Pour venir en aide à la société endettée (50 milliards
d’euros environ), la réforme ferroviaire datant de deux ans est remise en cause
par deux députés qui souhaitent une révision de celle-ci. Par ailleurs, ils
parlent également de la création possible de l’« eurovignette » pour la
région.
Les raison de cette situation
Afin de remettre à jour la SNCF, Bertrand Pancher et Gilles
Savary (députés de l’UDI et du PS) collaboraient en 2014 dans la réforme et
désormais travaillent à des suggestions nouvelles de modernisation de l’agence.
En conclusion de leur réflexion, ils proposent une plus grande indépendance de
la plateforme des décisions politiques et la création de « l’eurovignette »
liée à une régionalisation dans le but de combler le vide laissé par l’écotaxe
dans le financement du système de transport.
Avec la satisfaction ressentie dans l’ouvrage de cette
réforme (votée en aout 2014, actif en début d’année 2015) selon les députés
concernés, elle a permis la création des deux Epic (établissement public à
caractère industriel et commercial): SNCF Réseau pour contrôler le réseau
ferroviaire ainsi que SNCF Mobilités, les deux étant placés sous le contrôle de
SNCF. Cependant les députés pensent qu’il reste à accompagner l’effort en préparant
la venue de nouveaux concurrents et en contrôlant l’endettement.
« L’eurovignette » en question
D’un côté, les deux hommes politiques parlent de faire de
SNCF Mobilités une société anonyme à capital entièrement publique. L’entreprise
deviendrait bien plus indépendante en définissant de nouvelles stratégies,
coupant tout lien avec la nouvelle conjecture politique dans l’opinion de
Gilles Savary qui a fait face à la presse. Il explicite : si le directeur de
Belfort (Alstrom) déclare fermer l’entreprise, le gouvernement contacte le
Président de la SNCF, Mr Pepy, pour qu’il commande des rames de trains TGV ;
même sans en avoir le besoin, mais juste pour répondre à la décision reçue.
D’un autre, il faudrait programmer en prévision des
financements du système ferroviaire et conserver un certain taux de
financements publics en calcul des dettes contractées. Bertrand Pancher affirme
qu’il ne faudrait pas soumettre la politique financière au mouvement politique.
L’endettement de SNCF Mobilité et Réseau serait de 8.2 et 40.8 milliards
d’euros. Ils ne s’arrêtent pas au rejet de l’écotaxe, il demande la
sécurisation des fonds de l’AFITF (agence de financement des infrastructures de
transport de France) ou simplement « eurovignette »