italie refuse de céder à la pression



Sommée par la Commission européenne de faire des modifications sur son budget de 2019 au risque d’être sanctionné, l’Italie garde ses positions. Pour le Vice-Premier ministre, le budget sur lequel le gouvernement a travaillé est celui dont le pays a besoin pour amorcer sa croissance. À côté de ses homologues lors d’une conférence de presse, il affirme que c’est de la volonté du gouvernement de maintenir le déficit du PIB à 2,4%.

L’exécutif italien ne veut pas obtempérer


Le projet du gouvernement est d’arriver à réduire considérablement ses dettes publiques et trouver un plan de relance pour l’activité économique du pays. Lors d’une réunion, l’homme politique italien, Mr Salvani pouvait laisser entendre que le budget de l’Italie vise à garantir plus d’emplois à la population, donner plus de droits de retraite et diminuer les impôts. Pour lui, que cela convienne à Bruxelles ou pas, le plus important est que l’exécutif italien continuera dans cette démarche. Les autorités de la Commission européenne ne sont pas favorables au budget italien qui prévoit un déficit du PIB à 2,4% en 2019 et 2,1% en 2020. Selon Bruxelles les chiffres risquent de grimper en considérant la croissance de Rome actuellement. Même les rapports du Fonds Mondial International prévoient une croissance de 1% en 2020 pour l’Italie et demeurent dans le doute en ce qui concerne ce plan bien établi par Rome.

L’Italie sera-t-elle sanctionnée ?


Selon les médias du pays, le ministre de l’Économie devra s’expliquer dans les prochains jours à la Commission européenne par un courrier en y intégrant la présentation des réformes structurelles du gouvernement et aussi le plan d’investissement. Si Rome décide de maintenir son budget, elle risque de subir une poursuite pour ce qu’on appelle ‘’procédure pour déficit excessif’’ ce qui pourrait emmener le pays à croupir sous des sanctions financières qui correspondent à 0,2% de son PIB, soit un total de 3,4 milliards d’euros. De nombreux hauts responsables essayent de dissuader l’Italie et l’emmener au dialogue. On pourra citer Pierre Moscovici qui est le commissaire européen aux affaires économiques et Angela Merkel, la chancelière allemande. Pour le fondateur du cabinet LC, Macro Advisors, Lorenzon Codogno, l’exécutif italien peut être mis en procédure de déficit excessif d’ici fin janvier. Disposant d’un délai de 12 à 24 semaines, le pays pourra atteindre les élections européennes. Selon Lorenzo, le dossier ne pourra pas évoluer tant que la nouvelle équipe de Bruxelles n'est pas mise en place en 2019.


L’électrique ne va pas contrecarrer les effets du changement climatique


Depuis un bon moment, un engouement pour l’électrique est constaté dans presque tous les domaines de la construction. Que ce soit dans le domaine de l’automobile, de l’aéronautique, la numérisation, etc., tout est en train de passer à l’électrique dans le monde.  Toutes ces alternatives, considérées comme plus écologiques, plus respectueuses de l’environnement, n’ont pur ultime but que de limiter le changement climatique et ses effets nocifs pour la planète et les humains. Mais la question reste de savoir si toutes ces modifications et tous ces efforts consentis par les producteurs pour fournir des produits plus écologiques atteindront l'objectif. L’électrique constitue-t-il une solution aux effets du changement climatique ? Quoi qu’il en soit, pour les spécialistes du domaine, la réponse à cette préoccupation s’annonce assez sombre. Certes l’électrique procure bon nombre d’avantages, car elle permet d’attirer une plus grande augmentation de la demande. Toutefois,  même si elle permet d’atteindre des résultats significatifs à une petite échelle, il faudrait de gros investissements pour atteindre les objectifs de protection contre les effets du changement climatique.

Un bilan mitigé pour l’électrique


Pour les observateurs, le bilan est mitigé. Il est tout à fait possible de rester optimiste face à cette situation, car on ne peut affirmer que l’électrique est inutile de nos jours. Cette nouvelle source d’énergie a un très fort potentiel de développement au contraire. Son  expansion est rapide et si elle peut continuer à se vendre à un prix plus abordable, elle pourrait s’étendre dans le monde entier et ainsi atteindre les résultats escomptés. Seul tableau noir qui se profile, c’est que les centrales à charbon sont toujours utilisées et connaissant leurs fortes émissions en CO2, le problème est loin d’être résolu. Quoi qu’il en soit, l’on peut déjà se réjouir du fait que les constructions deviennent de plus en plus électriques et le monde est désormais tourné vers l’énergie verte. Bon nombre de pays intègrent désormais l’électrique dans leur système de production. Les autres leur emboitent  tant bien que mal le pas.

Un défi à relever


Pour assurer son développement, une capacité de résistance aux intempéries doit être introduite dans les constructions électriques. Par ailleurs, il faut noter que la construction de centrales à charbon non émettrices de CO2 peut être difficile. La seule alternative plus écologique et accessible est de faire en sorte que les centrales qui ont été déjà mises sur pied n’émettent pas de CO2 ou que cette émission puisse être minime. Quoi qu’il en soit, la conversion à une énergie verte et plus respectueuse de l’environnement constitue un défi à relever pour tous les États.


mardi 6 novembre 2018

Une nouvelle lancée pour les compagnies aériennes low cost


Au cours de ces derniers mois, de nombreuses compagnies aériennes ont fait faillite dans le ciel européen, et le plus récent est celui de la compagnie danoise Primera Air. Au même moment, Wow Air qui est une compagnie islandaise a pu trouver un acheteur, ce qui lui a permis de conserver ses plans de vol et de continuer par fonctionner.

