Au sortir du troisième trimestre la première estimation ce
vendredi 28 du PIB des Etats-Unis affiche une croissance économique jamais
enregistrée depuis deux ans déjà grâce à la force des exportations combinée aux
rebonds des réserves qui ont su couvrir le recul de la consommation. Il est
sorti ainsi du département du commerce que le produit intérieur brut a évolué
de 2,9% par an suite à la hausse de 1,4% au deuxième trimestre. Cette progression
n’était jamais arrivée dans le pays depuis le troisième trimestre 2014 et a
surpris les économistes qui envisageaient une hausse de 2,5% selon Reuters.
Un troisième trimestre fructueux
Malgré le fait que les américains réduisent leurs dépenses à
la consommation les résultats de ce troisième trimestre vont concourir à
éliminer cette peur d’une éventuelle diminution de la reprise car pour le
premier semestre la croissance ne faisait que 1,1%. C’est ainsi que certains
décideurs n’ont pas caché leur satisfaction face à ses résultats affichés par
l’économie à la personne de Luke Bartholomew de chez Aberdeen Asset Management
qui craignait une situation défavorable avec la campagne présidentielle.
Ces
résultats permettront de croire à une hausse des taux d’insertion et
d’embauches dont la réserve fédérale américaine en a fait son cheval de
bataille à la fin de l’année. Durant ce troisième trimestre le dollar s’est
fait une nouvelle santé avec un pic de trois aux dépens du yen alors que les
bourses n’ont pas connu une amélioration notoire. La consommation des ménages
au deuxième trimestre avait connu une hausse de 4,3% avant de se baisser au
troisième mais participe cependant à la croissance économique du pays. Pour
beaucoup d’analystes la consommation va hausser lors du quatrième trimestre.
L’exportation, un levier pour l’économie
L’exportation a connu une hausse de 10% en données
annualisées une première depuis le quatrième trimestre 2013. Dans cette hausse
du taux d’exportation la vente de soja y occupe une part importante. Ainsi cette progression des chiffres de
l’exportation participe de 0,83% sur le PIB contre 0,18% durant le deuxième
trimestre. A côté les réserves des entreprises pointent à 12,6 milliards de
dollars au troisième trimestre participant à hauteur de 0,61 point à la croissance.
Pour les exploitations
telles que les puits de pétrole et de gaz leurs prises en charge ont augmenté
de 5,4% durant le troisième trimestre après une baisse de 2,1% pour le
deuxième. CE progrès est en désaphasage avec les investissements consentis dans
le secteur qui continuent de chuter avec -31,5% pour le troisième trimestre.