La décadence du géant américain des réseaux sociaux Facebook
se poursuit. Après des remous au sein de l’équipe Facebook poussant certains
cadres et partenaires à quitter le groupe de Mark Zuckerberg, une nouvelle
déconvenue frappe à nouveau le média social. En effet, les gérants de fonds ne
sont plus attirés par Facebook dont la réputation se voit écornée de jour en
jour alors que la rentabilité est également en baisse. Par conséquent, depuis
le début de l’année, de nombreux gérants de fonds ont d’ores et déjà gelé leurs
relations avec Facebook. Ces actions entreprises par les gérants de fonds ont
évidemment des répercussions majeures sur un groupe déjà fortement atteint par
des scandales.
La déchéance ne s’arrête plus pour Facebook
Le départ des gérants de fonds tels que Fidelity
Investments, Putnam et Hartford, vient complètement saper la forte image du
leader mondial des réseaux sociaux. En effet, suite à cela, l’action Facebook a
carrément chuté mardi à environ 37 % à 137,93 dollars, une première depuis le
record de 218,62 en séance obtenue le 25 juillet. Depuis le début de l’année,
une baisse de 21,8 % est désormais affichée contre une hausse de 3,7 %
concernant l’indice Nasdaq, à forte tempérance technologique durant cette même
période. Jeudi, les premiers échanges ont vu reculer la valeur Facebook de 2,3
% du fait de la chute d’ordre de Stifel. Une chute dont le courtier voit causer
de profonds impacts sur l’activité de Facebook. À cette défiance croissante, il
faut ajouter l’affaire Cambridge Analytics, la diffusion frauduleuse de données
personnelles des utilisateurs à des entreprises …
Un raidissement de la marge
Désormais les gérants de fonds se sont détournés de Facebook
et mettent ainsi l’accent sur des entreprises évoluant dans le domaine du
paiement tel que Worldpay ou Visa ou dans celui de consommation courante comme
Chef’s Warehouse ou Pepsico. Les scandales qui touchent Facebook auront bien
des répercussions fortes sur l’augmentation des bénéfices lors des prochains
trimestres. Des conséquences vues par de nombreux agents de fond tels que Jim
Hamel d’Artisan Global Opportunities. Conséquences, ils sont nombreux à avoir
liquidé leur position au sein de Facebook pour les investir dans d’autres
secteurs. En plus de Jim Hamel, il y’a Greg Woodard de Manning & Napier qui
ont choisi d'investir ou renforcer leur position dans des domaines tels que
l’informatique ou la consommation …
Les actions Facebook n’attirent plus
Tandis que l’action Facebook se monnaye aujourd’hui à un
prix plus avantageux à la suite des replis importants. Les gérants de fonds sont
inquiets de la sceptique sur la capacité de Facebook à garder et presser sa
croissance. Un trou noir qui a donc poussé les gérants de fonds à se démarquer
de Facebook pour désormais privilégier les entreprises en quête de réparation
en achetant leurs actions. Des conditions sont mises en évidence pour pouvoir
faire cela, notamment avec un cours des actions Facebook qui devrait de manière
sensible être inférieur. Des indications qui ont été faites par Greg Woodard,
directeur de Manning & Napier.