Wow Air, acquis par son plus grand concurrent


Alors que Icelandair et Wow Air sont deux compagnies aériennes qui se disputent les marchés de vols low cost sur le territoire islandais, l’histoire en a décidé autrement pour ces deux entreprises. Désormais, les deux compagnies vont travailler ensemble et à l’annonce de ce rachat, Icelandair connaît une hausse de 42% à la bourse de Reykjavik. Ces deux compagnies aériennes comptabilisent ensemble 3,8% du marché des vols transatlantiques. Même si elles dont fusionnées, chacune de ces sociétés va fonctionner sous son enseigne et sous sa licence. Selon les responsables de la compagnie Icelandair, cette collaboration s’annonce fructueuse. Créée en 2011, Wow Air est devenue une compagnie de vols moins chers dans la région transatlantique pour permettre aux touristes d’effectuer leurs vols vers d’autres villes européennes, asiatiques et nord-américaines à partir de cette île. Mais depuis quelques mois maintenant, cette compagnie de vol low cost qui affichait 36 destinations a commencé par avoir des problèmes dans ses finances.

Wow Air dans une mauvaise passe financière


Déjà en juillet 2018, la compagnie affichait une perte d’élevant à 13,5 millions de dollars sans les taxes et intérêts en 2017. Cette situation est due à une grande concurrence dans la région et aussi à cause de la hausse du prix de pétrole brut. C’est une situation similaire à cette de Primera Air qui a déclaré faire faillite le 2 octobre passé après avoir fait plusieurs tentatives pour remonter ses pentes. Même si des chiffres officiels ne sont pas encore donnés sur la valeur totale de ce rachat, les médias estiment qu’elle serait d’une somme de 15,8 millions de dollars environ, soit 2 milliards de couronnes islandaises. En résultat de ce rachat, les actionnaires de Wow Air percevront un total de 272 millions de titres Icelandair, ce qui constitue environ 5,4% des actions de la compagnie aérienne. Pour acquérir la totalité du capital de Wow Air, les dirigeants d’Icelandair devraient attendre l’approbation des autorités de la concurrence islandaise et aussi leurs actionnaires.

Alibaba voit son chiffre d’affaires baisser en raison de la guerre commerciale Chine/USA


Le groupe Alibaba a annoncé entre le mois de juillet et septembre sa plus faible hausse de chiffres d’affaires depuis l’année 2016. Une baisse de chiffre d’affaire causée par l’immense guerre commerciale à laquelle se livrent la Chine et les États-Unis. Une baisse qui a affecté le géant chinois qui, exposé à de nombreux risques, voit également ses prévisions de chiffres d’affaires baisser considérablement.

Les effets de cette guerre commerciale


Il est évident sans nul doute que le groupe Alibaba souffre énormément des effets de cette guerre dite « commerciale » opposant les États unis à la Chine. Le Chiffre d’affaires de ce groupe évoluant aussi dans l’e-commerce avait connu une amélioration de 54,5%  sur une période d’un an. Mais ces chiffres ne sont pas convaincants selon les analystes qui se disent être déçus. Ainsi concernant l’année fiscale 2019, la société Alibaba a baissé de 4 à 6% ses prévisions sur son chiffre d’affaires. Les États unis ont largement augmenté le montant des taxes douanières sur les produits chinois et cela menace d’engendrer de graves impacts négatifs. Ainsi il y’a le risque de diminution de la consommation des biens chinois par les Américains d’où une réduction brutale des activités des usines chinoises et des pertes d’emplois énormes. Tout ceci va réduire complètement la crédibilité du groupe aux yeux de ses consommateurs. Il est également important de préciser que le groupe Alibaba subit aussi la baisse de la croissance en chine. 

Des investissements importants dans la vente de rétail


Le chiffre d’affaires du géant chinois Alibaba sur son e-commerce est estimé à 72,48 milliards de yuans, soit 9,20 milliards d’euros au cours du 2e semestre de cette année. Ce chiffre représente 84% de son chiffre d’affaires total et constitue 56% de plus que l’année passée, ce qui est considéré comme sa plus faible augmentation depuis l’année 2016. Alibaba avait connu une évolution sur un an de 61% de chiffres d’affaires sur son e-commerce durant le trimestre passé. Ses ventes de retail progressent de 55% au niveau international. En fin septembre, on a noté près de 600 millions d’utilisateurs actifs d’Alibaba par mois. La branche cloud de la société connait une progression de 90% du chiffre d’affaires. Toujours dans une perspective d’expansion, l’e-commerçant Alibaba a mis en place des stratégies online et offline ainsi que des magasins physiques. 

lundi 22 octobre 2018

Ben Smith a réussi son premier pari au sein du groupe Air France



A peine quelques mois  la tête du groupe Air France-KLM, Ben Smith le nouveau directeur de la boîte a su régler les problèmes des syndicaux qui duraient depuis des mois et qui a coûté des millions à l’entreprise. Par sa personnalité et son charisme, il a prouvé qu’il avait les compétences pour lesquelles il fut recruté tout en trouvant le bon milieu et pour les dirigeants de l’entreprise et pour les syndicats.

Une situation bien gérée par Smith


Il y a à peine deux mois, lors de sa nomination, l’intersyndicale SNPL et les autres syndicats du groupe s’indignaient du départ de Jean Marc Jamaillac qui n’a pas su mener à bien les négociations salariales et la nomination d’un étranger canadien à la tête du groupe. Au même moment, les syndicats réclamaient une augmentation de 5,1% de leurs grilles salariales qu’ils réclamaient depuis 2011. Même si tout le monde pensait que le canadien avait les compétences pour régler cette situation, personne ne savait qu’il arriverait à le faire en seulement moins d’un mois après sa prise de fonction. Le vendredi 19 octobre, cinq syndicats qui représentaient 76% des voix ont signé un accord monumental.

Un accord aux conditions acceptables


Pour que Ben Smith arrive à signer cet accord en si peu de temps, il n’a pas signé de gros chèques, et pourtant il a essayé de mener à bien les négociations. Des 5,1% d’augmentation des frais que les syndicats réclamaient, Smith a proposé une augmentation de 2% de salaire en 2018 à effet rétroactif au premier janvier et une autre augmentation de 2% au 1er janvier 2019. Avec cette méthodologie de Smith, les salariés verront leurs salaires augmentés de 4% en janvier 2019 par rapport au janvier 2017. Avec cette négociation certains analystes pensent que cette croissance salariale qui va coûter 16millions d’euros à l’entreprise est acceptable pour en finir avec les grèves qui ont coûté 335 millions au groupe.

Ben Smith a su utiliser la bonne méthode


Finalement, la proposition de Ben Smith n’était pas très loin de celle de son prédécesseur qui proposait une augmentation de 2% en 2018 et 1,65% en 2019. Ce qui a fait la différence, c’est la personnalité des deux personnages. Le canadien a organisé des réunions calmes où les syndicats ont pu étaler leurs inquiétudes et les négociations se sont faites dans le respect du droit de la personne. Il a utilisé de la diplomatie et des techniques de négociation hors pairs.

Fnac Darty ne sera plus rachetée par Ceconomy



Depuis plusieurs mois, Ceconomy se préparait à acquérir le groupe français Fnac Darty spécialisé dans la distribution de matériel électroménager et dans la culture avec une offre de rachat de 100% de son capital. Mais face aux récentes difficultés financières, l’offre de rachat de 2,7 milliards d’euros a été avortée. Aux dernières nouvelles, Fnac Darty doit trouver un autre preneur.

Une offre qui était bienveillante


Les allemands qui ont une bonne part dans le groupe français nourrissaient l’envie de racheter la Fnac Darty et de faire une entrée en bourse. A l’époque, quelques éléments étaient favorables à cette OPA. L’entrée de Sfam et la sortie de Vivendi dans le capital du groupe français, l’intérêt de Carrefour au groupe ont permis aux allemands de se lancer plus tôt. En juin passé, l’action de Fnac Darty était de 80 euros et le groupe allemand était prêt à miser 100 euros par action. Ceconomy avait pour intention de dupliquer le modèle de développement du groupe français dans son organisme et aussi de prendre comme exemple les services et produits du groupe français. Les allemands qui ont intégré le capital de la Fnac l’année passée, prévoyaient de faire leur rachat un après, et ce, en août dernier. Avant de procéder les allemands devraient attendre le 25 août pour ne pas avoir à subir à payer certaines additions au prix de rachat.

Le groupe allemand ne quittera pas Fnac Darty


Même si tout était bien planifié, les choses ne se passeront pas comme telles. En été dernier, le groupe allemand à fait face à de nombreuses pertes et difficultés économiques et financières. Les ventes de ses produits ont baissé complètement, le poussant à faire un avertissement sur trois marchés. A la fin du mois passé, le groupe a averti ses investisseurs sur les mauvaises performances. De plus, le cours de Bourse du groupe a perdu 30% ce qui a entraîné le départ du PDG. Dans ces conditions difficiles pour Ceconomy, le rachat de la Fnac Darty a été mis de côté. Pour survivre, les allemands ont promis faire des économies de coûts aux marchés financiers. La question concernant l’avenir des 24% des parts de Ceconomy dans Fnac Darty se pose alors. Mais selon les récentes informations, le groupe allemand ne prévoit pas se débarrasser de ses parts dans le groupe français. Peut-être que lorsque cette mauvaise passe finira, le groupe pourra relancer le rachat…


mercredi 10 octobre 2018

L’évolution d'AB Sciences dans ses recherches sur le SLA


La société pharmaceutique spécialisée dans tout ce qui est recherche, développement et vente d’inhibiteurs de protéines kinases a fait une annonce concernant la publication d’un article sur un processus qui n’est pas connu et entrant dans le cadre du développement de la SLA. Cette publication sera faite par une équipe internationale de chercheurs. Ces derniers sont issus de différents instituts et universités et ont publié l’article avec comme titre « Mast cells and neutrophils mediate peripheral motor pathway degeneration in ALS ».

Des résultats convaincants


Pour la première fois, les résultats des recherches mettent l’accent sur des mastocytes et des neutrophiles ayant fait une infiltration massive révélée pendant l’analyse d’autopsie des malades du SLA. Cette autopsie indique ainsi que ces cellules sont des facteurs qui favorisent l’évolution de la maladie. Les résultats obtenus lors de l’analyse de ces malades de SLA sont les mêmes que ceux issus des résultats d’analyses des nerfs sciatiques et des muscles d’un modèle pertinent de SLA. D’autre part, il a été prouvé que le Masitinib a la capacité de réduire grandement l’assemblement des neutrophiles et des mastocytes au sein de ce modèle de SLA. Ce qui permettrait de contrecarrer l’évolution de la maladie SLA et la destruction de la mobilité humaine.

L’efficacité du masitinib prouvée 


L’article publié par ces chercheurs internationaux comprend des explications et des interprétations des résultats obtenus. Ces résultats de recherche pertinents feront l’objet de présentation lors de la rencontre sur les maladies motoneurones et celles de la SLA qui se tiendra au niveau international en décembre prochain. Ces résultats renforcent ceux qui ont été publiés auparavant et qui mettaient en exergue l’action efficace du masitinib contre la maladie SLA au niveau du cerveau et de la moelle épinière. Ainsi l’action du masitinib est de plus en plus prouvée grâce à ces nouveaux résultats.

Une possibilité de traitement 


Le président du comité scientifique d’AB Science a déclaré que l’essentiel est de retenir qu’une liaison a été faite entre la pathologie humaine de la SLA ainsi que les données du modèle SLA. Ce lien  a été établi grâce à l’autopsie réalisée sur des échantillons de muscles de malades souffrant de SLA et de modèles pertinents de SLA. Ainsi l’action efficace du masitinib sur la maladie SLA a été prouvée et sa capacité à traiter cette maladie est plus certaine et plus certifiée que jamais.




Marchés publics : l’État met en place 11 mesures pour faciliter l’accès au PME


Le gouvernement Français a annoncé un plan visant à permettre aux PME d’accéder facilement aux marchés publics. C’est ainsi un plan de modernisation qui a été mis en place pour rendre plus simple l’accès des TPE-PME à ces marchés. Ce projet n’est pas nouveau, toute fois ce n’est que maintenant que des mesures ont été prises par le gouvernement pour sa réalisation. Le ministère de l’économie et des finances a déclaré que les PME ont des difficultés à saisir toutes les occasions sur le plan économique du fait de la complexité des réglementations.

Une faible part captée par les PME


Les chiffres qui ont été analysés ne sont vraiment pas en faveur des PME-TPE. En effet, ces dernières représentent pourtant 44% du PIB, 99% des sociétés françaises mais ne gagnent que 28% au sein des marchés publics soit un montant équivalent à 6,45 milliards d’euros. C’est ce qui a poussé le gouvernement à procéder à la simplification des règlementations. Pour ce faire, un code appelé code de la commande publique sera créé pour pouvoir rassembler les différents textes et réglementations en un seul code unique. 
L’État a aussi décidé d’augmenter le taux minimal du montant des avances pour ainsi faciliter la tâche à la trésorerie des PME. Ce taux minimal passera ainsi de 5 à 20% et permettra par la même occasion de réduire le taux maximal de retenue en garantie. Le gouvernement compte également remédier aux retards de paiements en mettant en place la méthode d’affacturage inversé. Celle-ci donne la possibilité à un acheteur public d’obtenir un règlement rapide de ses factures grâce à un tiers.

Les ordres de services de 0 euros supprimés


Parmi les différentes mesures prises par le gouvernement, on compte également la suppression des ordres de services à 0 euros. Cette mesure concerne le domaine de la construction et avait été annoncée au mois de juin à un congrès du FFB (Fédération Française de Bâtiment). Ainsi cette mesure oblige les entreprises à réaliser de manière gratuite les travaux qui n’étaient pas prévus dans le contrat. Pour les PME, elles recevront une rémunération pour tous travaux n’étant pas inclus dans le contrat. Le gouvernement ainsi que toutes ces mesures d’apporter un réel changement dans les marchés publics en les rendant plus souples et plus accessibles. 
Toutes ces mesures prises ont ainsi suscité la satisfaction de la confédération des PME. Elle a ainsi à travers un communiqué de presse salué le rassemblement des réglementations en un code unique. Elle a également souligné que l’augmentation du taux minimal va impacter positivement sur la trésorerie des PME. La méthode d’affacturage inversé est également vue d’une manière positive par la confédération de même que la suppression des ordres de services à 0. Ces dernières pourraient ainsi permettre de contrecarrer certains abus. Mis à part ces mesures, la confédération dénonce également le problème des seuils nécessaires permettant de répondre à certains marchés liés à la commande publique. 

lundi 1 octobre 2018

André Coisne va démissionner d’Orange Bank



Il va bien y avoir changement à la direction de la banque en ligne d’Orange qui a été lancée en 2016. En effet l’actuel Directeur Général André Coisne qui avait été un acteur important dans la création d’Orange Bank va quitter son poste. L’homme avait été placé à la tête d’Orange Bank lors du lancement de ce dernier il y’a juste un an. Face aux résultats mitigés de la banque mobile, moult interrogations ont été soulevées. C’est sans doute celles-ci qui auraient poussé André Coisne à la démission. Un changement majeur dans une structure qui a du mal à donner jusqu’ici les résultats escomptés.


Un spécialiste de la banque en ligne


Avec le départ programmé d’André Coisne, Orange Bank se sépare avec un homme qui connaît bien l’environnement de la banque mobile. En effet André Coisne avait été auparavant le patron de BforBank, la banque mobile du groupe Crédit Agricole. C’est lui qui avait contribué également au lancement en France d’ING Direct. Le futur ex-Directeur General d’Orange Bank est donc un spécialiste avéré de la banque en ligne. D’après certaines sources, André Coisne ne devrait pas tout de même pas s’éloigner de la filiale Orange Bank car il demeurerait Conseiller. A la tête d’Orange Bank, la filiale a tardé à se lancer et les résultats loin d’être performants.

Un remplacement pas encore prévu


Le spécialiste de la banque en ligne devrait partir en octobre mais son remplacement poste pour poste n’est pas encore prévu du côté d’Orange. Par rapport aux retards de lancement de la banque en ligne Paul de Leusse a été recruté pour venir renforcer le Comité directeur d’Orange Bank. Une arrivée qui a certainement chamboulé l’organisation au niveau du Comité Directeur et provoqué cette démission annoncée d’André Coisne. Paul de Leusse occupe le poste de directeur général adjoint chargé des services en Afrique de finances mobiles, au niveau d’Orange Bank et d’Orange Money. 

Une réorganisation faite sous des résultats qui interrogent


Cette réorganisation au niveau du Comité directeur d’Orange Bank est intervenue à un moment où les résultats de cette banque mobile sont loin des prévisions attendues. La néobanque a, en effet, tardé à convaincre, avec seulement près de 100 000 abonnés en quatre mois. Des résultats qui ont suscité inquiétudes et interrogations et accentuées notamment par la non-publication pendant 6 mois, du nombre d’abonnés à Orange Bank. 


Ascoval pourrait ne pas être fermée définitivement



Depuis plusieurs mois, l’intersyndicale se bat de toutes ses forces pour empêcher la fermeture du de l’aciérie Ascoval, située en à Saint-Sauve et qui emploie 270 salariés.  Pour permettre à ces salariés de continuer par travailler, le gouvernement se propose, par le biais du ministre de l’économie Bruno Le Maire,  de soutenir le plan de rachat de l’usine par le groupe Altifort. Le plus dur serait de convaincre Vallourec, propriétaire de l’usine à accompagner ce plan de rachat avec un financement. Pour l’instant, c’est une lutte difficile qui s’annonce en ce qui concerne le sort de l’usine d’aciérie.

Bruno Le Maire soutient Ascoval


Pour une situation qui était incertaine jusqu’à un passé récent, Bruno Kopczynski, le porte-parole de l’intersyndicale (CFDT) se réjouit que la fermeture de l’usine n’ait pas été prononcée. De même, Xavier Bertrand, le président du conseil régional de Hauts-de-France montre sa reconnaissance au ministre de l’économie qui va à l’encontre de la décision du groupe Vallourec en ce qui concerne la suppression des activités du site. Le conseil régional est prêt à financer à hauteur de 14 millions d’euros le projet industriel du groupe Altifort qui s’élève à 140 millions d’euros. Xavier Bertrand espère alors que l’exécutif pourra mettre la pression à Vallourec afin qu’il puisse maintenir le cours de ses activités dans l’usine d’Ascoval. Cette dernière a commencé par avoir des problèmes financiers en 2015, quand Vallourec cherchait à se débarrasser de cette usine. Emanuel Macron, ministre de l’économie d’alors accepte la reprise des 60% des parts de l’usine par Ascometal jusqu’en 2017 où cette entreprise fut placée en redressement fiscal. Le groupe suisse Schomlz+Bickenbach qui demeure le principal actionnaire du groupe ne pourra pas approvisionner l’usine sur une longue durée. A cette époque, l’Iran proposait un plan de rachat juteux, mais face aux tensions diplomatiques, cette affaire n’a  pas été conclue, ce qui laisse Acoval dans une situation précaire.

Altifort, l’unique solution pour Ascoval


Depuis le départ de l’Iran, aucune entreprise ne s’est présentée pour le rachat de l’usine jusqu’au jour où Altifort, le groupe franco-belge évoluant dans le monde de la sidérurgie ne se montre. Il veut produire du fil d’acier qui est utilisé dans la fabrication des pièces mécaniques. Pour Bruno Kopczynskice serait une opportunité pour desservir les constructeurs Toyota, Bombardier et Alstom qui sont dans la région. Pour que le groupe arrive à ses fins, il aura besoin de l’assistance de Vallourec qui doit rester encore client pour 1 an et demi afin de lui assurer une production de 200000 tonnes avec un prix préférentiel de 248 euros la tonne. Mais lundi, Vallourec refuse cette offre parce que selon lui, ce projet ne présente pas de garanties suffisantes. Depuis le soutien du ministre de l’économie à cette usine, Les dirigeants de Vallourec ne se sont pas prononcés. Mr Le Maire, rappelant une part de l’Etat de 16% dans les actifs, ce qui lui permet de négocier avec lui. Cependant, Vallourec fait face à une perte de 307 millions d’euros ce premier semestre.


jeudi 20 septembre 2018

La filiale de Bayer, Monsanto fait appel de sa condamnation



Condamné à payer une somme de 289 millions de dollars au jardiner qui a porté plainte contre elle, l’entreprise Monsanto fait appel et estime que les preuves fournies par son accusateur n’étaient pas suffisantes pour céder à une telle accusation. Le cancer du jardinier accusateur, pourrait ne pas être causé par le glyphosate qui n’est pas prouvé être si toxique.

Les preuves de Dewayne Johnson sont-elles insuffisantes ?


Ce n’est pas la première fois qu’une telle histoire se présente à la cour de San Francisco. Partout aux Etats-Unis, de nombreux employés, victimes de l’utilisation de produits chimiques lors de leur service ont porté des plaintes contre leurs employeurs. C’est l’histoire de Johnson Dewayne qui est un jardinier atteint du cancer après avoir utilisé le glyphosate. Selon l’entreprise, les preuves fournies par Mr Johnson ne sont pas suffisantes pour poursuivre l’accusation. Il faut reconnaître que Monsanto est le principal fabricant des herbicides à base du glyphosate depuis plus de 40 ans sur la marché. Depuis la mise sur le marché de ces produits, des analyses scientifiques ont été faites, prouvant que le glyphosate n’est pas nuisible à la santé. Selon la filiale de Bayer qui est accusée par le jardiner, les preuves présentées sont inférieures à la norme de causalité requise par la loi californienne. Un appel a été fait donc ce 18 septembre à la cour de Californie pour trouver une autre tournure à cette affaire.

Le 10 octobre, date d’un nouveau procès


C’est en 2016 que le procès de Johnson Dewayne a été fait rapidement à cause de son état de santé précaire, qui est un cancer du système lymphatique. Nommé lymphome non hodgkinien, ce cancer est une atteinte grave au système immunitaire de l’organisme. Selon Johnson, il aurait écopé de cette maladie par une exposée sur de nombreuses années aux herbicides Roundup et Ranger Pro qui sont produits par l’entreprise. La juge Suzanne Bolanos qui préside le procès a été sommée par Mosanto d’ordonner un autre procès ou de réduire la somme imposée. Le 10 octobre prochain, un autre procès sera prononcé et l’entreprise est prête à faire un recours au verdict si elle n’est pas satisfaite. Après le rachat de la société Monsanto il y a quelques mois pour 63 milliards de dollars, l’action Bayer a connu une baisse après la condamnation de sa filiale. La clôture de l’action a été faite à 73,30 euros soit une baisse de 20% avant la condamnation.


La voiture électrique, pas encore dans le style de vie des français ?

Pour préserver l’environnement et le maintenir sain pour les générations futures, les gouvernements ont mis des stratégies en place pour réduire l’émission des gaz à effet de serre. La France s’est lancée dans la production des voitures électriques pour remplacer les automobiles à diesel et essence qui ne sont pas bénéfiques pour l’environnement. Selon un sondage, la majorité des français voudrait bien adopter ce nouveau moyen de transport, mais certains éléments constituent des freins.

La place de la voiture écologique


Selon une étude réalisée par l’Association nationale pour le développement de la mobilité électrique et le groupe d’entretien automobile Mobivia, il a été reconnu que la majeure partie des français voudrait bien s’essayer à ces voitures électriques qui ne sont pas polluantes. En effet, pour aider à préserver l’environnement, ils seraient prêts à échanger leurs voitures contre celles électriques qui sont déjà en circulation par quelques personnes. Mais, même si c’est leur désir de troquer leurs voitures, il reste encore quelques raisons qui les empêchent de le faire.

Les voitures ne sont pas accessibles


Même si ces voitures présentes des avantages pour l’environnement, elles ne sont pas idéales pour une utilisation familiale. Non seulement elles sont chères, leur autonomie n’est pas assez grande pour faire de longs voyages. De plus, le temps de recharge est un facteur qui n’encourage pas l’achat. La plupart de ces véhicules sont destinés à aller sur son lieu de travail. Selon le sondage, il a été relevé que plus de la moitié des français seraient prêts à acheter ces véhicules même si leurs prix sont élevés, à la seule condition qu’ils aient une autonomie supérieure à 500km/h. si les constructeurs arrivaient à réussir ce défi, les français pour adopter une nouveau style de vie avec leurs véhicules.

Des voitures aux multiples avantages


Selon les organismes de recherche, l’utilisation de la voiture électrique peut être d’un gros avantage pour les consommateurs. Le premier élément serait un bonus écologique de 6000 euros avec une prime de 2500 euros qui est celle de la conversion. Avec ces sommes, les consommateurs pourraient faire une bonne affaire. De plus, il existe aujourd’hui plus de 23000 stations de recharge sur tout le territoire, environ une station tous les 80km. Ceci est une opportunité qui pourra être exploitée par les conducteurs. Sur le territoire français, il est remarqué que la jeunesse est plus intéressée par cette nouvelles technologie que les parents qui sont y sont encore un peu hostiles.

vendredi 14 septembre 2018

Les salaire des cadres ont connu une hausse en 2017



En 2017, les cadres se sont frottés les mains. En effet, selon une étude qui a porté sur près de 18.000 cadres, cette année 2017 a vu une hausse notoire de leur salaire. La tendance a était confirmée par l’APEC (Association pour l’Emploi des Cadres). Les chiffres publiés montrent nettement une hausse et de la rémunération médiane brute annuelle et de la rémunération moyenne brute annuelle. Un constat qui montre que les indicateurs restent toujours au vert pour les cadres d’entreprise et leurs emplois. Ce qui augure un avenir optimiste avec un contexte économique assez favorable pour eux avec des chiffres positifs de la croissance.

Une hausse notoire des rémunérations annuelles


2017 reste à coup sûr une année verte pour les cadres et leurs emplois. Particulièrement, ce sont les rémunérations annuelles qui ont grimpé. Il s’agit des rémunérations médianes brutes annuelles et moyennes brutes annuelles. En effet, de 48.000 euros en 2016, la rémunération médiane brute annuelle a atteint près de 49.100 euros en 2017. Un pic de 2% qui a été indiqué par l’association pour l’emploi des cadres et qui a touché une partie importante des cadres des entreprises (près de 50%). En ce qui concerne la rémunération moyenne brute annuelle, elle a atteint la barre de 56.000 euros en 2017 alors qu’elle était de 55.600 euros l’année précédente. Cette tendance à la hausse ne risque guère de changer selon ces cadres qui se disent optimistes pour les années à venir. 

Le secteur de l’industrie, en pôle position


L’augmentation de ces salaires des cadres est davantage notée dans les entreprises à grande envergure qui regroupent plus de salariés et de cadres. Dans ces ténors, le salaire médian annuel peut atteindre jusqu'à 51.000 euros contre 45.000 euros en ce qui concerne les petites entreprises. Malgré tout, ces différences salariales se sont amoindries en 2017 du fait de l’envergure des entreprises. Le champion de l’augmentation salariale des cadres est le secteur de l’industrie chimique, pharmaceutique, entre autres. Dans ce secteur industriel, la rémunération médiane s’est établie en 2017 à près de 52.000 euros. Les autres secteurs tels que le commerce, la construction, les services emboitent respectivement le pas à l’industrie. Ces hausses de salaire sont toutefois liées à la situation professionnelle des cadres lorsqu’ils passent d’une entreprise à une autre notamment sans connaître de période de chômage et qui négocient en avance leur salaire.


280 millions de dollars seront versés à Dassault



Dassault avait en décembre infligé un grand affront à Safran en mettant un terme au programme d’aviation Falcon 5X ainsi qu’au moteur. Suite à cela les 2 compagnies viennent de s’entendre sur un accord financier.

Retour à la normale


C’était en décembre 2017 lorsque la compagnie Dassault avait annoncé l’interruption du contrat de Silvercrest qui est le moteur devant servir d’équipement à avion Flacon 5X qui est une nouvelle création de la compagnie. Les 2 compagnies ont affirmé ce 6 septembre qu’elles ont pu trouver un terrain d’entente qui mettrait fin à leurs différends. Ainsi cet accord amiable est caractérisé par une somme de 280 millions de dollars qui sera reçue par Dassault en guise d’indemnisation. Cette somme sera versée par la compagnie Safran et les autres clauses commerciales du contrat comme les versements financiers de Safran ne connaitront aucun changement. Cette entente permettra à Dassault Aviation de produire des résultats positifs pour cette année 2018. Safran de son côté déclare que le paiement se fera sur 3ans à compter de cette année et que le versement des indemnités ne l’affectera pas sur le plan financier.

L’évolution lente de la compagnie Safran


L’une des raisons de la résiliation du contrat par Dassault est son impatience face au développement du moteur. En effet la compagnie Safran n’évoluait pas vraiment sur la fabrication de ce moteur et l’interruption du contrat fut une grande honte pour la compagnie. On sait tous que Safran occupe une place de choix au sein du secteur de l’aviation sociale. La compagnie est connue pour la fabrication de moteurs pour les monocouloirs et dans le domaine militaire. Cependant, la question que se pose beaucoup est pourquoi la compagnie Safran a eu tant de mal pour la fabrication du moteur Silverest pour Dassault. Cette réalisation est une occasion pour la compagnie de faire son entrée dans le domaine de l’aviation des affaires, de diversifier et d’étendre son marché. Heureusement que la compagnie Dassault n’a finalement pas interrompu le contrat. Cette dernière a affirmé qu’elle a signé avec le groupe Safran le contrat concernant la fourniture du moteur qui servira à équiper le programme Falcon5x. Le lancement du programme Falconx6 qui est un avion haut de gamme par Dassault montre que Dassault semble s’être détourné de la compagnie Safran. D’autant plus que cet avion haut de gamme fera son premier en 2021.

mardi 4 septembre 2018

L’été a été rayonnant pour PSA et Renault



Au mois d’aout dernier, le marché de l’automobile français a connu une hausse de 40% qui s’est bien fait remarquer par une arrivée de voitures neuves sur le territoire français. Avec le nombre important de nouveaux véhicules qui sont actuellement à la disposition des français, il est facile d’affirmer que le secteur automobile a encore la tête haute dans le pays. A l’instar des augmentations en termes d’immatriculation du mois d’Août, les mois précédents ont également rapportés près de 1 513 933. Cette croissance qui s’élève  à près de 8,9%  n’aura que des retombées positives sur Renault et PSA, deux constructeurs automobiles qui ont à leurs actifs plus de la moitié des parts de l’Hexagone. Le chiffre d’affaires issu de leurs ventes de voitures à travers le monde (près de deux millions) ne vient que conforter leurs positions. Cette flambée du niveau de ventes est aussi attribuable au facteur environnemental inclus dans l’homologation des voitures à travers des tests antipollution plus pointus.

La réaction des constructeurs automobiles


Face à cette nouvelle décision européenne de renforcer les tests de pollution, certaines marques de constructeurs sont forcément mieux armées que d’autre. Pour le cas de Renault, cette homologation ne sera pas très facile pour eux car ils ont été obligés d’écouler rapidement  leurs anciens modèles de véhicules qui ne pouvaient en aucun cas réussir ces tests vu qu’ils étaient assez polluants. Néanmoins, cela a contribué à la hausse du niveau de ventes de ses véhicules. La direction de Renault affirme toutefois être dans les délais quant à l’homologation. PSA qui a anticipé ces nouvelles règlementations environnementales avait déjà doté ces modèles de moteurs et de filtres résistants pour être aptes à passer ses tests.

Un changement au niveau de Ford


Le constructeur automobile Ford, envisage la suppression de plusieurs de ses modèles de véhicules en Europe. Même si rien n’est encore écrit pour le moment, cet arrêt de production pourrait faire perdre à beaucoup de personnes leurs emplois. Ainsi, l’entreprise envisagerait de se centrer  sur la production des poids lourds tels que les camions et aussi les pick-up. Quant aux nouveaux modèles dont la sortie était prévue récemment telles que Fiesta et Focus, leur avenir devient incertain. A croire que la sortie de ces modèles n’est plus d’actualité. Le constructeur a d’ailleurs annoncé que l’entreprise serait prête à procéder à une cession. Si un nouveau preneur ne se manifeste pas, Ford France pourrait bien fermer.




La chute du français INGENICO Group continue



Le leader mondial du mode de paiement électronique et des outils de paiement connait encore une baisse ce lundi. Chute qui fait douter la plupart des investisseurs qui se posent la question sur le business model de l’entreprise.

Un doute qui persiste


Ce lundi encore, INGENICO GROUP a eu de nouveau une baisse. Chute qui constitue sa cinquième baisse. Ainsi le groupe a eu une perte de plus de 6% le mercredi. Des chutes et des problèmes datant du début de l’année 2018. Il n’y a jusque-là aucune annonce officielle venant de la société, toutes fois ces chutes font trembler les investisseurs qui craignent largement pour l’avenir de l’entreprise. Une crainte qui est fondée sur la contre-performance ainsi que sur l’incertitude concernant l’avenir des terminaux de paiement.

Qu’en est-il du business model de la société INGENICO?


Selon la source Reuters il y’a eu une conférence concernant la téléphonie sectorielle le 28 août. Cette conférence visait à réfléchir sur l’avenir des paiements qui sont sécurisés par code sans avoir à utiliser les terminaux de paiement. Et cette conférence a abouti à une réflexion et un profond doute concernant l’avenir du groupe INGENICO. Certains ont affirmé qu’ils ne croient pas que les terminaux de paiement du groupe INGENICO vont sombrer et disparaitre du marché et jugent exagérés les doutes qui se fondent autour des baisses successifs du groupe. 

Amazon sur le marché du paiement mobile?


La presse Nipponne a rapporté que le géant mondial de l’E-commerce, Amazon pourrait entrer dans le marché du paiement mobile au japon. Ce pays est si stratégique pour le groupe INGENICO que dernièrement il y avait renforcé ses services. Cette entrée susceptible d’Amazon sur ce marché risque de menacer gravement les intérêts du groupe français INGENICO. Aussi, un actionnaire important du Groupe INGENICO aurait récemment quitté cette société selon certaines rumeurs qui n’ont toujours pas été confirmées.

Un rachat éventuel du groupe INGENICO


Des rumeurs concernant le rachat de la société INGENICO Group par un géant de fonds d’investissement sont aussi entrain de courir. Il est aussi important de préciser que le groupe Atos qui pour le moment est soupçonné comme acheteur de la société INGENICO Group a racheté le groupe américain Syntel pour une somme de 3,4 millions de dollars. Néanmoins Atos demeure toujours le candidat le plus susceptible de racheter le groupe INGENICO selon le site spécialisé Mergetmarket.

lundi 27 août 2018

La survie du téléphone fixe est une certitude



Longtemps utilisé dans le monde entier, le réseau téléphonique commuté prendra fin en France dans quelques semaines. Cette annonce a suscité des mouvements auprès des personnes du troisième âge ou des séniors qui semblent ne pas avoir compris ce changement. Les combinés ne changeront pas, c’est la technologie qui changera.


La technologie RTC devient désuète



C’est au 19ème siècle que cette technologie a fait son apparition et ne s’est propagée qu’au 20ème siècle dans les ménages. Le réseau téléphonique commuté fait référence commutateur téléphonique du réseau public qui sert de communication entre deux téléphones. Tous les opérateurs en France continuent toujours par l’utiliser. Selon le premier réseau téléphonique Orange qui vend aussi ce service, plus de 9 millions de français possèdent encore ce réseau commuté. Devenue désuète parce qu’elle ne permet pas l’accès à l’internet, cette technologie ne sera plus utilisée en France dès le 15 novembre 2018. La grande ambition est d’arrêter complètement l’utilisation de ces lignes RTC dans 5 ans, afin de faire place à la nouvelle technologie VoIP. Cette dernière est déjà utilisée par de nombreux français qui possèdent une box internet. Peu importe les changements qui se feront, il est important de noter que le réseau cuivre ne peut pas perdre totalement son utilisation à cause de son importance dans le fonctionnement du réseau ADSL.


La nouvelle box avec la VoIP



L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes est celle qui est en charge de tous les détails de cette mutation. Tout compte fait, la population est déjà informée sur les transformations qui devraient s’opérer dans les 5 prochaines années. Le réseau Orange a pour sa part procédé à des tests dans certaines régions de la France, principalement en Bretagne et compte proposer la box VoIP pour remplacer les RTC. Le processus est simple, il ne s’agira que d’utiliser un câble pour raccorder son téléphone fixe à ce boîtier pour effectuer les mêmes communications. Prochainement, les réseaux concurrents du pays pourraient proposer la même chose, et les prix de communication resteront inchangés peu importe le dispositif utilisé. Mais la grande question restera de savoir si le prix de la box sera supporté par le client. Si Orange est un réseau de communication universel, il n’y a pas de craintes en ce qui concerne le prix des services. Mais, l’Association française des utilisateurs de télécommunications exprime des réserves et des craintes en ce qui concerne les ventes forcées et les abus qui seront perpétrés aux couches fragiles constituées par les personnes âgées.